Georges Agbazahou annonce les grandes lignes du Miaba 2015
Le Marché international des Arts du Bénin et d’Afrique (Miaba), prend
son envol ce vendredi 22 mai pour connaitre son épilogue le 29 du même mois par
un géant concert. C’est pour en tenir informer les journalistes culturels et
propager l’information que Georges Agbazahou, initiateur du festival et ses
collaborateurs ont donné, un point de presse. Il a été question des objectifs,
de la programmation et des activités de
a 5ème édition du Miaba. Les prouesses réalisées à Natitingou, la
semaine écoulée, n’ont pas été occultées. C’était ce mercredi 20 mai 2015 à la
bibliothèque Mava, sise à Fidjrossè.
Georges Agbazahou entouré par Gisèle H et Gabin Ayohouannon |
Sept (07) jours, pour mettre
Grand-Popo, la culture et le Bénin sur orbite. Ce sera à l’occasion de la 5ème
édition du Marché international des Arts du Bénin et d’Afrique. Placée sous le
haut parrainage de Ladislas Prosper Agbéssi, Chairman du Pan African Business
Forum, l’initiative de Georges Agbazahou, aura droit de citer. Le Miaba est un
vaste marché qui vise à outiller les jeunes ; partager les connaissances
et expériences des ainés, acquises de longues dates ; appuyer
techniquement les jeunes et les acteurs culturels dans tous les secteurs ;
organiser le suivi de tous les acteurs et des jeunes formés ; amener les
artistes à se connaitre, à être professionnels, savoir ce qu’ils sont avant de
pouvoir se vendre. Il faudra donc s’organiser, pour mener cette lutte dans tout
le Bénin et en dehors de ses frontières, puisqu’on ne pourra vendre que ce que nous
avons de meilleur et qui est notre culture. Toutes choses qui permettraient
d’accélérer la promotion culturelle et aller vers l’économie culturelle donc,
le développement. Pour atteindre ses objectifs, L’Association Contes et Légendes d’Afrique noire (Clan), se bat depuis plusieurs années
sur le plan culturel.
En 2006, elle a commencé à jouer
sa partition avec la création du Festival international de marionnettes, contes
et humours (Festimach), à Grand –Popo et
qui se déroule tous les deux (02) années. Cette initiative, qui a mis
Grand-Popo et le Bénin, sous les feux des projecteurs, a également permis
d’unir des marionnettistes, conteurs et humoristes issus de plusieurs pays de
la sous-région, avec des artistes finlandais. L’autre initiative et pas des
moindres, qui consolide les acquis du Clan, est le Marché international des
Arts du Bénin et d’Afrique (Miaba). Un événement d’envergure qui prend en
compte plusieurs volets de la culture, pour éveiller et dynamiser la culture du
Bénin à travers l’épanouissement des artistes et jeunes talents en devenir du
monde en général et ceux du Bénin en particulier. Dans ses objectifs, le Clan
dans le cadre de ses activités a pris en compte des femmes de Grand-Popo.
Celles-là sont associées au balayage des rues de Lokossa et environs. Mais déjà,
elles ont été formées et elles tissent les sachets plastiques et en font des
tapis et autres objets. Les élèves et écoliers de Natitingou, ont reçu la visite
des membres du Clan, dans le cadre de l’exécution du Miaba 2015. Une formation
en teinture et en Batik, sans oublier les marionnettes qui ont émerveillés les
foules à Natitingou. C’était de l’émotion partout et dans tous les cœurs.
De la traversée du désert et des lendemains meilleurs
Le Clan est une Association qui a
connu la traversée du désert. Personne pour porter assistance financière au
Clan qui avait de nobles ambitions pour la culture et le développement du
Bénin. Il y avait des moments difficiles, des hauts et des bas. Mais le bout du
tunnel est proche, pour les membres du bureau, quoi sont entre autres :
Georges Agbazahou, Gisèle H, Gabin Ayohouannon, Toussaint L. Adjanonhoun, etc. Pour
le compte de l’édition 2015, Georges Agbazahou a mis les petits plats dans les
grands, pour assurer l’essentiel. Sur ce point de presse, le staff a rappelé la
programmation et les activités du Miaba 2015. Il faut retenir que le festival
se tient dans le cadre du Nonvitcha 2015 et participe à la visibilité de ce grand
rassemblement des filles et fils de Grand-Popo. Pour cette association, il faut
arrêter le mimétisme et que la saignée de l’acculturation prenne fin. Il faudra
prendre exemple sur la Guinée Conakry, qui a créé le Djimbé et qui a conquis le
monde avec. Et pourquoi nous ne pouvons pas partir de notre Tambour Parlant,
notre Gangan national, parce que notre culture est vraiment profonde avec le
socle que constituent nos valeurs endogènes. Selon Georges Agbazahou, ce n’est
que par cela qu’on aurait espéré sauver nos enfants, les générations futures. Alors
que chaque africain sache que nous n’avons que notre culture et c’est elle qui
pourra sauver l’Afrique.
Patrick Hervé YOBODE
Le programme
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