Le gouvernement togolais arrache le projet au Bénin
« Ben Sabas menace de crier sur tous les toits que le Bénin n’est pas sociable »
Après plusieurs reports
de la tenue à Cotonou de la 1ère édition du Festival International de la Restauration des Ames (FIRA),
le promoteur Loko Sabas alias « Ben Sabas » se désole que le Bénin
son pays n’est pas pris ce projet au sérieux. Tenant à l’organiser contre vents
et marrées, Ben Sabas toujours à la recherche du financement a été bénis par l’Eternel.
Le gouvernement togolais vient en effet d’arracher ce festival à cause du
manque de solidarité et de sociabilité du gouvernement du Bénin. C’est un événement d’envergure
internationale qui a pour objectif d’amener chaque individu à connaître et à
comprendre la valeur de la louange et les bienfaits infinis de l’Eternel dans
la vie de chacun, savoir partager avec les autres et surtout prioriser le
dialogue inter religieux, pour la paix dans le monde et pour l’éclosion et l’insertion
des enfants et jeunes démunis au sein de la société. C’est l’essentiel
de sa déclaration à nous faite au cours d’un échange avec lui à son bureau sis
à Zogbo, c’était la semaine écoulée.
Prévu en 2014, 2015, puis en 2016, la 1ère édition du Festival International de la Restauration des Ames (FIRA)
n’a pas pu avoir lieu à cause du manque de financement, du manque de
sociabilité et de la non considération des autorités politiques Bénin de
certains événements culturels majeurs initiés par des citoyens, a déclaré le promoteur.
Ben Sabas, Promoteur du Fira |
« Festival International
de la Restauration des Ames (FIRA) me tient à cœur. C’est un projet dans lequel
j’ai fortement dépensé mais malheureusement, il n’a pas été soutenu. J’ai
tellement eu de faux rendez-vous avec
différents Ministres. On ne peut jamais faire ce festival sans le Ministère des
affaires sociales parce que le « Fira » a pour objectif d’aider les
enfants en difficultés. La Mairie de Zè nous a donné un demi-hectare et nous
avons démarré la construction. Malheureusement tous les ministres concernés que
nous avons contactés sont restés derrière au lieu de nous accompagner. Après
quatre demandes d’audience, le Ministère des affaires sociales m’a écrit pour
me recevoir. Mais à la veille, j’appelle pour avoir confirmation, on me met en
attente jusqu’à ce jour. J’avais voulu publier la lettre entre temps, mais
quelqu’un du Ministère m’a calmé. A travers ces actes, j’ai compris que ce
Ministère ne joue pas le rôle qui est le sien. Et comme j’ai une représentation
à Lomé, nous avons fait la proposition au gouvernement togolais qui a accepté
le projet. Donc le « Fira » se tiendra chaque année désormais à Lomé,
au Togo. Je suis vraiment déçu par les autorités de mon pays. Un budget aussi
important pour aider les enfants en
difficultés à avoir des métiers
professionnels parce que c’est un Centre
d’accueil professionnel.
Ils vont apprendre des métiers et dormir en même temps
là. C’est une honte pour le Bénin. Entre temps, la Côte d’Ivoire m’a appelé et
comme le pays n’est pas stable et j’ai préféré resté au Bénin, voilà que mon
propre pays a boycotté le projet qui non seulement glorifie Dieu, qui réuni tous
les hommes de Dieu sur un même plateau de paix, et qui a pour thème le dialogue
inter-religieux, un projet né pour aider les enfants en difficultés, les orphelins
et les différents Ministères n’ont pas pu contribuer pour sa tenue. Cela veut
dire qu’ils ne sont là que pour leurs propres poches, et non pour aider les
enfants et pour la chose de Dieu. C’est pour cela que j’ai délocalisé le
festival sur Lomé et si par malchance il devient une réalité dans les
tout-prochains mois, je vais crier haut et fort sur tous les toits du monde que
le Bénin n’est pas sociable. Je suis là pour défendre la cause des enfants en
difficultés. Les sponsors et partenaires sont restés à Lomé.
Le projet est dans
la main d’un cabinet qui pilote déjà l’événement. Le président de la République
est là pour parrainer l’événement, les hommes de Dieu sont là pour agir. Si
c’est en Côte-d’Ivoire je n’aurai pas de problème. Pourquoi la chose culturelle
au Bénin, ne marche pas. Pour le moment aucune date n’a encore été retenue
parce que je suis sur le projet de ma société Afrika Global Bénin Sarl. Il y
aura une publicité à outrance qui va passer au Bénin. Un pays sans culture est
un pays sous développé ».
C’est à travers ces déclarations, que le promoteur du Festival International de la Restauration des Ames (FIRA),
Loko Sabas alias « Ben Sabas », Directeur de la Société Afrika Global
Bénin Sarl a fustigé la mauvaise foi et le manque de volonté des autorités politico-culturelles du Bénin.
Patrick Hervé YOBODE
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