lundi 13 mars 2017

1ère phase du Concours d’art culinaire Miss Gnonnou Dagbé

Léoncia Kotchoffa honore ses parents et prouve son adresse à la cuisine

(Les inscriptions sont toujours ouvertes pour la phase 2)

La première phase du grand Concours d’art culinaire intitulé Miss Gnonnou Dagbé, initié par Boris M. Adohouannon, s’était tenu ce dimanche 12 mars 2017. Comme un coup d’essai qui se révélait un coup de maître, l’espace Kayécha du Président Obed Couton était devenu trop restreint pour contenir la foule de parents, amis, et autres curieux qui étaient venus voir de quoi étaient capable à la cuisine nos jeunes filles d’aujourd’hui. Un concours qui s’était déroulé sous la vigilance des experts dans la gastronomie comme jury et qui à l’arrivée consacrait Léoncia Kotchoffa 1ère des 7 candidates qui étaient en lice.

Elles étaient Laurencia Yèho, Lovelyne Atindogbé, Anne-Marie Awadjihè, Naomie Houéhou, Charlène Kounagbè, Léoncia Kotchoffa et Lucresse Bahini. Elles ont accepté se faire jauger en public en ce qui concerne leur savoir faire dans les quatre murs d’une cuisine. C’était la première phase du géant concours d’art culinaire Miss Gnonnou Dagbé. Une idée géniale de Boris Adohouannon, qui partant du triste constat que nos jeunes filles et les jeunes dames d’aujourd’hui ne savent plus préparer, que ce genres de femmes abonnent leurs maris aux restaurants, où il faut à chaque fois manger du hamburger, du chawarma, du spaghetti, etc. ou d’autres encore qui refusant la honte commandent la préparation des mets aux bonnes dames dans nos marchés, mets qu’elles vont prendre dans des glacières, des différentes formes de pâtes jusqu’aux sauces avant l’arrivée à la maison de leurs hommes, il était plus qu’urgent de panser cette plaie béante.

Si nos pères ont eu la chance d’épouser de bonnes femmes qui savent comme leurs mères faire la cuisine, de nos jours, nous épousons des paresseuses qui ont peur de s’approcher du feu comme si entre leurs jambes il y avait un produit inflammable. Si cette génération que nous constituons vie déjà ce fléau, qu’en sera-t-il des générations à venir et des mets béninois et africains ?

La question a longtemps taraudé l’esprit du jeune Boris Adohouannon, qui a pensé corriger le tir en initiant ce Concours d’art culinaire, pour permettre aux jeunes filles et jeunes dames  d’acquérir des notions gastronomiques, histoire de savoir préparer pour maintenir leurs maris au foyer, car comme il a su si bien le dire, le chemin le plus sûr qui mène vers le cœur d’un homme passe par son estomac.
Les filles s'affairant à la cuisine

Se foutant du qu’en dira-t-on et ayant confiance en ce que leurs mères les ont appris à la cuisine, les sept jeunes filles citées plus haut, ont démontré leur savoir faire dans l’art culinaire. Devant un jury composé de Marcel Kpogodo, journaliste et Président du Noyau Critique ; de Sandrine Amouzoun, restauratrice et de Thomas Ganhouégnon, chef cuisinier et Président du jury, les sept concurrentes ont préparé de la pâte de cossettes d’igname communément appelée Télibo accompagnée de la sauce gluante du Crincrin (Ninnouwi). Elles avaient obligation de cuisiner tout ceci en 45 minutes et de servir comme si elles étaient dans leur foyer.

A cet exercice, c’est Léoncia Kotchoffa qui a surclassé les autres filles avec sa cuisine, le soin qu’elle a mis dans le service, séparant le met de l’eau, du jus de citron et des oranges pour le dessert qu’elle a soigneusement découpé. Avec une moyenne de 88,00 sur 300, elle se hissait à la première place. Quatre autres filles ont tiré leur épingle du jeu, que sont Anne-Marie Awadjihè, Naomie Houéhou, Charlène Kounagbè et Lucresse Bahini. Elles obtiennent respectivement, 75,33 ; 75,50 ; 78,33 et 77,16.

Le Président du comité d’organisation, Edouard Katchikpè annonce la seconde phase pour le samedi 29 avril 2017. Les jeunes filles dont l’âge est compris entre 17 et 25 ans peuvent s’inscrire jusqu’au 31 mars 2017 à 18 heures.


Patrick Hervé YOBODE  

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