mardi 27 octobre 2015

Promotion et sauvegarde des valeurs endogènes

A la découverte de Hounnongan Gbènan Alomantroukpon

(Un dignitaire qui fait les opérations sans couteau pour les femmes souffrantes de kystes et autres)


Il est un personnage très simple et très accueillant, doté du sens de la modestie et reconnaissant aux autres leur place. Il est très effacé mais très efficace dans son domaine. Hounnongan Gbènan Alomantroukpon est un dignitaire du Thron Kpéto Déka Alafia, qui fait des merveilles. Plusieurs femmes, ont retrouvé le sourire aujourd’hui grâce à lui. Ces femmes qui étaient jadis embêtées par les maladies comme le Kyste, Fibrome, Myome, etc. et qui ne pouvaient pas concevoir portent des grossesses aujourd’hui grâce à son savoir faire. Il réalise l’opération sans couteau, sans lames et sans médicament. Découvrons ensemble l’homme que nous avons rencontré à son temple à Abomey-Calavi au quartier Gbodjo.

L’historique de Hounnongan Gbènan Alomantroukpon

Catholique fervent, baptisé, communié, confirmé et engagé solennellement, sa vie était en proie à des difficultés. Il se confiait à Dieu, il jeûnait, contristait son cœur pour obtenir la clémence de Dieu, mais rien n’y fit. Il rebroussera chemin dans le désespoir pour se retrouver dans l’Eglise du christianisme céleste. Toujours les problèmes qui devenaient d’ailleurs plus invivables que compliqués. C’est alors qu’il est entré dans le monde endogène, d’abord en tant que simple curieux. Il aimait les feuilles et autres plantes et s’était lancé dans la recherche dans ce domaine là. En 1974, lorsqu’il y a eu la chasse aux sorciers sous le régime dictatorial du commandant Kérékou, et à laquelle il a pris part, il connaitra des difficultés après cela. C’est donc à la recherche de la paix et de la quiétude qu’il entreprend de voyager. Il sera au Nigeria plus précisément à Ibadan, après il reviendra à Kétou au Bénin avant de mettre le cap sur Idigny. Un périple au cours duquel, il a donné libre court à sa passion, découvrir les feuilles dans leur quintessence.

Revenu au bercail peu après, il sera initié au vodoun Thron Kpéto Déka Alafia en 1977 où il subit les premières cérémonies dites ‘’Azandodo’’. En 1978, il continue et passe à une étape supérieure avec la grande cérémonie de ‘’Hountatitro’’ et l’immolation du bouc.  Toutes ces cérémonies lui ont été faites par le Vénérable Hounnongan Hounhoui Avaligbé Sèkodjinan, qui lui a donné le vodoun Thron et tout ce qui va avec. « J’étais dans des difficultés énormes, mais dès lors que j’ai découvert Papa Koundé ma vie a changé », déclare-t-il l’air satisfait. Après toutes ces cérémonies, il est allé prendre des connaissances en matière des connaissances endogènes chez un autre ogre des médecines traditionnelles, le célébrissime Oba Tutu de Kétou chez qui il est resté deux ans durant.
Hounnongan Gbènan l'homme des opérations sans couteau

Hounnongan Gbènan Alomantroukpon nous parle des bienfaits du vodoun Thron Kpéto Déka Alafia

Pour lui il y a trop de bienfaits dans le vodoun Thron Kpéto Déka Alafia. Il suffit juste de respecter les interdits et observer ses principes. Pour étayer ses propos, il se cite lui-même en exemple. « Moi je n’avait rien lorsque je me suis fait initier. Là nous sommes ici, c’était tout une forêt, c’est une ruelle qui venait ici. Maintenant vous voyez, c’est une grande maison à étage, un grand domaine où j’ai tout ce qu’il me faut. Des fermes, des chantiers, des hôtels, j’ai tout eu dans le Thron », avoue-t-il. Il revient plus fort et renchérit, « Vous avez vu mes enfants, j’en ai plein et autant de petits enfants, je n’ai jamais scarifié quelqu’un parmi eux, aucun de mes enfants n’ai décédé et personne ne décèdera chez moi ; mes femmes sont bien portantes, etc. » Mais il reconnait que pour y arriver, il faut être un travailleur, avoir un métier et mettre en pratique les préceptes du Thron, à savoir : ne pas tuer, ne pas commettre l’adultère, ne pas porter de faux témoignages, dire la vérité et rien que la vérité et chercher à sauver les gens sans attendre forcément en retour de l’argent.

Il tient une messe endogène tous les dimanches

Au Temple du Hounnongan Gbènan Alomantroukpon, chaque dimanche est un jour de grand rassemblement des Hounnongan, Hounnon, adeptes du Vodoun Thron et autres fidèles. Il a emboité les pas au Vénérable Hounnongan Agbégbé, qui est l’initiateur de la messe endogène chez les dignitaires du Thron Kpéto Déka Alafia. En effet, alors qu’il était au paroxysme de son art, Hounnongan Agbégbé, voit un de ses frères lui aussi très avancé dans le monde endogène et qui l’aide dans les rituels et autres, se lever pour aller dans une église évangélique. Abattu et ne sachant quoi faire, Hounnongan Agbégbé réfléchit. Et finalement il a trouvé la formule magique, les messes traditionnelles. « Moi je lui ai emboité les pas parce qu’un bon matin l’un de mes enfants s’était levé aussi pour commencer une église évangélique, parce que floué par ces derniers. C’est alors que j’ai trouvé qu’il faille la messe endogène », nous confiait-il. Donc il y a plus de 15 ans en arrière que Hounnongan Gbènan Alomantroukpon a commencé les messes traditionnelles chaque dimanche et tous les premiers dimanches de chaque mois sonnent la grande mobilisation. Ils viennent de partout, les fidèles, les Hounnongan, les Hounnon, les adeptes et autres curieux.

L’homme des opérations sans couteau, sans lames ni médicament.

Il est un secret de polichinelle aujourd’hui que beaucoup de femmes souffrent de maladies difficilement traitables par la médecine moderne. A côté de ces maladies compliquées, il y a que nos sœurs sont pour la plus part infertiles et qui du coup ne peuvent concevoir. Dans leur grande majorité, elles souffrent des problèmes liés à certaines maladies connues de la médecine moderne, mais qu’elle ne réussit jamais à traiter. Il s’agit du Kyste, du Fibrome, du Myome et autres. Toutes ces maladies compliquent la situation de la femme et les empêchent de concevoir.

Hounnongan Gbènan Alomantroukpon est un excellent praticien de la médecine traditionnelle, qui fait des merveilles dans ce sens. Il opère sans couteau, sans lames et sans médicament. Il a déjà fait des prouesses et sauver plusieurs femmes des griffes de ces maladies, qui aujourd’hui ont accouché et se font appeler mamans. Des femmes qui jadis avaient perdu tout espoir de se faire appeler mamans, mais qui aujourd’hui leur Fibrome, Myome ou Kyste enlevés, sont tombées enceinte et ont accouché. En dehors de ces maladies là, il guérit des envoutements, de la folie, des blocages de la sorcellerie, etc.
Hounnongan Gbènan Alomantroukpon est basé dans la commune d’Abomey-Calavi au quartier Gbodjo dans la rue après celle de Académie Photo en allant au Carrefour Arconville.


Réalisation Patrick Hervé YOBODE

dimanche 25 octobre 2015

Résidence de création à Le Centre Arts et Culture de Lobozounkpa

Trois artistes peignent leur environnement en racontant les versatilités de la vie

Le Centre Arts et Culture de Lobozounkpa accueille depuis bientôt trois semaines, trois artistes plasticiens dans ses murs. Il s’agit du sud africain Bruce Clarke qui vit et travaille en France, de la franco-béninoise Christelle Yaovi, qui se bat pour l’enracinement d’une belle relève en matière d’art au Bénin et du français Stéphane Pencréac’H. Ils ne se connaissaient pas, mais l’art et l’envie de dénoncer les tares des Hommes, les maux qui minent ce monde et leur environnement, va créer tout de suite, une synergie et une complémentarité dans leurs travaux.
De gauche à Droite, Bruce, Christelle et Stéphane

Pour la toute première femme qu’accueille, le Centre, l’art égal à la liberté. Sa démarche artistique n’étant pas figée, elle donne libre court à sa créativité et s’enchainent alors  des étapes qui se suivent.
Pour elle la peinture lui a permis d'exorciser la souffrance, la douleur de son héritage et ainsi garder un espoir envers et contre tout. Dans une résidence de création sans thème, elle se donne des libertés et revient sur l’une des étapes de son travail. Tout en peignant les vicissitudes de la vie, elle gratifie le Centre Arts et Culture de Lobozounkpa, des œuvres de qualité, qui retrace, la complexité de nos histoires, qui toujours se rejoignent en un point.

Le sud africain, Bruce Clarke, quand à lui, nous plonge dans une réalité toute fraiche. Le monde tel qu’il le voit et tous les problèmes que rencontrent aujourd’hui les hommes qui y vivent. Sur de grandes toiles, il allie une technique assez rare et un savoir faire hors du commun pour peindre les maux du monde.
Du printemps arabe à la guerre en Syrie, qui fait des milliers de déplacés vers l’Europe, des milliers d’africains qui fuient leur continent à la recherche de l’Eldorado en Europe, les nombreux morts enregistrés dans les grandes eaux, au génocide rwandais sur lequel, il a longtemps travaillé, Bruce Clarke attire l’attention de chacun sur nos errements, le rôle que joue chacun dans ce nous vivons actuellement.

Quant au français, Stéphane Pencréac’H, c’est tout autre technique et méthode de travail. Avec des motifs de pagnes, il a lui seul le secret pour concocter des toiles, d’une expressivité rare et qui captent votre attention au premier coup d’œil. Sur la façade de la buvette qui est à côté du Centre, il fait un graffiti assez original, qui met en exergue tout son talent et sa vision du honteux commerce triangulaire.
Il joue avec les persiennes du mur comme des navires négriers où des esclaves enchainés sont entrain d’être embarqués. Dans son atelier, des œuvres extraordinaires conçues avec des motifs de pagnes, de la peinture et sa technique propre à lui.

Une résidence de création sans thème, mais qui n’a pas empêché les artistes dans leur liberté de parler le même langage. Puisque somme toute, leurs travaux se rejoignent sur beaucoup de points, même si chacun travail dans son coin et selon ce qu’il sait faire.

Dominique Zinkpè, patron des lieux, a remercié les artistes pour avoir accepté laisser leurs ateliers et venir passer des semaines dans les locaux du Centre, afin de créer et de gratifier par la suite la maison de leurs créations.


Patrick Hervé YOBODE

jeudi 22 octobre 2015

Valeurs d’Ici au Temple d'un vétéran de la médecine traditionnelle qui guérit la folie

Léandre C. Wandji ou Papa Céphawa, le psychiatre traditionnel qui fait des merveilles

(Il a été officiellement reconnu par l’OMS, comme expert dans la guérison des maladies mentales)

Amis des savoirs endogènes d’Afrique, amis des plantes et autres feuilles, amis de Valeurs d’Ici. Il n’est plus qu’un secret de polichinelle aujourd’hui que le Bénin regorge de dignitaires, de praticiens de la médecine traditionnelle et des garants de la tradition qui maîtrisent leurs sujets. Dans la vision qui est la sienne, vous fait découvrir les meilleurs parmi eux et ceux qui réalisent des prouesses en matière de guérison de telle ou telle autre maladie, votre Rubrique Valeurs d’Ici a entrepris d’aller dans les villages et autres coins reculés du pays. Nous posons nos effets à Savi dans la commune de Ouidah pour notre première escale. Il le faillait, car celui que nous sommes allés rencontrer est un vrai artisan de la médecine traditionnelle. Depuis plus de 37 ans il accomplit des merveilles dans la guérison de plusieurs maladies, dont l’épilepsie, le diabète, les Hépatites virales, etc. avec pour spécialité la guérison complète de la folie sous toutes ses formes. Reconnu par l’OMS, il a un centre psychiatrique qui sous le couvert de son Ong  Centre de Pharmacopée Wandji (Céphawa), interne les malades mentaux, les traite et ne les libère que complètement guéris seulement quelques semaines après. Il réussit là où la médecine moderne a échoué. Allons sans plus tarder à la connaissance d’un personnage très sollicité dans toute l’Afrique pour ses prouesses.

Papa Céphawa et son historique dans la médecine traditionnelle

Il est né d’une famille qui est fortement ancrée dans la médecine traditionnelle. A sa naissance, il a vu son grand père Amoussou Zinsou Wandji, grand praticien transmettre ses savoirs à son cheminot de père, Sovoédo Wandji. Le fonctionnaire de l’Ocbn, a commencé petitement par s’adonner aux feuilles et quelques mois seulement, à cause de sa dextérité et des merveilles qu’il accomplissait, il a dû complètement abandonner les chemins fer et les wagons au profit de la médecine traditionnelle. N’ayant que deux garçons mais plusieurs filles, il entreprit de les mouler dans ce que son père lui a appris. Dans ce contexte, c’est le plus jeune Léandre C. Wandji qui très vite a assimilé les notions et les pratiques dans la médecine traditionnelle. Du vivant donc de son père, il aidait ce dernier a composé les produits et autres potions magiques pour la guérison des maladies. Un jour, son cheminot de père lui demanda de composer une infusion pour un de ses patients qui souffrait d’épilepsie. Le petit Léandre s’exécute. Son infusion préparée, le malade ne l’a bue que pendant quelques jours et s’était retrouvé, complètement guéri. Ceci lui valu le surnom de petit intelligent et une pièce de 100 F, qu’il a bouffé pendant plus de trois mois. C’était dans les années 68-69.

Avant de passer de vie à trépas, son père le consacra et lui donnait tous ses pouvoirs et secrets. En 1977, il commençait son propre aventure dans cette jungle, qu’est le monde de la médecine traditionnelle. Juste aux lendemains de l’invasion ratée des mercenaires au Bénin, il s’établit à Cadjèhoun dans Cotonou et lance une carrière de praticien de la médecine traditionnelle prometteur. Mettant en observation les interdits de son feu père, qui lui disait au moment où il lui transmettait le flambeau « tu ne dois faire que de guérir, tu tueras point, tu ne dois pas conspirer contre qui que ce soit, tu ne dois te servir des feuilles et autres que pour guérir » ; Papa Céphawa n’a connu que du succès.
Papa Céphawa, une véritable force tranquille contre les maladies mentales et autres

Sa curiosité et sa passion d’aller découvrir

Sortir, aller apprendre davantage, approfondir ses connaissances et maintenir le cap pour être plus tard incontournable. Voilà sa motivation.  Et dans cet ordre d’idée, il laissa tout à Cotonou pour suivre un ami au Nigeria. Il n’était pas là-bas comme tous ses frères béninois, pour faire de la maçonnerie, mais plutôt découvrir ce qui se fait ailleurs dans son domaine. Il fut accueilli, par un très grand praticien nigérian à Bindé City, à plus de 770 km de Lagos ville,  il fera ensuite les villes de Satindé et de Wody.  Les mois passés là, ont donnés à l’homme d’autres aptitudes, puisqu’il était en permanence au contact des feuilles, plantes, noix, racines et autres. Toujours insatiable, il voulait encore visiter un autre pays afin d’en découvrir les pratiques dans le domaine. Et c’est tout naturellement qu’il suivi son ami ghanéen qu’il a connu à Bindé City et dont l’oncle est un grand praticien à Hohoye au Ghana. Le Vénérable Nwamisy, qui vit toujours l’accueille les deux bras ouverts et fit de lui plus qu’un disciple, mais son propre enfant. Il lui donna tout ce qu’il connait jusqu’aux opportunités. De la composition des produits à leur conservation, de la guérison des maladies les plus compliquées, aux secrets ancestraux les plus efficaces. Bref il a trop appris du Vénérable Nwamisy avant de revenir chez lui au Bénin.      

Sa spécialité

Papa Céphawa est réputé dans la guérison des maladies mentales, notamment la folie et intervient dans la désintoxication des patients pour les délivrer de la consommation des produits prohibés comme la drogue, etc. Une recherche personnelle, qui l’a conduite dans plusieurs pays, comme ceux cités plus haut, pour aboutir à une force incommensurable et reconnue par tous. Il a choisi cette spécialité, suite à la guérison presque miraculeuse d’une sœur à l’un de ses amis. L’histoire se déroulait dans l’un des quartiers de Cotonou. La sœur de son ami a fait une dépression et a commencé par délirer. Informé, Léandre Wandji alla en parler à son père Sovoédo Wandji. Il leur envoya comme commission de lui amener la malade. Mais cette dernière faisait tellement du bruit qu’elle était difficilement maîtrisable. C’est alors que son père lui demanda, d’aller lui acheter une longue feuille de Tabac noir. Le Vieux Sovoédo Wandji en composa une potion qu’il donna à son fils. « Allez lui donner cela, quand elle va prendre elle dormira pendant un long moment. Si elle se réveille donner lui à manger et redonner lui la potion », leur disait-il. Après trois prises consécutives de cette potion, la malade s’était complètement retrouvée. Et c’est le déclic, depuis lors celui qui est devenu plus tard Papa Céphawa, nourrissait comme rêve de devenir un psychiatre traditionnel de renommée internationale.

L’OMS le reconnait comme psychiatre traditionnel et expert dans la guérison des maladies mentales

Lorsqu’il était au Ghana chez le docteur Nwamisy, il était déjà reconnu par ce dernier comme une véritable force tranquille dans la guérison de la folie et des maladies mentales. C’est donc tout naturellement que ce dernier a utilisé ses contacts au Togo, pour leur dire qu’il y a un béninois qui fait des merveilles dans la guérison de la folie par les plantes. C’était à un moment où le centre psychiatrique  de Zébé était débordé. Il fut recruté pour deux ans. En deux années donc, où il n’était même pas resté constamment sur place, il réussit à guérir plusieurs centaines de malades mentaux, auxquels la médecine moderne et ses produits n’avaient pas réussis à faire grand-chose. Partout au Togo, il était perçu comme un demi-Dieu. C’est alors qu’au cours d’une promotion mentale organisée par l’OMS, que les prouesses de l’homme ont été abordées. Il se verra faire Docteur psychiatre traditionnel, avec une attestation internationale à lui délivrée et cosignée par le ministre togolais de la santé d’alors et le représentant Afrique de l’OMS.  

Plusieurs distinctions à son actif

Pendant plus de trois décennies il aura donné le meilleur de lui-même dans son domaine, la guérison par les plantes. Il aura sauvé des milliers de gens et guéri toutes sortes de maladies, même des plus compliquées. Tout ceci lu a valu plusieurs distinctions dont la dernière en date est celle de la Commune de Ouidah qui a reconnu ses mérites. C’était au détour d’une grande cérémonie où il fut publiquement baptisé Capitaine des tradi-praticiens de Ouidah et régions. Désormais il allie avec maestria les plantes et le Vodoun Thron  Kpéto Déka Alafia pour encore plus de protection et de réussite dans la vie de ses patients.
Quelques produits de Papa Céphawa



Les autres maladies qu’il guérit avec dextérité

En dehors des maladies mentales qui sont sa spécialité, l’organo-thérapeute, puisqu’il est multidimensionnel, guérit plusieurs autres pathologies et donne plusieurs recettes à ses patients, qui reviennent faire des témoignages édifiants. De l’Epilepsie au Diabète, des Hépatites virales aux tensions Hyper et Hypo, des battements de cœur au gros cœur, des problèmes d’infertilité chez la femme comme chez l’homme, du paludisme à la sinusite, du Hoquet à la sorcellerie, bref la liste de maladies est longue, Papa Céphawa, fait des prouesses.

Quelques uns de ses produits

Son Produit Senti mal qui a été surnommé Senti bien par l’un de ses patients, traite des maux du foie, contrôlé par l’Institut supérieur biomédical appliqué (Isba), il a reçu un Brevet qui atteste qu’il peut guérir les Hépatites virales. La Poudre Hépato, la Graine bouffée de chaleur, la Poudre Hépato Paluard pour les problèmes liés au foie et au cœur, la Poudre Igan et le produit Psylonia qui traitent toutes sortes d’infections. Le produit Ivro-Vomi qui guérir les alcoolique, Enisol qui est très efficace pour guérir les enfants et même les femmes déjà mère et qui continuent d’uriner encore au lit. La liste de ses produits est également longue, puisqu’il a appris la conservation sur de longues périodes chez le Docteur Nwamisy.  
Des produits efficaces qui vous épargnent des soucis de maladies

Où trouver ses produits au Bénin et en Afrique

Sa Direction Générale est basée à Cococodji Akadjamey route de Ouidah et abrite le centre psychiatrique de Papa Céphawa tandis que le siège est à Ouidah route de Savi. Il a des boutiques à Kandi au bord de la voie, à Parakou au quartier Transa carrefour Guy Riobé, à Possotomè radio Ahémé FM, à Tokpadomè, à Radio Gbéti, Chez Papa Dadji, à Sogbadji à Ouidah et à sa base à Savi. Il est basé aussi en Côte d’Ivoire à Grand Bassam, derrière l’Internat Foyer Mère Agathe, non loin du Maquis Réseau, etc.

Il est joignable pour tous vos soucis au (00229) 97 691 981/64 388 466/98 179 254 ou au (OO225) 44 39 08 94/41 48 82 38.


Réalisation Patrick Hervé YOBODE

Affaire de détournement des Droits d’Auteurs au BUBEDRA

Jean-Pierre Hounti Kiki et compagnies très remontés

(Paul Hounkpè doit sévir en tapant du poing sur la table)

Le torchon brûle entre les responsables du Bureau béninois des Droits d’Auteurs (BUBEDRA) et les artistes sociétaires. Et pour cause, une mafia à la béninoise qui ne dit pas son nom s’est installée dans cette maison et est entrain de dévaster les intérêts des pauvres artistes. Le pot au rose a été découvert tout récemment à la prise de fonction du nouveau directeur administratif et financier (Daf), qui n’était pas impliqué dans la bande de mafieux. Et tout est parti de là pour embraser le rang des artistes qui veulent voir l’institution  être complètement débarrassé de ces vermines. Le vendredi 16 Octobre 2015, une armée d’artistes avec à sa tête le président de la fédération des associations des musiciens traditionnels du Bénin, Jean-Pierre Hounti Kiki, a marché sur l’institution.

La situation est vraiment tendue entre les autorités, les administrateurs du BUBEDRA et les artistes sociétaires. Le nouveau DAF de l’institution ayant découvert la magouille et la mafia mises en place pour détourner les miettes de sous des pauvres artistes, le torchon brûle fort. C’est qui a justifié la descente d’une foultitude d’artistes sur l’institution, le vendredi dernier. En effet, pour avoir ses ristournes, il faut être sociétaire du BUBEDRA et détenir sa carte de membre. Les répartitions sont faites sur la base de cette carte, à la direction des répartitions (dont la directrice a été déjà virée), qui calcule les droits de chaque artiste. C’est donc par le truchement de cette carte, que les membres de cette mafia, entretiennent leur sale affaire.

Ils ont établi des cartes fictives à des artistes fictifs, qui depuis toujours vont percevoir de gros sous au BUBEDRA. Après chaque semestre, la direction des répartitions fortement impliquée dans cette affaire de détournement, calcule des droits fictifs aussi à ces artistes venus de nulle part. Dans un vaste réseau de gangsters qui leur permet de se partager l’argent entre eux par la suite, ils octroient aux artistes fictifs, des sommes allant de 400.000 à 600.000 F CFA. La mafia a été découverte, tout récemment, lorsqu’un individu avec l’une des cartes fictives se pointa au bureau du DAF, pour percevoir  ses droits qui s’élèveraient à 400.000 F CFA. Ne comprenant rien et ne n’étant pas de la mafia, le DAF, interpelle l’artiste en question en lui disant : « Toi tu es artiste de quelle envergure ? Les Alèkpéhanhou, Sagbohan Danialou, Anice Pépé, Eléphant Mouillé viennent et ils n’ont pas 400 000 FCFA. Toi, tu joues quoi et on va te donner 400 000 FCFA? ». A cette question, l’individu répond qu’il est cinéaste. C’est alors que le DAF, lui demanda d’aller chercher l’une de ses œuvres, et depuis novembre 2014 que le type a détalé, il n’est pas retourné au BUBEDRA à ce jour.
Paule Hounkpè doit sévir avec la dernière rigueur

Le président de la fédération des associations des musiciens traditionnels du Bénin, Jean-Pierre Hounti Kiki, qui est foncièrement contre ces genres de comportements, est rentré dans le jeu. Il a pu avoir quelques dossiers fictifs, sur lesquels il s’était basé pour écrire au ministre de la culture d’alors, Jean-Michel Abimbola. Ce dernier a commandité l’IGM pour un audit du BUBEDRA. Le rapport déposé était accablant, mais la mafia a tout fait pour l’étouffer. A l’avènement de Paul Hounkpè, il relança le dossier et le ministre renvoie l’IGM. C’est donc après cette nouvelle descente que le rapport est finalement sorti. Le rapport ayant cité nommément des gens, le ministre demande de sanctionner, mais le directeur du BUBEDRA s’y oppose. Les artistes n’entendent pas démordre et en appel à la clairvoyance de Yayi Boni, pour que justice soit faite. 

Le Bureau béninois des Droits d’Auteurs (BUBEDRA) est une institution d’Etat sous tutelle du ministère de la culture. Elle est chargée de gérer les droits d’auteurs des artistes ayant souscris et qui bénéficient de leurs droits à travers les ristournes qu’on leur calcule sur les achats de timbres et les redevances qui sont versées par les buvettes, la presse audiovisuelle, etc. qui jouent leurs œuvres. Ce faisant, il est clair que les ressources du BUBEDRA, reposent essentiellement sur les apports financiers des artistes.

Patrick Hervé YOBODE




jeudi 15 octobre 2015

Fitheb : Election du nouveau Directeur

Mieux connaitre les candidatures en lice 


1- Pascal Wanou : « Ancien Directeur du Fitheb» Ancien Directeur du Fitheb, Pascal Wanou a organisé la 10ème et la 11ème édition de la biennale. C’est donc un acteur culturel qui connait bien la maison théâtrale béninoise. En tant qu’ancien directeur, il sait donc ce que traverse le Fitheb pour l’avoir vécu lui-même.
A cet effet, il se présente comme l’un des candidats favoris dans cette liste. Pascal Wanou a toujours voulu du Fitheb un label. Dans une interview accordée à un journal de la place, il a affirmé qu’il faut travailler à préserver ce label quelque soient les difficultés. L’Etat étant le principal bailleur de fonds du Fitheb, ce qui par ricochet indique que la biennale se fera au rythme de la santé financière de l’Etat, Pascal Wanou ambitionne travailler pour diversifier les sources de financements du Fitheb. 

2- Eric Hector Hounkpè : Directeur élu mais invalidé par l’ex ministre. Sans aucun doute, il est le favori dans cette course. Eric Hector Hounkpè puisque c’est de lui qu’il s’agit, lors des élections passées a été élu Directeur par le Conseil d’Administration. Sa candidature a reçu l’approbation ou du moins l’appréciation au sein de la famille des hommes du monde théâtral béninois.
Malheureusement, le bâton qui a eu raison de la première épouse n’a pas frappé également la nouvelle femme. Et pour cause, son élection a été invalidée par l’ex ministre de la culture Jean Michel Abimbola. Une situation qui a été dénoncée par plusieurs acteurs culturels. En tout cas, si Eric Hector Hounkpè pourrait bénéficier de la confiance de Paul Hounkpè, il a une forte chance d’être le prochain Directeur de la biennale. 

3- Florent Eustache Hessou : Journaliste, dramaturge, photographe, écrivain... Blessé de guerre aux élections passées, Florent Eustache Hessou revient une fois encore dans la course pour l’élection du nouveau Directeur du Fitheb.
Journaliste, dramaturge, photographe, écrivain et enseignant en littérature, maitrise bien l’arène « théâtrale » pour y avoir trainé son glaive pendant des années. Il connait bien le Fitheb et ses réalités. Et sa popularité dans ce monde n’est pas à négliger. D’ailleurs, faut-il le rappeler, il a été nommé il y a de cela quelques années, coordonnateur du comité chargé de trouver une solution pérenne aux problèmes du FITHEB.

4- Boniface Koukoui : Comédien, metteur en scène, réalisateur et producteur. Le Béninois, Boniface Koukoui dit Tola Koukoui, fait partie de ces rares artistes-comédiens du continent qu’on ne présente plus. Artiste multidimensionnel, l’homme de théâtre et de culture est finalement rentré dans son pays d’origine depuis quelques années après avoir parcouru les scènes du monde.
Premier Directeur du Fitheb qu’il a dirigé pendant cinq éditions avant de jeter l’éponge en 2000, Boniface Koukoui serait revenu pour retrousser mes manches pour la renaissance du FITHEB. D’ailleurs, il a toujours eu le sentiment d’être le premier responsable de l’échec du Fitheb. Ensemble avec le feu Antoine Dadélé et Mr Yves Bourguignon, Boniface Kouikoui a donné une dimension au Fitheb avec une 1ère édition organisée du 21 au 30 mars 1991. 

5- Marcel Bio Orou-fico : « Je pouvais m’appuyer sur mon expérience pour changer un peu la physionomie de notre FITHEB» Absent de la scène théâtrale béninoise, il a effectué depuis quelques années son retour. Coïncidence ou pas, en 2004, après le décès de son compère des planches, Théodore Béhanzin alias Kossi, Bio de son vrai nom Marcel Bio Orou Fico met sa carrière théâtrale entre parenthèses et s’engage dans l’administration culturelle.
Très loin du Fitheb, le comédien regrette de n’avoir pas mis son expérience pour changer un peu la physionomie de notre Fitheb. Bio revient donc pour redorer le blason du Fitheb car pour lui ce n’est pas normal que le Gouvernement soit en train d’injecter l’argent dans un festival sans résultat. 

6- Osséni Soubérou : Administrateur Général de la Biennale 2014. Il a été l’administrateur général de la Biennale, édition 2014.
Osséni Soubérou connait donc bien la maison ‘’Fitheb’’ pour y avoir habité. Il était en amont et en aval dans l’organisation de la biennale passée. Sa candidature n’est donc pas à négliger. Pour Osséni Soubérou, il faut se concentrer pour se demander ce que le pays mérite et ce que nous devons faire pour que ce pays grandisse au sein des autres pays. 


7- Hermas Gbaguidi : « Un homme de la maison »Il n’est plus à présenter. Hermas Gbaguidi est un grand acteur du monde théâtral béninois puisqu’il n’est plus un novice dans le domaine. Ces ambitions pour le Fitheb ont été toujours nobles. Sa candidature pour les élections prochaines doit être une équation difficile à résoudre par ses adversaires.

vendredi 9 octobre 2015

Invitée sur le festival du film Africain de Belgique

Sandra Adjaho parle d'elle, du Bénin et des perles


La créatrice de bijoux en perles et la conceptrice des perles en terre cuite fait des merveilles en Europe. Sandra Adjaho la présidente de la maison des perles a conquis les coeurs avec ses créations. Invitée en Belgique dans le cadre l'édition 2015 du festival international du film africain de Belgique, elle a donné une exposition de ses oeuvres à l'ambassade du Bénin à Bruxelles. 

Et c'est le déclic. Sidérés par son talent et ses créations la responsable de l'Agence de communication Delalune en partenariat avec Apalis, présentent la béninoise demain samedi 10 Octobre. Baptisée à la rencontre de la styliste, la Maison des perles Sandra Adjaho redonne vie au perles, cette exposition prend ses quartiers à "la Signare" 26 rue de la paix 1050 Bruxelles de 13 heures à 19 heures.

Tout ceci ne fait que grandir le Bénin et contribue à la promotion des perles Made in Bénin. D'ailleurs  ce n'est que la vision de Sandra Adjaho, faire la promotion des perles à l'international et montrer à la face du monde les perles en terre cuite la spécialité du Bénin.

mardi 6 octobre 2015

Dans le cadre d'une opportunité offerte par l'Uémoa

 Blaise Tchétchao, annonce un fonds de garantie pour les promoteurs culturels béninois

La nouvelle est tombée. Au cours d’un entretien que Blaise Tchétchao, Directeur du Fonds d’aide à la culture, a accepté d’accorder à la Rédaction du Journal ’’Le Mutateur’’, il a certifié la mise en place par son institution d’un fonds de garantie en faveur des entreprises culturelles béninoises, qui, désormais, pourront décrocher des financements pour donner corps à leurs projets …

Bonjour à vous, M. Blaise Tchétchao. Vous êtes le Directeur du Fonds d’aide à la culture (Fac). Depuis le 22 septembre dernier, le budget de votre institution est passé à cinq milliards de Francs Cfa, soit deux milliards de plus, au terme de la rencontre du Chef de l’Etat avec les acteurs du monde culturel. Quel impact pensez-vous que cette hausse du fonds aura sur le fonctionnement du Fac, à partir de 2016 ?

Je suis heureux que vous me donniez la primeur de m’exprimer par rapport à cette nouvelle. C’est une heureuse nouvelle que le Chef de l’Etat a apportée aux acteurs culturels, le 22 septembre dernier, à la Présidence de la République. J’en suis heureux pour les acteurs culturels qui viennent souvent au guichet du Fonds d’aide à la culture pour recevoir des subventions, dans le cadre de la réalisation de leurs projets. J’en suis heureux, parce que nous sommes dans un pays où le Chef de l’Etat, le Docteur Boni Yayi, que je salue pour son initiative de développement, a compris que, par la culture, on peut se développer et qui, depuis 2008, a dépassé le milliard et, aujourd’hui, en 2015, on est en train de passer, pour le compte de l’exercice de l’année 2016, à cinq milliards. Je dois rappeler que les besoins du Fonds d’aide à la culture, pour les acteurs culturels, sont de 15 milliards de Francs Cfa. Nous en sommes à cinq, ce qui veut dire que nous avons le tiers. Et, avec ce tiers-là, on peut faire beaucoup de bonnes choses, pourvu que les acteurs culturels qui bénéficient de ces ressources, pensent à des projets fédérateurs, innovants, à des projets qui peuvent apporter une plus-value à l’économie  du pays.

Monsieur le Directeur, nous constatons que c’est sous votre exercice que le Fonds d’aide à la culture vient d’être augmenté, une deuxième fois. Concrètement, dans un premier temps, c’était passé d’1 milliard à 3. Maintenant, cela passe de 3 à 5. Peut-on dire que vous êtes un porte-bonheur pour les acteurs du monde culturel béninois?
Blaise Tchétchao

Beaucoup de choses ont été faites, avant mon arrivée, à la tête du Fonds. Je vous ai dit que, de 2008 à 2012, la cagnotte était à 1 milliard de Francs Cfa. Seulement, depuis ma nomination, des procédures  de réformes ont été enclenchées, pour assainir un peu les choses, au niveau du domaine culturel. Bon, cela a certainement payé. Mais, en toute modestie, je pense que cette augmentation des ressources du Fonds d’aide à la culture est l’œuvre de tout le monde, y compris de vous-mêmes, les journalistes culturels, de toute la population béninoise, qui a commencé à s’intéresser à la chose culturelle.
Quand des acteurs organisent des concerts,  cette population fait le plein du Palais des sports, c’est la  preuve que les Béninois adhèrent à la chose culturelle. Pour  que la population, au niveau de ses loisirs, soit satisfaite, il faut qu’elle passe par des produits culturels. Cette augmentation est à l’actif de toute la population béninoise.

Est-ce qu’une partie de ce fonds servira  à la construction du Théâtre national, dont le Chef de l’Etat a personnellement officialisé la pause de la première pierre ?

Non, les ressources sont séparées. Le Chef de l’Etat, dans son programme de société, a promis de réaliser le Théâtre national. Il est en train de tenir cette promesse. C’est la raison fondamentale pour laquelle il a appelé les acteurs culturels, la dernière fois, à la Présidence de la République. Tout est séparé ! Le Théâtre national sera construit par les ressources dont le Chef de l’Etat leur a parlé. Il y a une différence entre ces ressources et celles qui sont au niveau du Fonds d’aide à la culture. C’est vrai que mon institution, dans son budget annuel, depuis quelques années, consacre 15% de ces ressources à l’aménagement  des infrastructures publiques, dans les Départements. Et, c’est clair qu’avec cette augmentation, ça va se répercuter sur cette rubrique. Aujourd’hui, vous allez constater qu’on a  commencé la réhabilitation des salles de cinéma pour en faire de petites salles de spectacle. Et, après les Départements dans lesquels nous n’avons pas de salles de cinéma, , on va mettre en place des théâtres de verdure, ce qui est quand même positif pour le Fonds d’aide à la culture.

Parlant justement de la réhabilitation des salles de cinéma en salles de spectacle, sous le Ministre précédent, M. Michel Abimbola, il y a eu des chantiers qui ont été ouverts, notamment, la salle du ’’Ciné le Bénin’’, du ’’Ciné concorde’’ et de la Maison de la culture de Ouidah. Où en sont ces chantiers, Monsieur le Directeur ?

La salle du cinéma ’’Concorde’’ est finie. On a déjà reçu livraison de celle-ci, pour ce qui est prévu au budget. Par rapport à la salle de cinéma, ’’Le Bénin’’, il y a l’aménagement de la cour  qui est en cours. Pour la Maison de la culture de Ouidah, je pense qu’à la fin du mois de septembre, ou en début octobre, au maximum, si les entrepreneurs n’ont pas des problèmes, pour recevoir leurs ressources financières, la fin des travaux devrait être une réalité. Et, en cette année 2015, nous allons démarrer la réhabilitation de la salle de cinéma ’’Le Borgou’’ ; c’est déjà  dans notre budget. Nous allons démarrer la réhabilitation des salles de cinéma ’’Sabari’’ et ’’Bopéci’’, l’année prochaine, surtout que les études de faisabilité ont été bouclées. Au fait, pour la réhabilitation de certains musées, c’est toujours avec le Fonds d’aide à la culture que les travaux vont démarrer, d’ici la fin 2015. 

Nous avons appris que vous avez conduit des initiatives vis-à-vis de certaines institutions, notamment, l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uémoa), pour faciliter le financement des projets des acteurs du monde culturel béninois. Qu’en est-il réellement ?

Il faut dire que nous avons  notre politique culturelle. Et, celle de l’Uémoa s’harmonise avec la nôtre. C’est vrai qu’à son niveau, il est demandé que chaque pays membre prévoit des possibilités de financement des projets, pour des structures marchandes culturelles. Qu’est-ce que je veux dire par-là ? Quand une entreprise culturelle naît  et a besoin de ressources pour se financer, il faut bien que cette entreprise culturelle s’adresse à un guichet donné. Etant donné que c’est pour avoir du profit, qu’est ce qui se passe ? Dans les autres pays, comme au Bénin, c’est difficile pour les banques de financer les projets culturels. Alors, nous avons décidé,  depuis l’année dernière, pour le compte de l’exercice 2015, de mettre  une dotation particulière,  du Fonds d’aide à la culture, pour constituer une garantie, en vue de faciliter l’accès au crédit aux acteurs culturels. On constitue donc une garantie. Désormais, les banques ne vont plus leur demander une parcelle ou quelque chose d’autre, à mettre en gage. C’est le Fonds qui garantit ce genre de projets, pourvu que ces projets puissent être rentables.

Quand vous dites, nous, est-ce vous et les administrateurs du Fonds d’aide ?

Je ne fais rien sans les administrateurs du fonds. La Direction ne fait rien sans leur accord préalable. L’essentiel, c’est que la vision du Chef de l’Etat soit respectée et les administrateurs sont obligés de s’y conformer.
Vous savez, la mise en place d’un Fonds de Garantie par pays  fait partie  des recommandations de l’Uemoa et, le Bénin est le premier pays de l’espace  à s’y conformer.
Donc, c’est le lieu de remercier les administrateurs du Fonds d’aide à la culture, qui valorisent la promotion culturelle de notre pays, en acceptant que les réformes constructives puissent se réaliser.

Par rapport à cette information complètement novatrice,  quel appel avez-vous à lancer aux acteurs culturels pour que ce monde-là puisse bénéficier des avantages de ce fonds de garantie ?

Je leur demande juste de mieux s’organiser. Pour les entreprises culturelles qui sont déjà créées, qu’elles se mettent à jour, qu’elles commencent à penser à des activités rentables, à tenir une comptabilité régulière. En principe, tout doit bien se passer parce que les dossiers seront étudiés  par la banque. Vous savez, ce n’est pas, nous, au niveau du Fonds d’aide à la culture, qui allons prendre les dernières décisions. Au dernier ressort, c’est la banque. Alors, même si vous avez une garantie du Fonds d’aide à la culture, et si la banque trouve que votre projet n’est pas bancable, malheureusement, vous ne serez pas financé.

A quel moment les acteurs pourront-ils postuler ?

Cela va se faire avant la fin de cette année car  des banques ont été consultées et une d’entre elles a déjà été sélectionnée. On est en pourparlers  pour finaliser les derniers documents du contrat. Mais, étant donné que cela est prévu au budget de l’année 2015, ce projet démarrera à partir de cette année 2015.


Source : Starsdubenin.blogspot.com

jeudi 1 octobre 2015

La Maison des perles à Bruxelles

Sandra Adjaho en exposition ce 03 Octobre à l’Ambassade du Bénin

Sandra Adjaho, digne fille du Bénin, belle princesse de la cité historique des Houégbadjavi et créatrice hors pair des bijoux en perles est en Belgique depuis peu. Elle s’y est rendue dans le cadre du  Festival international des films africains de Bruxelles (Fifab 2015). Invitée en tant que créatrice de talent, elle a mis son savoir dans la création de mode au service d’un défilé de mode, elle devrait également exposer, mais ce n’était pas possible car elle s’y était rendue un peu tardivement à cause du tournage du nouveau film de Tola Koukoui. Connue pour son talent, les organisateurs ont fait d’elle, la Designer vedette. C’est donc une fierté pour le Bénin de savoir, qu’une de ses filles est allée habiller, les organisateurs, les présentateurs et les hôtesses du Fifab.

Ayant touché du doigt l’effectivité du talent de la jeune béninoise, les organisateurs du Fifab, ont décidé de lui trouver un endroit où elle pourrait exposer. Et dans leurs démarches, c’est l’Ambassade du Bénin à Bruxelles qui a été retenue. Sandra Adjaho, profitera donc pour vendre encore très cher le Bénin via ses créations et surtout les perles en Terre cuite, sa spécialité qui marque la différence dans le concert des perles et qui fait l’originalité du Bénin. Le 03 Octobres 2015 donc, de 09 heures à 18 heures, elle exposera ses créations à l’Ambassade du Bénin à Bruxelles.

Il faut dire qu’au cours de la soirée de clôture du Fifab, nos frères béninois résidents à Paris l’ont invité à une petite fête, où elle est allée présenter ses produits. Attendue encore à Paris et à Lyon, la créatrice, ne sais pas si elle honorera ces rendez-vous vu son agenda plus que chargé.


Patrick Hervé YOBODE