Pour la Paix, l’Evangéliste John MIGAN propose à Boni Yayi le Pardon
(La Paix : Matrice du Bien-être et de l’Emergence de la Patrie)
« … Cherchez la paix de la ville [de
la patrie] … et priez l’Eternel pour elle
; car dans sa paix sera votre paix [ou prospérité parfaite]. » (Jérémie 29:7, Darby)
L'Evangéliste John MIGAN |
En tant que serviteur de Dieu, conformément à notre
vocation de sel et de lumière de la nation, il s’avère impérieux de parler de
la situation sociopolitique qui y a cours dans ces derniers temps.
Dans la vérité, il n’existe pas de relation
interhumaine qui soit exempte de conflits, de frustration ou de divergence. Ces
choses ont d’ailleurs pour vocation de découvrir nos limites, de nous rendre
plus sociable et humble.
« Supportez-vous les uns les autres,
et, si l’un a sujet de se plaindre de l’autre, pardonnez-vous réciproquement.
De même que Christ vous a pardonné, pardonnez-vous aussi. » (Colossiens
3:13)
Ces situations parfois très blessantes nous évaluent :
moralement, mentalement, psychologiquement. Nous sommes ainsi évalués soit pour l’ascension soit pour
la disgrâce. Vertus, autorités et influence morale, avec leurs conséquences
fâcheuses ou heureuses, viennent couronner nos guéguerres, conflits d’intérêts
etc.
« Que chacun de vous, au lieu de
considérer ses propres intérêts, considère aussi ceux des autres [ou
travaille surtout pour le bien-être de la patrie]. » (Philippiens 2:4)
Les grands hommes sont ainsi révélés et
immortalisés. Les personnes en conflit deviennent des héros ou des monstres,
dont se souviendront l’histoire et les générations à venir. Dans notre patrie,
le Bénin, nous assistons depuis un moment au déchirement de trois de ses
illustres fils. Les premiers étant Patrice Talon et Olivier Boco, tous deux
étant des opérateurs économiques qui ne sont plus à présenter. Le dernier, est
quand à lui à la tête du pays, il s’agit de Boni Yayi. Nous voudrions nous
adresser en premier à notre compatriote, chef de l’exécutif, son Excellence Boni
Yayi :
Excellence
Monsieur le Président de la République,
Que le Seigneur vous bénisse !
Vos efforts pour le bien-être des Béninois n’est
plus à démontrer.
Fasse Dieu, que votre nom demeure parmi les plus
distingués de l’histoire des dirigeants de ce monde !
Que Dieu vous conduise par Sa sagesse, afin que
votre nom et celui du Bénin, demeurent en bénédiction au sein du concert des
nations !
Que le Seigneur vous aide, afin que vous
n’abdiquiez pas devant les épreuves et les défis inhérents à votre condition
d’homme, et à votre responsabilité de chef de l’exécutif. Que L’ETERNEL DIEU
qui vous a toujours protégé, vous protégera.
Notre démarche s’inscrit dans la dynamique de la
paix, de l’unité et de la concorde, dont vous êtes le fidèle prédicateur. Il
est bien entendu que nous n’envisageons pas de paix et de concorde sans la
vérité et la justice. Cependant, si la vérité et la justice ne sont pas bien
marinées dans l’amour et la miséricorde, ne risquons-nous pas d’entacher les
belles pages de l’histoire de notre émergence en plein chantier ?
Nous disons oui pour la justice impartiale et
restauratrice de la dignité humaine et du tissu social. Vos concitoyens suivent
de près cette affaire qui vous oppose à vos frères (Patrice Talon et Olivier
Boco).
« Si vous pardonnez aux hommes leurs
offenses, votre Père céleste vous pardonnera aussi ; mais si vous ne pardonnez
pas aux hommes, votre Père ne vous pardonnera pas non plus vos offenses. »
(Matthieu 6:14-15)
Nous saluons la façon dont vous avez géré l’issue
de l’affaire qui vous avait opposé à votre compatriote Lionel AGBO. Le pardon
que vous lui avez accordé a été un véritable coup d’éclat. La gestion
intelligente de cette affaire prouve bien votre détermination à laisser un
héritage moral, éthique et patriotique, digne d’un Béninois Nouveau. Malgré cet
acte intelligent et sage, digne d’un chef d’Etat qui veut la paix et la
prospérité des siens, plusieurs cependant ne l’ont pas bien accueilli. Sachez
que nous sommes dans un monde où le mal est appelé bien, et le bien qualifié de
mal :
« Malheur à ceux qui appellent le mal
bien, et le bien mal, qui changent les ténèbres en lumière, et la lumière en
ténèbres, qui changent l’amertume en douceur, et la douceur en amertume ! Malheur
à ceux qui sont sages à leurs yeux, et qui se croient intelligents ! »
(Esaïe 5:20-21)
Vous êtes comme vous le savez, un leader respecté
sur tout le continent. Nous en sommes fiers, et aspirons de tout notre cœur à
voir cette position, ces honneurs et ces exploits, qui sont les vôtres, être
préservés et consolidés. Nelson Mandela est devenu une icône mondiale non pas à
cause de ses longues années passées en prison ; mais plutôt à cause du
pardon qu’il a accordé à ses ancien bourreaux. Il alla plus loin en devenant le
défenseur de la cause de ces derniers. Nous pensons que ce que vous avez fait
dans l’affaire Lionel AGBO vous inspirera pour ces cas-ci.
Que cette affaire ne vienne pas vous écarter du
but : le Bénin émergent et prospère. Il est important de ne laisser aucune
chose (crise, désaccord, conflit etc.), détourner votre regard de la
« Vision ». Que l’inexplicable et le pénible soit changé en bien,
aussi bien pour vous-même que pour toute la nation béninoise. Jésus, la Vérité
faite chair, fut condamné à mort, et cela à tort par la justice romaine.
Toutefois, c’est en Sa mort qu’Il a obtenu la plus grande victoire, qui nous
donne la Vie Eternelle. Sur la croix Il a crié : « Père pardonne-leur … » (Luc 23:34).
Monsieur le
Président,
Nous vous invitons avec beaucoup de respect à pardonner
aux frères et compatriotes, Patrice Talon et Olivier Boco. Et au cas où il y
aurait d’autres personnes qui vous auraient fait du tort, nous vous invitons également
à leur accorder votre pardon.
Nous prenons position pour l’aspiration de nous tous :
la paix et la naissance du Bénin Nouveau. Les guerres sont souvent parties des
conflits entre deux personnes, qui s’étendent ensuite aux familles, aux clans,
aux tribus puis embrasent toute la patrie. Connaissant votre de vision
patriotique très avancée, nous savons fort bien, que là n’est pas votre but. La
guerre est spécialiste en avortement d’émergence nationale. Le Seigneur vous
donne une autre occasion de vous illustrer de fort belle manière. L’après-vous
est ce qui révèlera véritablement l’impact de votre leadership :
« Le Dieu d’Israël a parlé, le
protecteur d’Israël m’a déclaré : Le roi qui gouverne les hommes avec justice
et se soumet à Dieu pour les diriger est pareil au soleil qui se lève,
lumineux, dans un ciel matinal sans nuage. A la chaleur de ses rayons, après la
pluie, la verdure sort de terre. » (2 Samuel 23:3-4, Français Courant)
A nos frères
Patrice Talon et Olivier Boco,
Nous invitons également nos bien-aimés frères et
compatriotes : Patrice Talon et Olivier Boco, à faire preuve d’humilité et
d’intelligence constructive pour notre patrie. Nous souhaiterions les revoir
parmi nous. Cependant, ils doivent faire preuve d’humilité et de respect à
l’égard de la nation, de leurs compatriotes béninois, et enfin à l’égard de
leur président et frère, son Excellence Yayi Boni.
« Si tu es en procès avec quelqu’un,
dépêche-toi de te mettre d’accord avec lui pendant que vous êtes encore en
chemin. Tu éviteras ainsi que ton adversaire ne te livre au juge, que le juge
ne te remette à la police et qu’on ne te jette en prison. Je te le déclare,
c’est la vérité : tu ne sortiras pas de là tant que tu n’auras pas payé ta
dette jusqu’au dernier centime. » (Matthieu 5:25-26, Français Courant)
Chers frères, souvenez-vous des moments agréables
que vous avez passez ensemble avec votre frère, le président Yayi Boni. En ces
jours-là, nuls parmi vos compatriotes, que vous préparez peut-être sans le
savoir à s’affronter, ne comptaient pas autant, ce que vous leur faites croire
maintenant. Il vous revient de tout faire pour consolider la cohésion sociale
de votre pays.
A présent, nous vous recommandons de démontrer
votre amour pour eux, et votre attachement à Dieu en les aidant, à éviter de
s’affronter et de s’entretuer, pour des intérêts qui ne sont pas les leurs.
Ont-ils vraiment été l’objet de votre attention ? Aimez-vous votre
patrie ? Alors, vos propos et vos actions doivent vous conduire à la paix
avec votre frère et président, Yayi Boni. Nous n’ignorons pas votre rôle et vos
œuvres dans l’économie de notre pays. Puisse vos actions contribuent à son
développement, et aboutissent au bien-être de la patrie des cerveaux, le Bénin.
Nous en avons assez qu’on parle de notre beau pays
dans les médias internationaux en des termes peu élogieux. Alors, nous vous prions
de vous entendre avec votre frère, avec qui vous êtes en procès, afin que cesse
les propos désobligeants et irrespectueux, qui déshonorent la mère patrie. Il
nous revient de veiller à ne pas dénuder d’aucune manière notre mère patrie, le
Bénin !
« Voici, oh ! Qu’il est agréable, qu’il
est doux pour des frères de demeurer ensemble ! […] Car c’est là que l’Eternel envoie la bénédiction, la vie, pour
l’éternité. » (Psaumes 133:1, 3)
Aux
pasteurs, prêtres, rois et chefs coutumier,
Nous voudrions en appeler à la sagesse des
pasteurs, prêtres, rois et chefs coutumiers, pour le règlement des différents
qui ont surgi entre leurs enfants : Yayi Boni, Patrice Talon et Olivier
Boco. Car il s’agit de nous, de notre dignité et de notre mère patrie, le
Bénin. Les Béninois ont beaucoup à donner au monde.
« Dans les vieillards se trouve la sagesse, et
dans une longue vie l’intelligence. En Dieu résident la sagesse et la
puissance. […] Il [Dieu] possède la force et la prudence ; Il
maîtrise celui qui s’égare ou fait égarer les autres. » (Job 12:12, 16)
Ni des intérêts personnels ni les élections
présidentielles de 2016 ni aucune influence étrangère, ne devraient nous amener
à faire économie de vérité et d’amour dans cette affaire. Nous devons tous œuvrer
pour notre pays le Bénin, pour nos enfants et pour les générations à venir.
En effet n’est-ce pas une honte que d’amener les
affaires des nôtres sur la scène internationale ? N’y a-t-il pas de fils
et de filles de notre grand Bénin capable de trancher de façon fraternelle ce
genre de différent ? Ne sommes-nous pas en train de tourner en dérision
notre peuple avec ses saines valeurs éthiques et morales multiséculaires ?
« N’y a-t-il point de baume en Galaad [ou
de solution made in Bénin] ? N’y a-t-il
point de médecin [prophète, sage etc.]
? Pourquoi donc la guérison de la fille [des fils et filles] de mon peuple [le Bénin] ne s’opère-t-elle pas ? » (Jérémie 8:22)
Nous avons besoin de connaître la vérité, mais seulement
dans le but de consolider notre unité, d’affermir notre fraternité, afin de
travailler dans la paix, pour l’édification de notre patrie le Bénin.
Nous voulons rappeler aux parties en conflits, que
ce procès se terminera par la victoire des Béninois sur l’esprit de division et
du ralentissement de notre marche, vers la prospérité et l’émergence. La paix,
l’unité et le bonheur de tous les Béninois et des générations à venir,
sanctionneront cette affaire. Donc, il ne faudrait pas s’attendre à des cris de
victoire d’un camp, mais des cris de repentance, de réconciliation, qui nous
permettront de nous remettre intelligemment au travail, pour la construction de
notre pays.
« Abner appelle Joab et dit : ‘‘Est-ce
que nous allons toujours nous faire la guerre ? Cette affaire va mal finir, tu
ne sais donc pas cela ? Qu’est-ce que tu attends pour commander à tes soldats
de ne plus poursuivre leurs frères ?’’ » (2 Samuel 2:26, Parole de Vie)
Qui bono ? A qui profite cette division ?
Que voulons-nous léguer à nos enfants et aux générations futures ? Alors,
à nos trois frères : Yayi Boni, Patrice Talon et Olivier Boco, puisse la
grâce du Dieu Tout-Puissant, vous aider à vous étreindre à nouveau avec amour,
respect, humilité et vérité. N’oubliez jamais que, le verdict des tribunaux ne peut
nullement vous combler autant que celui de Dieu, qui veut que nous nous
pardonnions réciproquement, et nous aimions. Nous, vos compatriotes béninois
vous aimons beaucoup !
Que Dieu vous bénisse !
John MIGAN
Evangéliste et Chantre de l’Eternel
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