« Le dialogue inter religieux est vecteur de cohésion nationale, de paix et de développement »
(Les politiques et les hommes de Dieu se doivent d’accompagner le Fira)
Après un tour chez lui en Côte d’Ivoire, le Pasteur Exorciste et
théologien Appolos Guéï, promoteur culturel et pasteur principal du Festival
International de la Restauration des Ames (Fira), est au Bénin. Très amoureux
de ce pays qu’il considère comme sa deuxième Patrie, Appolos Guéï est très
engagé dans la promotion de sa culture sous toutes ses formes. En tant que
pasteur principal du Fira, il donne sa vision du contenu de ce festival et
appelle les hommes de Dieu et les hommes politiques à se mobiliser derrière un
festival qui se base sur des valeurs républicaines fortes pour asseoir, la
Fraternité, l’Amour, la Solidarité, la Charité, bref le vivre ensemble pour que
vive le développement du Bénin. Lisez plutôt.
Nos lecteurs s’impatientent de vous connaitre ?
Avant tout propos, je vous remercie, je salue toute
l’équipe du journal l’Informateur et du journal l'Opinion Aujourd'hui et leurs lecteurs. Je les bénie et je demande à
Dieu de les fortifier, de les combler de grâces dans le nom Puissant de Jésus
Christ. Ceci dit je suis le pasteur Appolos Guéï, Théologien avec l’exorcisme
comme spécialité. Sur le Festival International de la Restauration des Ames
(Fira), j’ai une double casquette, puisque je suis le pasteur du Fira, mais j’interviens
également en tant que promoteur culturel, parce que je suis le directeur
marketing de Africa Music Distribution dont le promoteur est Ben Sabas.
Depuis 2 ans, vous avez mouillé les maillots pour le Fira. Pour sa
réussite vous avez jusque là tout donné, pensez-vous que le festival a réellement
pris corps pour se tenir cette année ?
Tout a fait, vous l’avez si bien
dit, 1 an et demie voire 2 ans que nous courrons, mais vous savez, il n’y a pas
de Canaan sans désert. Donc les 2 ans de courses pour moi représentent la
traversée du désert du Canaan qu’est le Fira et comme vous pouvez bien le
constater, nous sommes entrain de mettre pieds à Canaan. De parfaire les
choses, le festival est entrain de véritablement prendre forme. Les deux ans de
courses n’ont pas été vains, puisque ce
sont les fruits qui tombent là maintenant. J’en veux pour preuve, le partenariat
qui est un aspect important du projet ; les partenaires viennent d’eux-mêmes,
comme quoi, si Dieu dit Oui, qui peut dire non.
Appolos Guéï |
Tout cela nous réjouis parce que nous
avons de grands partenaires qui nous rejoignent, des Ongs qui nous accompagnent
sur le terrain. Le volet communication qui est aussi important avance avec vous et d’autres maisons de communication et je crois que grâce aux tapages que vous
faites, les cibles seront atteintes. Déjà vos actions ont impacté une radio
évangélique en France, Eclat Radio qui volontairement nous accompagne et qui
nous a donné une heure d’émission en direct depuis Paris le jeudi dernier.
Quelle est votre vision du Festival international de la Restauration
des Ames ?
Le Festival international restauration
âmes, je le vois sur deux aspects. Il y a la forme et le fond. Dans la forme on
ne voit que le festival, mais dans le fond, il y a trois choses que sont :
la Fraternité qui est égale à l’Amour ; la Solidarité et la Charité. Nous voulons
être frère quelques soient nos appartenances religieuses ou ethniques et c’est
ce que Dieu demande. Que l’on soit catholique, évangélique, céleste, musulman
ou de la Tradition, nous sommes tous des frères, c’est cela la Fraternité qui
agit dans l’Amour de l’autre pour créer la Solidarité afin que tout ceci
débouche sur l’entraide donc la Charité. Vous devez savoir que lorsqu’on parle
de frère et qu’on ne peut pas s’aimer, s’entraider alors c’est un faux débat
que devient la Fraternité. Voilà les trois valeurs fortes sur lesquelles se
repose ce Festival.
Vue que le volet charité se définie ici clairement avec le soutien du
Fira aux enfants et jeunes en situations difficiles, quelle sera votre
partition pour appeler vos collègues pasteurs
sur le Fira afin qu’ils contribuent à sa réussite ?
Vous savez les hommes de Dieu ont
aujourd’hui à leur arc deux cordes dont la première est Dieu et la seconde c’est
qu’ils sont capables d’agir spontanément et de façon ponctuelle. Dans le
premier cas, nous allons tous prier pour que les enfants et jeunes aussi bien
au Bénin qu’en Afrique et dans le monde sortent de ces situations difficiles. Mais
une chose est de prier, mais l’autre est d’agir. C’est pour
cela que dans le second cas, les pasteurs et hommes de Dieu doivent se
mobiliser sur le Fira et montrer leur générosité et leur amour pour le Dieu qu’ils
adorent, en rencontrant les hommes d’affaires afin de savoir comment et de
quelle façon concrète aider ces enfants et jeunes. Et c’est pour cette raison
que le Fira accompagne l’Association des enfants et jeunes travailleurs du
Bénin (Aejtb), dans la construction
d’un centre d’accueil pouvant permettre aux enfants et jeunes de se former et
de s’informer.
Quel appel avez-vous à lancer aux hommes politiques afin qu’ils
financent ce festival qui promeut le dialogue inter religieux, pour que règne
la paix et la concorde nationales ?
Ecoutez ces hommes politiques
conviennent avec nous qu’il n’y a pas de paix sans la cohésion nationale qui
passe par le dialogue inter religieux, toutes choses qui accélèrent le
développement d’une nation. Le Bénin est un pays particulier en matière de
religions parce qu’il y en a beaucoup. Pour exemple à Ouidah en face du Temple
des Pythons se dresse la Basilique et pourtant cette cohabitation n’a jamais
engendré la guerre voyez-vous ? C’est cela même le dialogue inter religieux
et les dirigeants, les politiques se doivent vraiment d’encourager cette façon
de vivre.
Sur le Fira ils ont l’obligation
de nous accompagner, pas forcément financièrement, mais moralement ou
physiquement, etc. C’est dommage que souvent quand on les invite pour nous
soutenir en tant que parrains sur nos activités, ils traînent les pas et je ne
sais pas pourquoi. Moi je les interpelle à s’impliquer dans ce festival pour
que la cohésion soit totale et que tout leur soit facile. Puisque la
gouvernance leur sera facile lorsqu’ils auront en face d’eux des citoyens qui s’aiment,
qui s’entraident. Et déjà quand nous sommes entrain de nous aimer, de nous
aider entre nous, cela permet à l’Etat central de respirer pour entreprendre
des réformes histoires, d’amorcer le développement de la Nation.
Je voudrais bien que tous les
ministères nous accompagnent notamment, les ministères de l’intérieur, de la
culture, de la famille, etc. il y va de la paix, de l’unité, de la concorde et
de la cohésion nationales qui vont à coup sûr accélérer le développement du
Bénin.
Propos recueillis par Patrick Hervé YOBODE
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