jeudi 28 juillet 2016

BGA/SICA 2016 « 15ème et 11ème édition »

Un toilettage qui rehausse ces festivals et annonce de beaux pour les artistes béninois

La Golden International Promotion (GIP) de Wassi Sissy Alli a donné une conférence de presse ce jeudi dans la matinée. La rencontre de la salle Toffa II du Royal Hôtel du Bénin, visait à annoncer officiellement le lancement de ces deux festivals majeurs de l’agenda culturel du Bénin. Venus très nombreux, les journalistes culturels ont été imprégnés du chronogramme de ces événements, mais également des innovations apportées à l’un comme à l’autre. Déjà les artistes toutes catégories confondues peuvent passer au siège de la GIP, pour le retrait des fiches afin de s’inscrire. Ceux qui sont à l’intérieur du pays pourront aller chercher les fiches dans les bureaux départementaux du Bubedra. Pour le compte des BGA les inscriptions courent de ce jour jusqu’au 20 Août, tandis que les SICA se dérouleront du 15 au 18 septembre 2016 et auront pour cadre, la place des Martyrs de Cotonou.

Avec un présidium composé du Promoteur des BGA/SICA Wassi Sissy Alli, son assistant et coordonnateur Honoré Amoussou, dame Carole Bona, représentante du ministre du Tourisme et de la Culture et Efoé la Joie représentant de l’Association des Managers Culturels Actifs du Bénin (Amacab), les journalistes culturels ont été Imprégnés des BGA/SICA 2016. A leur tour ils se chargeront d’informer la grande masse de la tenue de ces deux événements culturels majeurs au Bénin.
De gauche à droite, Efoé la Joie, Carole Bona, Wassi Sissy Alli et Honoré Amoussou

Déjà à partir de ce vendredi 29 juillet, les artistes toutes catégories confondues sont appelés à s’inscrire et ce jusqu’au 20 Août 2016. La 15ème édition des Bénin Golden Awards (BGA), qui prennent leur envol ce jour, ouvrira les portes à la 11ème édition des Stars de l’Intégration Culturelle Africaine (Sica). Pour accéder aux Sica, les artistes béninois devront prendre comme il est de coutume par les BGA. Ces événements placés cette année sous le signe de la dynamisation culturelle, comme recommandé par le gouvernement en Conseil des Ministres, se déroulent autour du thème : ‘’L’Impact éducatif de l’artiste au sein de la société’’.

Si les BGA démarrent ce jour, les SICA quant à elles auront lieu du 15 au 18 septembre 2016. Une vingtaine de pays sont attendus pour la 11ème édition de ce grand rendez-vous culturel africain. Un chronogramme bien fourni pour faire du Bénin, comme il est de coutume à la Golden International Promotion, une plaque tournante des cultures d’Afrique.

Quelques innovations apportées

Au titre des innovations apportées aux festivals cette année, on peut retenir, la soirée culturelle 100% Bénin avec en toile de fond, un concert live de la crème des artistes en vogue au pays. Très attendue, la réussite de cette innovation majeure découlera de la bonne organisation et des expériences des Managers culturels de l’Amacab, qui sont chargés de la sélection des artistes qui seront en spectacle devant l’Afrique et le monde. Désormais, il y aura un écart conséquent entre les BGA et les SICA afin que cet événement, très prisé et qui regroupe du monde, laisse de place aux BGA pour sa visibilité.  Si pendant deux (02) ans la Rubrique Art plastique et Arts dramatiques avait disparu, elle est revenue cette année pour le bonheur des artistes qui interviennent dans ce volet de la Culture.

Nous reviendront sur ces événements avec de plus amples détails prochainement.


Patrick Hervé YOBODE

mercredi 27 juillet 2016

Remerciements suite aux obsèques d’Akouèdjo

Les familles du défunt fortement remontées contre les artistes

(Elles réagissent par l’entremise de Sabas Loko Béahènou)

Quelques jours seulement après les funérailles d’Ambroise Béahènou alias Akouèdjo, artiste comédien et cinéaste de talent décédé de façon tragique, certains artistes seraient impliqués dans un rackettage qui ne dit pas son nom. Ils se sont fait passer pour des membres de la famille paternelle et maternelle de leur frère artiste mort, pour soutirer de l’argent aux autorités et opérateurs économiques. Prétextant que ces sous serviront aux obsèques de l’artiste disparu, les artistes mis en cause n’ont rien donné à la famille. Ce n’est qu’à la veille des funérailles que l’Association des artistes comédiens du Bénin a donné, une somme de cent (100.000) mille francs. Mais déjà le lundi 25 juillet, certains quotidiens saisis par ces artistes effrontés, se sont confondus en remerciements à l’endroit de ceux qui se sont faits racketter. Cette nouvelle forme d’escroquerie salissante a fait sortir la famille Béahènou et alliées de leur gong. Elles dénoncent par la voix de Loko Sabas Béahènou, grand frère de l’artiste disparu, qui à travers les lignes qui suivent montre combien les artistes béninois poussés par la faim sont malhonnêtes. Lisez plutôt.

Présentez-vous à nos lecteurs ?

Je suis Lokos Sabas Béahènou, Promoteur culturel, artiste musicien, comédien, compositeur chanteur. Je suis le grand frère d’Ambroise Béahènou alias Akouèdjo.

Avec plus de deux (02) décennies passées en Côte d’Ivoire vous êtes revenu au pays et vous avez retrouvé le monde du Showbiz dans un piteux état. Dans votre combat de relancer les choses, afin de redorer son blason votre frère Ambroise Béahènou, un artiste de talent est tombé. Qu’aviez vous ressenti à cet instant ?

Vraiment cette question me donne envie couler des larmes.  Ecoutez,  je suis arrivé au Bénin avec des projets bien déterminés. Mais quand tu reviens dans un pays que tu as quitté depuis plus de 20 ans tu dois faire attention. Ça je l’ai appris à mes dépens, car lorsque je suis arrivé j’ai lancé une conférence de presse pour annoncer un festival de la restauration des âmes, mais très tôt on m’a posé des peaux de bananes, des sabotages, manque de sponsors,  donc il fallait agir sur fonds propres.  Je me suis retiré en étudiant le terrain, en voyant là où il faut mettre les pieds, Ambroise Béahènou alias Akouèdjo  mon petit frère était toujours avec moi. On avait même élaboré un projet qui devrait permettre de le relancer afin qu’il soit connu à l’international, comme Jean-Miché Kankan, Daniel Do, etc. qui ont fait le tour du monde. Pourquoi alors laisser mon petit frère que j’ai formé moi-même dans le 7ème art, comme j’ai fait pour plusieurs avec les très fâches du Bénin, pourquoi le laisser sur les carreaux ?
Lokos Sabas Béahènou, grand frère d'Akouèdjo

Quelques semaines avant sa mort nous étions ensemble avec plusieurs artistes à Womey pour le concert de soutien à Ayé Koffi. C’est lui-même qui est allé me déposer chez moi .Moins de deux semaines plus tard on m’appelle pour me dire, un matin de bonheur qu’il est gravement malade, qu’on l’amène à l’hôpital. Deux minutes après on me rappelle pour me dire direction la morgue parce qu’il est mort. Et c’est la mort dans l’âme que je t’ai appelé toi Patrick et c’est par toi que le Bénin a été informé.

Ce qui m’a marqué et qui a écœuré toute la famille, c’est cette publicité incessante du Fond d’appui à la promotion de l’Audiovisuel(FAPA) et l’Association des artistes comédiens du Bénin à l’ORTB. Ces mêmes artistes sont allés nous voir à la maison pour nous dire, si la famille ne veut pas enterré Akouèdjo, qu’ils le feront. ‘’C’est notre frère, c’est notre corps disaient-ils mais au finish rien. Même le ministère de la culture, le FAPA, le Bubedra, etc. Personne n’a absolument rien dit. Malgré le fait que moi-même je leur ai écrit. Mais jusqu’à l’heure où je vous parle, nous  n’avions pas reçu le moindre centime de qui que ce soit’’. Même si l’artiste n’a pas sa carte de membre, il a fait sortir des œuvres avec Télé son compagnon. Ils étaient à leur 3ème film et ils ont payé des timbres, Akouèdjo  a fait des spectacles avec l’autorisation du Bubedra, il a joué partout et même ses ristournes le Bubedra n’a pas données.

L’Association des artistes comédiens du Bénin à laquelle appartenait Akouèdjo et qui couvre tout le Bénin n’a donné que 100.000F CFA et ceci à la veille des obsèques. Pendant ce temps le seul Docteur Latoundji et son staff ont donné plus de la moitié de ce que toute une Association a donné 70 .000F. Je le remercie au passage.
Le regretté Akouèdjo
Aujourd’hui  on apprend que la famille Bèahénou et la famille maternelle de Akouèdjo sont fortement  remontées contre les artistes. Pourquoi cette colère ?

Ecoutez ce sont ces artistes qui étaient allés voir les familles, ils ont dit qu’Akouèdjo est leur frère et qu’il est tombé, donc de les laisser l’enterrer .Et pendant que les familles les attendaient,  même moi acteur du showbiz je me suis retiré des course pour les laisser faire, c’est à moins de 24 heures des funérailles qu’ils étaient venus avec 100.000 F CFA. C’est énervant, même le ministère de la culture n’a pas réagi. Akouèdja n’a-t-il pas fait rire les gens, n’a-t-il pas guéri des malades avec sa comédie, et tout le Benin donne 170.000F

Ce qui a d’avantage remonté les familles, c’est que des artistes que nous connaissons et dont nous préférons taire leurs noms pour le moment, sont allés voir des autorités de ce pays, des opérateurs économiques pour encaisser de l’argent aux fins des obsèques d’Akouèdjo

Plusieurs personnes ont réagi et ont mis la main à la poche. D’aucun 200.000F, d’autres 500.000F, d’autres plus, mais les artistes ont empoché tout cet argent, est-ce que c’est normal. Ils sont allés rackettés les Autorités et les opérateurs économiques au nom Des familles. Qu’est ce qui prouve que le ministère, le fonds d’aide à la culture, le Fapa, le Bubedra, etc. n’ont pas donné leurs soutiens ? Les familles sont au courant de tout.

Que comptez-vous faire maintenant ?

Les familles d’Akouèdjo  lance par ma voix et par voix de presse un appel vibrant à tous ces artistes qui ont les sous destinés aux funérailles d’Akouèdjo par devers eux de les rendre aux familles afin qu’on puisse s’occuper de ses enfants. Dans le cas contraire nous allons citer leurs noms. Ils ont été à des endroits où ils se sont passés comme étant membre de la famille, c’est insultant ce  qu’ils ont fait. C’est vrai nous avons enterré Akouèdjo mais il reste des cérémonies à faire à partir du 15 Août. Ce qui est sûr, les familles savent que les artistes n’ont rien fait et que personne n’a bougé le petit doigt, elles ont donc enterré Akouèdjo à plus de 90%

Propos recueillis par Patrick Hervé YOBODE



mardi 26 juillet 2016

Grande cérémonie pour renforcer la Divinité Thron Kpéto Déka Alafia

Hounnongan Mètoyi Toyi II pour consacrer Euloge Sènou Sohou

 Du vendredi 29 au dimanche 30 juillet 2016, le Couvent du Vodoun Thron Kpéto Déka Alafia, sis au quartier Hêvié Sogan Agonkessa grouillera de monde. Ils viendront de toutes parts, adeptes et hauts dignitaires du culte endogène pour procéder aux cérémonies de consécration et de renforcement de la Divinité. Appelée Sara-gan, ces trois jours successifs de manifestations permettront non seulement de faire passer une étape à Euloge Sènou Sohou, mais également consolider Vodoun Thron Kpéto Déka Alafia, qui recevra ses couteaux sacrés. Euloge Sènou Sohou sous l’égide de Hounnongan Mètoyi Toyi II, recevra lui le chapeau sacré et ne pourra plus circuler la tête nue. De bons moments en perspective pour louer et magnifier cette Divinité qui est une véritable force contre la sorcellerie.

Il passera une autre étape le week-end prochain pour accéder officiellement au titre de Hounnon, Prêtre du Vodoun Thron Kpéto Déka Alafia. Initié à ce culte depuis 1995 chez Hounnongan Biowa à Ouidah, Euloge Sènou Sohou était un bon initié, observant les préceptes et autres interdits du Thron Kpéto Déka Alafia. Il en était là lorsque son garçon ainé tomba malade. Tout a été fait pour sauver le petit, mais toutes les tentatives avaient échouées. Presqu’au bord du désespoir, il alla solliciter Hounnongan Toyi I, le père de Hounnongan Mètoyi Toyi II, qui après consultation, lui révéla que Papa Koundé était capable de sauver son enfant. Avant toute chose, Euloge Sènou Sohou devrait implanter Amègan Koumannini Koundé Ethron Kpéto Déka Alafia, chez lui. Trois jours ont été donnés par la Divinité pour accomplir ce miracle dans la vie de Sohou S. Euloge.
Euloge Sènou Sohou sera fait Hounnon ce Week-End

Comme un fou, il a couru dans tous les sens avec sa femme pour faire les cérémonies entrant dans ce cadre. C’est ainsi que le samedi 1er mai 2004, le dernier jour de l’ultimatum, il réussit à trouver les moyens et le Vénérable Hounnongan Toyi, véritable dignitaire et maîtrisant les rouages de cette Divinité alla implanter le Thron chez Euloge Sènou Sohou. Ce jour là même, son enfant qui était moribond et collé au lit, a retrouvé le sens de la parole et l’usage de ses membres. Le Dimanche 02 mai, le garçon alité jouait déjà comme quelqu’un qui n’avait pas été malade.

Ces trois jours de cérémonies, Euloge Sènou Sohou devrait déjà les accomplir l’année qui a suivi l’implantation de Thron chez lui. Mais voulant ressembler à son mentor le Vénérable Hounnongan Toyi I, il ne s’est pas pressé. Très lentement mais surement, il est resté comme un enfant à suivre les conseils, à chercher et à maîtriser les contours de la chose, afin de savoir comment bien accomplir ses tâches auprès de la Divinité. Douze (12) ans après qu’il ait accueilli Thron Kpéto Déka Alafia chez lui à la maison, le voilà qui passera une étape entre vendredi et dimanche prochains.

Il portera officiellement après ces trois jours de cérémonies, le nom de Hounnon et recevra son chapeau sacré, avant qu’un nom de Hounnongan lui soit attribué à la dernière cérémonie dite de Péta Trôtrô ou de Zogbédji. Si ce vendredi il reçoit son chapeau sacré, sa Divinité lui, recevra deux couteaux sacrés sur lesquels il sera immolé le bouc apprêté à cette fin. Avec ces couteaux Papa Koundé châtiera les sorciers et autres mauvais esprits. Ces cérémonies de Sara-gan, s’annoncent être très belle au Couvent de Sohou Sènou Euloge. Elles seront dirigées de mains de maître par le Vénérable Hounnongan Mètoyi Toyi II.
Avec son garçon sauvé par Thron et qui est devenu son Kpindjigan (assistant), sa femme, ses adeptes, les personnes qui l’aiment, ceux qui ont pris par chez lui et qui ont trouvé satisfaction, Euloge Sènou Sohou prépare dans les moindres détails ces festivités.


Vivement le samedi pour que Thron Kpéto Déka Alafia soit honoré à Hêvié Sogan Agonkessa. 
 Pour le contacter: 97 609 705/64 389 248
Patrick Hervé YOBODE

jeudi 21 juillet 2016

Election de Miss Bénin 2016

Mtn Bénin et Fortuné Dégbègni, la Honte

(Une élection de Miss Bénin sans aucune note musicale locale, qu’ils aillent l’organiser ailleurs)

La soirée de l’élection de Miss Bénin 2016, sera tout sauf une nuit de toute beauté. La nuit du 23 juillet sera une nuit de laideur culturelle, orchestrée et entretenue par Mtn Bénin et Fortuné Dégbègni. Sinon comment comprendre qu’une élection Miss, qui sert à élire la plus belle femme d’un pays, rendant du coup hommage à la beauté féminine, puisse se dérouler sans les artistes de ce pays ? Il n’y a qu’au Bénin qu’on voit de telles idioties se réaliser sans que personne, ni moins les autorités chargées de la culture ne tapent du poing sur la table. La vilaine hégémonie de Mtn Bénin, sur certaines manifestations culturelles, qui concernent tout le Bénin n’a fait que trop durer. Dans ce pays, ils organisent un moins que rien de festival dénommé Yellow Summer sur lequel les artistes béninois prennent des miettes comme cachets, tandis que les artistes invités des autres pays touchent le gros lot.

On savait que Fortuné Dégbègni et ses partenaires peuvent organiser une élection Miss Bénin sans la presse culturelle nationale, mais de là, à laisser tous nos artistes sur le carreau pour faire appel à des racontars, dont la majorité ne comprennent rien de ce qu’ils racontent dans leurs chansons, Mtn et Fortuné Dégbègni sont allés trop loin. Mtn Bénin doit savoir que Miss Bénin, c’est tout le Bénin et non Yellow Summer. Ils doivent corriger le tir avant le samedi 23 juillet en prenant les artistes béninois en compte, sinon, ils iront tenir leur élection Miss où ils voudront, mais pas au Bénin. Et ça, le ministre de la Culture Ange N’koué doit y veiller.


Patrick Hervé YOBODE  

5ème édition du Festival Panafricain Hwendo/Hommage à Sossa Guèdèhounguè

Les autorités communales de Houéyogbé et locales de Sahouè-Doutou imprégnées

(Le Comité rencontre les forces de l’ordre et la famille Sossa ce samedi)

Le plus grand événement endogène au Bénin mis à part la fête du 10 janvier s’annonce. Le Festival Panafricain Hwendo (Fespah) souffle sa 5ème bougie. Pour sa réussite, le Comité d’organisation présidé cette année par Nicaise Babadjihou, Locuteur Fon et animateur radio ; assisté par le Coordonnateur général du Festival, Babatoundé Constantin Nobimè, met les bouchées doubles. Ils étaient le lundi 18 juillet à Sahouè-Doutou, localité qui abrite l’édition 2016 du Fespah les 19, 20 et 21 Août. L’objectif était d’aller rencontrer les élus communaux et locaux, histoire de leur expliquer dans les moindres détails l’initiative et le chronogramme adopté pour cette édition anniversaire.

Le Festival Panafricain Hwendo, le plus grand événement culturel endogène qui promeut la conservation, la 
promotion et la sauvegarde de la Tradition Primordiale africaine et qui distingue les meilleurs acteurs du monde endogène chaque année depuis cinq (05) ans, revient de plus bel. Le Comité d’organisation est entrain de mettre les bouchées doubles, car c’est la dernière ligne droite pour la réussite de l’édition anniversaire qui se tient à Sahouè-Doutou les 19, 20 et 21 Août 2016.

Déjà les autorités communales et locales sont imprégnées du Fespah et ont manifesté leur ardent désir d’accueillir ce grand événement. Du maire en passant par le Chef d’arrondissement de Doutou aux Chefs quartier, tout le monde est épris du festival et de son chronogramme. Après ces prises de contacts du lundi dernier, le Comité sera encore sur place pour rencontrer les forces de sécurité publique, la Compagnie de gendarmerie et le Commissariat de police de la localité demain samedi. Dans la soirée, la délégation tient une assise avec la famille Sossa en vue de leur expliquer quelle serait leurs partition et comment les choses se dérouleront.
Le Coordonnateur Général Babatoundé Nobimè entouré des élus locaux de Sahouè-Doutou

Fidèle à son serment de servir avec ardeur et abnégation les Vodoun, les mânes de nos ancêtres, les valeurs endogènes, bref la Tradition Primordiale africaine et béninoise, Babatoundé Constantin Nobimè, entouré de jeunes comme lui et qui ont la chose dans le sang, innove chaque année. Si en dehors de son Magasine d’informations endogènes Hwendo Mag, il a créé le Festival Panafricain Hwendo, le digne fils de Godomey ne cesse de mener des réflexions pour une réelle visibilité de la tradition et de ses acteurs. Après une troisième édition tenue à Godomey sans grand succès et qui d’ailleurs coïncidait avec le décès surprenant d’un des garants de la tradition qui accordait de l’importance à ce festival, Sa Majesté Feu Dada Tossoh Gbaguidi XIII, Babatoundé Nobimè a vu juste en apportant une innovation de taille au Fespah. Il s’agit de l’hommage aux vrais artisans du monde endogène qui ont été à la base du 10 janvier.

Le chronogramme du Fespah 2016

Sur la 4ème édition en 2015, cap a été mis sur la Cité historique de Ouidah pour un hommage mérité au Vénérable Daagbo Hounon Hounan 1er. Une cérémonie gradeur nature ; faite de visite des couvents, des libations et de dépôt de gerbe sur la tombe ce haut dignitaire du Culte Vodoun au Bénin. N’ayant pas été seul dans ce combat de longue haleine, Babatoundé Nobimè et sa suite ont pensé à l’autre ogre du culte Vodoun. C’est donc tout naturellement que les 19, 20 et 21 Août 2016, de vibrants hommages seront rendus au Vénérable Papa Sossa Guèdèhounguè, chez lui à Sahouè-Doutou. Comme à Ouidah, la journée du vendredi 19 sera faite de concerts live de rythmes des couvents. Le samedi 20, une conférence débat autour d’un thème ayant rapport avec le combat du Vénérable Sossa Guèdèhounguè se tiendra dans la matinée ; à partir de 15 heures et ce jusqu’à 20 heures le Comité d’organisation procèdera à la remise du Grand Ordre de Mérite Traditionnel Africain, à plus d’une trentaine de dignitaires. Enfin la journée du dimanche 21 sera marquée par la traditionnelle cérémonie de libation dans certains couvents de Sahouè-Doutou, suivie du dépôt de gerbe sur la tombe du Vénérable Papa Sossa Guèdèhounguè.

L’année prochaine cap sera mis sur Porto-Novo pour se souvenir de l’autre icône Yaoïtcha Gankpé.


Patrick Hervé YOBODE

mardi 19 juillet 2016

Valeurs d’Ici: Iyonou-Ayé la cérémonie qui vous fait prospérer en tout

Bokonon Oundjèglo ou la vraie puissance libératrice

(Iyonou-Ayé la cérémonie qui vous fait prospérer en tout)

Enfin nous avons pu mettre la main sur lui. Pendant plus de trois (03) ans nous avons été à ses trousses sans pouvoir tirer le moindre mot de sa bouche. Mais compte tenu de notre serment de vous servir du bon, de vous faire savoir ceux qui dans  la religion traditionnelle et primordiale de l’Afrique et du Bénin, ces personnes qui maîtrisent leur sujet et qui savent manipuler à bon escient les connaissances ancestrales, pour guérir différentes maladies et permettre aux Hommes de réaliser leur vie ; nous n’avons pas baissé pour autant les bras. Toujours là, à le déranger, le harceler même, parce que sachant qu’il est bon et qu’il détient du vrai, nous avons fini pas l’avoir pour vous. Celui qui n’aime pas communiquer ni dans la presse écrite, ni à la radio encore moins à la télé, parle enfin de lui, du Fâ et de sa grande cérémonie Iyonou-Ayé qui vous permet d’avoir la paix et de réaliser vos ambitions dans la vie. Installé à Womey Marché à côté de l’agence CLCAM, il fait des merveilles dans la vie des populations.

Comme il est de coutume sur cette Rubrique Valeurs d’Ici, ce sont les vrais dignitaires et garants de la Tradition primordiale africaine qui sont reçus. Dans nos recherches, nous avons déniché depuis plus de trois (03) ans, un Prêtre du Fâ pas comme les autres, un guérisseur traditionnel hors pair, qui pendant toute sa vie s’est consacré aux recherches dans le monde endogène. Christian Aké à l’état civil, Bokonon Aké Oundjèglo est une véritable force tranquille. De jour en jour, sa puissance prend de l’ampleur et sa cérémonie Iyonou-Ayé faisant des centaines d’heureux, a ravivé notre envie de vous le faire découvrir. En trois étapes, nous allons ensemble à la découverte de ce Prêtre du Fâ qui allie avec maestria ses connaissances acquises de ses ancêtres, celles issues de ses propres recherches et les connaissances qu’utilisent les autres peuples qu’il a visité, afin que les leurs connaissent la fortune en toute chose. Avec tout ceci bien sûr précédé par le Fâ la science divine, Bokonon Aké Oundjèglo vous donne la clef de la prospérité et cela s’appelle Iyonou-Ayé.
Bokonon Aké Oundjèglo, la force tranquille

Son parcours et la réalité qui le rattrape

En février 2016, il fut couronné pour régner sur le trône de son ancêtre, grand Prêtre du Fâ reconnu en son temps à Tori Wanho. Avant lui, se sont succédé, Do Aglakou Prêtre du Fâ et fondateur de cette dynastie de Prêtres du Fâ reconnus pour leurs adresses dans le domaine. Après lui Bokonon Aké son fils régna sur le trône, viendra ensuite Houédan Kiniffo. C’est pendant son règne que vit le jour, Christian Aké. En prenant de l’âge, il fut informé que c’est lui qui a été choisi par l’oracle pour succéder à son grand père Bokonon Houédan Kiniffo, dont le trône était entre temps resté vacant. Mais le jeune Christian refusa et préfère aller en aventure. Il parvient malgré tout a trouvé son chemin. Chef d’entreprise, Président d’une Organisation Non Gouvernementale (ONG), il avait beaucoup d’employés et ses affaires prospéraient sans cesse.

Ironie du sort un matin tout bascula. En quelques jours seulement, il se retrouva complètement ruiné et abandonné par tous. Pendant sa traversée du désert, il consulta plusieurs fois le Fâ qui lui indique clairement, qu’il devra rentrer au village, être intronisé et régner sur le trône de ses ancêtres avant de connaitre à nouveau le succès et la prospérité. Toujours égal à lui-même, il opposa une fin de non recevoir. Il fut initié au Fâ et le signe sur lequel il est né indiquait aussi, qu’il doit régner sur le trône de ses ancêtres et devenir traditionnaliste, mais qu’il doit pratiquer l’Islam. Il n’était toujours pas d’accord. Mais accablé par les fardeaux et les mésaventures diverses, il se résigna et accepta de se jeter à l’eau. De retour au village, un de ses oncles qui visait le trône entra en guerre contre lui. Ne voulant pas des histoires, il se replia et laissa tout. Mais quelques jours seulement après cette scène, des morts subites s’enregistraient à la chaine au sein des membres de la famille. L’oracle fut consulté et révéla que c’est Christian qui doit être intronisé avant que la paix ne revienne dans la collectivité. Il fut appelé d’urgence pour les cérémonies. Et c’est donc en février de cette année qu’il fut couronné avec à la clé une grande cérémonie de libation en l’honneur de toutes les divinités et de ses ancêtres, en avril 2016, seulement deux (02) mois après son intronisation. Désormais la paix règne dans la famille.

Bokonon Aké et le Fâ

Il maîtrise les rouages du Fâ, pourtant il n’a pas de maître en la matière, c’est-à-dire qu’il n’a appris le Fâ chez personne. Pendant des années, le Fâ lui fut enseigné dans son sommeil par son ancêtre Bokonon Do Aglakou. Il est excellent dans la consultation, les rituels y afférents, les chansons et les adages, tout ceci dans les détails et comme il le faut. Pour lui le Fâ est au début, pendant et à la fin de la vie des Hommes que nous sommes. « Le Fâ prend tout individu le quatrième jour de la fécondité dans les entrailles de la femme. Le Fâ vous suit, vous protège et trace votre vie, ses interdits, ce que vous devez faire et être durant votre existence. Seulement les astrologues ont tout gâté », nous confie-t-il. Pour lui les astrologues tiennent compte seulement du jour, du mois et de l’année de naissance pour prédire les événements qui arriveront à l’Homme, sans savoir que le Fâ est au début, pendant et à la fin de toute vie et que ce qu’il révèle est plus juste que ce que révèle l’astrologie.

Assez puissant et reconnu dans le domaine, Bokonon Aké a subi les rituels devant le consacré définitivement Prêtre du Fâ. Des cérémonies qu’ensemble les Bokonon Lokossou d’Allada et Assogoénon ont réalisées. Désormais oint, il se consacre entièrement au Fâ et à la guérison par les plantes. Dans la droite ligne de ses idées, il entreprit plusieurs sorties au cours desquelles, il a acquis d’autres connaissances. Basé à Womey Marché à côté de l’agence CLCAM, il fait des merveilles dans la vie des béninoises et béninois qui vont le consulter.

Sa cérémonie de délivrance et de prospérité Iyonou-Ayé

A travers ses nombreuses sorties, Bokonon Aké a découvert un secret permettant aux peuples Yorouba du Nigeria de prospérer dans la vie, de connaitre la paix et la réalisation de leurs ambitions. Attiré par ce secret, il a dépensé une fortune pour être initié. Connaissant les bienfaits de ladite cérémonie, Bokonon Aké voudrait la partager avec ses frères et sœurs du Bénin, mais aussi avec d’autres peuples afin que diminue la misère. C’est pour cela que son ONG Icades-Sauv en collaboration avec La Fraternité Iyonou-Ayé, réalise la cérémonie qui porte le même nom. Bokonon Aké invite les populations à ne pas tomber dans certains pièges. « Dans cette vie, il n’y a pas de contre sorcellerie qui vous met définitivement à l’abri, si déjà vous avez poussé les cheveux dans les entrailles d’une femme, vous ne pouvez rien contre la sorcellerie. Le vent qui souffle c’est la sorcellerie », dixit Bokonon Aké.

La seule clef pour se mettre définitivement à l’abri de la sorcellerie est qu’il faut supplier la nature, la vie, qui dans leur bonté se doivent de vous pardonner pour que vous trouviez définitivement la paix. Et c’est cela même la cérémonie Iyonou-Ayé. Si vous êtes initié, la nature vous pardonne et vous avez la paix, la sorcellerie ne pourra plus rien contre vous et vous allez prospérer à tous égards. Tous les membres initiés se doivent aussi de s’entraider afin que chacun trouve son chemin. Avec une somme de 31.100 francs CFA, deux (02) photos d’identité, une photocopie de la Carte d’identité, 2 mètres de popeline, 1 Gin Royal, Une poule ; vous faites votre entrée dans la Fraternité Iyonou-Ayé.

Vous devez créer les conditions d’une vie paisible vous-même, n’attendez surtout pas que ça vienne du ciel, saisissez cette opportunité en vous faisant initié. Devenez membre de la Fraternité Iyonou-Ayé pour être à l’abri de la sorcellerie afin de prospérer dans vos affaires.


Retrouvez-le à Womey non loin du marché ou appelez-le pour tous vos problèmes au (00229) 97 245 759/95 946 969/98 426 626
Réalisation Patrick Hervé YOBODE

mercredi 13 juillet 2016

« Le festival ‘’Hanlissa’’2016, prévu le 28 août prochain sera inédit »

Aubin Akpohounkè à propos de son festival

« Le festival ‘’Hanlissa’’2016, prévu le 28 août prochain sera inédit »

Le festival culturel « Hanlissa », édition 2016 est annoncé pour le 28 août au Hall des Arts de Cotonou. Dans cet entretien, le promoteur Aubin Akpohounkè, journaliste-présentateur et animateur de l’émission télévisée éponyme « Hanlissa » revient sur les innovations de cette année et rassure que la fête sera belle.


Aubin Akpohounkè, le festival ‘’Hanlissa’’ aura-t-elle lieu cette année ?

La grand-messe de la musique béninoise que constitue le festival« Hanlissa », édition 2016 aura belle et bien lieu. Ça va vraiment se tenir et cette fois ce serait au hall des arts de Cotonou. La seule date, c’est le 28 août prochain. Comme les fans de l’émission le savent, c’est un festival qui réunit les anciennes gloires de la musique béninoise. Ceux-là qui, pendant des années, avaient tenu en haleine ce pays à travers des messages véhiculés dans leurs chansons. Donc cette fois-ci, comme nous avons l’habitude de le faire, nous allons encore réunir ceux-là dont ils n’entendent plus parler, ceux-là qu’ils pensaient morts, pour une fois de plus les présenter, les mettre sur un podium, les égayer comme ils en avaient l’habitude.

Pourquoi avez-vous déplacé l’événement du stade de l’amitié au hall des arts ?

Cela ne dépend pas du comité. Nous nous sommes portés vers le stade de l’amitié comme on a l’habitude de le faire, mais il paraît qu’il y aurait des travaux dans la maison donc il ne pouvait pas nous laisser la salle. C’est pour cette raison que nous avons fait l’option de délocaliser l’événement. C’est déjà dans notre coutume, si chaque année le festival ne passe pas, je pense que ce ne sera pas bien.

Parlez-nous des innovations de cette édition ?

Cette année, le spectacle sera à 75% musique traditionnelle, parce que comme c’est une manifestation qui réunit du monde, tous les artistes veulent y participer. Donc on a essayé, on est en train de tamiser pour que cela soit typiquement la musique de chez nous, c’est-à-dire castagnettes, gons, tam-tam et non guitare et piano.

En parlant des anciennes gloires que vous voulez réunir sur le podium ; pouvez-vous nous citer des têtes d’affiches ?

Aubin Akpohounkè sur une édition de son festival

Vous devez connaître Dakossi Denis par exemple, c’est un artiste de la vieille génération qui sera là. Assa Sika sera également là. D’ailleurs c’est un artiste qui émerveille encore jusqu’à présent certains mélomanes. Je pense que le vieux Gbèmahonmindé pour cette fois-ci sera de nouveau des nôtres parce que s’il entonne sa chanson « Adandéwègbo mi a wo » tout le monde est content. Je ne vais pas pouvoir tout citer, enfin tous les artistes, parce que c’est un événement qui réunit une vingtaine d’artistes donc je ne peux pas tous les citer. Tout ce que je sais c’est que ce sera encore un des meilleurs spectacles du Bénin. C’est la 7ème édition cette année et comme ceux qui ont l’habitude de venir le savent, on ne s’ennuie pas à ce festival parce que ce sont des chansons qui avaient émerveillé dans leur temps que nous ramenons sur scène. Donc il n’y aura pas d’ennui. Je pense que tout ce que je vais leur demander, c’est de se déplacer le jour-là et je profite également de cette occasion pour demander à ceux qui nous appuient de toujours continuer parce que c’est grâce à eux que nous pouvons réussir l’évènement. je vous rassure que la fête sera belle.

dimanche 10 juillet 2016

Valeurs d’Ici : Guérison par les plantes de la faiblesse sexuelle

Hounnongan Adankanlin l’homme qui fait des prouesses par ses recherches et produits

(Après nos investigations sur plus d’un an, il est l’un des traditionnalistes qui nous ont épatés)

Il n’est plus un secret pour personne aujourd’hui que les maladies réputées incurables et dont la médecine moderne n’a pas pu trouver les remèdes adéquats, se guérissent dans la Tradition à base des plantes et des connaissances ancestrales. Au Bénin, ils sont plusieurs qui à longueur de journées, ne font que se vanter sur les antennes des chaines de radio et de télévision. Afin donc de savoir, réellement qui est qui et qui fait quoi dans ce monde endogène et des connaissances ancestrales, les journalistes spécialistes des questions endogènes et cultuelles, réunis au sein du Réseau des journalistes des médecines traditionnelles (Réjométra), a pris ses responsabilités. Une centaine de dignitaires et garants de la tradition et des connaissances ancestrales, ont été ciblé pour servir de cobayes dans une enquête bien diligentée. Il s’agissait pour ces consultants endogènes, d’envoyer aux dignitaires choisis, des patients souffrants de toutes sortes de pathologies sans qu’ils ne savent forcément qui est derrière. Ayant reçu chacun plus d’une trentaine de cas aussi compliqués, les uns que les autres et ce concernant toutes les maladies et épidémies courantes, ils sont un certains nombres à nous prouver réellement leur savoir faire. Au premier loge se hisse, Hounnongan Adankanlin qui à lui seul, a fait des prouesses sur plusieurs patients souffrants de différents maux. Des Hépatites, aux Hémorroïdes, de l’Ulcère, à l’Epilepsie en passant par la faiblesse sexuelle, jusqu’aux maladies les plus insoupçonnées, les désenvoutements et la géomancie, il était au premier plan. De ses prouesses nous avons voulu en partager quelques uns avec nos lecteurs, et pour commencer c’est sur une maladie récurrente qui sème la terreur et les cassures dans les couples que se focalise notre attention. Parlons donc de la Faiblesse Sexuelle, qui trouve définitivement traitement et solutions avec le Produit 4 Coups sans Arrêt de Hounnongan Adankanlin.

La faiblesse sexuelle, maladie qui sème  l’anxiété dans les couples de nos jours, peut définitivement être guérie. En effet, après plus d’un an d’investigation sur plus d’une centaine de traditionnalistes et dignitaires du monde endogène, il y a en qui détiennent encore les secrets de leurs ancêtres défunts. Ici en matière de faiblesse sexuelle, nous les avons testés et plusieurs ont des produits qui répondent et corrigent le mal. Mais parmi eux, un se dégage du lot et se retrouve au dessus de la mêlée. Si donc, vous souffrez de la faiblesse sexuelle aujourd’hui sachez tout simplement que la solution est à votre portée avec le Produit 4 Coups sans Arrêt de Hounnongan Adankanlin.
Hounnongan Adankanlin, la puissance tout simplement


Il est l’un des garants de la tradition qui ont suivi avec rigueur et envie  les enseignements de la vieille école. Aux côtés de son grand père haut dignitaire reconnu comme tel en son temps, Hounnongan Adankanlin est l’un des rares dignitaires à détenir encore des secrets des anciens. Faisant parti des traditionnalistes ciblés par le Réjométra, il était au premier plan, parce qu’exerçant dans le domaine il y a plus d’une trentaine d’année. Et c’est tout naturellement, qu’il nous a éblouis par ses prouesses. Sur plus d’une vingtaine de cas de maladies différentes, il est arrivé au bout de plus de la dizaine à donner satisfaction aux patients. C’est dire donc que le vrai existe encore sous nos cieux.

Là où la médecine moderne est entrain d’échouer, nos traditionnalistes font des merveilles

Oui et cela se justifie par le faite que cette médecine moderne n’a jamais pu réussir à vaincre certaines pathologies. En témoigne cette maladie récurrente qu’est la faiblesse sexuelle. Cause de tous les problèmes dans les ménages de nos jours, parce que le partenaire homme, ne répond plus aux attentes de sa femme au lit. Désormais plus de soucis à se faire car, un dignitaire qui est efficace et qui détient encore les connaissances de ses ancêtres, après recherches, vient de mettre sur le marché un produit aussi efficace que convaincant. Traitez-vous désormais avec le Produit 4 Coups sans Arrêt de Hounnongan Adankanlin et fini les soucis. Fait à base des racines composées de certaines plantes, ce produit selon les explications de Hounnongan Adankanlin est issu de plusieurs années de recherches auxquelles, il a associé les connaissances acquises de longues dates auprès de son grand père. Un produit très efficace, qui ne corrige pas seulement l’érection, mais qui guérit définitivement la faiblesse sexuelle et l’éjaculation précoce.

Effets secondaires et Dosage

Le Produit 4 Coups sans Arrêt est sans effets secondaires, puisque fait à base des racines composées de certaines plantes. En ce qui concerne le dosage, les patients souffrant du Diabète et des deux formes de tension, ajoute de l’eau bouillie aux racines composées et peuvent prendre deux petits verres (Talokpémi) matin et soir. Ceux qui souffrent de l’Ulcère ne pouvant pas consommer d’alcool fort, ils peuvent y ajouter du Rhum et prendre un petit verre matin et soir. Les personnes qui souffrent des Hémorroïdes, se doivent de se traiter à base d’un autre produit très efficace contre ce mal, d’abord avant de commencer le traitement avec le Produit 4 Coups sans Arrêt.

Les personnes saines qui ne souffrent d’aucune maladie, peuvent y ajouter, du vin, du Gin, du Sodabi (Vin de palme local). Dans tous les cas, il ne faut jamais dépasser la dose prescrite à savoir un petit verre matin et soir, car ce sont des racines assez fortes et dotées de vertus incommensurables. Ne pas vouloir suivre la dose prescrite, c’est s’exposer aux inconvénients du surdosage. Les patients dont l’âge est compris entre 25 et 49 ans doivent rigoureusement suivre le traitement pendant deux semaines, contrairement aux personnes de plus de 50 ans qui doivent changer de flacons chaque fois qu’elles constatent que l’effet des racines composées s’amenuise.

Hounnongan Adankanlin invite les populations à la clairvoyance. Pour lui lorsqu’on est malade on se soigne et là où la médecine moderne ne peut rien, eux autres garants de la tradition et qui détiennent les connaissances ancestrales sont là pour aidez tout le monde. Nos ancêtres ont vécu en santé pendant très longtemps en ne se soignant qu’avec les feuilles et autres plantes, racines, noix et écorces. Les béninois doivent savoir que même les comprimés que nous avalons aujourd’hui sont faits à base de nos plantes et feuilles, etc. « Ce Produit 4 Coups sans Arrêt, tout le monde peut l’utiliser, les prêtres, les pasteurs, les imams, etc. car c’est un produit issu d’un travail et d’une recherche de longue haleine, bien réfléchie et bien approfondie », dit-il pour finir.


Hounnongan adankanlin est basé à Tokan Tokpamè Abomey-Calavi Bénin

vous pouvez aussi nous contacter pour tous vos soucis au (00229) 96 378 048

Patrick Hervé YOBODE

Valeurs d’Ici : Guérison par les plantes et les connaissances ancestrales

Hounnongan Adankanlin l’homme qui fait des prouesses par ses recherches et produits

(Après nos investigations sur plus d’un an, il est l’un des traditionnalistes qui nous ont épatés)

Il n’est plus un secret pour personne aujourd’hui que les maladies réputées incurables et dont la médecine moderne n’a pas pu trouver les remèdes adéquats, se guérissent dans la Tradition à base des plantes et des connaissances ancestrales. Au Bénin, ils sont plusieurs qui à longueur de journées, ne font que se vanter sur les antennes des chaines de radio et de télévision. Afin donc de savoir, réellement qui est qui et qui fait quoi dans ce monde endogène et des connaissances ancestrales, les journalistes spécialistes des questions endogènes et cultuelles, réunis au sein du Réseau des journalistes des médecines traditionnelles (Réjométra), a pris ses responsabilités. Une centaine de dignitaires et garants de la tradition et des connaissances ancestrales, ont été ciblé pour servir de cobayes dans une enquête bien diligentée. Il s’agissait pour ces consultants endogènes, d’envoyer aux dignitaires choisis, des patients souffrants de toutes sortes de pathologies sans qu’ils ne savent forcément qui est derrière. Ayant reçu chacun plus d’une trentaine de cas aussi compliqués, les uns que les autres et ce concernant toutes les maladies et épidémies courantes, ils sont un certains nombres à nous prouver réellement leur savoir faire. Au premier loge se hisse, Hounnongan Adankanlin qui à lui seul, a fait des prouesses sur plusieurs patients souffrants de différents maux. Des Hépatites, aux Hémorroïdes, de l’Ulcère, à l’Epilepsie en passant par la faiblesse sexuelle, jusqu’aux maladies les plus insoupçonnées, les désenvoutements et la géomancie, il était au premier plan. De ses prouesses nous avons voulu en partager quelques uns avec nos lecteurs, et pour commencer c’est sur une maladie récurrente qui sème la terreur et les cassures dans les couples que se focalise notre attention. Parlons donc de la Faiblesse Sexuelle, qui trouve définitivement traitement et solutions avec le Produit 4 Coups sans Arrêt de Hounnongan Adankanlin.

La faiblesse sexuelle, maladie qui sème  l’anxiété dans les couples de nos jours, peut définitivement être guérie. En effet, après plus d’un an d’investigation sur plus d’une centaine de traditionnalistes et dignitaires du monde endogène, il y a en qui détiennent encore les secrets de leurs ancêtres défunts. Ici en matière de faiblesse sexuelle, nous les avons testés et plusieurs ont des produits qui répondent et corrigent le mal. Mais parmi eux, un se dégage du lot et se retrouve au dessus de la mêlée. Si donc, vous souffrez de la faiblesse sexuelle aujourd’hui sachez tout simplement que la solution est à votre portée avec le Produit 4 Coups sans Arrêt de Hounnongan Adankanlin.
Hounnongan Adankanlin, la puissance tout simplement


Il est l’un des garants de la tradition qui ont suivi avec rigueur et envie  les enseignements de la vieille école. Aux côtés de son grand père haut dignitaire reconnu comme tel en son temps, Hounnongan Adankanlin est l’un des rares dignitaires à détenir encore des secrets des anciens. Faisant parti des traditionnalistes ciblés par le Réjométra, il était au premier plan, parce qu’exerçant dans le domaine il y a plus d’une trentaine d’année. Et c’est tout naturellement, qu’il nous a éblouis par ses prouesses. Sur plus d’une vingtaine de cas de maladies différentes, il est arrivé au bout de plus de la dizaine à donner satisfaction aux patients. C’est dire donc que le vrai existe encore sous nos cieux.

Là où la médecine moderne est entrain d’échouer, nos traditionnalistes font des merveilles

Oui et cela se justifie par le faite que cette médecine moderne n’a jamais pu réussir à vaincre certaines pathologies. En témoigne cette maladie récurrente qu’est la faiblesse sexuelle. Cause de tous les problèmes dans les ménages de nos jours, parce que le partenaire homme, ne répond plus aux attentes de sa femme au lit. Désormais plus de soucis à se faire car, un dignitaire qui est efficace et qui détient encore les connaissances de ses ancêtres, après recherches, vient de mettre sur le marché un produit aussi efficace que convaincant. Traitez-vous désormais avec le Produit 4 Coups sans Arrêt de Hounnongan Adankanlin et fini les soucis. Fait à base des racines composées de certaines plantes, ce produit selon les explications de Hounnongan Adankanlin est issu de plusieurs années de recherches auxquelles, il a associé les connaissances acquises de longues dates auprès de son grand père. Un produit très efficace, qui ne corrige pas seulement l’érection, mais qui guérit définitivement la faiblesse sexuelle et l’éjaculation précoce.

Effets secondaires et Dosage

Le Produit 4 Coups sans Arrêt est sans effets secondaires, puisque fait à base des racines composées de certaines plantes. En ce qui concerne le dosage, les patients souffrant du Diabète et des deux formes de tension, ajoute de l’eau bouillie aux racines composées et peuvent prendre deux petits verres (Talokpémi) matin et soir. Ceux qui souffrent de l’Ulcère ne pouvant pas consommer d’alcool fort, ils peuvent y ajouter du Rhum et prendre un petit verre matin et soir. Les personnes qui souffrent des Hémorroïdes, se doivent de se traiter à base d’un autre produit très efficace contre ce mal, d’abord avant de commencer le traitement avec le Produit 4 Coups sans Arrêt.

Les personnes saines qui ne souffrent d’aucune maladie, peuvent y ajouter, du vin, du Gin, du Sodabi (Vin de palme local). Dans tous les cas, il ne faut jamais dépasser la dose prescrite à savoir un petit verre matin et soir, car ce sont des racines assez fortes et dotées de vertus incommensurables. Ne pas vouloir suivre la dose prescrite, c’est s’exposer aux inconvénients du surdosage. Les patients dont l’âge est compris entre 25 et 49 ans doivent rigoureusement suivre le traitement pendant deux semaines, contrairement aux personnes de plus de 50 ans qui doivent changer de flacons chaque fois qu’elles constatent que l’effet des racines composées s’amenuise.

Hounnongan Adankanlin invite les populations à la clairvoyance. Pour lui lorsqu’on est malade on se soigne et là où la médecine moderne ne peut rien, eux autres garants de la tradition et qui détiennent les connaissances ancestrales sont là pour aidez tout le monde. Nos ancêtres ont vécu en santé pendant très longtemps en ne se soignant qu’avec les feuilles et autres plantes, racines, noix et écorces. Les béninois doivent savoir que même les comprimés que nous avalons aujourd’hui sont faits à base de nos plantes et feuilles, etc. « Ce Produit 4 Coups sans Arrêt, tout le monde peut l’utiliser, les prêtres, les pasteurs, les imams, etc. car c’est un produit issu d’un travail et d’une recherche de longue haleine, bien réfléchie et bien approfondie », dit-il pour finir.


Hounnongan adankanlin est basé à Tokan Tokpamè Abomey-Calavi Bénin

vous pouvez aussi nous cantacter pour tous vos soucis au (00229) 96 378 048

Patrick Hervé YOBODE

lundi 4 juillet 2016

« Sahouè-Doutou accueille le festival avec en toile de fond, un vibrant hommage à Sossa Guèdèhounguè »

Nicaise Babadjihou à propos de la 5ème édition du FESPAH

Beaucoup de surprises pour cette édition anniversaire


Il n’est plus un secret de polichinelle que chaque année et au mois d’Août, Hwendo Mag organise le Festival Panafricain Hwendo (Fespah). Cette année, plusieurs innovations sont en vue pour la réussite de ce grand et unique événement qui prône un retour à la source de nos valeurs traditionnelles et ancestrales. C’est dans cette optique que nous avons rencontré le président du comité d’organisation de la 5ème édition du festival Panafricain Hwendo 2016 pour avoir une idée des préparatifs et du programme de cette édition anniversaire. Lisez plutôt ce que nous en dit Nicaise Babadjihou.

Président Présentez- vous ?

Je suis Nicaise Babadjihou, journaliste animateur et communicateur. Président du comité d’organisation de la  5ème édition du festival Panafricain Hwendo.

Votre nomination a-t-elle été une surprise ?

Vraiment, une grande surprise car, je ne m’y attendais pas du tout. C’est vrai que je faisais partie des 1ère et 2ème éditions du festival. Mais, entre temps, j’étais absent des activités du Magazine Hwendo et aussi du festival. C’est au cours de l’assemblée générale, que mon nom a été cité parmi les prétendants au poste de président et à l’unanimité j’ai été désigné comme président, suivis du secrétaire générale Madame Fifamè Agboton et de la trésorière générale Madame Rhode Yêba Boni.

Président, parlez-nous un peu de l’organisation du FESPAH de cette année ?
Les membres du Comité d'organisation avec Sa Majesté Bonagana, roi des Lokpa

Une joie immense m’anime en ce moment où tout le comité d’organisation s’active pour mettre les bouchées doubles afin de réussir le festival de cette année 2016. Vous savez, il y a de quoi s’investir pour conduire à bon port  les activités entrant dans la préparation de ce grand rendez-vous  traditionnel annuel. Cette année le festival sera à sa 5ème édition et se tiendra à Sahouè Doutou, une localité  de notre pays qui à l’appellation fait penser à cette icône de la préservation de nos valeurs endogène, qui nous a quitté il y a plusieurs années. Il s’agit du chef suprême du culte Vodoun le Vénérable Sossa Guèdèhounguè connu de tous sous nos cieux. Cette année, c’est cette légende de notre tradition qui sera à l’honneur. Tout  se met en place lentement et sûrement pour offrir un visage plus rayonnant de nos valeurs ancestrales. Une équipe dynamique se plie en quatre depuis quelques semaines déjà pour offrir un festival alléchant aux férus de nos valeurs endogènes. Dans ce cadre, des voyages se font à l’intérieur du pays afin de rencontrer nos rois, têtes couronnées, guérisseurs traditionnels, prêtres du fa, prêtres Vodoun et que sais-je encore.

Quels est le contenu du programmes de cette 5ème édition ?

Nous avons peint un tableau riche en couleurs. Tout d’abord, dès le 15 Août, une foire endogène va prendre corps dans la localité hôte. Après la foire, trois jours seront réservés pour les manifestations proprement dites. Le vendredi 19, une veillé traditionnelle sera organisée suivie d’un concert live traditionnel pour lancer les hostilités de cette 5ème édition. Le lendemain samedi 20, c’est la remise du tableau d’honneur du Grand Ordre de Mérite Traditionnel Africain 2016 suivi du lancement officiel de la 1ère édition de l’Agenda de la tradition. Le dimanche 21, nous allons rendre un hommage mérité au Vénérable Sossa Guèdèhounguè en parcourant tous les couvents de Sahouè Doutou pour honorer et saluer la mémoire de ce grand homme de culture de notre pays.     

Vous avez parlé de l’agenda. De quoi s’agit-il réellement ?

L’Agenda de la tradition, c’est un outil de promotion de qualité qui manquait à notre tradition. Un répertoire qui sera composé des renseignements complets de nos dignitaires, de leurs adresses et numéros de téléphone. Cet outil est l’œuvre du Réseau des Journalistes des Médecines Traditionnelles (REJOMETRA), du 1er magazine panafricain d’informations endogènes, Hwendo Mag et du Festival Panafricain Hwendo. Le constat fait, est que depuis des décennies, notre tradition est restée sans trace et nos ancêtres sont morts avec leurs connaissances. C’est dans cette logique que nous avons décidé de réaliser un agenda pour que la mémoire reste. Dans cet outil, il y aura des analyses, des commentaires des journalistes et des dignitaires. On y trouvera des espaces de recette, le fèzan (Calendrier traditionnel) et beaucoup d’autres choses intéressantes. Un site internet sera ouvert à cet effet pour permettre une large diffusion des activités et événements de nos acteurs traditionnels. C’est simplement inédit.
Aux  extrêmes gauche et droite Nicaise Babadjihoun, Pdt du Comité et Babatoundé Constantin Nobimè, Coordonnateur Général du Fespah, avec des dignitaires

Des sponsors vous en avez trouvez certainement ?

Des sponsors ? Je dirai pour le moment que nous avons reçu des bénédictions et des promesses. Néanmoins, il sera très gauche de ma part de ne pas remercier les sponsors habituels de taille de ce festival en occurrence : Rabbi Tan, Dah Logbé, Paul Agodozin, Hounnon Béhumbéza, Dada Vognon Adidékon, Hounnongan Zédéka Zédéka. Il me plait aussi de remercier les enfants de Sossa Guèdèhounguè à travers leur chef Agassa Danyroh Guèdèhounguè qui nous ont accueillis pendant notre séjour à Sahouè Doutou. Les sponsors, c’est sûr que nous allons les avoir car il reste encore un peu de temps pour le festival. Je profite pour faire un clin d’œil à sa Majesté Adjiwatonou Yèwa Kpèdo III, roi de Kinto et toute sa cour et aussi Dah Sodjo de l’autre côté de Casse-Auto.

Un mot pour boucler l’entretien

Je remercie les membres du comité de cette 5ème édition pour le travaille sans faille qu’ils abattent à mes côtés depuis le début des préparatifs. Je rends aussi un hommage mérité au coordonnateur général de ce festival Babatoundé C. Nobimè pour son esprit participatif. Je souhaite d’or et déjà une bonne fête des valeurs ancestrales aux festivaliers de la 5ème édition. Je vous remercie


Propos recueillis par Patrick Hervé YOBODE