Le tandem Brice Sinsin et Eléonore Yayi L. place l’Uac au cœur de la culture
Le campus de l’université d’Abomey était en effervescence le vendredi dernier. La raison était simple, la promotion de la culture et la célébration de nos valeurs culturelles endogènes aux détours d’un festival universitaire. Dénommé, Festival culturel de l’université d’Abomey-Calavi (Fesc-Uac), la 1ère édition a été lancée par l’autorité rectorale Brice Sinsin et la Directrice du Cous-Ac Eléonore Yayi Ladékan.
Il y a longtemps que les peuples
qui ont compris que la culture est le socle du développement. Les pays surtout
africains se doivent alors de faire la promotion de leur patrimoine culturel et
aller vers ce développement tant attendu. C’est justement cette équation que
tentent de résoudre, le recteur de l’Université d’Abomey-Calavi, la directrice
du centre des œuvres universitaires et sociales et leurs staffs. Ils ont
initié en effet, ce festival qui se donne comme ambition la promotion de la
culture pour un campus pluridimensionnel. C’est justement pour cette raison que
ce festival se déroule autour du thème : « Acteurs universitaires,
Culture et Développement ». Devant un public composé, d’étudiants, de
professeurs, de culturels et autres, les deux personnalités assistées par le
secrétaire général Léon Bio Bigou et deux représentants de l’Etat du Tchad, ont
procédé au lancement d’un festival qui pour quelques heures aura démontré que
le Bénin, de son plus haut lieu de savoir et avec ses étudiants, pourra avec sa
culture conquérir le monde. L’initiative est louable et a reçu l’assentiment de
toute la communauté universitaire, car si les pays producteurs de pétrole
investissent des sommes faramineuses dans l’éducation de la jeune, seul gage de
développement, le Bénin quant à lui, n’aura rien à perdre que de se baser sur
cette immense richesse culturelle pour asseoir sa notoriété. Ayant pour
objectif de placer les membres de la communauté universitaire au cœur de la
culture, ce festival a mobilisé vraiment du monde. Tout le Bénin se retrouvait
à travers un festival sur le campus d’Abomey-Calavi. Les rythmes, chants et
danses du pays, comme s’ils s’étaient donnés rendez-vous, résonnaient pour le
plaisir des, sens. Du têkê au Tipenti, en passant par le Sinsinnou, le théâtre,
le Akonhoun d’Abomey, le Zangbéto et le Kpodjiguèguè, des Xwla et Xwéla, etc.
ont pendant quelques heures magnifié la culture béninoise. Vue son ampleur et
l’engouement qu’il a suscité, le festival selon les autorités du campus, se
déroulera les années à venir pendant trois jours, notamment vers la fin du mois
de juillet. C’est toujours pour mettre l’université d’Abomey-Calavi sur orbite
que Brice Sinsin et son staff innovent. Pour une université proactive, réactive
ouverte sur le monde et résolument au service du développement du Bénin, l’une
de ses réformes était le téléthon. Il a profité de l’occasion du lancement de
ce festival pour en appeler aux parents d’étudiants, les cadres qui ont pris
par ce lieu de savoir, les étudiants et toutes les bonnes volontés à
l’accompagner dans sa vision de bâtir le campus. Si le Tchad avec son pétrole a
investi 400 milliards de F CFA dans l’éducation universitaire, la Côte d’Ivoire
avec son Cacao 110 milliards, les béninois qui n’ont rien de tout cela doivent
recentrer le débat sur eux-mêmes et se serrer les coudes pour aller de l’avant.
A la fin de la cérémonie, les étudiants ont offert un poster dessiné, de M.
Brice Sinsin, réalisé par un des leurs au Recteur.
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