LA CULTURE AU SERVICE DU DEVELOPPEMENT DU CONTINENT NOIR
vendredi 29 mars 2013
Lancement du recueil de poèmes ‘’Tendresse et Détresse’’
Axelle Adiho désormais au panthéon
des grands écrivains béninois
C’est dans une ambiance des grands jours et
totalement plaisant que l’ouvrage de Mlle Adiho a été lancé. Devant parents,
amis du collège, ceux de l’université et d’autres amoureux de la littérature,
‘’Tendresse et Détresse’’, venait d’accéder au rayon de nos bibliothèques. Un
recueil de poèmes de 138 pages, captivant et qui constitue un code de route
pour les femmes, mais notamment la jeunesse, sur le chemin combien glissant de
l’amour. C’était dans la salle climatisée au CODIAM.
Préfacé par l’Abbé Rodrigue Gbédjinou et composé de 47 biscottes qui se
laissent facilement croqués, ‘’Tendresse et Détresse’’ est le premier bébé
littéraire de celle pour qui écrire apparaissait comme un moyen extraordinaire
d’exprimer à travers des mots, les maux de la société. Axelle Adiho puisque
c’est d’elle qu’il s’agit, a été éprise de l’écriture depuis sa tendre enfance.
Une passion qui se précisera de plus en plus, jusqu’à devenir à la limite une
obsession au collège. Elle a eu à écrire beaucoup de choses et c’est pour elle
le moment de se révéler au grand public. Et bien ce grand bon en avant se
matérialise et s’intitule ‘’Tendresse et Détresse’’. Dans un recueil
de poèmes dédié à l’amour vue dans tous ces sens, cet amour beau, intéressant,
épanouissant, magique, idyllique, mielleux, mais qui peut aussi laisser le goût
amer de la tristesse et de la souffrance, à cause de nos fragilités et de nos
blessures, Axelle Adiho a traité un sujet pas toujours aisé pour la gente
féminine, mais si les femmes sont au cœur de l’amour et incarnent l’amour.
Citant dans son intervention Charles Baudelaire dans son poème
‘’Enivrez-vous’’, Axelle : «j’ai préféré, pour ma part, m’enivrer de
vertu et de poésie, mieux exprimer la vertu par la poésie », et c’est
‘’Tendresse et Détresse’’ qui confirme ses propos. Etant tous fruit d’un amour,
l’amour nous porte tous autant, mais nous sommes parfois aussi ses pauvres
victimes. ‘’Tendresse et Détresse’’ est un condensé de poèmes à partir de nos
origines, de nos amours, ces poèmes qui reflètent la vie de nos amours, en
traduisant les tragédies, révèlent une prise de conscience et expriment cet
amour de nos rêves : l’amour pour toujours et pour tous les jours, cet
amour qui peut pousser à donner sa vie pour sauver l’autre. Ce recueil de poèmes
édité par les éditions IdS, est un bon guide pour la jeunesse et pour les
femmes au regard de nos histoires d’amour. Présentant les éditions IdS qui
portent le nom de Mon Seigneur Isidore de Souza, une figure héroïque de
l’Afrique de l’Espérance et de l’espérance de l’Afrique, Christelle Adjanohoun
salue l’audace de Mlle Axelle Adiho. Elle reconnait que les éditions IdS ont
pour objectif d’accompagner les jeunes sur le chemin de l’écriture, de la
pensée. « Tendresse et Détresse’’ est un joyau, c’est un appel à tous les
jeunes qu’ils sont capables de grandes œuvres », avoue-t-elle. Cet ouvrage
répartie en 5 parties a été présenté par un autre jeune, conscient, intrépide,
rompu à la tâche pour le développement, Alain Tossounon
mardi 26 mars 2013
Mort de Chinua Achebe, l'un des pères de la littérature africaine
Dénonciateur de la corruption dans son pays, l'écrivain nigérian, Chinua Achebe, est mort à l'âge de 82 ans. Il était l'un des pères de la littérature africaine, auteur du roman-culte Le monde s'effondre (1958), une critique du colonialisme blanc.
Selon les médias nigérians, il est mort aux Etats-Unis dans un hôpital de Boston. Il avait longtemps été professeur à la Brown University. "En sa compagnie, les murs de la prison tombaient", a commenté à son sujet Nelson Mandela, cité par la Fondation Mandela. L'écrivaine sud-africaine et Prix Nobel de littérature, Nadine Gordimer s'est déclaré "choquée" par sa mort et a salué "un ami proche" et un"humaniste".
Son nom a été cité pour le Nobel de littérature mais c'est un autre Nigérian, Wole Soyinka, qui devint en 1986 le premier africain à le recevoir. Le monde s'effondre, vendu à 10 millions d'exemplaires dans une cinquantaine de pays, était imprégnée de la culture Igbo, son groupe ethnique, sur fond de colonisation, ses thèmes de prédilection. Il avait aussi écrit des romans comme Les termitières de la savane,Le malaise, La flèche de Dieu et Le démagogue.
"UN CLASSIQUE DE SON VIVANT"
En 2002, il avait reçu le prestigieux Prix de la paix des libraires allemands. Pour le jury, "il était devenu un classique de son vivant, une des voix les plus fortes et les plus subtiles de l'Afrique dans la littérature du XXe siècle, un moraliste et un grand narrateur. Il passe pour le fondateur de la tradition littéraire de l'Afrique de l'ouest avec une œuvre très imprégnée par la tradition orale de son peuple". Il avait également été recompensé en 2007 par le Man Booker International Prize, émanation du Booker Prize, le grand prix littéraire britannique. La sud-africaine Nadine Gordimer, Nobel 1991, l'avait alors qualifié de "père de la littérature africaine moderne".
Achebe est né dans les années 30, cinquième d'une famille de six enfants, à Ogidi, dans le sud-est du Nigeria. L'atmosphère est alors dominée par les missionnaires chrétiens et le colonialisme britannique. Son père, instituteur anglican, sillonne la région avec sa mère pour prier et enseigner. Chinua Achebe est étudiant à l'université d'Ibadan, dans le sud-ouest du pays, puis collabore à la NBC (Nigerian Broadcasting Corporation) dans les années 50, avant l'indépendance de 1960.
"L'HISTOIRE DE LA CHASSE GLORIFIERA TOUJOURS LE CHASSEUR"
En 1967, les habitants du sud-est du Nigeria font sécession après des massacres du peuple Igbo et forment la nation du Biafra : Achebe la soutient. Une guerre civile de 1967 à 1970 suit, qui fera plus d'un million de morts. L'écrivain, qui a enseigné par la suite dans son pays, en Grande-Bretagne et aux Etats-Unis, a écrit en 2012 son Histoire personnelle du Biafra.
"Des auteurs comme l'Américain Ernest Hemingway ont représenté la populationnoire africaine comme des sauvages et sont ainsi à l'origine d'un immonde blasphème, disait Achebe. C'est pourquoi j'ai décidé de tenter d'écrire des livresoù les personnages étaient des Africains comme je les connais". Il citait souvent ce proverbe : "Tant que les lions n'auront pas leurs propres historiens, l'histoire de la chasse glorifiera toujours le chasseur".
Paralysé des membres inférieurs après un accident de voiture en 1990, Achebe était aussi très respecté au Nigeria pour ses prises de position contre la corruption et la mauvaise gouvernance d'un pays richissime en pétrole. Il avait écrit à ce sujet le pamphlet Le problème avec le Nigeria (1984). En 2011, il avait refusé d'être décoré par les autorités du Nigeria, estimant que son pays se portait trop mal. C'était la seconde fois qu'il refusait d'être fait "Commandant de la République Fédérale", l'une des plus hautes distinctions de ce pays, le plus peuplé d'Afrique avec quelque 160 millions d'habitants dont la plupart vit avec moins de 2 dollars par jour.
Tournée artistique de CONAVAB Inter 2013
Abomey, Lokossa et Porto-Novo ont vécu un spectacle de taille
Après son épilogue dans la phase compétitive, la coupe
nationale du vainqueur des artistes du Bénin, CONAVAB Inter 2013, financée par
le Programme Société Civile et Culture de l’Union Européenne, est entrée dans
sa phase de tournée artistique au profit des trois meilleurs artistes. Démarrée
depuis le 02 janvier, c’est le samedi 16 mars 2013 passé, que CONAVAB Inter a
connu sa grande finale au palais des sports de Kouhounou. Une grande finale qui
avait livré verdict, faisant des heureux et d’autres qui ont eu le temps de se
jauger et de mesurer leur capacité et aptitude, histoire de revenir plus fort
les années à venir. Pour rappel, la 16ème édition de CONAVAB Inter,
a enregistré comme trois meilleurs artistes, Dèdomin 3ème, Sèmèvo
Coiffeur 2ème et Arc-en-ciel Baba Daho 1er. C’est donc
ces trois artistes qui sur initiative du président de la compétition Patrice
Ahouloumè, continuent leur promotion à
travers le Bénin. Répartie en 6 étapes et dans 6 villes du Bénin, la tournée a
pris son envol par Porto-Novo. Un spectacle qui prévu pour 18 heures a démarré
finalement à 21 heures 50 minutes pour prendre fin à 23 heures 56 minutes.
Après la Go Sidoine et les deux autres artistes en herbe, c’est la petite
Dèdomin qui faisait son entrée en scène. Elle sera suivie de Sèmèvo Coiffeur et
de Baba Daho. 2 heures de spectacle inédit et époustouflant où le public a but
le plaisir jusqu’à la lie, tout ceci dans un décor féérique et épatant
culturellement et savamment orchestré par le fils de son père Kpobly. En somme,
Baba Daho et ses dauphins ont assuré.
L’absence de Baba Daho sur les étapes de Lokossa et d’Abomey, n’a rien
enlevé aux couleurs et à l’ambiance qui devrait prévaloir à la maison des
peuples de ces deux villes. Sèmèvo Coiffeur et la petite Dèdomin ont mis du feu
en tenant en haleine les populations qui pendant plus de 80 jours leur ont
accordé leurs points sur les radios partenaires de la compétition. Le samedi 23 mars à 16 heures à la maison du peuple de Lokossa et le dimanche 24 à 16 heures à la
maison du peuple d’Abomey, l’histoire retiendra que la Coupe nationale du
vainqueur des artistes du Bénin, a donné un spectacle de taille. Ainsi, les
départements de l’Ouémé-Plateau, du Mono-Couffo et du Zou-Collines ont connu
leur part de cette tournée artistique qui marque la fin de la 16ème
édition de CONAVAB Inter. La promotion continue pour Arc-en-ciel Baba Daho,
Sèmèvo Coiffeur et Dèdomin qui seront demain dans la cité des Kobourou à
Parakou pour le compte des départements du Borgou-Alibori et à Djougou le
vendredi 29 mars pour fait vivre la même ambiance aux populations des
départements de l’Atacora-Donga. La boucle sera bouclée pour ce vaste champ de
promotion de la culture et des artistes du Bénin à Cotonou à la salle FITHEB ex
Ciné Vogue le dimanche 31 mars à 16 heureslundi 25 mars 2013
Grande nuit de la culture nigérienne
Les ressortissants du Niger au Bénin comme un seul homme derrière leurs artistes
Gingiri Lompo le meilleur humoriste de l'Afrique de l'Ouest est nigérien |
Mali Yaro hypnotisant le public |
Mme l'Ambassadrice dans le spectacle |
Sous le haut patronage de
l’Ambassadrice de la République du Niger près la République du Bénin, Larabou
Spectacles de M. Moussa Gado Karim, organisait une soirée inédite : la
grande nuit de la culture nigérienne. Fidèle à sa vocation de promotion de la
culture nigérienne à travers le monde, Larabou Spectacles a réunit au cours
d’une soirée exceptionnelle, les filles et fils du Niger au Bénin. Dans un
Pavillon du Hall des Arts et Loisirs, qui
a fait le plein, les artistes nigériens et béninois qui étaient sur
scènes ont tout simplement assuré, mettant le show à son paroxysme. La musique
n’ayant pas de frontière, la barrière de la langue ne s’était pas fait sentir
également au cou r de cette soirée. Les artistes béninois, le groupe Adjato
Kpogbaza et Ramou Sambiéni qui a d’ailleurs ouvert le bal des prestations, ont
dans une parfaite symbiose avec leurs homologues du Niger. M. Moussa Gado Karim
en un homme expérimenté dans un monde de showbiz en pleine mutation, a su
dénicher les vrais talents de son pays pour cette soirée inoubliable qui
restera gravée dans les mémoires pendant un bon moment. Devant son excellence
Mme l’Ambassadrice du Niger près le Bénin, les artistes nigériens, tels :
Moustapha Yaro, Mali Yaro, Gingiri Lompo et consorts ont tout simplement mis le
Pavillon du Hall des Arts et Loisirs en feu. Le public composé de béninois, de
curieux dans le domaine de la culture, mais en grande partie des ressortissants
du Niger au Bénin a eu droit à une soirée en grandeur nature. Moustapha Yaro,
lors de son premier passage après la béninoise Ramou, réveillait un public
nigérien avide de sa culture sur une terre béninoise qui peut-être leur aura
tout donné sauf la culture, qui reste et demeure une valeur intrinsèque propre
à chaque peuple. Gingiri Lompo, le meilleur humoriste Ouest africain, n’ait pas
allé par quatre chemins pour mettre le public en lambeau. Tellement il se
faisait comique et chaque mot qui sortait de sa bouche, faisait pouffer de rire
toute la salle. Mais c’est sa seconde prestation qui aura beaucoup plus amusé,
chaque fait et geste de l’artiste, reflétait le professionnalisme et confirmait
sa place de meilleur humoriste Ouest africain. Mali Yaro quant à lui, meilleur
artiste de variété musicale au Niger a fait une entrée sur scène tonitruante
avec un message aux dirigeants africains qui conduisent le continent à la
dérive. Cette bête de scène a fait oublier à ses compatriotes pour le temps
qu’il est resté sur le podium, qu’ils étaient au Bénin. En artiste expérimenté,
il a su gérer la scène et créer une synergie entre lui et les spectateurs qui
n’avaient que d’yeux pour lui. Avec son orchestre les Goumbé Star, il a tenu
son rang en alternant les chansons populaires de son pays et les variétés dont
seul il détient le secret. Et que dire de ce danseur et acrobate qui avec des
gesticulations a surchauffé la salle. Debout sur une chaise en plastique, avec
chaque pied sur une manche de la chaise, il marchera avec la chaise à reculons suscitant
du coût l’admiration de tous même de l’Ambassadrice de son pays près le Bénin. En
somme, Larabou Spectacles aura fait œuvre utile et tenu toute ses promesses
vis-à-vis de ce qui est inscrit à sa feuille de route. Rappelons que son
objectif reste et demeure la promotion de la culture nigérienne à travers le
monde. Une soirée riche en sonorités et en couleurs culturelles, dans un décor
concocté par Kpobly, le fils de son père. A la fin, le sourire et le bonheur
d’avoir vécu en terre béninoise une soirée culturelle de son pays se lisaient
sur tous les visages. Le public en redemande encore et Larabou Spectacles de M.
Moussa Gado Karim, s’est déjà lancé dans une autre perspective pour tenir
encore la place de la culture nigérienne au Bénin au ailleurs sur le continent
et dans le monde.
vendredi 22 mars 2013
CONAVAB Inter 2013
La tournée artistique a pris son envol pas la Capitale Porto-Novo
(Baba Daho et ses dauphins assurent)
Après son épilogue dans la phase compétitive, la coupe nationale du vainqueur des artistes du Bénin, CONAVAB Inter 2013, financée par le Programme Société Civile et Culture de l’Union Européenne, est entrée dans sa phase de tournée artistique au profit des trois meilleurs artistes. Démarrée depuis le 02 janvier, c’est le samedi 16 mars 2013 passé, que CONAVAB Inter a connu sa grande finale au palais des sports de Kouhounou. Une grande finale qui avait livré verdict, faisant des heureux et d’autres qui ont eu le temps de se jauger et de mesurer leur capacité et aptitude, histoire de revenir plus fort les années à venir. Pour rappel, la 16ème édition de CONAVAB Inter, a enregistré comme trois meilleurs artistes, Dèdomin 3ème, Sèmèvo Coiffeur 2ème et Arc-en-ciel Baba Daho 1er. C’est donc ces trois artistes qui sur initiative du président de la compétition Patrice Ahouloumè, continuent leur promotion à travers le Bénin. Répartie en 6 étapes, la tournée a pris son envol par Porto-Novo. Un spectacle qui prévu pour 18 heures a démarré finalement à 21 heures 50 minutes pour prendre fin à 23 heures 56 minutes. Après la Go Sidoine et les deux autres artistes en herbe, c’est la petite Dèdomin qui faisait son entrée en scène. Elle sera suivie de Sèmèvo Coiffeur et de Baba Daho. 2 heures de spectacle inédit et époustouflant où le public a but le plaisir jusqu’à la lie, tout ceci dans un décor féérique et épatant culturellement et savamment orchestré par le fils de son père Kpobly. En somme, Baba Daho et ses dauphins ont assuré et déjà les populations de Lokossa sont dans la fièvre de les recevoir le samedi à 16 heures à la maison du peuple, pareil pour ceux d’Abomey le dimanche à 16 heures. Le jeudi 28 mars ils seront à Parakou, le vendredi 29 à Djougou pour une chute de taille à cette tournée à Cotonou à la salle FITHEB le dimanche 31 à 16 heures.jeudi 21 mars 2013
Encore un décès dans le rang des artistes béninois
Riss Cool, passe de vie à trépas |
La mort a finalement eu raison de Riss Cool
Le drame qui a pris d’assaut la
maison culture et notamment des artistes de la musique béninoise, n’a pas
encore dit son dernier mot. La mort inexorablement continue de frapper le monde
culturel et tout le peuple béninois dans le dos. Après Joël Lawani, Clément
Mèlomè, Grâce Dotou, Jimmy, Alokè, Zouley Sangaré, André de Berry Quénum etc.
puisque ce sont les plus connu, la vilaine mort vient encore d’opérer. Souffrant
depuis plus de 6 mois et ayant lutter contre la mort, Riss Cool de son vrai nom
Ulysse Tchèkpo, n’aura pas eu le dernier mot. Il a rendu l’âme, ce mercredi
nuit très exactement à 00 heure moins 20 au centre national hospitalier
universitaire Hubert Koutoukou Maga de Cotonou. Tout serait partie selon les
sources que nous tenons de ses proches d’un envoutement. Ayant donc vaillamment
lutter contre la mort, sans soutien ou avec des soutiens sporadiques, Riss
Cool, s’en va dans la trentaine, laissant une petite fille, parents, amis,
artistes mais surtout ses fans dans l’émoi total. Faut-il encore se poser des
questions par rapport à la mort et à celle qui depuis le début de cette année
est entrée en fracas dans le rang de nos artistes et qui n’est pas prête à
déserter ? On dira tout simplement que c’est de trop. L’artiste ne meurt
jamais, alors souhaitons que la terre lui soit légère.
mercredi 20 mars 2013
Grande nuit de la Culture nigérienne
Moussa Gado Karim présente les meilleurs artistes du Niger aux détours d’une soirée de Gala
Cotonou vibrera, ce vendredi 22 mars 2013, aux sons et aux couleurs de
la culture nigérienne. Une grande nuit de la culture de ce vaste pays, pensée
et organisée par M. Moussa Gado Karim, promoteur culturel chevronné et un
inconditionnel de la culture africaine. C’est le Hall des Arts et Loisirs de la
mégalopole béninoise qui abritera cette grande fête de la célébration de la culture
du Niger au Bénin.
Moussa Gado Karim, Promoteur culturel nigérien |
Sous le label Larabou Spectacles,
Moussa Gado Karim, entend bouleverser l’ordre des choses établies dans le
domaine de la promotion artistique et culturelle de son pays le Niger mais
également de toutes les cultures africaines. Etant entendu que chaque peuple
vit à travers son histoire, ses Us et Coutumes, le Niger ne dérobant à cette
règle se bat pour consolider les valeurs culturelles qui le caractérisent et
font de lui une vraie nation sur le chemin de la renaissance. C’est donc fort
de cela que, Larabou Spectacles, se donne comme ambition, d’identifier, de
distinguer et de mettre en valeur les artistes dont les œuvres et activités
contribuent significativement aux innovations et changements constitutifs du
développement de la société nigérienne et africaine à travers cette somptueuse
soirée de gala qui se être, la Grande nuit de la culture nigérienne. Organisée
sous le signe de l’intégration régionale et de la solidarité entre les peuples,
la grande nuit de la culture nigérienne aura droit de citer. Ce vendredi 22
mars 2013 donc au hall des arts et loisirs de Cotonou, les têtes d’affiche de
la variété musicale nigérienne, telles : Mali Yaro, Nana Ayouba, Moustapha
Yaro, Gingiri Lompo, Goumbé Star et les Cousins du Niger, sacrés meilleurs
artistes au Niger seront sur scène pour démontrer tous leurs talents et tout le
bien qui se dit d’eux. Dans une symbiose culturelle, faite de comédies
musicales, de chants de chorégraphies, tout ceci avec une touche d’originalité
rythmique animée à l’africaine, ils seront soutenus par d’autres artistes
béninois. Il s’agit entre autres de Ramou Sambiéni et du groupe Adjato
Kpogbaza. M. Moussa Gado Karim et le label Larabou Spectacles entendent assurer
la promotion de la culture nigérienne à travers le monde, dans une vision
originale plus large et plus variée aux détours de cette soirée
multiculturelle. Larabou Spectacles,
vise aussi la valorisation des meilleurs talents culturels de l’année, afin de
pouvoir leur apporter en retour l’indispensable soutien et encouragement à
persévérer dans l’excellence. Tous ensembles pour la découverte et la promotion
des cultures africaines.
Dans le cadre du Projet "Le Bénin se cultive"
Erick-Hector Hounkpè parle du développement face au livre
Le Projet "Le Bénin se cultive", initié par la Jeune chambre internationale Océan du Bénin, a permis d'assister, dans la soirée du mardi 19 mars 2013, à une conférence-débats, animée par le déclamateur-poète et homme de Letres, Erick-Hector Hounkpè. C'était sous la paillote de l'Institut français du Bénin (Ifb). Le thème concernait la place de la littérature dans le développement.
Erick-Hector Houkpè, au centre, entouré par, Hermas Gbaguidi, à gauche, et Mamadou Ismaël, Président de la Jeune chambre Océan, à droite. |
Erick-Hector Hounkpè, très connu pour ses déclamations poétiques suggestives, a animé une conférence-débats sur le thème : "La littérature au service du développement". C'était sous la paillote de l'Institut français du Bénin, dans le cadre de la tenue de la première édition du Projet "Le Bénin se cultive", mis en oeuvre par la Jeune Chambre Internationale Océan du Bénin, dans le contexte de la Journée internationale de la Francophonie. Le Président de cette institution, Mamadou Ismaël, a lancé ladite communication.
Au début de son propos, Erick-Hector Hounkpè s'est posé la question de savoir en quoi la littérature pouvait contribuer au développement. Pour y répondre, il a, d'abord, défini les concepts de littérature et de développement, avant de montrer le rapport existant entre eux, plus précisément, les relations que peut tisser la littérature avec les secteurs vitaux d'un pays. Ainsi, après avoir montré que la littérature informe et sensibilise les lecteurs sur les problèmes de leur temps, il l'a confrontée aux domaines socio-culturel, politique et économique.
Dans le premier cas, selon lui, la littérature éduque et permet de construire la personnalité des citoyens, de même qu'elle les divertit et qu'elle leur permet de contester, de subvertir. Pour en finir avec ce domaine, il a partagé que ces fonctions sus-évoquées de la littérature structurent la personnalité de l'individu et font de lui un cadre outillé, performant qui ne se serait pas conditionné à développer des situations de dévoiement.
En ce qui concerne la littérature face à l'économie, il a fait ressortir que l'écrivain permet la mise en place de la chaîne du livre, dont les acteurs sont nombreux : les éditeurs, les imprimeurs, les libraires, les professionnels de l'événementiel, du promotionnel, ce qui donne lieu à une véritable industrie du livre. A en croire le conférencier, elle est très importante dans l'économie du livre parce qu'elle génère des devises énormes.
Quant au lien entre la littérature et la politique, Erick-Hector Hounkpè a affirmé que les écrits engagés structurent le mental politique des citoyens pour des combats ; ils conduisent même des auteurs à se retrouver dans l'arène politique. Ils deviennent donc, selon ses propos, des catalyseurs de l'espace politique. Et, leur rôle ne s'arrête pas à ce niveau ; ils induisent la représentativité diplomatique et la souveraineté politique du pays dont les écrivains se comportent ainsi.
La situation du livre au Bénin
Erick-Hector Hounkpè, en pleine démonstration ... |
Par rapport à cette partie de la communication, l'orateur a examiné la situation du livre au Bénin, en explorant chacun des maillons de la chaîne précédemment analysée. Il ressort de son observation que notre pays dispose de beaucoup d'écrivains mais qu'il n'a presque pas d'éditeurs, vu que la plupart d'entre eux publient des livres à compte d'auteur, ce qui, pour lui, pose le problème de la professionnalisation du métier. Concernant, les distributeurs-libraires, il a décelé les librairies "Notre-Dame", "Sonaec" et "Bufalo" chez qui il a déploré le manque d'entente et de solidarité et, d'un autre côté, le fossé entre le consommateur et le produit.
Avec les espaces de promotion du livre, il en a mentionné un bon nombre : les écoles, les bibliothèques, les centres de lectures et d'animation, même si leur efficacité n'est pas probante. Il a noté, par ailleurs, l'existence d'auxiliaires de la promotion, que sont les enseignants, ainsi que des critiques littéraires et des critiques journalistiques, mais pas celle de prix et de concours littéraires, ni de médias traitant profondément les questions liées à la littérature ni de rencontres littéraires ni de supports spécialisés dans ce secteur. Quant aux consommateurs, ils sont nombreux mais "indésireux".
Devant ce qu'il a appelé un "tableau sombre", Erick-Hector Hounkpè a fait quelques recommandations : mettre en place la Politique nationale du livre, travailler à élever le niveau des apprenants actuels et à ce que la grande majorité d'entre eux lisent, créer un fonds national ou une banque du livre, mettre en place un ordre national du livre, notamment.
Suite à cette communication que plus d'un participant a reconnu brillante, le dramaturge, Hermas Gbaguidi, aux côtés de l'exposant, a fait valoir sa contribution. Et, après les interventions de tous ordres des participants, fin a été mis à la conférence.
Source: STARS DU BENIN
dimanche 17 mars 2013
Lancement de l’Académie Traditionnelle
Dah Alligbonon toujours soucieux d’un retour à nos valeurs endogènes
Quelques dignitaires, têtes couronnées et adeptes présents |
(Honte aux ministres des trois ordres de l’enseignement absents à cette cérémonie)
Dah Alligbonon Akpochihala |
Dans l’atmosphère actuelle des
choses où dans nos collectivités et communautés, on assiste à une perte des
valeurs, ce qui serait à la base de la cassure observée dans les maisons, Dah
Alligbonon a réfléchi. Après des années de recherches, des séminaires et
colloques qu’il anime, il a pris le temps de constater l’ampleur que prend la
chose et de mesurer les conséquences sur le pays, dans une ou deux décennies.
C’est pour corriger le tire et ramener chacun à connaitre la tradition
béninoise qu’il propose l’Académie Traditionnelle. Mais avant même d’en arriver
là, Dah Alligbonon Akpochihala s’est souvenu comme à son habitude, des soldats
béninois lancés au front dans le Nord Mali. Il a fait une cérémonie de prière à
leur intention et prier pour tout le pays. A travers l’immolation de cabris et
autres, Sa Majesté Dah Alligbonon Akpochihala, a imploré les divinités
béninoises pour que rien n’arrive à nos frères et sœurs, nos enfants qui
combattent au Mali. Ce n’est qu’après cela que devant les dignitaires, têtes
couronnées, adeptes, journalistes culturels et autres curieux, que Dah
Alligbonon a procédé au lancement de l’Académie Traditionnelle, qui se veut
être un creuset de formation, d’échange et de partage des peuples africains sur
les valeurs traditionnelles. Pourquoi l’Afrique, Continent regorgé d’immense
ressources naturelles, minières et traditionnelles, gis encore dans l’extrême
pauvreté ? Pour toute réponse à cette interrogation, Dah Alligbonon
Akpochihala avoue : «cela est dû au fait que les africains n’ont pas la
culture du travail et de la recherche et surtout ont complètement délaissés les
valeurs traditionnelles de chez eux qui font pourtant leurs identités, au
profit d’autres valeurs dites occidentales ». Une Académie qui voit
le jour, au moment même où, nos femmes se savent plus nouer le pagne, les jeunes
filles et garçons tellement accrochés au mimétisme, sortent de chez eux nus,
croyant s’habiller et où les homosexuelles s’en tassent dans des boites de nuit
ou autres club VIP. Et c’est cela que l’Académie Traditionnelle veut corriger.
Elle se propose d’éduquer les jeunes, les moins jeunes, les têtes couronnées et
toutes personnes désireuses, qui deviendront des enseignants à leur tour dans
l’Académie, de donner des renseignements dignes du nom aux touristes et autres
chercheurs sur l’histoire de notre pays, éduquer et sensibiliser sur la perte
des valeurs etc. Dans un pays où les décideurs et autres béni-oui-oui, ne
savent rien de la culture, de nos Us et Coutumes et qui préfèrent parler la
langue d’autrui du matin au soir, Dah Alligbonon n’a pas été accompagné. Il n’a
reçu aucun soutien de quelque autorité que ce soit. C’est pitoyable dans un
Bénin dont la charte reconnait que la culture est l’essence même du peuple.
Pire, les ministres des trois ordres de l’enseignement invités, n’ont honoré de
leur présence la cérémonie et n’ont même pas daigné se faire représenter. Honte
à eux. L’Académie Traditionnelle sera installée à Bohicon et les manuel de
cours que sont ‘’Vodoun au service du développement de l’être humain’’,
‘’Gbèssou’’ et ‘’Histoire de Tado’’ sont disponibles à un prix forfaitaire. Dah
Alligbonon demande à ce que les ouvrages édités sur la tradition soient
inscrits au programme d’étude du Bénin. Sa Majesté Dah Alligbonon n’appelle pas
à adorer le Vodoun, mais à étudier sa tradition pour une maitrise des valeurs
universelles africaines, donc l’Académie est ouverte à toute personne sans
distinction de sexe, ni de couleurs, ni de confession religieuse.
Grande finale de la CONAVAB Inter 2013
Béhanzin Seul Œil du Togo enlève le Trophée Inter, Baba Daho imprime sa suprématie à la 16ème édition
Le togoalais savourant sa victoire torse nu |
Baba Daho remerciant le public |
La Coupe nationale du vainqueur
des artistes du Bénin, CONAVAB Inter 2013, vient de connaitre son épilogue. Au
palais des sports de Kouhounou, l’ambiance autour de la célébration des
cultures africaines était très conviviale. Les artistes nationaux huit au total
ont rivalisé d’ardeur chacun allant de son esprit créatif au son génie
imaginatif et inventif, histoire de convaincre le public et les membres du
jury. Dans ce schéma et après le tirage au sort de l’ordre de passage, les
choses sérieuses peuvent commencer. C’est donc la petite Dèdomin qui ouvrait le
bal suivie de Star Love, Zokpon, Tozé était en quatrième position, Aziza Toyi
lui succède avant de laisser la scène à Bernardin Nougbozounkou, alias
Arc-en-ciel Baba Daho qui a cédé sa
place à Mètokan et ce fut Sèmèvo Coiffeur qui mettait un terme au passage des
artistes nationaux. Le jury national composé de Madame Ibikunlé Victorine
Durand, Adjahoungbèta Léonard et Esse Victorin pouvait se retirer et céder sa
place au jury international. C’est donc devant Moussa Gado Karim, Nouvimin
Lucile, Kouami Aziyo Marcel Zounnon et Albert Tonon, que Anini Caïna du Niger,
Béhanzin Seul Œil du Togo et Wendé Sida du Burkina ont successivement défilé
pour montrer ce qu’ils ont dans les trippes. Désormais la délibération pouvait
commencer par le jury local. Et à cette phase de la finale, la tension a monté,
sur les visages le stress et puis le verdict tomba. Avec 14.00, la petite
Dèdomin se hisse à la troisième loge, elle s’en tire donc avec une enveloppe
financière de 320.000 F, 6 cachet de concert, la réalisation d’un album et de 6
clips, plus la tournée prévue pour les trois premiers. Le deuxième qui pouvait
s’estimer heureux, s’appelle Sèmèvo Coiffeur qui totalise 14.10, il repart avec
les mêmes prix que Dèdomin plus une enveloppe de 450.000 F. Le grand vainqueur
des artistes 2013 a nom Arc-en-ciel Baba Daho avec 14.20, en plus du Trophée
CONAVAB, il s’adjuge, un matelas PEB, un poste téléviseur, les mêmes prix que
ses dauphins et une enveloppe de 600.000 F. A l’international, le Trophée a
choisi de rester au Togo, c’est en effet, Béhanzin Seul Œil du voisin de
l’Ouest qui succède à Tom le Griot avec 13.66. Il s’en sort avec le Trophée
Inter, un matelas PEB, un poste téléviseur et une enveloppe de 600.000 F. Il se
fait talonner par Anini Caïna du Niger qui totalise 12.50 et qui obtient un
matelas PEB, le mini trophée, un Woofer plus 450.000F. Le burkinabé Wendé Sida
se classe 3ème avec 11.50.
jeudi 14 mars 2013
Musique gospel au Bénin
Cormellia lance le DVD son dernier album
Après la mise sur le marché des
disques de son tout dernier opus, l’année écoulée, la choriste, chantre de
Dieu, Cormellia Adjibi connue pour son talent ineffable et incommensurable
revient au devant de l’actualité culturelle. Son dernier album intitulé ‘’La
Vie’’, lancé à la salle des conférences du palais des sports de Kouhounou
existe désormais en vidéo. C’est donc pour lancer le DVD de cet opus que la
phénoménale Cormellia a effectué un tour au bercail. Signalons que son dernier
album a connu la participation de plusieurs artistes béninois dont notamment
Sweet Glory du groupe All Baxx. Un album de haute facture qui par ces sonorités
de louanges et d’adoration constitue un cocktail de mélodies envoutantes. C’est
donc au Restaurant Choisi à Cadjèhoun, qu’elle a procédé au lancement de ce
chef-d’œuvre en matière de musique gospel. Un DVD dont le tournage a été fait
entre Cotonou, Porto-Novo et Paris et qui comporte neuf (09) titres très
achalandés. ‘’Comble moi’’, ‘’Ma
djomido’’, ‘’Mère ‘’ dédié à toutes les mamans du monde, ‘’Didé Bénin’’
qui est un appel au travail, à l’abnégation, la volonté et la prise de
conscience des jeunes leviers de développement de toute nation, etc. Avec les hommes de la plume culturelle,
Cormellia a vraiment échangé en confiant ses envies de pouvoir constater au
niveau de son pays le Bénin, une prise en considération de ses œuvres. En
France et en Europe, confie-t-elle, ses albums son vendus comme de petits
pains, et qu’elle est toujours entre deux avions pour des concerts. Toute chose
qu’elle ne constate pas au chez elle. Ayant compris qu’elle n’est pas trop
présente dans le pays, elle a commencé par travailler avec les artistes qui
sont en vogue ici pour se donner aussi une popularité au pays. ‘’La Vie’’
version DVD, un album à se procurer et à consommer sans modération aucune.
Grande finale de CONAVAB Inter 2013
L’événement a lieu demain
(Voici l’album photo des 8 finalistes nationaux et des 3 artistes sous-régionaux)
Après les matches de poules et les huitièmes de finale de la coupe nationale du vainqueur des artistes du Bénin, CONAVAB Inter 2013, les artistes qui ont pu tirer leurs épingles du jeu pour les grande finale s’active pour donner le meilleur d’eux même afin de mériter le trophée. Le comité d’organisation emmené par Patrice Ahouloumè, quant à lui s’affaire pour faire de cette finale une réussite comme les éditions passées. Nous vous proposons ici l’album photo des artistes qui s’affronteront ce samedi au palais des sports.
L’événement a lieu demain
(Voici l’album photo des 8 finalistes nationaux et des 3 artistes sous-régionaux)
Après les matches de poules et
les huitièmes de finale de la coupe nationale du vainqueur des artistes du
Bénin, CONAVAB Inter 2013, les artistes qui ont pu tirer leurs épingles du jeu
pour les grande finale s’active pour donner le meilleur d’eux même afin de
mériter le trophée. Le comité d’organisation emmené par Patrice Ahouloumè,
quant à lui s’affaire pour faire de cette finale une réussite comme les
éditions passées. Nous vous proposons ici l’album photo des artistes qui
s’affronteront ce samedi au palais des sports.
Inscription à :
Articles (Atom)