vendredi 28 décembre 2012

La 6ème édition du festival d’Oran du film arabe (FOFA)

une semaine riche en projections de films et d’activités liées au septième art



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Coïncidant avec la célébration du cinquantenaire anniversaire de l’indépendance nationale, cette édition a été marquée par une grande affluence du public désirant découvrir les dernières productions cinématographiques arabes.
Treize pays arabes ont participé à cette édition du FOFA, à savoir l’Algérie, l’Arabie saoudite, l’Egypte , les Emirats arabes unis, la Jordanie, le Koweït, le Liban, la Palestine, la Libye, le Maroc, le Soudan, la Syrie et la Tunisie.
La cérémonie de clôture du festival, prévue au Centre des conventions « Mohammed Benahmed  » verra la proclamation du palmarès récompensant le meilleur long métrage avec le prix « wihr d’or ». Douze films étaient en compétition dont deux oeuvres représentant l’Algérie, « Yema » de Djamila Sahraoui et « Parfums d’Alger » de Rachid Benhadj.
14 courts métrages étaient également en lice dont deux réalisés par de jeunes algériens, à savoir « El Djazira » (ile) d’Amine Sidi Boumediène et « Ennafidha » (le hublot) d’Anis Djaad .
Dans le cadre de cette édition, le public a suivi des programmes cinématographiques en hors compétition notamment neuf films documentaires projetés à cette occasion avec une participation algérienne dans quatre films.
Pour marquer également le cinquantenaire de l’indépendance, la direction du festival a programmé un panorama des films révolutionnaires qui a permis au public de (re)découvrir des oeuvres comme « Benboulaid » d’Ahmed Rachedi, « Chroniques des années de braises » de Mohammed Lakhdar Hamina , » La bataille d’Alger » de Gillo Pontecorvo et  » Les hors la loi » de Rachid Bouchareb, entre autres.
Cette édition a consacré un zoom au cinéma palestinien autour du thème de la résistance, de la femme, de l’exil forcé, de l’occupation et du rêve du retour à la terre natale.
Une table ronde sur « 55 ans de l’histoire du cinéma algérien » a été également organisée à la cinémathèque à laquelle ont assisté des experts et cinéastes, alors qu’une journée d’étude, organisé mercredi dernier, a abordé quatre principaux thèmes,  » l’histoire et le cinéma », » le cinéma devant l’histoire »,  » le scénario cinématographique » et  » questions universitaires sur le cinéma ».
Enfin, le musée « Ahmed Zabana » a abrité, pour sa part, une exposition photos et de calligraphie dédiée aux 55 ans du cinéma algérien.
Source:  http://milianihadj.wordpress.com

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