samedi 8 juillet 2017

Zébra Pharaon à propos de la sortie de son nouvel opus

« J’invite tout le public au Hall des Arts, car le show de ce dimanche sera unique en son genre »

(Aussi plusieurs lots à gagner vous y attendent avec une moto comme gros lot)

Le hall des Arts, Loisirs et Sports vibrera aux sons des sonorités du terroir et de la bonne rumba congolaise ce dimanche. Afin de vous servir la quintessence de ce qui s’y déroulera lors de ce lancement du premier album solo de Zébra Pharaon l’homme de Zédémin, nous nous sommes rapprochés de lui et voici ce qu’il nous a confié. Lisez plutôt.

Une brève présentation pour nos lecteurs ?

Je suis Gildas Azongnondé à l’état civil, mais plus connu sous mon nom d’artiste Zébra Pharaon. Je suis béninois à 100%, natif d’un père qui a ses racines à Abomey la Cité chargée d’histoires et d’une mère originaire de Savalou. J’ai connu très tôt le monde de la musique et confiant en quelque chose qui était en moi et qui me poussait, j’ai décidé de découvrir davantage ce monde là. Donc depuis 1991, je suis rentré dans la musique, j’ai fait mon parcours avec de grands noms de la musique béninoise, dont entre autres : le Roi Stan Tohon, Rabbi Slo, le Groupe Afafa, etc. mais aussi dans des groupes de ballet. Etant totalement convaincu, j’ai décidé définitivement de m’engager, il y a quelques années déjà.

Au jour d’aujourd’hui que peut-on retenir de ce talent et de cet engagement ?

Au fait, je suis en plein dans l’art car ma formation de base me permet aussi de côtoyer l’art. Je suis Peintre-Bâtiment et Décorateur. Je suis dans le monde des arts cela fait longtemps maintenant. Donc j’ai décidé de fonder un groupe afin de pouvoir donner corps à la carrière musicale que je voulais entreprendre. C’est ainsi que j’ai créé le Groupe Les Pharaons avec mon jeune frère, après que Stan Tohon, acceptant de complètement me former, m’a fait découvrir ce monde hors pair à travers des tournées. Avec tout le potentiel acquis à ses côtés et avec mon jeune frère, Bobo D. avait accepté produire notre premier album sorti en 2006 et baptisé : ‘’Hwxalakouè’’ (l’argent). Mais juste après, il a connu une chute financière et nous informait qu’il ne pourrait plus faire chemin avec nous.

Je me suis battu moi-même pour la sortie de notre second opus en 2009 qui avait pour titre ‘’Ma Signature’’. C’est après cela que ma mère que j’aime tant est décédée et ce fut un moment très dur pour moi. L’ayant traversé vaille que vaille, j’ai décidé de me lancer dans une carrière solo et c’est comme cela que je suis devenu Zébra Pharaon.

Alors le premier album de votre carrière solo est disponible, parlez-nous de cet opus ?

C’est un album en double volume, avec l’audio qui comporte 14 titres et la vidéo qui lui comporte 6 titres. Je mets officiellement cet album sur le marché des disques, ce dimanche 09 juillet 2017 au pavillon du Hall des Arts, Loisirs et Sports de Cotonou. Sur cet opus, les mélomanes me découvriront dans de nouvelles dimensions musicales, car j’ai fait parler mon talent dans plusieurs rythmes de chez nous. Il y a du Zinli Gbété, du Adja, le vrai d’Abomey, le Tchinkounmey de chez ma maman, de la variété musicale, mais aussi de la Rumba congolaise, sans oublier le Tchink rénové, car il faut rénover le Tchink afin qu’il soit dansant pour tous et partout. C’est pour cette raison que j’ai instauré le concept Zédémin Tcha.

Pourquoi ‘’Manlon o’’ comme titre éponyme ?

‘’Manlon o’’ parce que depuis plus de deux ans ce single cartonne un peu partout. Sur des spectacles, les animations, les grandes fêtes et autres ce titre a réellement pris. Les gens m’appellent de partout réclamant le disque. Egalement ‘’Manlon o’’ pour dire qu’il ne faut jamais céder. Il faut toujours se battre tant qu’on a la possibilité et la force, car si tu lâches quelqu’un d’autre prend ta place immédiatement.

‘’Manlon o’’ est un chef d’œuvre car les plus grands ingénieurs de son ont travaillé sur cet album. Il s’agit de Pierrot N’Guidou NP Sound, Es la Hora Production, Eric Thompson ; Charly Charlot et Joli Joël.

Que réservez-vous au public ce dimanche ?

Ah ! Il faut que le public fasse énormément le déplacement, car ce sera du mousse. Un spectacle inédit, sans pareil et qu’ils n’ont jamais vu. D’abord je serai en play back, après je me ferai accompagner par des percussionnistes pour exécuter le Tchinkounmey original et ensuite l’orchestre s’installera pour m’accompagner dans la variété. Donc trois spectacles dans le spectacle à la fois.

J’ai également prévu un lot à gagner par un spectateur, parce que dans ma vie j’ai eu cette chance une fois. Et je tiens à remercier ma sœur Prisca Aho, qui m’avait obligé à aller suivre ce spectacle toujours au Hall des arts à l’époque. C’est d’ailleurs elle qui a acheté les trois tickets, puisqu’on était trois. Et à l’issue du spectacle, le ticket qu’elle m’a donné gagnait une moto Mate. Je tenais donc à donner cette chance à quelqu’un d’autre.

Aussi j’ai été braqué en 2014 par des bandits lourdement armés et Dieu merci malgré le fait que j’étais seul, je m’en suis tiré indemne. Je ne sais pas d’où était venu ce coup, mais il fallait que je rende grâce. Et c’est donc une action de grâce que de permettre à des gens de gagner des lots à l’issue de mon spectacle et le gros lot est une moto.

Quels sont les artistes qui vous accompagnent ?

Je suis au carrefour des artistes, donc il seront nombreux, mais déjà retenez que Pélagie la Vibreuse, Oluwa Kèmi, Aimée Hovinou alias Adizé Klounonton, Sweet Glory, Nikanor, Petit Miguélito, Yélian, Liz Yèhoué, Norberka, Liss Mouss, Lady G., Fanny Sènan et plusieurs autres artistes surprises. Le spectacle démarre à 15 heures très précises et le ticket est à 1000 F CFA donnant droit à un Vcd et le ticket pour les lots à gagner.

Un appel à lacer au public ?


Je demande une fois encore au public de faire le déplacement du Hall des Arts, car ils vivront un show inoubliable. Ce sera un spectacle unique en son genre et je compte vraiment sur eux pour me donner à fonds, m’exploser. Les voir, me donnera la confirmation que j’ai effectivement des fans Zédémin.

Propos recueillis par Patrick Hervé YOBODE et Hector D.D. TOVIDOKOU 

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