Bénin : Recensement national des traditionalistes

Le SyNaMITraAB et l’Association de culture et tradition yoruba unis une mission patriotique

La lutte contre le crime rituel et la délinquance en milieu Vodun demandent des approches endogènes concertées pour des solutions efficaces et durables. Les acteurs du secteur unis, ont plus de chance de cerner et de contribuer à l'assainissement du secteur. Fort de cette vérité, deux associations sœurs œuvrant inlassablement au Bénin pour la sauvegarde et la promotion du Djowamon, le Vodoun, se donnent la main pour accomplir, dans les règles de l'art, cette mission citoyenne.

Djrègbé accueille une union sacrée de traditionalistes

L'union sacrée entre le syndicat national des médecins intellectuels traditionnels et assimilés du Bénin (SyNaMITraAB) et l'association de culture et tradition yoruba a eu lieu, le samedi 23 juin 2018, au siège national  de cette association sis à Djregbé, Commune de Sêmê kpodji dans le département de l'Ouémé. La séance de travail qui a duré près de deux heures d’horloges a regroupé de hauts responsables des deux structures. 

Facilitée par Togbé Tofodzi, chef de la délégation et président de la commission spécialisée Affaires étrangères, tourisme et culture du SyNaMITraAB, elle a permis aux deux parties de revisiter les raisons majeures motivant le recensement des traditionalistes, de définir les stratégies d'intervention et de conclure une union sacrée pour parler d'une même voix et conduire cette mission dans la concorde et l'harmonie.

Vénérable Dansou Gazozo et Oba Asha, le tandem qui assure le renouveau du monde endogène

Ensemble, c'est plus sûr!

Ces deux associations de traditionalistes ne pas sont pas à leur première expérience de travail en commun. Partenaires, elles ont, en avril 2018, co-organisé dans la cité lacustre de So-Àva, dans le département de l'Atlantique, la conférence de presse initiée par le SyNaMITraAB sur " la Recrudescence de la cybercriminalité et des crimes rituels au Bénin: Que faire?". Cette sortie médiatique a fait tabac et reste dans les annales de la lutte contre le phénomène social de ce début d'année 2018 décrié par tous.

Projet d'intérêt commun 

Par la séance de travail de Djrègbé, les deux associations réaffirment leurs fermes volontés de contribuer sans désemparer à la police de proximité, de travailler en symbiose et de conduire ensemble des projets d'intérêt commun pour le bonheur des traditionalistes et de la paix des populations béninoises. Cette union n'entame en rien l'autonomie organisationnelle de chaque entité qui poursuit sur le terrain sa mission associative. 

C'est sur une note d'espoir que les hauts responsables des deux associations soeurs se sont quittés, après des photos de famille pour immortaliser cet instant de vie de leur association.