Ousmane Alédji fait le point à 72 heures du lancement du festival
(L’inauguration prévue pour le lundi 8 décembre au Palais des congrès)
Ce mercredi 03 décembre 2014, le directeur
intérimaire du festival international de théâtre du Bénin (Fitheb) et le comité
d’organisation étaient face à la presse. L’objectif d’une telle rencontre était
de faire le point à quelques jours du démarrage effectif de la 12 ème édition
du plus grand festival de théâtre d’Afrique, qui prendra son envol le samedi
prochain par une conférence inaugurale. C’était dans la grande salle de la
direction dudit festival.
Ousmane Alédji, totalement engagé pour servir la république |
Après plusieurs
jours de polémiques autour de sa tenue, la 12ème édition du Festival
international de théâtre du Bénin (Fitheb) aura bel et bien lieu. Si au départ,
le directeur intérimaire Ousmane Alédji, craignait le désistement des
compagnies étrangères pour cause d’Ebola, parce que l’Afrique de l’Ouest ayant
été décrétée zone à risque, il a tient quand même à un Fitheb proprement bien
organisé. Pour celui qui rêve et qui dit haut et fort son ambition de faire du
Fitheb un label pour le Bénin, rien ne devrait donc entacher la tenue de l’édition
2014. Quelques semaines donc après la publication de la programmation
officielle, il a convié les journalistes culturels pour faire le point de l’organisation,
à 72 heures du début du festival. Tout est alors prêt pour la tenue d’un
festival à la taille des visions de son directeur Ousmane Alédji et le virus Ebola,
n’aura donc pas raison de notre Fitheb. Ousmane Alédji voudrait alors que
chacun se sente impliquer, du sommet de l’Etat jusqu’au citoyen lambda, parce
qu’il faut arriver à faire de ce festival, le plus grand festival de théâtre d’Afrique.
Pour lui, même si le Fitheb est vraiment le plus grand festival de théâtre d’Afrique,
le simple fait de nous répéter cela, nous responsabilise davantage et devient
donc une dynamique à construire et à
entretenir. Pour y arriver alors, il faudra qu’il y règne l’esprit de
solidarité et le sens du sacrifice. Toute chose qui permettront de sauver ce
patrimoine national qu’est le Fitheb, car d’autres pays ont cette envie folle
de nous ravir la vedette. Même si le budget alloué à cette édition est deux fois
plus petit que les éditions passées et que les autorités en charge de la
culture ont souhaité que le directeur réduise le festival à la taille de l’enveloppe,
Ousmane Alédji lui, ne sait pas fait petit. C’est pour cette raison qu’avec un
peu moins de deux cents cinquante million (250.000.000) de nos francs, il tient
à redonner au Fitheb ses lettres de noblesse et en faire un label. Et il suffit
de voir sa détermination pour s’en convaincre. Le Fitheb est un festival certes,
mais un événement hautement politique. Ousmane Alédji demande donc à Boni Yayi,
de faire comme François Mitterrand qui ne manquait jamais d’être sur le
festival d’Avignon et celui régional de Limoge. Au média, il demande d’accorder
de l’intérêt au Fitheb, de lui réserver la Manchette des journaux et d’en faire
le titre phare des journaux radio et télévisés. Ce qui à la fin permettra d’atteindre
l’objectif de label et concèdera la visibilité du Masa et du Fespaco, au Fitheb.
Patrick Hervé YOBODE
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