mardi 29 décembre 2015

Convention des pasteurs du conseil chrétien des Ouvriers de la Paix et de la démocratie

Simplice Agassounon et plus de 300 hommes de Dieu prient pour la paix au Bénin

Ils étaient venus très nombreux des églises évangéliques de tout le département de l’Atlantique. Ils étaient à l’Espace Kayécha de Womey, sous l’initiative de Simplice Agassounon, lui-même pasteur et homme de vision. Il a initié ce grand rassemblement pour sonner l’union des églises évangéliques autour d’un idéal de paix et de concorde au Bénin. Pour lui, il faudra que le Corps du Christ s’unisse afin de barrer la route de part leurs prières au malin qui guette ce pays. Il a reçu dans l’organisation de ce grand rendez-vous, le soutien du mouvement Bénin pour un Nouvel Elan (BNE), qui représentait Patrice Talon à cet événement.
Simplice Agassounon à droite et son interprète au moment fort de la prière

Plus de 300 pasteurs venus d’une soixantaine d’églises évangéliques. Voilà le grand rassemblement qu’à sonner, Simplice Agassounon, qui préoccupé par l’unité du Corps du Christ et la paix au Bénin, s’est plié en quatre pour tenir cet événement. Sur son initiative donc, les pasteurs membres du Conseil chrétien des ouvriers de la paix et de la démocratie, sont allés prier pour la Nation. Pour eux, le Bénin se dirige vers un tournent décisif de son histoire politique et démocratique. Le 28 février prochain, les béninois seront appelés à aller aux urnes pour élire un nouveau président. Un rendez-vous crucial, que le diable voudrait saisir pour mettre ce pays à feu et à sang. ‘’Soyez sobres, veillez. Votre adversaire, le diable rode comme un lion rugissant, cherchant qui il dévorera’’. Tirée de 1 Pierre 5 verset 8, cette parole en dit long sur ce qui se trame par certains politiciens qui, consciemment ou inconsciemment alimenteront le dessein du diable.

Il était alors plus que normal, que d’abord les serviteurs de Dieu s’unissent pour dans la concorde et l’unité prier pour ce pays.  Et c’est ce à quoi, Simplice Agassounon aidé par le mouvement Bénin pour un Nouvel Elan, qui soutien Patrice Talon, a appelé les pasteurs. Ensemble, ils ont dans la foi et la ferveur prié pour la paix. Et pour illustrer ce qui attend le Bénin et comment Dieu a prévu qu’il en sort vainqueur, c’est l’anecdote de Josaphat dans la Bible qui a été citée en exemple. Il faut retenir de cette histoire touchante, que trois peuples ennemis ont comploté d’attaquer Israël. Josaphat l’ayant appris décréta un jeûne dans tout le pays. Il commença par invoquer le Très Haut, par le jeûne et la prière, il louait Dieu et le glorifiait. Lorsque venaient les ennemis, un autre peuple qui allait en guerre avec tout un autre clan, ayant aperçu les ennemis d’Israël et les prenant pour le peuple qu’il allait combattre se ruait sur eux. Ainsi Josaphat et le peuple de Dieu ont observé la bataille chantant et louant Dieu, pour son plan en leur faveur.
Dalmas Béhanzin et la délégation du BNE livrant le message de Patrice Talon

Le représentant du BNE, Dalmas Béhanzin, dira que ce rassemblement revêt d’une importance capitale pour  Patrice Talon, qui a décidé de tout laisser pour se mettre au service de son pays. Pour lui, Patrice Talon accorde une place de choix, à la parole de Dieu, c’est pour cette raison qu’il a pardonné malgré tout ce qui s’était passé, comme le Seigneur Jésus qui malgré tout ce qu’il a subi demandait encore sur la croix à son père de remettre leurs péchés à ses agresseurs.

En somme une initiative qui mérite d’être rééditée dans plusieurs villes et quartiers de villes et même dans les contrées les plus reculées du pays, pour appeler tout le monde à la paix et à la l’unité nationales afin que le Bénin ne s’embrase.





Patrick Hervé YOBODE

5ème édition de la Noël pour nos Enfants

Obed Couton toujours plus fort, toujours plus loin pour le bonheur des bouts de choux

(Colombe Amoussou et Exaucé Agassounon élus Miss et Mister)

Le vendredi 25 décembre 2015 comme il en a pris l’habitude depuis plus d’une dizaine d’années de façon officieuse et cinq années déjà de façon officielle, Obed Couton le Papa Noël des enfants de Togoudo et régions était encore au rendez-vous avec ses bouts de choux. A la place des fêtes Kayécha de Womey et sous le parrainage de Gustave Espoir Quenum et avec la marraine Nicole Mariano Bokossa, il a encore frappé très fort. Près de la millième d’enfants cette fois-ci, pour prouver que chaque année, l’événement gagne des cœurs et du terrain. Une 5ème édition qu’il a mise à profit pour surprendre les foules avec beaucoup plus d’innovations.
Obed Couton au milieu de Nicole Bokossa et Gustave Espoir Quenum
Il passait de maisons en maison pour donner des cadeaux aux enfants, suite à une scène d’un enfant qui demandait à une fête de la Nativité de cadeau à ses parents qui n’en avaient pas les moyens de le lui offrir. Ayant assisté à cette scène qui lui rappela son passé, celui qui aujourd’hui est bien nanti, celui que tout le monde connaissait de généreux depuis son enfance, ne pouvait rester les bras croisés. Son amour pour les enfants et son sens du partage avec les autres venaient de prendre un coup. C’est tout naturellement qu’il se décida de mettre la joie au cœur des bouts de choux à chaque fête de la Noël. Il a tenu cette initiative de façon officieuse pendant plus de dix ans avant de la rendre officielle depuis cinq ans.
Mlle Gbèmavo recevant son cadeau des mains du Père Noël

Et le vendredi dernier, jour de cette fête des plus petits, il était encore à leur chevet. Plus d’un millier de cadeaux de tout genre distribués aux enfants dont les parents n’ont pas les moyens, mais en même temps des enfants dont les parents ont les moyens, mais qui ont pris fait et cause pour l’initiative de Couton Obed. Cette 5ème édition était attendue de tous et ceux qui prédisaient que le nombre d’enfants allait s’accroître n’avaient pas tort. Il y avait des bouts de choux qui pullulaient dans la grande cour de l’Espace Kayécha. Tellement il y avait d’enfants que les curieux se demandaient si Obed Couton pourrait leurs donner tous des cadeaux. Mais aucun n’enfant n’est reparti chez lui les mains vides.

De l’élection de la Miss, du Mister et des reconnaissances de Couton Obed


Huit (08) filles et six (06) garçons étaient en lice pour l’élection de la Miss et du Mister Noël pour nos Enfants édition 2015. Le jury conduit par Boris Adohouannon aura abattu un excellent boulot pour désigner la Miss et le Mister qui visiblement était les choix du public. Même si le président du jury a dénoncé la perte de nos valeurs dans certains foyers qui s’est fait ressentir, par le fait qu’aucun des garçons n’a pu correctement exécuter la danse traditionnelle à eux imposée, tout le monde était d’avis avec le jury. La Miss Noël pour nos Enfants 2015 a donc nom Colombe Amoussou avec Iris Sèwa 1ère dauphine et Maribelle Goudjo 2ème dauphine. Le Mister 2015 s’appelle Exaucé Agassounon avec Charles Missohou 1er dauphin et Vianey Houénou 2ème dauphin.

Pour clôturer en beauté cette édition, Obed Couton a attribué des tableaux de reconnaissance, à tous ceux qui ont été là depuis 5 ans pour la Noël pour nos Enfants. René Dohou l’orgaisateur général, Gustave Espoir Quenum le président d’honneur, Nicole Mariano Bokossa la marraine, Brice Basso alias Dah Aziza et Axel Hermann Aballo les animateurs, tous ont reçu cette surprise du Président Obed Couton.

La fête était simplement belle, car toutes les Miss et tous les Misters des éditions précédentes ont se sont vus leur couronne et échappe changés.










Patrick Hervé YOBODE

dimanche 27 décembre 2015

Visite de courtoisie à Sa Majesté Adjiwatonou Yèwa Kpèdo III roi de Kinto

Lionel Zinsou est allé prendre les bénédictions

(Il fut fait dignitaire des palais royaux avec le nom fort de Dah Tozé)

Très tôt ce samedi 26 décembre 2015, les populations d’Akpakpa au quartier Ayélawadjè I, ont assisté à un grand branle bas. Et pour cause le premier ministre du Bénin, Lionel Zinsou accompagné de son père André Zinsou était en visite de courtoisie au palais privé de Sa Majesté Adjiwatonou Yèwa Kpèdo III, roi de Kinto et des Houézènou. L’occasion a été propice pour le fils qui revenait à la maison de s’entretenir en huis clos avec le roi, pendant plus d’une heure d’horloge. Un huis clos au cours duquel, le premier ministre a reçu les bénédictions royales émanant de Sa Majesté Adjiwatonou Yèwa Kpèdo III et ses pairs, venus de Ganvié, d’Adjakpa et d’Akassato. Et c’est devant la foule amassée à la devanture du palais, que Lionel Zinsou a été fait haut dignitaire des palais royaux, avec pour titre Dah Tozé. Il a reçu comme mission le développement de la Vallée de l’Ouémé et partant celui du Bénin.


Lionel Zinsou recevant ses attributs de Dah Tozé

C’est après un entretien en privé qui aura duré environ plus d’une heure d’horloge, que Sa Majesté Adjiwatonou Yèwa Kpèdo III et son hôte Lionel Zinsou ont fait leur apparition dans un bain de foule magistrale. Sous les ovations de la foule, les chants et danses des Adjoganssi et autres, le roi de Kinto et des Houézènou est allé prendre siège avec Lionel Zinsou et leurs suites. Devant un parterre impressionnant de dignitaires venus des quatre coins de la Vallée de l’Ouémé, que sont : les Aguégués, Dangbo, Bonou, Adjohoun, Sô-Ava et Calavi, tous des territoires du royaume de Kinto, l’un des plus vaste que le Bénin ait connu. Une fois à la devanture du palais, les choses se sont vite déroulées.
Sa Majesté Adjiwatonou Yèwa Kpèdo III, roi de Kinto

En roi développeur et rassembleur, Sa Majesté Adjiwatonou Yèwa Kpèdo III, reconnu pour sa dextérité et son sens de vérité, n’est pas allé du dos de la cuillère pour dire tout haut ce que tout le monde pense tout bas. Avant d’interpeller les vendeurs d’illusions, il a rappelé que le premier ministre, Lionel Zinsou digne fils du palais royal de Kinto qui lui rend visite est à la maison. Pour lui cette visite de Lionel Zinsou, se justifie par deux raisons. La première raison est que la famille Zinsou et la famille Akoffodji, de laquelle est issue sa défunte femme, la reine de Kinto, sont des familles alliées entretenant des liens très forts. Et l’autre raison est que le digne fils qui est venu à la maison, est appelé à une mission et pour cela il a besoin des bénédictions du roi.

 « Nous ne sommes pas encore en campagne et les têtes couronnées ne battent campagne pour personne. Notre fils est venu nous rendre visite, il est chez lui ici au palais, il a besoin de nos prières et de nos bénédictions. Et ces bénédictions nous lui avons données en abondance », a déclaré Sa Majesté Adjiwatonou Yèwa Kpèdo III. Et puis en quelques secondes, il changea de mine et prend une autre verve, visiblement le roi est fâché et le connaissant, il veut cracher des vérités. Et c’est ce qui fut fait. Dans un envolé acerbe mais très passionnant, il interpelle les vendeurs d’illusions. « Lionel Zinsou est un digne fils du Bénin, ceux qui alimentent la polémique selon laquelle il ne serait pas béninois, ce sont ceux-là qui sont les bâtards », fustige le roi. Il renchérit en disant : « Lionel Zinsou est un enfant intelligent, il a de l’ambition pour le Bénin, il a emmagasiné des années d’expériences à l’étranger qu’il veut bien mettre au service de son pays pour son développement harmonieux. Donc que les mauvaises langues arrêtent de le vilipender », dixit le roi.
Lionel Zinsou fait Dah Tozé et les missions qu’il a reçues
Dah Tozé recevant la clef du Bénin

Sa Majesté Adjiwatonou Yèwa Kpèdo III assisté des rois  Houéton  Zimbê  de Ganvié, Kpôfon d'Adjakpa et  Gbégnon d'Akassato, ont fait de Lionel Zinsou haut dignitaire des palais royaux du Bénin. Debout et à moitié courbé, ils lui feront passer le grand pagne royal comme ils en ont le secret. Ensuite, c’est le chapeau royal et les chaussures qui lui seront portés. Il recevra par la suite le bâton de commandement. Désormais dans ses attributs de Dah Tozé en français, l’élu du peuple, Sa Majesté Adjiwatonou Yèwa Kpèdo III, lui remettra la Clef du Bénin pour une mission à double volets. Lionel Zinsou premier ministre du Bénin à la capacité de corriger une injustice. En effet, la Vallée de l’Ouémé abandonnée à son triste sort par les gouvernements successifs, souffre d’un manque terrible en eau potable, même si elle est inondée chaque saison des pluies. Il n’y a pas d’électricité, les centres de santé, les écoles, et autres infrastructures de développement font défaut dans la Vallée. Aussi le quartier Ayélawadjè I qui abrite le palais privé du roi de Kinto et des Houézènou est plongé dans le noir et fait le lie à des vols et au grand banditisme. En plus d’œuvrer pour le développement de la Vallée, il doit mettre ses expériences à profit pour le développement harmonieux du Bénin.
Sa Majesté Adjiwatonou expliquant le langage des revenants à Dah Tozé

Faisant siennes ces doléances du roi de Kinto, Lionel Zinsou s’engage à travailler dans l’honnêteté et dans l’humilité pour la réussite de la mission à lui assignée. Toute fois il rappelle que la diaspora béninoise de laquelle il vient, pour mettre ses expériences au service du pays est très respectée partout dans le monde. Par conséquent, il demande que les béninois accordent autant d’intérêt et de respect à leurs frères de la diaspora, qui reviennent parce qu’ils sont restés loyaux à leur pays et parce qu’ils sont utiles aussi.


Patrick Hervé YOBODE 

lundi 21 décembre 2015

6ème édition du festival ANii, Dine Djériwo Adamou tient le pari

Dine Djériwo Adamou tient le pari

(Bassila et régions au cœur des attractions pendant trois jours)

Il se conjugue désormais au passé, le festival ANii édition 2015. Démarré le vendredi 18 décembre, le festival que pilote, Dine Djériwo Adamou a connu son épilogue ce dimanche à Bassila. Plusieurs temps forts ont marqué cette 6ème édition du plus grand festival de la partie septentrionale du pays. Des moments intenses de découvertes et de partage des richesses du patrimoine culturel du peuple ANii.

Terminus tout le monde descend. La 6ème édition du festival ANii, du jeune promoteur Dine Djériwo Adamou se conjugue désormais au passé. Pendant trois jours, Bassila et la devanture du palais royal ont vibré aux sons et aux couleurs des richesses du patrimoine culturel du peuple ANii. Rassemblant les peuples des départements de l’Atacora-Donga, le festival ANii 2015 aura été une édition des plus réussie.
Démonstration de la danse Aské

Déjà le vendredi 18 décembre dernier, le promoteur a pris le temps et le soin d’accueillir tous les festivaliers, les touristes curieux, les amoureux de la culturel du peuple ANii et les têtes couronnées. Quelques prises de contacts sur le terrain pour régler les petits détails et peaufiner les dernières mises au point. La journée du samedi 19 décembre a été consacrée, à la visite des cours royales dont notamment la cour royale de Bassila, où Dine Djériwo en digne fils du terroir est allé faire allégeance au roi et à offrir au souverain, sa Majesté Atchiba II roi de Bassila, un présent. L’étape suivante sera l’intronisation du roi de Frignon, un village situé à environs sept (07) kilomètres de Bassila. Une cérémonie fort simple, mais très évocateur de la grandeur et de la profondeur, des valeurs endogènes que nos ancêtres nous ont léguées.

Et puis le clou de la 6ème édition le dimanche 20 décembre. Devant le grand ordre des 18 rois de l’aire culturelle ANii et leur grande association, l’Association des rois de l’aire culturelle ANii (Araca), et les différentes communautés des départements de l’Atacora-Donga ;  les choses plusieurs sérieuses se sont déroulées ; à la devanture du palais royal. De la Caravane artistique et culturelle, spectacles live de danses traditionnelles, compétition de danse Aské, Atelier de formation des jeunes aux métiers de la culture, compétition de lutte traditionnelle, visite des sites touristiques, tournoi de football, foire et arts culinaires ANii. Tout y est passé. Et lorsque la troupe de danse venue de Waké entre en scène c’était l’apothéose.

La 6ème édition du festival ANii, une réussite qui frise la passion pour la promotion des réalités de nos terroirs. Un pari gagné à mettre à l’actif de Dine Djériwo Adamou.

Vivez ici en image quelques temps forts du festival


Dine Djériwo Adamou, Promoteur du festival ANii





Patrick Hervé YOBODE

dimanche 20 décembre 2015

Finale de la Coupe Média Culture Dame Sidonie Settin sacrée lauréate

Sidonie Settin enlève le trophée de la première édition

(Dorothée Ahouè champion devinettes et proverbes)               

Pari gagné pour Victorien Azondoté alias docteur Vazo. La célébration de ses quinze années d’animateur radio et de locuteur en Fon aura été une réussite totale. Pour l’occasion il a rassemblé une foule immense, ce vendredi 18 décembre 2015, sur l’esplanade de la Radio Planète au quartier Gbégamey à Cotonou. C’était pour faire vivre en directe son émission le plus adulée, qu’il a bien voulu muté en jeu concours. Les finalistes ont tenu leur rang et les meilleurs ont été désignés. Il faut retenir que dans l’ensemble, la Coupe Média Culture (Comec) bien appréciée par les populations et les auditeurs de la Radio Planète.

C’est fait, la première édition de la Coupe Média Culture (Comec) vient de connaitre son épilogue. Organisée dans le cadre de la célébration de ses quinze ans de prestations radiophoniques en tant qu’animateur et locuteur en langue Fon, la compétition qui prenait son envol depuis le mois d’Octobre sur les 95.7 en bande FM, n’est autre que l’initiative de Victorien Azondoté. Plus connu sous le pseudonyme de Docteur Vazo, il tient une émission des plus suivies au Bénin. Espace de promotion des contes, devinettes, proverbes et autres épopées, sur la radio Planète, cette émission interactive de divertissement a gagné en audience au fil des années.

C’est donc pour continuer et accentuer la promotion de ces canaux de communication et faire savoir à tous que les contes, devinettes, proverbes et autres ont toujours leur place dans la société africaine en général et celle béninoise en particulier, qu’il a pris la décision salutaire de transformer en festival, cette émission qui porte désormais la dénomination de la Coupe Média Culture (Comec). Les concurrents s’étant livrés bataille par l’entremise des auditeurs, qui écoutaient chaque conte et qui appréciaient en attribuant leur point au plus méritant, dans la catégorie conte et attribuant leur point à celui dont la devinette et le proverbe, n’ont pas pu trouver de réponses.
Sidonie Settin lauréate de la 1ère édition de la Comec

C’est donc tout naturellement que les finalistes dans chaque catégorie, à savoir conte et devinette et proverbe se donnaient rendez-vous le vendredi dernier sur l’esplanade de la radio planète. Devant un jury de personnes averties et composé de Charles Aklobo,Laurentine Davo Ahokpè et Daagbo Jigan de Radio Tokpa, les concurrents dans chaque catégorie se sont affrontés cette fois-ci en live. Sidonie Settin et Nicaise Ahovèha, dans la catégorie conte, ne sont pas fait de cadeaux. La bataille était très serrée et assez âpre. Chacun tirait le drap de son côté. Personne ne voulait laisser l’autre prendre le dessus. Mais comme dans toute compétition, il y a nécessité d’avoir un vainqueur et un vaincu, les membres du jury, même s’ils ont eu du pain sur la planche, se devaient de départager les concurrents. Au finish dans cette catégorie, c’est Dame Sidonie Settin véritable bête noire de ses adversaires depuis le début, qui a une nouvelle fois eu le dernier mot. Elle a ravi la vedette à son challenger Nicaise Ahovèha sur un score serré de 15 points contre 14.

Dans la catégorie Devinettes et Proverbes, c’est Dorothé Ahouè qui a pris le meilleur sur son vis-à-vis. A l’issue d’une rencontre très disputée, les membres du jury aidés par le public ont su choisir le meilleur. Affiche Comec 2015Dans cette catégorie, c’est Dorothé Ahouè qui a été sacré champion, prenant le meilleur sur son challenger, Dieudonné Fagbohoun. Signalons que les deux premiers sont repartis avec un trophée chacun et un ventilateur, tandis que les deuxièmes s’en sortent avec un mini trophée chacun plus des bons de confection de chaussures.

En somme, une très belle célébration et une initiative de promotion des contes, devinettes et proverbes que le ministère en charge de la culture a le devoir de soutenir et d’accompagner financièrement afin que les générations futures soient aussi imprégnées comme celles que nous traversons, de ces richesses ancestrales.

Patrick Hervé YOBODE


jeudi 17 décembre 2015

Grande cérémonie annuelle de Sakpatahoun

Baba Gankpé Ahinandjè sacrifie à la tradition

(Des moments intenses de communion et de prières pour la paix au Bénin)

Les populations de Godomey Fignonhou Von Adjignon Hambladji et celles de Dèkoungbé ont communié avec les pratiques ancestrales. Sous la houlette de Dah Gankpé Baba Ahinandjè et de plusieurs autres dignitaires dont Baba Dègou Félodi, la 5ème édition de la grande cérémonie annuelle de Sakpatahoun aura été effective. Une initiative de Baba Ahinandjè Gankpé qui ne fait que tisser sa corde à celle laissée par ses ancêtres et son père. Il entretien les valeurs endogènes et c’est à une vraie démonstration de force que les populations ont assisté pendant près de sept (07) jours. De rituels de libations aux cérémonies de conjurations de mauvais sorts, en passant par le Gbossissô par les adeptes des Vodoun Sakpata et Hèbiosso, tout était bien peaufiné pour une 5ème édition réussie comme celles précédentes. Tout ceci se déroulait sous l’œil vigilant de Baba Dègou Félodi d’Abomey, maître des cérémonies et celui qui aura consacré Baba Ahinandjè Gankpé. C’était devant une forte mobilisation de dignitaires de tous ordres.
Baba Gankpé Ahinandjè avec les joueurs de tam-tams
Presque toute une semaine de cérémonie où les adeptes des Vodoun Sakpata et Hèbiosso ont tenu en haleine les populations de Godomey Fignonhou et environs. C’était à l’occasion de la 5ème édition de la grande cérémonie annuelle de Sakpatahoun qu’organise chaque année Baba Gankpé Ahinandjè. Incontournable dans le monde endogène et reconnu pour ses prouesses, il a fait une vraie démonstration de force. Les journées du mercredi 09 et jeudi 10 décembre étaient celles qui sonnaient la grande mobilisation. Le Palais privé de Baba Ahinandjè situé au quartier Fignonhou à Godomey, grouillait de monde. Venus d’Abomey, de Bohicon, de Ouidah et d’un peu partout, les hauts dignitaires des Vodoun Sakpata et Hèbiosso n’ont pas voulu se faire compter l’événement. Ensemble déjà, du mercredi au jeudi, ils ont sacrifié à la tradition par des rituels et autres cérémonies de libation. Des prières à l’endroit du pays pour la concorde et la paix, des prières pour que chaque foyer règne dans la paix et la compréhension et pleins d’autres choses liées aux connaissances ancestrales, dont ils sont les seuls à détenir les secrets. C’étaient les cérémonies de Zandrodro et Azongnigni.
Le rituel de Gbossissô à ses débuts

Après tout cela, la journée du vendredi aura servi au démarrage des choses on ne peut plus sérieuses et qui devraient intéresser les populations. Si toutes les cérémonies jusque là se sont déroulées dans les couvents, celle du vendredi se déroulait devant toute une foule de gens venus de partout. La cérémonie de Gbossissô, moments d’attention, d’émotions et de découvertes pour les curieux et autres habitués des rituels du genre. Après tout ceci les adeptes des deux Vodoun se sont livrés à une courte partie de danse. Les journées du samedi et du dimanche auront marqué les populations. Et pour cause, c’est au cours de ces deux jours, que les adeptes des Vodoun Sakpata et Hèbiosso ont démontré tout leur savoir faire, leur talent de danseur et la beauté que cela fait d’être adeptes de Vodoun. Dans leurs tenues que même les profanes reconnaissent facilement, ils ont honoré chacun leur époux, la divinité qui les possède et qui vient emprunter leur corps pour s’exprimer.  

Pour boucler la boucle le lundi dernier, plusieurs rituels ont été faits et les adeptes comme à l’accoutumée ont émerveillé les foules. Et en vue de permettre à tous ceux qui étaient là et même ceux qui n’ont pas fait le déplacement de passer ces quelques jours de décembre dans la paix, loin des regards des esprits maléfiques et pour entrer dans la nouvelle année sous la protection des Vodoun ; Baba Gankpé Ahinandjè a gracieusement offert une cérémonie pour exorciser et rendre tout le monde spirituellement apte. En Fon et dans le jargon des adeptes et dignitaires de Vodoun Sakpata le dieu de la Terre cela s’appelle Azongnigni.

Patrick Hervé YOBODE


Voici l’album photo d’une cérémonie hors du commun














Evolution du Tchink System au Bénin

Le tandem Auguste Amoussou et Jaconi sort Mc Cool le prototype de Riss Cool

(Mc Cool celui qui comblera le vide et qui vous fera cesser vos pleurs et vos larmes)

Ils sont plusieurs à se réclamer successeurs de Riss Cool, après la mort de ce dernier. Ils se sont jetés à l’eau, ils ont chanté sans pour autant combler le vide qu’a créé le départ de Riss Cool. Mais, il est désormais là, il est venu pas pour être Riss Cool mais pour dire à tous ceux qui continuent de pleurer Ulysse Tchèkpo qu’un nouveau jour s’est levé pour le Tchink System. Lui c’est un jeune de talent incommensurable, Roland C. Missimahou alias Mc Cool est tout simplement l’autre Riss Cool. De la voix à la teneur de ses textes, de la musicalité à l’étendue de son talent, de sa verve à son potentiel, il est celui qui vous fera oublier Riss Cool. Son premier opus sera mis sur le marché ce samedi à Akpakpa Yénawa Vodoun Honto. Venez le découvrir.


Une perle rare, c’es que Auguste Amoussou, plus connu sous le pseudo de Super Manager et le phénomène de l’ingénierie du son au Bénin Jacques Onibon que tout le monde appelle Jaconi sont allés découvrir. Le jeune Roland Comlan Missimahou est un talent à l’état pur. Doté d’un potentiel énorme, il a une facilité à manier le Fon même s’il est natif de Grand-Popo et ses textes sont d’une teneur assez parlant. Il peint la société et ses travers comme décryptait le monde et les humains, Riss Cool. Même s’il l’à jamais vu ni connu, même s’il a découvert davantage l’œuvre de l’homme après sa mort, le jeune Mc Cool avait des difficultés à comprendre le natif d’Abomey qui parlait le Fon pur de chez lui. Paradoxe pour paradoxe, entre Riss Cool et Mc Cool, il y a de quoi se dire qu’ils pourraient être des frères.

« Je ne suis pas venu à la musique parce que je vois les autres faire, je ne suis pas là parce que je veux aussi faire de la musique. Non je suis venu parce que j’ai le potentiel, j’ai reçu le don de composer des textes et de chanter. Et si tu reçois un don de Dieu, tu dois l’explorer et le partager avec les autres, je me suis mis au charbon depuis des années mais, les moyens ne m’ont pas permis de sortir la tête de l’eau », confie Mc Cool, lorsqu’on tente de savoir, si lui n’est pas de trop. Dieu et les mânes de ses ancêtres aidant, il est tombé sur de bonnes personnes, des connaisseurs de la bonne musique et des détecteurs de vrais talents. Ceux-ci très vite ont vu le potentiel du garçon et l’ont pris sous leurs ailes. Auguste Amoussou et Jaconi aidés par Maxime Kékélé et autres encadrent Mc Cool. Résultat, il sort un album de haute facture. Le natif de Grand-Popo devient une bête féroce, un vorace devant le microphone. En studio, il livre un potentiel hors du commun. « Les Muses de la chanson et l’inspiration me visitent souvent en Fon et non dans ma langue maternelle. Je chante en Fon et les gens me demandent si je suis Fon, si je ne suis pas un frère de Riss Cool. Moi je suis de père et de mère Xwéla de Grand-Popo », dixit Mc Cool.

L’opus à paraitre

Il s’agit d’un album de neuf (09) titres dont deux (02) Acapela. Un opus de haute facture avec des textes poignants, concoctés par Roland Comlan Missimahou alias Mc Cool et cuisinés chez le chef gastronome musical, Jacques Onibon alias Jaconi. « Auguste Amoussou et Jaconi m’ont trop aidé, ils ont été là pour moi et puis Jaconi a fait de moi ce qu’il faisait de Riss Cool, vous n’avez qu’à venir découvrir », révèle Mc Cool. Cet opus sera mis sur le marché des disques ce samedi 19 décembre 2015, à partir de 19 heures à Akpakpa Yénawa Vodoun Honto. L’entrée est libre et gratuite, car le tandem Auguste Amoussou et Jaconi entend faire découvrir l’autre Riss Cool à tout le public. La version vidéo de l’œuvre paraitra l’année prochaine à Bohicon fief de l’homme du Tchinké Dance. Tous donc à Akpakpa Yénawa pour ne pas se faire compter la résurrection de Riss Cool.


Patrick Hervé YOBODE

mardi 15 décembre 2015

Festival ANii 2015

Dine Djériwo Adamou amorce la dernière ligne droite

Plus que deux petits jours et Bassila et régions vibreront aux sons et aux couleurs du Festival ANii. L’initiative de Dine Djériwo Adamou, qui regroupe toutes les filles et tous les fils des départements de la l’Atacora-Donga et notamment le peuple ANii, prend corps ce vendredi. Du 18 au 20 décembre 2015 en effet, la Commune de Bassila et les peuples des départements de l’Atacora-Donga accueille le plus grand événement culturel de l’aire culturelle ANii. Il s’agira pour le promoteur de mettre de la lumière sur le patrimoine culturel du peuple ANii. Un festival placé sous le haut patronage du Ministre Paul Hounkpè et avec la bénédiction de l’Association des 18 rois de l’aire culturelle ANii (Araca). Plusieurs activités de taille meubleront les festivités pendant les trois jours que durera le festival.

Un grand événement culturel qui au fil des années a pris l’allure d’une grande retrouvaille entre les peuples ANii, du Bénin, du Togo, du Ghana, du Nigeria, etc. Avec la bénédiction de l’Association des 18 rois de l’aire culturelle ANii, Dine Djériwo
Adamou, redonne vie chaque année aux pratiques culturelles et sociales de sa communauté en voie de disparition. Avec une programmation très alléchante, le festival ANii 2015, a toujours été un carrefour de découvertes, d’échanges culturels, de retrouvailles et de promotion du patrimoine culturel des peuples des départements de l’Atacora-Donga.

Caravane artistique et culturelle, spectacles live de danses traditionnelles, compétition de danse Aské, Atelier de formation des jeunes aux métiers de la culture, compétition de lutte traditionnelle, visite des sites touristiques, tournoi de football, foire et arts culinaires ANii. Voilà entre autres les activités qui attendent, les festivaliers.

Il faut signaler que Dine Djériwo Adamou par le festival ANii entend, identifier, valoriser, conserver, diffuser et célébrer le patrimoine culturel du peuple ANii aux détours de danses traditionnelles et de ses pratiques culturelles et sociales en voie de disparition.


Patrick Hervé YOBODE

dimanche 13 décembre 2015

Grande finale de la Coupe Média Culture

Victorien Azondoté promet du beau pour ses15 ans de carrière

(L’esplanade de la Radio Planète en ébullition ce 18 décembre)

Sidonie Settin, Nicaise Ahovèha dans la catégorie conte et Dieudonné Fagbohoun, Dorothé Ahouè dans la catégorie devinettes et proverbes se donnent rendez-vous ce vendredi 18 décembre 2015, sur l’esplanade de la Radio Planète. Ils sont les finalistes de la 1ère édition de la Coupe Média Culture de Victorien Azondoté alias Docteur Vazo. Pour la beauté de la compétition et pour les spectateurs, ils promettent une soirée très dense culturellement parlant.  

Pour rappel, c’est dans le souci de promouvoir les contes, les proverbes et autres devinettes d’Afrique, que Victorien Azondoté alias Docteur Vazo, animateur émérite en langue nationale Fon, sur la Radio Planète a créé une émission qui est devenue culte. Un grand rendez-vous tous les vendredis soirs, où les auditeurs saisissent cette occasion pour apprendre, la sagesse des anciens d’Afrique aux détours des proverbes, devinettes et des contes proposés. Très lentement mais sûrement, les jours ses sont succédé aux jours, les mois sont passés et les années se sont enchainées. L’homme qui tient les auditeurs en haleine sur les 95.7 en bande FM au quartier Gbégamey à Cotonou et régions, commémore cette année, ses quinze (15) ans d’animateur radio.

Evénement pour événement, il a muté son émission et festival avec la dénomination Coupe Média Culture (Comec), pour porter le conte, les devinettes et autres proverbes dans les cœurs de tous. La Comec, c’est un vaste chantier de promotion de nos valeurs endogènes intrinsèques, ces choses qui ont permis à nos ancêtres de communiquer entre eux, devant l’ennemi sans pour autant se faire comprendre de ce dernier. Ces contes qui étaient de grandes leçons de la vie et qui étayaient l’éducation reçue, ces contes, devinettes et proverbes desquels, beaucoup de sagesses étaient tirées pour savoir comment se comporter dans la vie. Ne vous faites donc pas compter l’événement.


Patrick Hervé YOBODE

lundi 7 décembre 2015

6ème édition du festival ANii

Dine Djériwo Adamou annonce un événement culturel sans précédant

Du 18 au 20 décembre 2015, comme il est de coutume depuis 6 ans déjà, la Commune de Bassila et les peuples des départements de l’Atacora-Donga accueille le plus grand événement culturel de l’aire culturelle ANii. Initiative de K. Dine Djériwo Adamou, le festival ANii, prendra ses quartiers à Bassila pour mettre de la lumière sur le patrimoine culturel du peuple ANii. Un festival qu’il organise sous le haut patronage du Ministre Paul Hounkpè et avec la bénédiction de l’Association des 18 rois de l’aire culturelle ANii (Araca). Au programme plusieurs activités de taille qui mettront sur orbite et ce pendant trois jours Bassila et régions.

Les projecteurs et autres lumières seront braqués sur la Commune de Bassila dans le département de la Donga, pendant plus de trois jours. Et pour cause, Dine Djériwo Adamou, jeune dynamique et débordant d’énergie, y tiendra comme il en a pris l’habitude depuis plusieurs années déjà, l’acte 6 de son festival. Les peuples des départements de l’Atacora-Donga en communion avec le peuple ANii, célèbre la 6ème édition du festival ANii. Un grand événement culturel qui au fil des années a pris l’allure d’une grande retrouvaille entre les peuples ANii, du Bénin, du Togo, du Ghana, du Nigeria, etc. Avec la bénédiction de l’Association des 18 rois de l’aire culturelle ANii, Dine Djériwo Adamou, redonne vie chaque année aux pratiques culturelles et sociales de sa communauté en voie de disparition.

Placé sous le haut patronage du ministre de la culture Paul Hounkpè, la 6ème édition se déroule comme les autres années dans la Commune de Bassila. Avec une programmation riche et très variée, le festival ANii 2015, sera un grand carrefour de découvertes, d’échanges culturels, de retrouvailles et de promotion du patrimoine culturel des peuples des départements de l’Atacora-Donga. Caravane artistique et culturelle, spectacles live de danses traditionnelles, compétition de danse Aské, Atelier de formation des jeunes aux métiers de la culture, compétition de lutte traditionnelle, visite des sites touristiques, tournoi de football, foire et arts culinaires ANii. Voilà donc la quintessence de cette 6ème édition du festival ANii, qui promet dans le même temps beaucoup d’autres surprises.

Il faut signaler que Dine Djériwo Adamou par le festival ANii entend, identifier, valoriser, conserver, diffuser et célébrer le patrimoine culturel du peuple ANii aux détours de danses traditionnelles et de ses pratiques culturelles et sociales en voie de disparition.

Une belle occasion culturelle et touristique en somme pour promouvoir le Bénin et ses valeurs culturelles et cultuelles.


Patrick Hervé YOBODE

Regroupés au sein du M7A

Des jeunes s’engagent pour redorer le blason du Cinéma béninois

Depuis 2009, une Association de jeune faisait son petit bonhomme de chemin dans les sphères de la cinématographie au Bénin. L’Association les Missionnaires du 7ème art (M7A), officiellement reconnue par l’Etat en 2011, se battent de jours comme de nuits pour porter haut le flambeau d’un cinéma béninois à la traine. Ce samedi 05 décembre, ils étaient en Assemblée générale pour le renouvellement des instances dirigeantes de leur association. C’était à la salle polyvalente de la Blue Zone de Zongo devant Akala Akambi leur parrain à vie et Marielle Nougbologni Dégboé représentant les membres du conseil consultatif.  
Les nouveaux membres du M7A prenant engagement, pour servir avec défendre avec hardiesse le cinéma
On le sait qu’il n’est qu’un secret de polichinelle que le cinéma béninois est inexistant. Malgré la présence sur le terrain, de quelques très bons réalisateurs, le théâtre filmé a pris le pas sur les films de fond, sur des thématiques cinématographiques pouvant permettre au pays de se hisser au rang des grandes nations du 7ème art, comme le Burkina Faso. Cette situation est devenue tellement criarde que les productions béninoises sont absentes des grands rendez-vous cinématographiques à travers le monde. A l’image d’Akala Akambi, directeur de la cinématographie pendant une quinzaine d’années, plusieurs personnes se battent dans l’ombre pour redorer le blason du 7ème art béninois, mais sans trop de succès. Les problèmes du cinéma béninois ont donc des racines profondes et qui ont nom entre autres, l’absence de scénaristes qualifiés pour des belles histoires, trop peu de romanciers, de rêveurs qui puissent peindre des situations, facilement adaptables au cinéma et qui puissent concurrencer les productions venant des autres pays.

Pour corriger cet état de choses, il faudra des personnes engagées et dotées de courage et de la hargne de voir quelque chose changée dans le bon sens pour le 7ème art béninois. Et pour ce faire, des jeunes gens amoureux du cinéma, étudiants pour la plus part dans les hautes écoles de l’audiovisuel, telles l’Institut supérieur des métiers de l’audiovisuel (Isma), Esmac-Hwendo et des universités publiques ; se sont mis ensemble pour jouer leur partition. Réunis au sein de l’Association des Missionnaires du 7ème art et emmenés par Aymar Rodolphe Sangnidjo leur président, ils se battent depuis plusieurs années déjà pour redonner vie au cinéma béninois. Pour l’atteinte de leurs objectifs, ils priorisent la formation, qui leur ait donné dans tous les corps de métier du 7ème art par des professionnels du domaine, tous enseignants dans les universités et autres écoles de l’audiovisuel. Des formateurs volontaires et bénévoles engagés, parce que mesurant la portée de la vision des jeunes. Après la formation, ils mettent l’accent sur la réalisation, la production et la distribution des œuvres cinématographiques, l’assistance au processus  de développement par l’entremise du septième art et  l’audiovisuel, le développement du star-système, etc.
La photo de famille à l'issue de l'Assemblée générale

Ils visent à œuvrer pour le développement du cinéma africain en général et celui béninois en particulier, produire et accompagner la réalisation des films de ses membres, valoriser la culture africaine et celle béninoise. L’Association les Missionnaires du 7ème art est ouverte à tous les jeunes, âgés de 18 ans au moins et jouissant de leurs droits civiques et moraux, sans distinction de race, de religion, de nationalité, de sexe, de bord politique, qui savent lire et écrire le français, qui sont sociables et qui partagent les visions de l’Association.

A l’issue de l’Assemblée générale, Akala Akambi parrain à vie du M7A et Marielle Nougbologni Dégboé, membre du conseil consultatif, leur ont prodigué de sages conseils pour l’atteinte de leurs objectifs.


Patrick Hervé YOBODE