Une artiste magnifique à découvrir.
Layori est tout aussi belle qu'intelligente. Dotée de
capacités vocales exceptionnelles, elle porte en elle tradition du passé et
modernité. Elle fait partie de ces artistes qui ont le don de mettre de l'âme,
de la soul, dans tout ce qu'ils touchent. Ajoutez à cela un sens respectueux de
l'identité personnelle et une large vision du monde et nous voici en présence
d'une artiste qui décrit sa musique comme "moderne, élégante, à la mode et
toujours avec une touche africaine." C'est en fait une musique qui envoûte
- une fusion de jazz, de soul et de pop pleine de mélodies et remarquablement
douce à l'oreille. Un sentiment d'authenticité, de vérité personnelle se dégage
de cet album. Grâce à la maîtrise de plusieurs langues, Layori donne un
caractère universel à sa musique, tout aussi à l'aise en anglais, portugais et
yoruba. Elle va de plus puiser d'autres sonorités issues de différentes parties
du monde, notamment en Amérique latine, en Europe et bien sûr en Afrique.
Layori est née au Nigeria et injecte ses racines africaines dans tout ce qu'elle fait : dans sa pensée, son apparence autant que sa musique. Son bagage culturel est multiple, fait de sources diverses. Layori n'avait que six ans quand sa famille partit pour l'Amérique. Elle y passa cinq ans et demi avant de revenir au Nigéria. Suffisamment rare pour être mentionné, Layori est de père musulman et de mère chrétienne. "La religion est en vous" aime-t-elle dire. Les marques tribales apparentes sur son visage sont un autre indice de l'éducation traditionnelle africaine qu'elle reçut. "Pour mon nouvel album, je voulais avoir un son clairement jazzy" disait-elle avant de fanfaronner avec son nouveau line-up constitué par son bassiste germano-américain, lequel a notamment joué avec la légende Chet Baker.
Le reste du groupe comprend un saxophoniste brésilien (également flûtiste), un guitariste allemand partenaire d'écriture régulier, puis un joueur de cajon qu'elle a préféré à un batteur conventionnel. Ces percussions ajoutent quelque chose de différent à sa musique sans jamais compromettre sa capacité à groover. Le morceau Dada est repris de son premier album "Origin" ici dans une toute nouvelle version "venant des profondeurs de l'endroit où la musique a commencé". La vidéo qui l'accompagne a été filmée dans le Sahara. "J'ai eu une vision et j'ai su exactement ce que je voulais voir. Le désert, le style haute couture, la musique. C'était la représentation de Layori que je voulais donner"
Dada est chanté en yoruba, comme la majorité des chansons de "Rebirth", y compris le dernier single Iwa Lewa. Cette chanson est envoutante et semble jeter un sort à l'auditeur. La sensibilité et la mélodie priment sur les mots, et l'atmosphère créée est unique. De son propre aveu, ce sont ses émotions qui déterminent le choix de la langue utilisée. La voix de Layori transcende toutes les frontières. Sa musique est exceptionnelle et internationale. L'écoute de "Rebirth" nous donne à réfléchir sur l'avenir de la musique et sa liberté quand elle est dénuée de toutes considérations partisanes, capable de se connecter avec des personnes des quatre coins du monde.
"Je me sens citoyenne du monde" dit-elle "j'ai énormément voyagé, je parle beaucoup de langues et j'aime la musique de différentes cultures... J'ai toujours su apprécier tous les genres de musique. J'ai toujours été ouverte et j'arrive à sentir ce que les gens veulent exprimer, même si je ne peux pas toujours comprendre ce qu'ils disent. J'aime ça et j'ai voulu que ma musique ait ce côté transparent et que le plus grand nombre puisse ressentir l'émotion. Je pense que cet album le permet, j'en suis très heureuse"
Layori est née au Nigeria et injecte ses racines africaines dans tout ce qu'elle fait : dans sa pensée, son apparence autant que sa musique. Son bagage culturel est multiple, fait de sources diverses. Layori n'avait que six ans quand sa famille partit pour l'Amérique. Elle y passa cinq ans et demi avant de revenir au Nigéria. Suffisamment rare pour être mentionné, Layori est de père musulman et de mère chrétienne. "La religion est en vous" aime-t-elle dire. Les marques tribales apparentes sur son visage sont un autre indice de l'éducation traditionnelle africaine qu'elle reçut. "Pour mon nouvel album, je voulais avoir un son clairement jazzy" disait-elle avant de fanfaronner avec son nouveau line-up constitué par son bassiste germano-américain, lequel a notamment joué avec la légende Chet Baker.
Le reste du groupe comprend un saxophoniste brésilien (également flûtiste), un guitariste allemand partenaire d'écriture régulier, puis un joueur de cajon qu'elle a préféré à un batteur conventionnel. Ces percussions ajoutent quelque chose de différent à sa musique sans jamais compromettre sa capacité à groover. Le morceau Dada est repris de son premier album "Origin" ici dans une toute nouvelle version "venant des profondeurs de l'endroit où la musique a commencé". La vidéo qui l'accompagne a été filmée dans le Sahara. "J'ai eu une vision et j'ai su exactement ce que je voulais voir. Le désert, le style haute couture, la musique. C'était la représentation de Layori que je voulais donner"
Dada est chanté en yoruba, comme la majorité des chansons de "Rebirth", y compris le dernier single Iwa Lewa. Cette chanson est envoutante et semble jeter un sort à l'auditeur. La sensibilité et la mélodie priment sur les mots, et l'atmosphère créée est unique. De son propre aveu, ce sont ses émotions qui déterminent le choix de la langue utilisée. La voix de Layori transcende toutes les frontières. Sa musique est exceptionnelle et internationale. L'écoute de "Rebirth" nous donne à réfléchir sur l'avenir de la musique et sa liberté quand elle est dénuée de toutes considérations partisanes, capable de se connecter avec des personnes des quatre coins du monde.
"Je me sens citoyenne du monde" dit-elle "j'ai énormément voyagé, je parle beaucoup de langues et j'aime la musique de différentes cultures... J'ai toujours su apprécier tous les genres de musique. J'ai toujours été ouverte et j'arrive à sentir ce que les gens veulent exprimer, même si je ne peux pas toujours comprendre ce qu'ils disent. J'aime ça et j'ai voulu que ma musique ait ce côté transparent et que le plus grand nombre puisse ressentir l'émotion. Je pense que cet album le permet, j'en suis très heureuse"
"Je me sens citoyenne du monde" dit-elle "j'ai énormément voyagé, je parle beaucoup de langues et j'aime la musique de différentes cultures... J'ai toujours su apprécier tous les genres de musique. J'ai toujours été ouverte et j'arrive à sentir ce que les gens veulent exprimer, même si je ne peux pas toujours comprendre ce qu'ils disent. J'aime ça et j'ai voulu que ma musique ait ce côté transparent et que le plus grand nombre puisse ressentir l'émotion. Je pense que cet album le permet, j'en suis très heureuse".
Source: Africultures
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