Une pièce chorégraphique qui invite les femmes à s’affranchir
Marguerite Salvy dans le texte de Céline Coyac |
Le samedi dernier, sous la paillote de l’Insttitut français de Cotonou,
le public était convié à un spectacle de danse pas comme les autres. Marguerite
Salvy interprétait la pièce de Céline Coyac, qui aborde la femme et les chemins
de sa vie. C’était l’extase.
‘’Tout est blanc’’, ainsi s’intitule
la pièce chorégraphique de Céline Coyac Attindéhou, qui a tenu le public de l’Institut
français en haleine. C’est un texte qui présente le trajet d’une femme en quête
de son identité, les méandres par lesquelles elle est obligée de passer jusqu’à
la libération. Une invite aux femmes en quête d’émancipation ou qui ont envie
de s’affranchir. ‘’Tout est blanc’’, c’est un parcours initiatrique et une
introspection. Le public métissé de l’Institut français de Cotonou qui a suivi
avec attention, ce spectacle de danse était visiblement ému et à la fois
conquis. Une pièce écrite en 2008, dont Céline Coyac ne croyait pas qu’elle
allait un jour prendre corps. Le titre ‘’Tout
est blanc’’ relate beaucoup de choses à la fois. La naissance, le deuil, la
joie, le mariage, etc. sont autant de facettes de la vie de l’homme que cette
pièce aborde. Raison pour laquelle des images par séquences s’insérraient dans la scénographie pour montrer la rareté
de ce spectacle et tout ce qu’il contient de pittoresque. Lorsque d’ailleurs la
couleur blanche se laisse tourner très vite, toutes les autres couleurs se
laissent apercevoir avant de laisser encore place à la couleur blanche, couleur
universelle. Des images, de souvenirs, des choses qui coexisteraient avec le
passage en live de la danseuse. En somme, le morcellement de l’adolescence, une
étape de la vie au cours de laquelle on ne arrive toujours pas à trouver l’unité
de soi même. Un projet sur lequel, Marguerite Salvy, issue de la même école que
Céline Coyac est intervenue après leur rencontre fortuite au Bénin. La scénographie
et la technique ont été l’œuvre de Julien Bonelli, Anthony Barreri était le
vidéaste, sans oublier la collaboration de Sophie Négrier et Maëva Poli. ‘’Tout
est blanc’’, « Passe devant une image différente de moi-même à chaque coup
de miroir, n’ai pas le corps que je suis, suis faite pas comme ça »
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire