Rabbi Tan à propos de son livre ‘’Guérison de l’Esprit, de l’Ame et le Corps avec les Fruits’’

« 74 recettes avec des fruits et sans utilisation du sang animal pour votre bien-être »

Maître d’esprits et l’un des meilleurs Astrologue-Visionnaire de sa génération, Rabbi Tan n’est plus a présenté. Depuis quelques années, il a entrepris de publier ses connaissances sous plusieurs formes dans des bouquins, tout ceci pour permettre au commun des mortels de s’approprier la spiritualité. Chaque année donc depuis 6 ans, il publie un livre sur un thème précis et qui peut servir tout le monde. Ainsi donc après ces livres  ‘’717 Rêves, Interprétations et Significations’’ sorti en 2013, ‘’97 Recettes d’argent et de réussite’’ en 2014, ‘’44 Recettes de Protection’’ paru en 2015’’, ‘’99 Recettes des psaumes avec les noms secrets de Dieu’’ lancé en 2016 et ‘’100 Secrets Naturels pour Vivre Mieux’’ publié en 2017 ; voici le 6^ème qui parle des vertus spirituelles des fruits et comment on peut se guérir à base des fruits que nous côtoyons tous les jours. Au total 22 fruits choisis avec 11 fruits et 74 recettes dans le Tome I de se bouquin qui sera lancé le samedi 04 Août 2018 lors de la tournée annuelle que fait Rabbi Tan et qui démarre à Natitingou.

Rabbi Tan c’est quoi la spiritualité selon vous ?

Déjà nous remercions l’Eternel des armées, tous les béninois et tous ceux qui croient en ce que nous faisons. La spiritualité, nous devons savoir que ce n’est pas la panache de quelqu’un. On ne peut pas dire qu’on a hérité de la spiritualité, jamais. Il faut l’avoir en don. Et c’est ce don qui se manifeste en nous et on nous appelle Visionnaire, parce que nous avons aussi le don de la voyance et nous avons beaucoup de connaissances en ce qui concerne les plantes, les feuilles, les racines, les écorces.

Justement en matière de connaissances, vous partagez depuis quelques années déjà les vôtres avec les béninois. Qu’est-ce qui vous motive alors que vous pouvez toutefois garder ces connaissances pour vous ?

Ecoutez, je venais de le dire. La spiritualité n’est la panache de personne et si Dieu t’a permis d’avoir le don, partage le avec tes semblables. Donc je partage mes connaissances à travers des livres. Et depuis cinq ans, je permets aux béninois de prendre connaissance un peu plus avec la spiritualité, d’en savoir un peu plus sur les rituels et ce qu’ils peuvent faire eux-mêmes pour se guérir sans avoir recours forcément à Rabbi Tan, à un Bokonon ou à un Pasteur. Connaitre la spiritualité et en maîtriser les rouages, c’est très important pour chacun de nous, parce que dans mon cas, je ne peux pas avoir des problèmes et commencer par courir de gauche à droite, j’ai déjà la connaissance et je le mets en pratique pour avoir satisfaction sans l’aide de personne.  Au fait, nous avons tous le don en nous, mais nous refusons de le réveiller parce que nous ne voulons pas avoir cette connaissance. Voilà en gros les raisons qui me motivent à partager mes connaissances avec mes semblables.

Depuis 6 années donc vous éditez un livre pour instruire les béninois. Y-a-t-il un 6^ème livre qui parait cette année ?

Oui il y a un 6^ème livre qui sort le 04 Août 2018. Nous avons fait la promesse de publier un livre sur les connaissances spirituelles chaque année et nous n’allons pas faillir. Ce sixième livre que nous voulons publier est basé sur les fruits. Vous devez savoir que si vous faites des recherches sur ce genre de livres, ce serait très rare que vous en rencontriez. Nous aussi avons commencé par préparer un tel livre, ça fait déjà trois ans. Pendant trois ans, nous avons pris le temps de faire d’abord des expériences sur toutes les recettes que nous avons données. Nous avons finalement décidé de le faire paraitre.

Le livre est intitulé ‘’Guérison de l’Esprit, de l’Ame et le Corps avec les Fruits’’, parce que nous devons comprendre qu’avec les fruits aussi nous pouvons avoir des vertus spirituelles. Nous savons tous que les plantes, les feuilles, les racines, les écorces ont des vertus, mais les fruits beaucoup n’en savent rien. On voit toujours leur côté nutritionnel, la vitamine A, la vitamine B, etc. Mais les fruits aussi ont bel et bien des vertus spirituelles et c’est ce que nous sommes allés rechercher et nous avons retenu 22 fruits.

Avec ces 22 fruits, nous avons constaté que si nous allons parler de leurs vertus spirituelles dans un seul livre, ce serait trop lourd et si c’est lourd, le prix aussi serait élevé. Mais sachant que les béninois ont déjà du mal à lire, leur demander de débourser 20.000 francs, 30.000 francs ou 40.000 francs CFA pour acheter un livre, ils diront que c’est trop cher. Hors ce que beaucoup ne savent pas, une recette que nous donnons ; si vous allez chez un connaisseur qui va vous faire un produit à base de cette recette, il peut banalement vous prendre 50.000 francs et même plus. Mais dans ce livre, nous avons parlé de 11 fruits sur les 22 et le Tome 2 qui sera lancé l’année prochaine prendra en compte les 11 restants.

Citez-nous quelques uns de ces fruits, le nombre de recettes par fruit et le nombre total de recettes que comporte le bouquin ?

Dans ce livre, nous avons parlé de l’ananas, de l’avocat, de la banane, de la datte, du citron, de la mangue, du corossol, du karité, etc. Et sur chaque fruit, nous avons donné 5 à 7 recettes, ce qui fait au total dans cet ouvrage 74 recettes, sur les plans sentimental, professionnel, financier et sanitaire. Nous demandons à tout le monde de chercher à avoir ce livre.

Quand est-ce que vous lancez ce livre ?

Nous avons prévu faire une tournée de 11 villes du Bénin et le lancement de ce livre se fera dans chacune des villes jusqu’à Cotonou où la boucle sera bouclée le 09 septembre 2018. C’est donc Natitingou qui accueille le premier lance le samedi 04 Août 2018. Au cours de cette tournée, nous ferons dans chaque ville visitée, une séance de déblocage, de réveil de l’étoile et de magnétisation de l’eau. Il suffira juste pour les populations d’y être avec un sel de 25 francs attaché dans un sachet par la vendeuse, une bougie blanche et un bidon d’eau. A cette séance, tous mes produits seront en promotion et le livre ‘’ Guérison de l’Esprit, de l’Ame et le Corps avec les Fruits’’, qui sera vendu à 10.000 francs CFA, sera livré à un prix promotionnel de 5.000 francs CFA.

Vous n’êtes pas sans savoir que nous sommes dans un monde où beaucoup de mauvais esprits nous entourent, la sorcellerie, les envoutements comment nous débloquer ? Il suffit d’être là et de détacher le sel de 25 francs que la vendeuse avait déjà attaché. Le fait de détacher le sel qui a été attaché par quelqu’un d’autre, c’est se détacher de tous liens sataniques. La bougie serait allumée et consisterait à réveiller chacun son étoile. Et l’eau qui sera magnétisée servirait à purifier l’Aura de chacun. Cette eau peut s’utiliser pendant un an.

Rabbi Tan

Dites-nous cette eau magnétisée a-t-elle d’autres vertus ?

Elle a d’autres vertus. Je rappelle que chaque jour de la semaine à sa vertu et cette eau utilisée un lundi, c’est pour une femme qui veut tomber enceinte ou un homme qui veut enceinter sa femme. Les mardis c’est pour la protection ; les mercredis, c’est pour réveiller son intelligence, bon pour les enfants qui ont des problèmes de mémoire. Les jeudis c’est pour la facilité financière. Les vendredis c’est pour que l’harmonie règne dans entre les conjoints, c’est aussi pour s’attirer l’affection partout. Les samedis c’est pour le désenvoutement et les dimanches c’est pour la purification.

Qu’est-ce que vous voulez ajouter et qui n’a pas été évoqué au cours de cet entretien ?

D’abord tous ceux qui seront au Hall des arts dans la grande salle le 09 septembre 2018 à Cotonou, doivent savoir qu’ils vont utiliser cette eau magnétisée pendant un an, jusqu’au 08 septembre 2019. Il suffit d’y ajouter de l’eau si on constate qu’elle veut finir. L’autre chose est que toutes les recettes que nous donnons, sont faites sans utilisation du sang animal. Par exemple si on vous demande de prendre la mangue pour faire un rituel, on ne vous dira pas d’aller chercher le sang d’un coq ou d’un pigeon, mais il peut y arriver que d’autres ingrédients comme des feuilles, des racines, des plantes et des écorces s’y ajoutent.

Propos recueillis par Patrick Hervé YOBODE

Tournée de l'ONG Étoiles d'Afrik dans le Septentrion

Deux acteurs de développement distingués

Le Président du Bureau Exécutif de l'ONG Étoiles d'Afrik, Mohamed Tohir Badélé est dans le Nord Bénin depuis pratiquement une semaine déjà. Cette descente d'une forte délégation de l'ONG Étoiles d'Afrik s’inscrit dans le cadre de la poursuite des activités de reconnaissances des mérites des dignes filles et fils du Bénin qui œuvrent inlassablement pour le développement. Nominés dans plusieurs catégories, ils sont deux à être distingués dans la catégorie Leadership et Développement. C’était le mardi 17 juillet 2018. 

Après les acteurs de la santé publique le vendredi 22 juin 2018, c'est le tour d'autres dignes filles et fils du Bénin rompus à la tâche pour le développement de leur mère Patrie. Et pour reconnaître leurs mérites quelle structure si ce n'est l'ONG Étoiles d’Afrik de Mohamed Tohir Badélé. Acteurs de premiers plans dans l'essor se leur Commune, leur arrondissement, bref les hommes et les femmes qui excellent dans leurs secteurs d’activités respectifs, même s'ils sont classés aux oubliettes par l’État central, ils sont honorés par l'ONG Étoiles d’Afrik. C'est pour cela que Mohamed Tohir Badélé à la tête d'une forte délégation est allé ce mardi reconnaître les mérites du Maire de Banikoara, Bio Sarako Tamou. 

Mohamed Badélé ici avec le Maire de Banikoara en tenue locale

Si le Maire de Banikoara avait déjà reçu le Grand Prix Général Mathieu Kérékou le vendredi 22  janvier 2018, il y a d'autres personnalités qui dans leurs secteurs d’activités mouillent réellement le maillot pour ce pays. Il était alors normal que Mohamed aille leurs remettre le précieux sésame qui donne accès à ce grand événement de reconnaissances des mérites qu'est le Grand Prix Général Mathieu Kérékou. C'est donc le cas de Adam Ourou Sé, Directeur de la radio rurale communautaire de Banikoara. Il est donc nominé dans la catégorie Leadership et Développement. La Médaille qui lui ouvre les portes de l’édition 2019 du Grand Prix Général Mathieu Kérékou lui a été portée par le Président de l'ONG Étoiles d’Afrik Mohamed Tohir Badélé. 

Encore dans le septentrion pour plusieurs jours, d'autres nominés recevront leur Médailles et d'autres verront leurs mérites être reconnus par l’ONG Étoiles d’Afrik.

Album Photos de la cérémonie

Patrick Hervé YOBODE

Qualifié pour les demi-finales

Éto Dhoss 101 pas 2 élimine Goden's Novo

Classés dans le groupe J du département de l’Atlantique pour le compte de la Coupe nationale du vainqueur des artistes du Bénin, les quatre artistes découvraient la compétition. Entrés en lice le jeudi 12 juillet 2018, ils se sont livrés un combat sans merci avec  des confrontations à la hauteur de leurs talents. Mais à l’arrivée, c'est Éto Dhoss 101 pas 2 qui se qualifie in-extremis en sortant Goden’s Novo de la compétition. Lisez le compte rendu ici.

Les matchs de la 21ème édition de la Coupe nationale du vainqueur des artistes du Bénin se suivent et ne se ressemblent pas. Et ce sont les confrontations dans le groupe J du département de l’Atlantique qui justifient le fait. Le premier match dans cette poule J opposait Hubert Tonoukoin ou Éto Dhoss 101 pas 2 à Aïfa Music. Originaire du village d'Akiza dans la Commune de Zogbodomey département du Zou, l’Enseignant de carrière chante en Fon et fait du Tchink Système. Avec 28 ans d’âge, il totalise 04 d’expériences dans la musique. C'est avec sa chanson ‘’ La correction’’ qu'il se hisse en demi-finale. Face à lui était Aïfa Musique de son vrai nom Hippolyte Amavèda. Avec ses 16 années d’expériences dans le monde de la musique et ses 27 ans d’âge, il fait du Tchink Modernisé et chante en Fon et en français. Maître Peintre, Aïfa Music est originaire d'Abomey dans le Zou. Avec sa chanson ‘’Mon Destin'', il se verra malmené par Éto Dhoss qui logiquement le sort de la compétition en l'étrillant sur le score de 155 points contre seulement 035 pour Aïfa Music.

Le vendredi 13 juillet 2018, Goden’s Novo avec son titre culte ‘’Atchouta’’ retrouvait la seule femme de ce groupe, Caresli Béraca. De son vrai nom Yinyé-Cara Adanzounnon, Caresli Béraca du haut de ses 37 ans est Professeur des Sciences de la Vie et de la Terre (SVT). Native d’Abomey dans  le Zou, elle totalise 09 ans d’expériences et pratique un rythme Tradi-Moderne. Caresli Béraca chante en Fon et présentait son titre ‘’Towéwè Towéwè''. Elle était aux prises avec l'une des étoiles montantes de la musique béninoise en l’occurrence Goden’s Novo. Originaire d'Allada dans le département de l’Atlantique, Udalgo Akplogan Djibodé se trace une carrière musicale depuis 07 ans. Âgé de 25 ans, il chante en Fon. Frigoriste de profession, Goden’s Novo intervient sur son propre concept le rythme, le Sèmido. Il n'a pas fait dans la dentelle face à Caresli Béraca qu'il renvoie au travail. 215 points contre seulement 026 pour Béraca, c’était le score qui sanctionnait ce match. 

En petite finale du groupe J, deux feux follets de la musique béninoise actuelle se retrouvaient. Éto Dhoss 101 pas 2 livrait une confrontation sans merci avec Goden’s Novo. Et l'adage qui dit <<Il ne faut pas vendre la peau su loup sans l'avoir tué>>, le dernier l'apprend bien à ses dépens. Avec sa chanson’’Atchouta’’ que petits et grands fredonnent à longueur de journées, Goden’s Novo se présentait à cette petite finale du groupe J assuré d’être le vainqueur du match. Mais à sa grande surprise, il sera corrigé et avec lui sa chanson culte par quelqu’un qui comptait beaucoup plus sur ses potentiels et sur le message que véhicule sa chanson, ‘’Correction’’,  loin peut-être d’être un titre culte. Dans une rencontre très serrée, Goden’s Novo finit par courber l’échine en s'inclinant sur le score de 125 à 116. Seulement 09 points séparaient les deux challengers. 

Dans notre livraison du vendredi prochain, vous aurez le point dans la poule K du département de l'Atacora-Donga.

Patrick Hervé YOBODE 

Assemblée Générale ordinaire du SyNaMITraAB

Les Traditionalistes disent oui au Référendum et à la Révision de la Constitution

DECLARATION

Le jeudi 12 juillet 2018 à la Forêt Sacrée des FOLLY GBOGBO, siège de l'institution sis à AbomeyCalavi. S'est tenue la Session Ordinaire du Syndicat National des Médecins Intellectuels Traditionnels et Assimilés du Bénin.

Trois points ont été inscrits à  l'ordre du jour.

Le premier point porte sur l'analyse de la situation politique nationale de notre pays, qui a été passée au peigne fin par le Vénérable Hounnongan Dansou A. Gazozo, premier Responsable National du Sy.Na.M.I.Tra.A.B. Les participants ont tiré des conséquences logiques de cette analyse. Pour toute l'assise, la révision de la constitution est une condition sine qua non, une opportunité à ne pas ratée par les traditionnalistes et les femmes en particulier et en général les peuples du Bénin.

Le Vénérable Alphonse Dansou Gazozo, 1er Responsable National du SyNaMITraAB

En reprenant la parole pour répondre aux préoccupations des uns et des autres, Hounnongan Gazozo a fait observer à l’assistance que : "c'est l’intérêt qui guide les hommes et femmes au sein de la société ou dans un pays...". Il poursuit ses propos en disant :  <<chers confrères de part expérience vous savez que, c'est seulement lorsque les gens ont de graves problèmes de santé, de souffrances sous toutes les formes, en famille, aux foyers, dans la vie active... qu'ils reconnaissent la force de nos vodoun, de notre culture, de notre tradition, de nos hounnons, de nos Bokonons. Une fois que leurs problèmes sont réglés avec succès, ils nous remercient par le revers de la main>>. 

Poursuivant sur le même ton il renchérit : << aucune loi n'a jamais été votée pour nous consacrer comme corps de métier. Rare sont les personnes qui nous sont reconnaissantes. Mais la grande majorité nous tournent dos avec un mépris doublé d'un dédain qui nous coupe parfois le souffle. D'autres vont jusqu'à nous dire que c'est Dieu qui sauve, alors que tout le monde sait que nous connaissons mieux Dieu que ces derniers>>  Hounnongan Gazozo ajoute encore : <<Quand le Président Talon a décidé de valoriser notre culture les gens se sont moqués de lui, certains continuent de se moquer de lui encore. Nous disons que ce n’est pas grave. Avançons seulement car nos prières accompagnent toujours le chef de l'Etat c'est justement les raisons pour lesquelles nous disons toujours avec fermeté que le Très Haut à sa main sur la tête de notre Président Talon. Toujours avec nous autres le vent peut remuer l'arbre ça peut se tordre mais jamais ça ne va pas tomber, ni se casser en notre temps au nom des mânes de nos ancêtres communs. Il faut que les voix de tous les traditionnalistes du Bénin et des peuples s'élèvent de plus en plus fort pour soutenir la révision de la constitution aux fins que la nouvelle loi fondamentale puisse consacrer le statut social des traditionnalistes du Bénin de même que l'augmentation du nombre des femmes à l'assemblée National, il faut que nous soyons reconnus comme un corps de métier. Cela va  nous permettre d'être plus efficaces au service de tous ceux qui souffrent et se plaignent>>. 

Les participants à la séance tels que Ayissotodé K. J. Richard, Hounnongan Zomangnavo, Président du collectif des traditionnalistes de la commune de Ouidah, Guelly Toussaint, Hounnongan Badémè  premier Coodonnateur National, Sègla Célestin, dit Petit Piment, Président du Collectif des traditionnalistes de Dèkoungbé, Essou Blaise Vice-Président du Collectif des traditionnalistes de Godomey... ont pris tour à tour la parole pour apprécier positivement les propos de Hounnongan Gazozo. 

Reprenant la parole ce dernier a lancé un appel à leurs Majestés les Rois, les têtes couronnées, Bokonons, Praticiens de la Médecine traditionnelle en ces termes : <<Levons-nous, réveillons-nous, ensemble pour gagner le référendum constitutionnel dans l’intérêt général de la nation>>.  Il n’a pas omis d'inviter les traditionnalistes des départements de l'Atlantique et du Littoral à venir assister à une conférence de presse publique que le Sy.Na.M.I.Tra.A.B organise à la mairie d'Abomey-Calavi le vendredi 27 juillet 2018 à partir de 13 heures autour du thème: " pour le développement et la valorisation de notre Culture et Tourisme, les traditionnalistes du Bénin soutiennent la vision du chef de l'Etat." 

Abomey-Calavi le 13 juillet 2018.

Pour le Sy.Na.M.I.Tra.A.B

Vénérable DANSOU A. Gazozo

Hommage de l’AJCB à Oscar KIDJO

Hommage de l’AJCB à Oscar KIDJO

Nous avons appris, avec une grande consternation, le vendredi 13 Juillet 2018, le décès du distingué acteur culturel Oscar KIDJO.

L’Association des Journalistes Culturels du Bénin (AJCB), par ma voix, salue la mémoire du grand homme de culture qu’il fut, couronné, par ailleurs, chef de la collectivité KIDJO sous le nom fort ‘’Hounsinou Kandjomantazogbin Akozé’’.

L’AJCB s’incline devant la mémoire de cet acteur culturel modèle et laborieux :

comédien, danseur, percussionniste et guitariste aux premières heures de sa jeunesse ;

arrangeur autodidacte des œuvres phonographiques

maître en management phonographique ;

expert en direction de projets culturels ;

membre du Conseil Economique et Social, première mandature ;

ex-Directeur de la Promotion artistique et culturelle ;

diplômé de plusieurs universités béninoise, américaine et française, etc.

Le regretté Oscar KIDJO ambitionnait de « faire du Bénin une plateforme culturelle où toutes les cultures sont valorisées ». Il s’y attelait déjà avec la création de son école, le Centre International d’Art et de Musique de Ouidah (CIAMO). Malheureusement, il n’a pu aller au terme de cette noble ambition avant de répondre à l’appel de Dieu.

Le Bénin vient ainsi de perdre un citoyen de grande valeur, un immense contributeur au panafricanisme culturel.

L’AJCB passe par ici donc pour saluer une fois encore la mémoire de l’illustre disparu. L’Association présente, par la même occasion, ses sincères condoléances à la famille éplorée, à la diva Angélique KIDJO qui vient de perdre un frère aîné, à la communauté artistique du Bénin et à tout le peuple béninois.

Fait à Cotonou le 14 Juillet 2018 

Pour l’AJCB, le Président

Fortuné SOSSA

CONAVAB 2018

Lèvodjo Star le Polyvalent en demi-finale

Le groupe I du département de l’Atlantique connait son représentant en demi-finale de la Coupe nationale du vainqueur des artistes du Bénin. Du lundi 09 au mercredi 11 juillet 2018, les artistes de cette poule étaient en confrontations sur les radios partenaires de la plus prestigieuse compétition artistique et culturelle. À l’arrivée, c'est Lèvodjo Star le Polyvalent qui atomise tout sur son passage pour se hisser en demi-finale. Le point ici et maintenant.

Sènami William Gansè alias Lèvodjo Star le Polyvalent pour sa première participation à la Coupe nationale du vainqueur des artistes du Bénin, donne un signal fort aux autres artistes qui seront ses potentiels concurrents en demi-finale et lors de la grande finale. Et pour preuve sa fulgurante percée avant de se hisser en demi-finale finale. Dans le premier match du groupe I qui l'opposait à Binn Star de son vrai nom B. Rosette Binazon Glèle, le natif d'Agonlin Covè dans le département du Zou a fait d'une bouchée Binn Star. Avec ses 35 ans d’âge et ses 12 ans dans la musique, Lèvodjo Star le Polyvalent, ne vit que de la musique. Évoluant dans le Tchink System et chantant en Fon comme son vis-à-vis. C'est avec son tube ‘’Sètché nan mi vivo’’ qui tourne en boucle sur les antennes des radios et les chaines de télévisions de la place, qu’il a atomisé Binn Star. Cette dernière originaire d'Abomey dans le même département, totalise 03 ans d’expériences. Coiffeuse Esthéticienne elle est âgée de 38 ans. Avec seulement 018 points au compteur elle concède une défaite qui prouve qu'elle a encore du boulot à faire. Lèvodjo Star le Polyvalent sortait donc de cette rencontre avec 223 points.

L’adversaire de Lèvodjo en petite finale devrait être connu après le match qui mettait aux prises Frère Éric et Kini Nik. Ressortissante de Tokpadomè dans  l’Atlantique, Monique Amoussoukini ou Kini Nik âgée de 38 ans est Commerçante. En 07 ans d’expériences, elle exécute de la Salsa et chante en Fon. Elle proposait pour la compétition son titre ‘’Nan é tché''. Son challenger Éric C.Boco alias Frère Éric est originaire de Ouidah dans l’Atlantique. Âgé de 29 ans avec 06 ans d’expériences, il est Étudiant et chante en Fon et en Mina, sur de la Rumba. Il a réussi a défaire Kini Nik avec sa chanson ‘’Agbémènya’’, sur le score de 213 votants contre 027. 

La petite finale donnait l’impression d'opposer deux artistes de talents et avait l’air une rencontre très serrée. Mais il n'en était rien, car le natif d'Agonlin Covè à dicté sa loi a son challenger originaire de Ouidah. Lèvodjo Star le Polyvalent a tout simplement survolé les débats sans laisser aucune chance à Frère Éric. Un match finalement que Lèvodjo n'a pas mis du temps à plier avec le score de 160 points contre 051 pour Frère Éric.

Patrick Hervé YOBODE

Grosse perte pour la Culture béninoise

Oscar Kidjo a tiré sa révérence

Le Bénin vient d’enregistrer une très grosse perte dans sa maison culture avec le décès d'un ogre de la musique, Oscar Kidjo. Le grand frère de la Diva Angélique Kidjo est passé de vie à trépas après avoir lutté pendant longtemps contre une vilaine maladie qui a fini par avoir raison de lui. Le vendredi 13 juillet 2018 dans la soirée l'acteur culturel qui avait d’énormes ambitions pour son pays dans son domaine tirait sa révérence. Couronné il y a une quinzaine d’années Chef de la collectivité Kidjo, sous le nom fort de Dah Hounsinou Kandjomanta Zogbin, Oscar Kidjo a été une virtuose du son. Arrangeur autodidacte, danseur, percussionniste et guitariste dans sa tendre jeunesse, Oscar Kidjo aura été un grand homme de culture. 

Maître en management phonographique, Expert en direction de projets culturels, ancien Directeur de la promotion artistique et culturelle, membre du Conseil Économique et Social, première mandature et diplômé de plusieurs universités dont, au Bénin, aux États-Unis, en France, etc. était un digne fils du Bénin qui a donné de sa vie à la culture de son pays. Sa mort est une énorme perte pour le Bénin, lorsqu'on connait l'homme et ses ambitions. Il avait comme projet de faire du Bénin une plaque tournante où toutes les cultures seront valorisées. C'était un vaste projet qui inclue la création de son école, le Centre International d’art et de Musique de Ouidah (CIAMO). La volonté des Hommes n'étant pas forcément celle de Dieu, il n'a pas pu achever ce rêve avant d'aller rejoindre ces ancêtres dans l’au-delà.

Patrick Hervé YOBODE

Demi-finales de la CONAVAB 2018

Serghito's Sèwèdo écrase tout sur son passage 

Le groupe H qui mettait en compétition les autres artistes représentants du département des Collines a livré son verdict le samedi 07 juillet 2018. Et c'est Serghito's Sèwèdo qui survole les débats en ne laissant aucune chance à ses challengers. Il a tout broyé sur son passage et devient le 8ème  artiste qui se qualifie pour les demi-finales de la 21ème édition de la Coupe nationale du vainqueur des artistes du Bénin (CONAVAB).

Entré de façon tonitruante dans la compétition le jeudi 05 juillet 2018, Ghislain Sèwèdo Tossou alias Serghito’s Sèwèdo, originaire de Ouèssè dans le département des Collines et Directeur d’école primaire publique âgé de 31 ans, n'a pas fait dans la dentelle face à ses pairs qui le défiaient dans ce groupe H. Avec ses 05 ans d’expériences dans le domaine de la musique, il est le créateur du rythme Marag et se qualifie grâce à sa chanson ‘’Djagala’’.  Dans ce premier match donc, il était face à Évanos la Différence. De son vrai nom Félix Gbèhouénou Ahoga, l'élève de 23 ans et originaire de Savalou dans les Collines, totalise 08 ans d’expériences. Dans son rythme Aya Système il chante en Mahi comme Serghito’s Sèwèdo à la seule différence que ce dernier chante également en français. Avec sa chanson ‘’Sèmassa’’ il n'a pas fait le poids devant le Directeur d’école qui l'atomisait littéralement. C'est un score de 200 votants contre seulement 040 pour Évanos la Différence, qui mettait fin à la rencontre. 

Le vendredi 06 juillet 2018, la seconde confrontation mettait aux prises Hervidors le Bon et Frère Agoss. Mais pour les auditeurs votants, Hervidors  Lebon, n'a pas été vraiment bon, puisqu’il s'inclinait face à Frère Agoss sur le score de 089 points contre 152. De son vrai nom Dégbédji Hervé Hountondji, Hervidors Lebon pratique le Tchink System comme rythme. Il chante en Mahi et est originaire de Savalou. Âgé de 27 ans il totalise 09 ans d’expériences et est Enseignant de profession. ‘’ Bawinihidé'' était la chanson avec laquelle il était allé au charbon face à l’électricien Brice A. Nougbonangni alias Frère Agoss. Du haut de ses 23 ans il n'a que une année d’expériences. Il chante dans la même langue que son challenger et pratique aussi le même rythme. Aussi originaire de Savalou, il présentait sa chanson ‘’ Mi non ko wa mon non tché''. 

La petite finale du groupe H opposait Serghito’s Sèwèdo à Frère Agoss. Une rencontre à l'issue de laquelle Frère Agoss a courbé l'échine, parce que la fureur de vaincre de son vis-à-vis et les messages contenus dans leur texte respectif, soumis aux auditeurs votants, c'est Serghito’s Sèwèdo qui s'en sortait. Très vite donc, Frère Agoss a vu la terre se fendre sous ses pieds. Avec 050 petits points, il sort de la compétition concédant à son challenger 191 points. Serghito’s Sèwèdo est l'autre représentant du département des Collines et donc le 8ème artistes à se hisser à ce niveau. 

Patrick Hervé YOBODE 

CONAVAB 2018

Prince Trankil et Owins Sapin au deuxième tour

Les affiches de la 21ème édition de la Coupe nationale du vainqueur des artistes du Bénin se suivent et ne se ressemblent pas. Les jours se succèdent et démontrent davantage le calendrier des demi-finales de la plus prestigieuse des compétitions artistiques et culturelles du Bénin. Si le département du Littoral entre en lice ce lundi 09 juillet 2018, les représentants des groupes F et G respectivement des départements du Zou et des Collines sont connus. Il sont Prince Trankil et Owins Sapin qui ont surclassé leurs challengers respectifs dans les groupes pré-cités.

La succession des jours qui filent, dévoile des affiches alléchantes de la 21ème édition de la Coupe nationale du vainqueur des artistes du Bénin (CONAVAB). Le groupe F du département du Zou dont les artistes se défiaient du jeudi 28 au samedi 30 juin 2018 a livré son verdict. La première rencontre opposait Parfait Bocovo alias Parfibokyé âgé de 39 ans et originaire d’Abomey dans le département du Zou. Il est Décorateur Événementiel de profession et totalise 10 ans d’expériences dans la musique. Parfibokyé chante en Fon et est un disciple de Robinson Sipa le concepteur et créateur du Soyoyo. C’est avec sa chanson ‘’A ton tour'' (Avokpo) qu'il était allé défier Crespin Gnanguènon alias Didos. Originaire lui de Bohicon toujours dans le Zou, il a 38 ans et totalise 04 ans d’expériences. Agent de santé, il chante dans la même langue et fait le même rythme que son concurrent du jour. Il proposait sa chanson ‘’Asuhwéxo''. Mais sans trembler, Parfibokyé faisait d'une bouchée de Didos en l'étrillant grâce au concours des auditeurs votants qui en bons connaisseurs savent distinguer les meilleurs parmi les bons. 148 votants contre 092 voilà le score qui sanctionnait cette rencontre.

Dans le second match de ce groupe, Prince Trankil de son vrai nom Saturnin Tranquilin G. Nonvidé était face à Firmin Claudel Zohoun alias Z-Claudel. Une rencontre que Prince Trankil a tôt fait de plier car écrasant son vis-à-vis sur le score de 162 votants contre 069 pour Z-Claudel. Originaire de Logozohê dans le département des Collines, Prince Trankil avec ses 10 ans d’expériences est âgé de 29 ans. L’étudiant chante en Fon et fait du Sotchin, un rythme dérivé du Soyoyo. C'est avec sa chanson ‘’Soit humble'', qu'il sort de la compétition, Z-Claudel qui lui est natif d’Abomey dans le Zou. Âgé de 41 ans, l'artiste Militaire totalise 10 ans d’expériences dans la musique et fait comme rythme du Gangan moderne. Il chante en Fon et proposait sa chanson ‘’ Kplamido''

Tout naturellement Parfibokyé et Prince Trankil s’affrontaient en petite finale du groupe F. Un match que Prince Trankil a pris très tôt au sérieux. Puisqu’il n'a fait aucun cadeau à son vis-à-vis qu’il a surclassé sans trop se forcer. Il sera le sixième artiste qualifié pour les demi-finales, représentant du Zou. Confirmant sa suprématie avec 125 points contre 087 pour Parfibokyé.

Dans le groupe G du département des Collines, le match qui lance les débats voyait la confrontation qui opposait Mireille G. Sèdégan qui porte son nom comme nom d’artiste à Moïbi Tamègnon alias Mankandjou Ola. Respectivement âgés de 32 et 38 ans Mireille est originaire de Dassa et Mankandjou Ola de Savalou dans les Collines. Si Mireille chante en Idaasha et fait du Goumbé moderne, l'autre chante en Mahi et pratique le Tchink System. La Secrétaire et le Mécanicien totalisent 07 ans et 10 ans d’expériences dans le domaine et proposait ‘’Omon nan'' pour Mireille et ‘’Gbè kpodo nou kon’’ pour Mankandjou Ola. Et comme la poule n'a d'autres rôles que de pondre des œufs dans une basse-cour, Mankandjou Ola, démontrait sa force de garçon face à la jeune Mireille G. Sèdégan en la surclassant avec le score de 127 votants contre 083. C'était le lundi 02 juillet 2018. 

Le mardi 03 juillet 2018, l’adversaire 

de Mankandjou Ola devrait être connu à l'issue de la confrontation entre Owins Sapin et Fabrigoss. Profitant de ses nombreuses années d’expériences (22 ans), Dagbédji Barthélémy Aglassa alias Owins Sapin a atomisé son vis-à-vis. Fabrigoss broyait du noir avec une cuisante défaite de 093 points contre 147 pour son challenger. Natif d'Azohouè-Aliho dans le département de l’Atlantique, Fabrigoss est Coiffeur. Il compte 06 ans d’expériences et chante en Fon. Âgé de 26 ans, il fait de la World musique et proposait ‘’ Dou Manvo''. Son adversaire lui est ressortissant de Savalou dans les Collines avec 45 ans. Couturier de profession, Owins Sapin chante en Fon et sort le grand jeu avec son rythme Yépélélé qui a reçu l’assentiment des auditeurs votants. ‘’Doukpèdé’’ voilà le titre avec lequel il a sorti Fabrigoss de la compétition.

En petite finale du groupe, Owins Sapin retrouvait Mankandjou Ola. Et c'est tout naturellement que le Yépélélé fera encore carton plein en écrasant Mankandjou Ola et son ‘’Gbè kpodo nou kon’’ avec 140 votants contre 071. Ce faisant, Owins Sapin prend la septième place qualificative pour les demi-finales dans le compte du département des Collines. 

Ce jour lundi 09 juin 2018, c'est la poule I du département de l’Atlantique qui entre en lice avec la confrontation Lèvodjo Star le Polyvalent vs Binn Star.

Patrick Hervé YOBODE

Festival Panafricain Hwendo 2018

La mort du roi Agoli-Agbo n’empêche pas la tenue de l’événement

La septième édition du Festival Panafricain Hwendo (Fespah), qui reconnait les mérites des acteurs du monde endogène au Bénin aura bel et bien lieu. Ce 7ème acte qui rend hommage aux souverains du Danxomè se tiendra du 15 au 25 Août 2018. Et pour sa réussite, Babatoundé Nobimè, Délégué Général du Fespah, a très tôt entrepris les courses et autres démarches nécessaires pour la tenue du Festival. On aurait crû que la mort de Dada Dédjinlagni Agoli-Agbo ferait sursoir à l’organisation du Fespah, mais il n'en est rien.

Babatoundé Constantin Nobimè et le staff du Festival Panafricain Hwendo peuvent s'estimer heureux. Et pour cause, la septième édition du Fespah qui honore la mémoire des souverains du plus grand royaume du Danxomè et peut-être de la sous région Ouest-africaine, si on tient compte de son histoire, aura bel et bien lieu. La mort inattendue du roi Dada Dédjinlagni Agoli-Agbo, n’empêche pas donc la tenue de cette grande manifestation culturelle et cultuelle qui promeut les vrais dignitaires et garants de notre tradition. 

Après Godomey pour les trois premières éditions, Ouidah pour la 4ème, qui honorait Daagbo Hounon ; la 5ème à Sahouè-Doutou pour la mémoire du feu Sossa Guèdèhounguè et la 6ème qui se tenait dans la Cité des Ayinonvi à Porto-Novo pour feue Yaoïtcha Gankpé, c'est la  Cité historique des Houégbadjavi qui accueille le Festival Panafricain Hwendo. Babatoundé Constantin Nobimè et son staff iront rendre hommage aux rois de la dynastie royale d'Abomey à travers la reconnaissance des mérites d'une quarantaine d'acteurs du monde endogène toutes catégories confondues. Si le comité d’organisation emmené par le Délégué Général du Fespah craignait le pire avec la non tenue du Festival suite au décès du souverain Agoli-Agbo, il n'y a pas périls en la demeure car les hauts dignitaires n'ont pas projeté organiser les cérémonies funéraires du roi mort dans la période de la tenue du Fespah. Il faut dire que dans ce royaume ou les recommandations ancestrales et autres interdits continuent d’être observés avec applications et rigueur, aucune autre manifestation ne doit interférer dans les cérémonies funèbres du souverain.

Une fois la nouvelle tombée Babatoundé C. Nobimè, s’était rapproché des plus hauts dignitaires du royaume pour savoir de la conduite à tenir. Et lorsqu’ils le rassuraient du fait que le Festival Panafricain Hwendo pouvait se tenir à bonne date, ce fût toute une joie pour le comité d’organisation. Désormais Babatoundé a multiplié de plus belle les courses et les contacts. On peut donc dire sans se tromper que le Fespah 2018 qui rend hommage aux rois du Danxomè tiendra en haleine les princes et princesses, les Houégbadjavi qui sont très fiers d’accueillir le plus grand Festival endogène qui fait la promotion et la vulgarisation des vrais dignitaires et garants de la religion révélée d’Afrique. 

Patrick Hervé YOBODE