Me Prosper Bienvenu Djossou honore l’intelligentsia béninoise
(Il surclasse la France chez elle, la Tunisie, le Sénégal, etc.)
Après avoir remporté en 2016 le Prix d’Excellence, à la 4ème
édition du concours littéraire les Grandes Plumes du Monde Juridique dans la
Principauté de Monaco en France, ceci quelques mois seulement après la parution
du Tome 1 de son ouvrage : Le Greffier en Chef dans la Pratique du
Greffe : Anthologie des pratiques du Greffe, Maître Prosper Bienvenu
Djossou vient de frapper très fort. Il fait honneur en effet, à toute
l’intelligentsia béninoise, non seulement en décrochant pour la deuxième fois
consécutive le Prix d’Excellence, mais également en remportant devant la France
pays organisateur dudit concours, le Trophée de meilleur ouvrage du monde
juridique de l’année 2017, avec le Tome 2 de son livre. C’est donc ces prix
qu’il est allé présenter à ses pairs, ses parents et amis et au peuple béninois
ce samedi 23 septembre 2017. C’était à la salle Evasion du Bénin Marina Hôtel
de Cotonou.
Officier de justice et greffier
en chef à la Cour d’Appel de Cotonou, Me Prosper Bienvenu Djossou vient de
prouver à la face du monde que le Bénin, garde en Afrique francophone, sa place
de quartier latin. En effet, après une première tentative en 2016 qui se
soldait par le Prix d’Excellence, il remettait en compétition pour le compte de
l’année 2017, le Tome 2 de son ouvrage intitulé : Le Greffier en Chef dans
la Pratique du Greffe : Anthologie des Pratiques du Greffe. Paru le 26 mai
de cette année, l’auteur Me Prosper Bienvenu Djossou, annonçait qu’il mettait
ce livre en compétition sur la Nuit des Grandes Plumes du Monde Juridique. Ce
qui fut fait et le 27 mai 2017, ledit ouvrage allait se confronter avec
plusieurs autres ouvrages du monde juridique, venus de plusieurs pays, dont la
France, promotrice de la compétition.
Un trimestre après la publication
dudit ouvrage, c’est la consécration. Parmi les 21 ouvrages en compétition dans
la catégorie Meilleur ouvrage du monde juridique, 11 ont été écartés de la
course. C’était le 27 mai 2017 en Provence-Alpes-Côte-D’azur à Nice. Les 10
restants ont poursuivi l’aventure qui a abouti, le 10 juillet 2017 à Orléans, à
travers une phase de sélection aussi corsée et rude comme la phase de
présélection, au choix des 4 meilleures œuvres juridiques de l’année 2017.
Cette crème des crèmes des meilleurs ouvrages, remportait chacun en ce qui les
concerne, le Prix d’Excellence, mais devront encore attendre un travail encore
plus minutieux du jury, pour se voir désigner, Meilleur Ouvrage du Monde Juridique
de l’année 2017. Pour cette première phase, Me Jacques Le Marchand Officier de
justice écrivain à Perpignan en France
arrivait 1er devant le Bénin de Me Prosper Bienvenu Djossou, qui
surclassait déjà à cette étape, le Sénégal et Me Aliou Diop,
Juriste pénaliste
écrivain qui arrivaient 3ème, tandis que la Tunisie de Me Anziz
Boulal Auditeur de justice à Tunis écrivain prenait la 4ème place.
Paru aux éditions Cœur Doré,
l’ouvrage Le Greffier en Chef dans la pratique du Greffe : Anthologie des
pratiques du Greffe, Tome 2, vient élucider la lanterne des praticiens du droit
notamment les greffiers en chef, les greffiers, les officiers de justice sur le
rôle majeur qu’ils jouent dans le dispositif judiciaire et jusqu’où s’étendent
leurs prérogatives. Il ressuscite les vraies valeurs d’un greffier en chef au
sein d’une institution judiciaire et tous les pouvoirs que lui confèrent les textes.
Il constitue un éventail de recherches et de passion pour le corps longtemps
marginalisé et réduit à son seul titre : l’écriture.
Toutes choses qui n’ont guère
échappé aux promoteurs, les collectifs des officiers et auditeurs de justice et
les représentants des auteurs qui se réunissaient à Orléans du 02 au 12 Août
2017 pour dégager du Carré d’As le meilleur ouvrage du monde juridique de
l’année 2017. Dans cette catégorie, le Bénin grâce à Me Prosper Bienvenu
Djossou a surclassé la France. Après des travaux laborieux et très minutieux
tout ceci dans une parfaite impartialité, la 5ème édition de la Nuit
des Grandes Plumes du Monde Juridique venait de connaitre son lauréat qui n’est
autre que Me Prosper Bienvenu Djossou. Il a prouvé par cet ouvrage qui a retenu
l’attention que le Bénin garde sa place de quartier latin en Afrique
Francophone. Seulement, il craint qu’après lui, le Bénin n’est plus de
candidats sérieux, car le travail bien fait ayant déserté le forum.
A ce dîner de présentation, tant
de biens ont été dit sur Me Djossou, son abnégation au travail et sa ferme
volonté de toujours faire plus pour son pays. Tour à tour, Me Abou Séibou,
Greffier en Chef au Tribunal de Première Instance de Cotonou, Me Judith Houssou
et Me Adjado, ont salué la prouesse de l’auteur qui par ses prix honore toute
l’intelligentsia béninoise.
Il faut rappeler que dans la
catégorie meilleur ouvrage juridique du monde en 2016 et 2017, le Bénin grâce à
Me Prosper Bienvenu Djossou a surclassé,
La Côte d’Ivoire, le Congo, la Tunisie et pour la 2ème fois, le
Sénégal, le Cameroun, la Tunisie, le Maroc puis la France.
L’absence remarquable et remarquée du Garde des Sceaux Ministre de la
Justice Joseph Djogbénou
Il est souvent reproché aux
autorités béninoises et ceci dans tous les secteurs d’activités de manquer de
perspicacité. En effet, les dirigeants béninois dans aucune discipline, que ce
soit sportive, culturelle, etc. ne savent pas honorés leurs vedettes. Si la
chose était criarde et déplorée dans tous les domaines et sous les régimes
défunts, le régime de la Rupture ou du Nouveau Départ est passé maître en la
matière.
Sinon comment comprendre que pour un événement de joie, pour un
béninois qui a souffert pour écrire un livre et qui est allé ravir la vedette,
à plus d’une vingtaine de pays dont la France pays qui organise la Nuit des
Grandes Plumes du Monde Juridique, aucune autorité n’ait été présente. Pourtant
Me Prosper Bienvenu Djossou a pris la peine d’adresser une correspondance au
ministre en personne, à tout son cabinet, bref à ceux qui ont en charge la
justice au Bénin et plusieurs autres autorités à divers niveaux. Au finish,
personne n’étaient à la salle Evasion du Bénin Marina Hôtel, si ce n’est
quelques parents et amis, quelques frères d’arme du lauréat et les journalistes.
Il va falloir que le béninois laisse son égo de côté, que nous rangions cette
jalousie qui ne nous honore pas pour savoir célébrer les nôtres. C’aurait été
un sénégalais, un ivoirien, un malien, un marocain, un camerounais, qui ait
accompli l’exploit que Me Djossou a accompli, il aurait été célébré, chouchouté
et même décoré par les siens. Ici on s’en fiche royalement de ceux qui quand
même se battent pour hisser haut le flambeau du pays. Et souvent ce sont ceux
qui ne font rien pour le Bénin qui sont champions en ça. Plaise à Dieu et aux
mânes de nos ancêtres ça va changer.
Patrick Hervé YOBODE
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