Plus de 350 millions du contribuable béninois dans du vent
(Juste un topo pour se remplir les poches avant la fin du régime dit de la refondation)
Depuis le mercredi dernier, le
Bénin vit un événement prévu pour être grandeur nature, mais qui à l’arrivée,
se trouve être de la dilapidation des ressources financières du pays. C’est
donc la montagne qui accouche d’une toute petite souris. Le festival
international de musique du Bénin. L’autre le qualifierait du vent, d’autres
encore diront que c’est un faut truc pensé et géré entre copains, une bande de
gloutons, qui devant les billets de banques, tombent tout bas. Même les
béninois dont on croyait avoir encore un peu de dignité et qui ici on décrié la
chose et demander son report ont fini par rejoindre la vague de goinfres.
Ça s’appelle
le pouvoir de l’argent. Le Bénin souffre de ses propres enfants qui ne font
rien pour son décollage dans tous les domaines comme un vrai pays qui se veut
émergeant, mais qui font tout pour l’enliser dans le dénuement. Et dans ce
schéma, c’est le contribuable béninois qui ressent cette misère dans sa chair. Sinon
comment comprendre que dans un pays ou il manque d’eau potable, de l’électricité,
des routes, des écoles, des centres de santé, où l’insuffisance alimentaire
continue de sévir malgré la disponibilité des terres, on trouve à injecter
autant de sous dans un faut truc. On prétend faire du Bénin une vitrine en
matière de culture en Afrique et dans le monde, mais dans le même temps, il se
fait que ces individus malintentionnés ne vivent que par leur ventre. Voilà un
ministre de la culture, Jean-Michel Hervé Babalola Abimbola, qui s’entoure de
vautours et qui avant d’aller siéger au palais des gouverneurs à Porto-Novo, a
voulu distribuer l’argent du contribuable béninois à de vils individus. Une bande
de copains qui de toutes pièces a juste accéléré les choses pour se taper sa
part du gâteau avant la fin d’un régime de ‘’Mamadou et Binéta’’ (des gens peu
recommandables et qui ne pensent qu’à se remplir les poches). Effectivement,
ils s’en sont mis pleins les poches et c’est finalement, cette culture qu’ils
aiment tant qui se trouvent être embrigadée. Précipitation, avidité,
médiocrité, boulimie, apatridie, dilapidation de ressources, sont les mots qui
qualifient les acteurs qui se sont impliqués dans l’organisation de ce chao
retentissant du Fimub. Somme toute le Fimub est passé, la culture béninoise et
ses acteurs sont restés, les millions engloutis ne reviendront jamais, mais le
résultat escompté n’a été atteint. Il urge alors que les enfants du Bénin se
lèvent, qu’ils se tiennent debout sur leurs deux jambes, pour booster dehors,
cette bande de voraces, qui a envahi sa maison culture, histoire, de pouvoir
réellement amorcer le développement de ce secteur clé de l’économie béninoise.
Jean-Michel Abimbola, celui qui confond nos millions à du petits pains |
Patrick Hervé YOBODE
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