lundi 27 juin 2016

Le Vénérable Hounnongan Dansou A. Gazozo et les siens se penchent sur des questions brûlantes

Assemblée Générale Ordinaire du Synamitraab

Réunis en Assemblée Générale Ordinaire à la Forêt Sacrée des Ancêtres Divinisés, Résidence du Vénérable Dansou A. Gazozo commune d'Abomey-Calavi, la semaine écoulée, les hauts dignitaires de la religion endogène et primordiale ont sorti le grand jeu. Ils ont passé au peigne fin, les quelques mois passés au pouvoir et les actions salutaires et de développement du Président Patrice Talon. Ils n’ont pas manqué de revenir sur les crises qui secouent la chefferie traditionnelle et la royauté au Bénin. Le festival Panafricain Hwendo de Babatoundé Constantin Nobimè et son projet de publication d’un annuaire de la tradition ancestrale, ont été aussi des points saillants de ces assises. Lisez le communiqué final.
Vénérable Hounnongan Dansou Alphonse Gazozo, 1er Responsable national du Synamitraab

Syndicat National des Médecins Intellectuels Traditionnels et Assimilés du Bénin (Sy.Na.M.I.Tra.A.B Enregistré sous le n'2015/103/MISP/CAB/SGM/DGAIC/DTLP/SAAP-ASSOC/SA du 27/07/2015 Publié à La page 812 du Journal officiel de La République du Bénin n'16 du 15 août 2015.
ASSEMBLEE GENERALE ORDINAIRE: LIEU: Forêt Sacrée des Ancêtres Divinisés, Résidence du Vénérable DANSOU A. GAZOZO commune d'Abomey-Calavi.

THEME: <<Œuvrons pour la paix pour que vive la chefferie Traditionnelle et la Royauté au Bénin. >>

I-ANALYSE DE LA SITUATION SOCIOPOLITIQUE DU BENIN.

a-Débat et informations divers,

b-La situation de la royauté de Sô-Tchanhoué.

II-POINTS DES TÂCHES:

c-Point des activités préparatoires d'un colloque scientifique,

d-Point des activités préparatoires du Festival panafricain HWENDO ainsi que la publication de l'annuaire de La Tradition ancestrale.

III-NOUVELLES TÂCHES:

e-Organisation d'une conférence de presse sur la situation de sô-Tchanhoué,

f-Mobilisation des fonds en vue de la tenue du congrès de La Fédération Nationale des Associations de la Tradition Ancestrale et de la Religion Endogène au Bénin.

g-Suggestions et recommandation a adressée au chef de l'Etat.

IV-DIVERS:

Les responsables du BEN/Sy.Na.M.I.Tra.A.B. élargies aux responsables régionaux (départements, communes,  arrondissements...) venus à l'A.G statutaire avec la présence effective de sa Majesté Roi de Houèto,Tognon Tossoh Atchèdji représentant le Haut Conseil des Rois du Bénin.

COMMUNIQUE FINAL:

Prévue pour commencer à 10 heures, l'Assemblée Générale statutaire du Syndicat National des Médecins Intellectuels Traditionnels et Assimilés du Bénin (Sy.Na.M.I.Tra.AB.  a finalement démarrée à 11 heures 30mn; pour prendre fin à 18 heures 20mn avec la participation de plusieurs responsables invités. La délégation de Possotomè conduite par Hounnongan Sègnon M.Philippe, S.G.A/Synamitraab, celle du département de l'Atlantique/Littorale conduite par Hounnongan Ayitchédji  Rigobert Président Sy.Na.M.I.Tra.A.B., dudit département, arrondissement d'Abomey-Calavi conduite par HOUNSAVOU Pierre, Arrondissement de Pahou conduite par AYISSOTODE COFFI jean Richard, Hounnongan Zomagnanvo, Président Sy.Na.M.I.Tra.A.B, dudit arrondissement, commune de sô-Ava, conduite par Hounnon Lokossou Aflé Egoyigo. Arrondissement de Ganvié 1 et Ganvié 2 conduites respectivement par Oussa Z. Victor et Ahlonsou Assogba. Commune D'Allada, conduite par Hounnon Ayichédji, Dah Sonon Lantêfan. Arrondissement de Vêkky conduite par Koudjou Nestor. Sô-tchanhoué conduite par Agossou Z. Léon, délégation de la commune de Djakotomey conduite par Assogba Tchihounkpo, délégation de la coalition Nouveau Départ conduite par Zinvomè Samuel, délégation de la commune d’Abomey-Calavi conduite par Hounnongan Guelly Toussaint coordonnateur national du Synamitraab, commune de Dassa conduite par Edda Coffi Président du P.R.E, commune de Zogbodomey conduite par Dah Zomatchi. La délégation Togolaise est conduite par Ayayi Alphonse. En dehors de la commune de Savalou et celle d'Athièmé tous les invités ont répondu présent à la présente séance.

Le SG/Synamitraab, dans son analyse de la situation sociopolitique à de la période du 06 avril 2016 date de l'investiture du Président Patrice TALON au 18 juin 2016;  a fait comprendre aux participants que le gouvernement du Président Talon a fait des avancées positives depuis sa naissances. Le SG ajoute que, jusqu'au moment où il est entrain de s'adresser aux traditionnalistes, certaines personnes et Hommes politiques s'efforcent pour pouvoir tirer des conclusions actives négatives relatives aux progrès réalisés par le gouvernement du nouveau départ. N'oublions pas que l'ancien Président de la République a mis notre Nation en danger (dilapidation des fonds de l'Etat, bradage des domaines privés de l'Etat, des entreprises d'Etat, les jeunes sans emplois, insécurité, chômage ...).  Selon les rumeurs l'ancien Président aurait, tout le temps empêché certain de ses ministres épris de paix de bonne foi et de progrès social a mieux dirigé leur ministère. Je pense objectivement qu'il est indécent d'accuser le Président Patrice TALON et son Gouvernement de mauvaise gouvernance. Tout le monde est conscient qu'aucune œuvre humaine n'est parfaite, <<la critique est aisée, mais l'art est difficile>>, a dit l'autre.

Aidons le Président Patrice Talon et son gouvernement à travers nos prières et initiatives positives à mieux faire encore. Ne donnons pas dans des imprécations et supputations gratuites. Un agriculteur, ou un producteur de coton, maïs, manioc, sachant bien labourer; ne peut jamais jouir des fruits de sa production deux mois après le laboure. Je ne suis pas entrain de défendre le gouvernement je suis entrain de défendre une éthique temporel et immuable. Probablement que pendant la mise en place des structures dirigeantes de notre pays de même que la prise de certaines décisions d'intérêt national, il y a certainement eu des omissions par méconnaissance de certaine préoccupation des peuples par nos décideurs, cela est aussi humain. Il revient alors aux acteurs comme nous autres syndicalistes des traditionnalistes du Bénin, de faire connaitre nos problèmes au chef de l'Etat et son gouvernement.

Au vu de tout ce qui précède l'Assemblée doit prendre d'importances décisions au cours de la présente séance. Le Directeur du Magazine HWENDO, Constantin Nobimè membre de la commission spéciale du Synamitraab chargée de régler les crises qui secouent actuellement certaines Royautés, couvents et temples de divinités de notre pays, en prenant la parole a fait remarquer que ces crises sont dues au fait que certains rois et Hounnons gourmands s'impliquent dans les affaires qui ne relèvent pas de leur domaine de compétence. Exemple du cafouillage au sein de la Royauté de Sô-tchanhoué où actuellement certains rois tels que Houéton Zimbè de Ganvié et son acolyte Zounfon d'Akassato sont allés chercher un individu de la famille Zola qu'ils s'efforcent à imposer comme roi de Sô-tchanhoué contre la volonté des populations et contre toutes normes réglementaires et coutumières en la matière. Alors qu'à l'intronisation de sa Majesté Bah Holou Toyigbé en 2015, lesdits rois (Houéton Zimbè et Zounfon d'Akassato) avaient exigé une dot que la collectivité Zola leur a remis sans négociation aucune selon les informations recueillies au sein de la population et auprès des notables et membres de la cour Royale de Sô-tchanhoué. Enfin le Directeur a conclu en ces termes: les activités préparatoires relatives à la tenue d'une conférence de presse doivent se poursuivre. En ce qui concerne la parution de l'agenda de même que la tenue effective du Festival, les activités préparatoires prendrons fin à la fin de ce mois.

Sa Majesté Tognon Tossoh Atchedji, roi de Houèto, a pris la parole pour remercier le Synamitraab pour son travail. Entre autre il a fait savoir à l'assistance que le Haut Conseil des Rois du Bénin n'est pas d'accord c'est ainsi que, par sa voix, il a fait injonction formelle à Houéton Zimbè de Ganvié et Zounfon d'Akassato d'abandonner leurs projets de division et qu'il est inconcevable devant les mânes de nos ancêtres communs qu'ils œuvrent pour introniser un autre roi à Sô-tchanhoué. Donc Ahissou Pierre ni personne ne peut être intronisé comme le préconisent les deux Rois cités plus haut. C'est sa Majesté Bah Holou Toyigbé roi authentique de Sô-tchanhoué qui nous a été révélé par les ancêtres. Je profite encore de cette auguste occasion pour remercier Tous les membres du Synamitraab à travers le Vénérable Hounnongan Gazozo pour tout ce que vous faites pour sauver la chefferie traditionnelle et les royautés de leurs difficultés. Je rendrai fidèlement compte au Président du Haut Conseil des Rois du Bénin, sa Majesté roi de KIKA ensemble avec tout les autres collègues. Que la paix règne dans notre pays.

En reprenant la parole, le Vénérable Dansou A. Gazozo a mis l'accent sur la non-consécration du statut social et économique des traditionnalistes par le vote d'une loi à l'Assemblée Nationale qui est l'une des causes des comportements peu orthodoxes qu'affichent tous les jours que Dieu fait certains rois cités plus haut, chefs coutumiers, Hounnons malveillants et opportunistes de notre pays. Les actes que posent ces derniers sont constitutifs d'un délit de trouble à l'ordre publique, lequel délit est punis par la loi. Que vivement les autorités locales, administratives et judiciaires puissent aider à régler ladite crise. Le Secrétaire Général du Synamitraab entre autre a proposé aux participants à l'A.G qui ont approuvé unanimement ladite proposition dont la teneur suit:1-La prise d'un décret présidentiel par le Président de la République son Excellence Monsieur Patrice A.G.TALON en vue de consacrer le statut social et économique des traditionnalistes du Bénin, en attendant le vote d'une loi par les députés à l'Assemblée.2-La prise d'un décret présidentiel en vue de créer une structure, un département ou un observatoire du patrimoine culturel matériel et immatériel du Bénin, lequel département sera diriger par un intellectuel traditionnel qui a la maitrise des réalités ancestrales et qui la pratique objectivement ensemble avec ses collègues et spécialistes en matière de patrimoine, historien, anthropologue, sociologue...3-Une fois créée, la structure se chargera d'organiser désormais les fêtes des 10 janvier sous le contrôle de l'Etat parce que ladite structure créée par lui même aux fins d'éviter que lesdits fonds soient dilapidés et détournés par certains individus et "Hounnons"...Au cours de la même séance, le Président du collège de la coalition le nouveau départ a fait le point des préparatifs d'un colloque scientifique autour du thème "L'intellectuel moderne face aux questions de découverte de la recherche scientifique".


Le Président de la commission scientifique Professeur Honorat Aguessi et homologue Léon Bio Bigou ont rassuré les membres du comité d'organisation dudit colloque qu'ils ne ménageront aucun effort pour que les résultats qui sortirons de ce colloque soit une source d'inspiration pour les peuples, les politiques et les projets d'Etat. Enfin, le SG Synamitraab le vénérable Dansou A. Gazozo a remercié les uns et les autres avant de conclure: vive le Bénin, vive la tradition ancestrale et les religions endogènes au service des peuples du Bénin. SIGNÉ: Le Rapporteur Général, Hounnongan AYISSOTODE Coffi Jean Richard:95-15-13-90.

dimanche 26 juin 2016

Dans la suite de la 4ème édition des décorations ‘’Savons Mon Cerveau’’

Chérubin Kpadonou distingue Brice, Nicodème et Victoire Kpadonou

(Tous artisans infatigables du développement de Kpomassè)

A l’occasion des funérailles d’Edmond Kpadonou géniteur de Brice Kpadonou et grand bâtisseur de la localité qui la vu naitre, Chérubin Kpadonou Tradi-Thérapeute reconnu pour son adresse dans le domaine des plantes et Promoteur des produits ‘’Mon Cerveau’’ est allé honorer quelques dignes fils de Kpomassè qui œuvrent pour l’essor de leur Commune. C’était le samedi 18 juin 2016 à Kpomassè Gbèganhoué non loin de l’église catholique, devant une foule immense et admirative.

Placée sous le parrainage de l’Honorable Claudine Afiavi Prudencio, qui depuis bientôt 6 ans accompagne Chérubin Kpadonou dans ses actions, la 4ème édition des distinctions ‘’Savons Mon Cerveau’’ suit son court. Obnubilé par la promotion et le devoir de reconnaissance envers ces béninois qui œuvrent inlassablement pour le développement, en se donnant corps et âme au travail bien fait, Chérubin Kpadonou a encore frappé très fort.
Chérubin Kpadonou alias Mon Cerveau

En effet, au cours des obsèques de son oncle Edmond Kpadonou, il est allé reconnaitre les mérites de certains acteurs clés dans le développement de leur localité commune, la Commune de Kpomassè. Ils sont au total deux (02) dignes fils et une dame de fer, qui tous, donnent le meilleur d’eux dans leur domaine d’activité pour le développement local. Brice Kpadonou, fils ainé d’Edmond Kpadonou ; Nicodème Kpadonou Commandant de brigade à la retraite, fils ainé Joseph Kpadonou et Victoire Kpadonou, épouse du Chef de l’Arrondissement de Tori Cada et directeur des cimetières de PK14 et Somè. Des acteurs infatigables qui travaillent jours et nuit pour l’essor de leur cité.

Tout ceci se déroulait en présence de l’épouse de Sébastien Germain Ajavon, de la ministre des Affaires Sociales, Adidjatou A. Mathys, Nazaire, Darius et Boris Kpadonou qui ont fait le déplacement de Kpomassè depuis la France. Il faut signaler que la marraine l’Honorable Claudine Afiavi Prudencio, qui avait donné sa parole pour être présente, n’a pas pu faire le déplacement parce qu’empêchée au dernier moment.

Chérubin Kpadonou en bref

Plus connu sous son pseudonyme ‘’Mon Cerveau’’, parce que Directeur général des ‘’Savons Mon Cerveau’’, entreprise intervenant dans le monde endogène et dans le traitement des maladies par les plantes, Chérubin Kpadonou est un ancien des Forces Armées béninoises. Doté des connaissances incommensurables dans le domaine des plantes et de la guérison des maladies, épidémies et autres pathologies, Mon Cerveau est aussi un artisan chevronné du développement de sa Commune Kpomassè, mais également pour Womey la localité dans laquelle il réside. Ses actions touchent aussi la Commune de Tori et régions, car l’homme se donne à fond pour son pays. Excellent dans son domaine et reconnu comme tel ; Chérubin Kpadonou reste et demeure un Baobab, mais qui ne s’affiche pas préférant rester dans son coin. Désormais plus que dans le social, mais investissant aussi dans la culture et le sport, se sont ses actions qui parleront pour lui et qui le mettront devant les feux de la rampe.


Patrick Hervé YOBODE

dimanche 19 juin 2016

Le Noyau Critique outille une trentaine de journalistes sur les aspects de la danse

Spécialisation dans le secteur de la presse culturelle au Bénin

Ils viennent des quotidiens, des radios et des télévisions de la place et ils sont tous journalistes ayant décidés de faire carrière dans la presse culturelle, afin de contribuer au rayonnement de leur pays. Pour être de bons critiques dans les différentes disciplines de la culture, il leur faudrait forcément prendre part à des formations. Et c’est ce qu’a compris, le Noyau Critique, Association de journalistes culturels et Critiques d’arts en initiant les Rencontres d’investigations culturelles (Ric). Si en 2015, les journalistes étaient face aux artistes plasticiens, afin d’avoir les notions pour apprécier et déchiffrer leurs toiles et autres sculptures, cette année, le Noyau Critique a jugé bon, toujours pour accélérer la question de la spécialisation, de donner les clefs de déchiffrage et toutes les notions possibles pour une bonne critique en matière de danse.

Rassemblés au Centre Arts et Cultures de Lobozounkpa, les journalistes culturels venus des trois associations à savoir le Noyau Critique, dirigé par Marcel Kpogodo, le Réseau des Journalistes et Animateurs Culturels (Réjac) de Happy Goudou et la faitière, l’Association des Journalistes Culturels du Bénin (Ajcb), dirigée par Fortuné Sossa ; ont été attentifs aux communications de Marcel Zounnon, Directeur de l’Ensemble Artistique National et de Rachelle Agbossou. Le premier a abordé les thèmes : « Les danses au Bénin : catégorisation » et « La danse traditionnelle : caractéristiques,   nombre, énoncé, classification par région ». Quant à la professionnelle de la danse, Rachelle Agbossou, elle a également entretenu les journalistes culturels sur deux thèmes. « Danse contemporaine : caractéristiques, clés de déchiffrage pour quel langage technique » et « Danse traditionnelle et danse contemporaine : profil du professionnel béninois, avantages et risques d’un métier ». Dans la soirée, le Professeur Bienvenu Akoha, est venu parler aux journalistes du Conservatoire des danses du Bénin, son historique, ses objectifs et son efficacité actuelle. Après lui, Happy Goudou a planché sur le thème : « La danse comme facteur de rayonnement international du Bénin : les acteurs et les festivals visibles ».

En somme des échanges fructueux, qui ont permis aux journalistes culturels désireux de se spécialiser dans la discipline culturelle qu’est la danse, d’avoir des rudiments nécessaires pour la critique des créations dans ce domaine. Ce vendredi 17 juin 2016, Marcel Kpogodo, a amené ses confrères à comprendre l’importance du blogging. Tous les stagiaires ne disposant pas encore de blog en n’ont créé. Après lui, Dominique Zinkpè est allé échanger avec les journalistes. Dans un échange fructueux, les stagiaires ont découvert l’homme à travers ses œuvres et l’immensité de son talent. Rodéric Dèdègnonhou et Jacques Lalèyè ont également échangé avec leurs confrères sur les notions clefs et certains rouages du métier.

Pour évaluer les acquis de cette formation, les stagiaires ont été invités à produire des articles critiques sur le spectacle de danse contemporaine ‘’Ikowé’’, qu’ils ont suivi avec la troupe de Clément Kakpo.


Patrick Hervé YOBODE

dimanche 12 juin 2016

Les Oscars du Développeur 2016

 L’Ong Etoile d’Afrik reconnait les mérites d’une vingtaine de béninois

(Tous des artisans infatigables dans leur secteur pour le développement du Bénin)

La salle des conférences de l’Hôtel Sun Beach au quartier Fidjrossè à Cotonou a abrité, dans la soirée de ce samedi 11 juin 2016, une cérémonie de distinction de quelques acteurs œuvrant pour le développement de leur pays le Bénin. Baptisée les Oscars du Développeur, cette distinction a attribuée aux dignes filles et fils du Bénin, qui dans leur secteur d’activité se donnent à fond pour un Bénin économiquement, administrativement, politiquement, sportivement, etc. réellement Debout.
Vue des récipiendaires

Ils sont des policiers, des directeurs de sociétés et des dignitaires du monde endogènes, tous conscients et rompus à la tâche, se donnant corps et âme dans leur domaine d’activité pour un Bénin prospère. Les ayant pisté depuis plusieurs mois, pour ne pas dire des années, l’Ong Etoile d’A       frik de Mohamed Badélé, a bien voulu leur reconnaitre leurs mérites. Il est bien dit que là où l’Etat manque d’agir pour faire ce qui est de son ressort, les citoyens peuvent prendre des initiatives.

Et c’est à juste titre que cette Ong dirigée par un jeune dynamique assisté des jeunes comme lui, mais surtout bénéficiant des conseils d’un vieux sage en la personne du Commandant Parapé, fait savourer à plusieurs béninoises et béninois, qui reçoivent depuis dans années, des distinctions pour les valeureux services rendus à la Nation ; la joie que procure un tel événement. Ce samedi 11 juin 2016, donc 12 acteurs du monde endogène, 4 policiers dont 3 commissaires et le Directeur Départemental de la Police Nationale Mono-Couffo, et 2 directeurs de sociétés ont reçu des distinctions.
Les récipiendaires avec le Président de l'ONG Etoile d'Afrik

Composée d’une attestation de Mérite et d’un Trophée, les récipiendaires, les Hounnongan Zomangnavo, Président Synamitraab de Pahou, Toffodji Kpohounmè, Fihoundé, Agbidihoungbi, Gbliguidi, Kètrèkè, Petit Piment, Gbèdossou, Miléwomè, Alafia-Adika, Fidégnon, Ekoué Marthe ; les policiers Grégoire S. Zannou, commissaire de police chargé du commissariat spécial de Kabo à la frontière Nord entre Parakou et le Nigeria, Tidjani Edibo, commissaire de police chargé du commissariat spécial d’Igiolo, Clément Ganhoun, commissaire de police chargé du commissariat spécial de Lokossa et Mathias Agbota, directeur départemental de la Police Nationale, ainsi que Clémence Kougba, Directrice de la société As Green Sarl et son collègue Norbert Azon de la Société Adéogo ; ont tous été satisfait de cette soirée, chargée d’émotions.
Babatoundé Constantin Nobimè recevant sa distinction

Si Babatoundé Constantin Nobimè, Directeur de Hwendo Mag et Promoteur du Festival Panafricain Hwendo, a été distingué pour tout ce qu’il fait en tant que jeune pour le monde endogène, la  distinction surprise est allée à l’armurier de la Police Nationale, Laurent Kéouda pour son dévouement et son sens patriotique. Toute qualité que l’Ong a décelée chez tous les lauréats de la soirée.


Patrick Hervé YOBODE


Hounnongan Miléwomè

Hounnongan Zomangnanvo

Commissaire Grégoire S. Zannou



mercredi 8 juin 2016

Réformes Culturelles : Ils ont attisé le feu et ouvert la brèche

Maintenant qu’ils se taisent et laissent faire

(Le Ministre Anges N’Koué doit avancer et rester droit dans ses bottes)

La maison Culture du Bénin subit depuis l’arrivée du régime de la Rupture, frappé du sceau du Nouveau Départ, des réfections avancées. Et ceci parce que croyant que les nouveaux maîtres à bord étaient comme ceux finissant, quelques acteurs culturels connus pour leur roublardise, ont alimenté de vives contestations et des mouvements de protestation. Pour eux, le Ministre Anges N’Koué fraichement venu allait tout laisser aller comme c’était le cas depuis dix ans. Ils ont voulu tout corriger au Fonds d’aide à la Culture (Fac) et pouvoir gérer à leur manière les milliards culturels. Mal leur en a pris, car maintenant les mêmes qui hier étaient tapis dans l’ombre derrière les mouvements d’humeurs, se retrouvent aujourd’hui au devant de la scène, pour critiquer, dénoncer les réformes mises en place par le Ministre de la Culture et faire pressions sur Anges N’Koué afin qu’il cède à leur manœuvre dilatoire. Monsieur le Ministre le peuple vous suit, la Culture et les vrais acteurs culturels ont besoin de ces réformes, avancez seulement.

Pendant près de dix ans, certains béninois artistes pour la plus part, mais qui à un moment donné se sont taillés des places de demis dieux, ont confondu le bien public à leur patrimoine familial. Le Fonds d’aide à la Culture (Fac) et les milliards culturels ont été pendant longtemps leur vache à lait et leur vache à traire. Ils se sont enrichis sur le dos des vrais acteurs culturels auxquels, ils attribuent des miettes ou qu’ils ont carrément sevré. Il n’était qu’un secret de polichinelle pour tous que certains administrateurs du Fonds concevaient plusieurs dossiers à eux même et qu’ils distribuaient à leurs proches, pour en retour octroyer des fonds de gros projets, pendant que les acteurs qui font de part leurs projets la visibilité de la culture béninoise étaient à la traîne.
Monsieur le Ministre, jusqu'au bout du bout des Réformes, le Bénin et sa Culture ne seront que fiers de vous

Un seul individu recevait plus de 35 millions tandis que des projets bancables se retrouvent à 2 ou à 3 millions avec au moins la moitié qui va encore aux administrateurs qui se les partagent. Personne n’avait le courage de dénoncer et d’aller contre ce système. Ceux qui ont tenté l’expérience ont été sevrés au Fonds. Et depuis toujours, les ministres de la culture qui se sont succédé sous Yayi et leurs copains qu’ils ont placés à la tête de ce fonds en complicités avec les administrateurs véreux ont entretenu ce système. Ils se remplissaient les poches, se construisaient de belles maisons, s’achetaient de belles voitures, tandis que les vrais acteurs culturels et la culture se meurent.

Voulant toujours garder le contrôle des choses, avec un simulacre de réformes, ils se sont trouvés en face de garçons. Ils croyaient faire les choses à leurs manières, mais mal leur en a pris. Sur leur chemin, se dresse Anges N’Koué, la Rupture et le Nouveau Départ. Une trilogie qui comprenait la souffrance des vrais acteurs culturels et les réformes qu’il fallait pour redorer le blason de la culture béninoise. Les mêmes qui hier dénonçaient telle ou telle autre chose, qui se partageaient les milliards culturels sans trace, crient aujourd’hui haro en scandant que la culture béninoise serait en danger. Après avoir décidé pendant des années du sort des milliards culturels, ils pensent qu’ils en seront sevrés comme ils ont l’habitude de sevrer leurs paires artistes. Et déjà, ils voient le diable partout. Un adage Fon dit : « Celui qui sait tuer n’aime pas que le couteau lui passe par le cou ».

Ils boiront jusqu’à la lie les réformes du Ministre N’Koué, puisque ce sont eux même qui ont ouvert la brèche et le Ministre s’y est engouffré.

Monsieur le Ministre restez droit dans vos bottes

Vaines polémiques et vaines pressions. C’est comme cela que nous autres journalistes et observateurs du monde culturel, qualifions la honteuse sortie de la CBAAC. Pour qui se prennent-ils et pourquoi crient-ils aujourd’hui. Au moment où ils étaient les seuls maîtres à bord ici, pendant qu’ils s’arrogeaient les milliards culturels et qu’ils se les distribuaient, donnant à quel porteur de projet, qu’ils veulent, personne ne pouvait broncher, personne ne parlait et ils vivotaient. C’est donc face à leur mauvaise gestion des milliards culturels que des voix se sont fait entendre. Et parmi encore ces voix, ils y avaient certains mouvements, qu’ils alimentaient pour créer la diversion.

Monsieur le Ministre, aucun de ceux qui ont été administrateurs jusque là, ne doit revenir au Fonds après les réformes. Il faut d’ailleurs qu’ils présentent chacun un bilan aux acteurs culturels et que de votre côté, vous poussiez le bouchon encore plus loin en commanditant un vrai audit de leur gestion.
Il faut complètement les sevrer, pour avancer dans le processus de réforme de la maison Culture, parce que  ce sont des vautours, des voraces qui ne respirent que billets de banque.   

Monsieur le Ministre, une urgence

Dans cette situation, certains vrais acteurs de la culture qui mouillent le maillot pour le Bénin font les frais de la boulimie du petit nombre que constituent les administrateurs sortants. Selon nos investigations, certains chèques des montants, que dis-je des miettes allouées à certains porteurs de projets sont restés bloqués. Il faut donc votre clémence pour que ces derniers entrent en possession de leurs fonds, histoire de pouvoir tenir dans le temps leurs initiatives culturelles. Pour preuve, le festival de l’artiste danseur professionnel et sociétaire du Ballet National, Léon Hounyè alias Sakpata Zogbo est en souffrance à cause de cette situation. 

Veuillez Monsieur le Ministre leur venir en aide, puisque le festival, la danse de Feu Zohiho ou Yaoïtcha a drainé du monde depuis sa première édition jusque là faisant découvrir des danses mythiques de notre pays.


Patrick Hervé YOBODE

jeudi 2 juin 2016

Géant concert de soutien à un de leur collègue artiste souffrant

Ayé Koffi est entré en possession des fonds récoltés

Le dimanche 29 mai 2016, plusieurs artistes de la musique du Bénin, tant bien moderne que traditionnelle, ont massivement effectué le déplacement du Bar Restau les 2 Manguiers de Womey. C’était sur l’initiative de Raphaël Koffi Wotto alias Papa Raspho, qui les regroupait autour d’un géant concert en vue de récolter des fonds, pour aller en aide sanitaire à leur frère d’arme, Ayé Koffi, qui depuis un peu plus d’un an, croupis sous le poids de la maladie, suite à un accident de la circulation. C’est tout naturellement que ce dernier est entré en possession de l’enveloppe financière après une visite de ses collègues dans la soirée du mardi 31 mai 2016.

Chose promise, chose due dit l’adage. Préoccupé par l’état de santé de son frère d’arme Ayé Koffi avec lequel, il a partagé plusieurs fois la scène, Papa Raspho a eu l’ingénieuse idée de réunir les artistes autour d’un concert, histoire de récolter des fonds pour aider financièrement le frère souffrant. C’est ce qui a été fait le dimanche 29 mai au Bar Restau les 2 Manguiers de Womey. Sur ce géant concert qui a mis plus d’une vingtaine d’artistes sur la même scène, les populations amoureuses de la bonne musique et ceux qui connaissaient Ayé Koffi, n’ont pas hésité à mettre les mains à la poche.
Ayé Koffi recevant les 50.000 F CFA des mains de ses collègues

Tous les artistes qui ont presté, de Soépi Tôfa, à Kiné Zozime en passant par Papa Raspho lui-même au groupe Les Racines du monde, d’Ayé Musica à Homanvo, sans oublier Aïssè Junior qui aura enflammé le public avec du bon Zinli d’Abomey, etc. chacun a déposé dans une corbeille préparée à cet effet, les gratifications obtenues. Même les présentateurs de la soirée qu’étaient Akimus et P@tlove en n’ont fait autant. A la fin une somme non moins importante a été réunie. Après avoir défalqué les quelques charges assumées par le comité d’organisation, Obed Couton le Papa Bonheur des artistes a fait un complément conséquent.

Il était alors normal, que tout le comité d’organisation composé du Groupe Les Racines du monde, Kiné Zozime, Aïssè Junior et emmené par Papa Raspho, aille faire le point à qui de droit. Et c’est dans la soirée du mardi 31 mai, qu’ils sont allés remettre une enveloppe financière de cinquante (50.000) francs à leur collègue artiste Ayé Koffi. Malgré son état, ce dernier a quand même fait l’effort de les remercier de bon cœur pour leur soutien.

Mais déjà, un autre géant concert s’annonce et c’est un grand promoteur qui voudrait avoir sa signature sur ce dernier. Wait and See.


Patrick Hervé YOBODE