Africa clowns à l’assaut du continent à travers les hôpitaux
Le
rire est un élément majeur dans la vie de tout individu. Il participe à
la consolidation des relations entre les hommes et apporte le bien être
à ceux qui en font usage. Conscients des bienfaits du rire, des
professionnels des arts de la scène emmenés par Jean-Louis Lokossou ont
créé en 2008 l’association Africa Clowns. Basée au Bénin, elle pour
vocation de promouvoir la pratique clownesque en Afrique, apporter le
sourire et le bonheur au quotidien aux populations en général et aux
malades en particulier. Plusieurs actions louables dans les hôpitaux
pour déstresser les enfants alités sont à mettre à l’actif de
l’association Africa Clowns.
Le séjour dans les centres
de santé n’est pas chose aisée pour les enfants malades. C’est donc pour
déstresser et donner le sourire à ces bouts de choux que les divers
maux retiennent dans les formations sanitaires que Africa Clowns est
née. C’est après un stage de perfectionnement en clown hospitalier avec
l’association Suisse Hopiclown Genève, que le besoin d’apporter de la
joie aux enfants hospitalisés et souvent isolés s’est fait sentir. Dès
lors, Africa Clowns a sillonné plusieurs centres de santé d’affluence du
Bénin pour apporter de l’allégresse au cœur des enfants malades. Il
s’agit notamment de l’Hôpital de la mère et de l’enfant (HOMEL),
l’hôpital Saint Luc, celui de Béthesda, du centre de santé de Mènontin,
du centre national hospitalier universitaire Hubert Koutoukou Maga de
Cotonou et du centre hospitalier départemental de l’Ouémé sis à
Porto-Novo la capitale du Bénin.
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Loulou Schips
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Ces actions menées en 2010 ont pris en
compte plus de 1000 enfants. Mais signalons également, que pour toujours
asseoir la promotion de la pratique clownesque en Afrique, Africa
Clowns a initié le projet ‘’Noël à l’hôpital’’ qui sera à sa troisième
édition cette année. Ces initiatives sont fortement appréciées par les
enfants, les parents, mais surtout les acteurs du monde sanitaire.
L’objectif ultime de cette association est de d’étendre la pratique
clownesque à toute l’Afrique et les deux programmes suscités à tous les
hôpitaux du Bénin et du continent. Mais pour ce faire, il faut se doter
de moyens et perfectionner son art. « Il ne sert à rien de porter le nez
rouge si on ne peut pas le défendre sur scène, mon inquiétude est de ne
pas pouvoir le défendre un jour, c’est pour cette raison que je me bats
jour après jour », dixit Jean-Louis Lokossou. Pour lui, la promotion de
la pratique clownesque passe avant tout et il faut maîtriser son art.
C’est d’ailleurs pour cela qu’il a préféré le clown de théâtre à celui
de cirque. « La complicité et l’interaction qui existe entre le clown de
théâtre et son public, ne s’observe pas dans les spectacles de clown de
cirque, aussi les conditions ne sont pas réunies pour exercer la
pratique de clown de cirque en Afrique », confie-t-il. Pour lui il n’y a
pas de clown sans la participation du public. Toujours dans la
dynamique du perfectionnement de la pratique clownesque, celui qui se
fait appelé Loulou Chips sur scène sera en Europe pour fouiner son nez
rouge sur des scènes en compagnie de plusieurs autres clowns français.
Du 21 au 23 Août prochain, il sera en Suisse où il prendra part à une
formation pour que les membres de son association en retour en
bénéficient. Ceci fait suite à l’échange effectué en 2010 au Bénin avec
l’association Hopiclown de Genève. Ensemble donc avec ses amis de cette
association, ils sillonneront les hôpitaux de ladite ville, partageant
le sourire avec les enfants du service pédiatrique de ces centres de
santé. Il y va de soi, car ce sont les relations entre Africa Clowns et
Hopiclown qui se trouvent renforcées.
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