lundi 28 septembre 2015

Financement des entreprises culturelles

Le Fonds d’aide à la culture porté à 5 milliards

Le directeur du Fonds d’aide à la Culture, Blaise Tchétchao, vient de faire un grand pas dans le cadre du plaidoyer pour le financement des entreprises culturelles au Bénin. Quelques jours après son passage sur Radio Planète, son cri de cœur a été entendu par le chef de l’Etat qui vient de porter cette cagnotte financière à 5 milliards de FCfa.
Blaise Tchétchao, Directeur du Fonds

Le directeur du Fonds d’aide à la culture, Blaise Tchétchao, était l’invité de l’émission « Le monde est culture » sur Radio Planète le vendredi 18 septembre 2015. Il avait exprimé le souhait de l’augmentation de la cagnotte financière attribuée aux artistes. Parce que, selon ses explications, l’évaluation des besoins de financement a montré qu’il faudra un montant de plus de 15 milliards pour satisfaire tous les projets soumis par les acteurs culturels. Ayant reconnu les efforts consentis par le chef de l’Etat depuis 2006 dans ce domaine, pour faire de la Culture un pôle de développement, Blaise Tchétchao avait émis le vœu de l’augmentation de ce Fonds. Ces propos tenus le 18 septembre 2015 sur Radio Planète ont, sans doute, été entendus par le Chef de l’Etat qui a décidé d’attribuer désormais 5 milliards aux artistes. C’est une décision qui a été prise le mercredi 23 septembre 2015 par Yayi Boni lors de sa rencontre avec les acteurs culturels béninois pour échanger avec eux sur les enjeux de la construction du Théâtre national. Satisfait de la gestion efficiente de ce Fonds, le chef de l’Etat a voulu, une fois encore, encourager ces créateurs de l’œuvre de l’esprit qui rehaussent l’image de la culture béninoise. Selon quelques indiscrétions, la décision du chef de l’Etat a été motivée, entre autres, par les diverses reformes engagées dans le secteur culturel. Et dans le lot de ces reformes, il y a l’affichage régulier des résultats des sessions du Conseil d’administration du Fonds, avec la publication des noms des structures bénéficiaires de ce Fonds, l’élaboration d’un manuel de gestion du Fonds d’aide à la culture. Une transparence établie par Blaise Tchétchao qui n’a pas laissé indifférent le chef de l’Etat. La direction générale du Fonds d’aide à la Culture pourra effectivement disposer de ces 5 milliards dès l’année prochaine, si on s’en tient aux promesses faites par Yayi Boni. Le budget de l’Etat exercice 2016 devrait le prendre en compte.

La clé de répartition du Fonds d’aide à la Culture


Selon les explications du directeur Blaise Tchétchao, les projets liés au renforcement des capacités, prennent 8% des ressources, 19,30% pour l’aménagement et l’équipement des infrastructures dans les départements. Les microprojets, 17%, et ceux liés à la valorisation du patrimoine culturel 4,42%. Pour la célébration des différentes journées, 2% du Fonds sont utilisés. Les projets relatifs à la promotion des arts et de la culture prennent 19,98% du Fonds. Le Festival international de la musique du Bénin (Fimub) 2, 80%. L’appui au secteur de la culture prend 4% et 11% affectés à la provision pour diverses activités culturelles, 1% pour assistance aux acteurs culturels en cas de maladie ou décès et 9% pour le fonctionnement et l’investissement. Pour l’année 2015, 6% des ressources sont affectés à la rubrique « Fonds de garantie », l’une des innovations en 2015.

Source:actubenin.com

dimanche 27 septembre 2015

Journée de l’excellence CBB

La famille Quenum et ses alliées célèbrent leurs enfants travailleurs

Ils étaient venus très nombreux ce samedi 26 septembre au domicile du Feu Comlan Bienvenu Boniface, au quartier Sainte Rita à Cotonou, pour célébrer leurs enfants. Il s’agit des membres de la famille Quenum et des familles alliées. Pour cette initiative prise par Feu Comlan Bienvenu Boniface Quenum, la 7ème édition revêt un caractère spécial, parce que malgré les résultats catastrophiques aux divers examens, ces familles ont été honorées par leurs enfants. Elles ont fait cent pour cent à tous les examens 2015. Des prix, des cadeaux, une quête pour les plus méritants, des distinctions au tableau d’honneur, bref tout ce qu’il fallait pour revigorer les enfants, histoire de les maintenir au top, pour des succès encore plus éclatants.

Une (01) candidate présentée au Brevet d’étude du premier cycle (Bepc) 2015 et une candidate admise ; quatre (04) candidates présentées au Baccalauréat session de juin 2015 et quatre candidates admises, malgré les faibles taux d’amissibilité enregistrés au plan national. Ce qui fait cent pour cent à chaque examen. Et c’est justement ce qui a fait l’exception de cette 7ème édition de la journée de l’excellence Comlan Bienvenu Boniface. Des candidats admis au Certificat d’étude primaire (Cep), au Brevet de technicien supérieur (BTS), ainsi que plusieurs résultats honorant, dans les classes intermédiaires. C’est donc dans l’allégresse  que la famille Quenum et ses alliées ont comme à l’accoutumée honoré à leur tour leurs progénitures, qui ont mouillé les maillots au cours de cette année scolaire et académique.
Les enfants de la famille Quenum et alliées, très joyeux de se savoir honorer

Des enfants travailleurs, qui en classe n’ont autres objectifs que le travail et rien que le travail, qui se donnent aux études et qui excellent dans toutes les matières. En témoigne, leur jeune âge, par exemple Fèmy Mariano, titulaire du Bac D avec mention Assez bien, et 1ère de sa classe qui n’a que 17 ans, Cynthia Mèdja, admise au Bac B avec mention Assez bien et qui a moins de 17 ans, Marina Lima, qui n’a suivi régulièrement les cours que pendant 5 mois environs et qui décroche le Bac B, ou encore Chelsy Adoglo, qui revient de très loin après une année qui a failli basculer, mais qui parvient à décrocher le Bac G3 et la petite Prudencia Dovonon, qui décroche elle, son Bepc à 14 ans. Des enfants qui avaient connaissance des critères définies par le comité d’étude, qui se charge de les suivre et d’apprécier en fin d’année, leur performance. Si les enfants des maternelles reçoivent d’office des cadeaux, ceux du primaire doivent réunir 14 sur 20 ou 7 sur 10 avant d’espérer quoi que ce soit. En 6ème et 5ème, il faudra 14 sur 20, 4ème et 3ème 13 sur 20, en 2nde 14 sur 20, en 1ère il faudra 13 sur 20 et en Terminale 12 sur 20.  Même si tous les enfants n’ont pas atteint ce seuil, ils ont quand même du mérite et ça, c’est à mettre à l’actif de leurs parents qui veillent aux grains.

Le comité d’étude la cheville ouvrière de la performance des enfants.

Le président du comité d’organisation de la journée de l’excellence CBB, Ange Mèdja, se félicitant de l’intelligence des enfants, a donné de très bons conseils aux quatre bachelières et félicité Prudencia Dovonon, qui se décide à faire la série C. « Avoir le Bac, n’est pas une fin en soi, c’est maintenant que le plus dur commence pour vous et vous devez maîtriser vos impulsions, votre environnement, qui est devenu un environnement de rapaces, un environnement pourri et dangereux ; afin que demain les familles, vous célèbrent, docteurs, ingénieurs, Avocats, etc. », recommande Ange Mèdja. Il faut rappeler, qu’en dehors de ce comité, il y a le comité d’étude, composé de Wilfried Adoglo, Président ; Carlos Quenum, Secrétaire général et Léa Kakanankou, Marraine des enfants. C’est ce comité qui fait tout le travail en visitant les enfants, dans les maisons respectives et à l’école, prenant connaissance de ce qu’ils font en classe, histoire de les conseillers s’ils étaient défaillants. C’est ce même comité, qui siège pour décider du sort réservé aux enfants indisciplinés, qui même s’ils excédent les moyennes fixées ne reçoivent leurs prix, que quand ils mettent en applications les conseils à l’école et à la maison en se corrigeant. Chez la famille Quenum et ses alliées, point n’est besoin d’avoir des têtes bien faites mais moralement défaillantes.

L’essence d’une initiative devenue culte

Au départ, Comlan Bienvenu Boniface Quenum, homme de cœur, fédérateur et grand visionnaire de ce que réserve demain, était dans un schéma de rassemblement et de retrouvaille. Voyant que ses enfants pour la plupart dans la vie active et qui à leur tour avaient commencé par procréer, ne se voyaient plus et qu’il lui était aussi difficile de les voir, il initia cette journée. Elle lui permettait de revoir ses enfants et d’être en contacte avec tous ses petits enfants. Tout est donc parti de là. Ensuite, il a eu l’idée d’encourager les enfants qui travaillent bien à l’école et de motiver ceux qui n’excellent pas à travailler. Koffi Kombert Quenum, l’un de ses enfants qui nous explique, la quintessence, de cette initiative, avoue, que tout de suite elle a pris. Depuis 2009 donc, les frères Quenum et leurs familles alliées se retrouvent pour célébrer les enfants travailleurs. Ils sont restés fidèles au bon vouloir de leur Feu père Comlan Bienvenu Boniface Quenum, qui bien que polygame, avait su les fédérer pour des succès et l’unité de la famille. Une belle initiative dont l’édition 2015, comme les 6 autres, s’est déroulée dans la convivialité sous des notes musicales actuelles et du bon vieux temps.


Patrick Hervé YOBODE

jeudi 24 septembre 2015

BENIN MUSIC INSTITUTE

Vous l’appeliez de vos vœux ! Il est enfin là !

Plusieurs années de gestation et d’expérimentation, sous des formes différentes et des apparences multiples ont abouti en cette rentrée 2015-2016 à la création du BENIN MUSIC INSTITUTE, l’école de musique de référence internationale qui répond à l’essentiel de vos aspirations légitimes en matière d’éducation musicale et de formation approfondie.
Qu’il s’agisse d’une initiation ou d’un perfectionnement, le BENIN MUSIC INSTITUTE réunit à lui seul tous les atouts pédagogiques et logistiques pour vous transférer les compétences que vous recherchez. Dès l’âge de 03 ans, nos étudiants peuvent s’orienter, à peu de frais, vers le chant ou la pratique d’un instrument. Qu’il soit enfant, jeune ou adulte, l’apprenant inscrit au BENIN MUSIC INSTITUTE est encadré par des professionnels de la pédagogie musicale. Nos enseignants ont tous passé plusieurs dizaines d’années à rechercher, découvrir puis expérimenter les meilleurs outils destinés à former en série des génies aux standards musicaux internationaux. A leur tête, un duo de choc :
Kim et Méchac, visionnaires accomplis et didacticiens chevronnés dont le background s’étend de l’opéra aux musiques actuelles en passant par le jazz, le blues, le gospel et les musiques du monde. Cette plateforme BMI-Info se veut active et interactive pour répondre à toutes vos questions au sujet de notre Institut situé à Aibatin Sinoutin en pleine ville de Cotonou.

4ème édition du festival Talents Sûrs

Carlos Symphorien tient le pari

(Modesta Ukégbu, la révélation d’un talent hors pair)

Le théâtre de verdure du Hall des Arts, loisirs et sports de Cotonou a abrité, le dimanche 20 septembre 2015, la grande finale, de la prestigieuse compétition musicale et de danse, Talents Sûrs. Une épilogue de l’acte 4 de cette initiative de Carlos Symphorien qui chaque année depuis 2012 gagne en renommé et qui s’impose dans l’arène des grands festivals béninois. Visant à promouvoir les jeunes talents qui n’ont pas les moyens, mais dotés du potentiel, Talents Sûrs édition 2015, a regroupé une trentaine de jeunes gens, pour à l’arrivée livrer un verdict approuvé par tous. C’était l’apothéose au Hall des Arts devant un public acquis à la cause de l’événement.
Carlos Symphorien, Promoteur des Talents Sûrs

Ils étaient plus d’une trentaine au départ, à l’arrivée quatre (04) interprètes chez les hommes et quatre (04) chez les femmes ainsi que trois (03) groupes de chorégraphie ont été sacrés meilleurs de la quatrième édition du festival Talents Sûrs. Ils sont dans la catégorie interprétation féminine, Nicaret Amadidji, qui occupe la 4ème place avec une note 12.33 sur 20 ; Marlène Tchibozo, qui prend la troisième place avec 15.66 sur 20, Naurelle Sossoukpè qui se hisse 2ème avec 17 sur 20 et la révélation de l’édition 2015 des Talents Sûrs, Modesta Ukégbu, 1ère avec 17.60 sur 20. Chez les hommes dans cette même catégorie, c’est Sébastien Ahoumènou qui sera 4ème avec 11 sur 20 ; tandis que Enock Nonti prend la troisième place avec 14.10 sur 20, laissant la 2ème place à Hervé Atchéfon qui totalise 15 sur 20 et le lauréat chez les hommes, n’est autre que Gamba Chadrack Houssou, qui réunit 15.60 sur 20 comme note.

Dans la catégorie chorégraphie, la bataille a été très rude et les membres du jury, bien qu’étant des culturels avertis ont eu du pain sur la planche, comme c’est aussi le cas dans les catégories interprétations féminine et masculine, pour dégager les meilleurs. Serge D. Yéou, Djok Vikoz et Happy Goudou ont passé une soirée culturelle à rentrer avec les prix.  C’est ainsi que dans la compétition, aucun détail n’a été négligé. A la délibération, c’est le groupe chorégraphique Arobaze de Cocotomey qui se hisse sur la première marche des récompenses, suivi de leurs homologues du quartier Sainte Rita de Cotonou, les Anges Adorables. Les Soldats Déclarés du quartier Agla à Cotonou, n’ont pu se classer sur cette édition qu’à la troisième place.

Les prix qui ont été décernés au cours de la soirée

En ce qui concerne les récompenses, le premier dans la catégorie interprétation masculin, repart avec une enveloppe de 50.000 francs CFA offert par Eric Cristal, l’artiste béninois vivant en Italie, dont ils ont interprété le morceau en vogue ‘’African Woman’’ à la finale, avec un bon d’enregistrement pour son single chez Es la Hora, d’une valeur de 100.000 francs CFA, la 1ère chez les filles a reçu, une enveloppe financière de 50.000 francs CFA, avec un ordinateur portatif offert par le Mur Gsm et un bon d’enregistrement  offert par le Réseau des journalistes et animateurs culturels (Rejac) dont le président n’est autre que Happy Sylvestre Goudou. Les chorégraphes quant à eux ont reçu 200.000 francs CFA pour le premier groupe ; les Anges Adorables de Sainte Rita 2ème ont reçu 150.000 francs CFA, tandis que les Soldats Déclarés recevaient 100.000 francs CFA.

La vision d’un jeune

Depuis 2012, un jeune rêveur a voulu donner la possibilité à ses frères et sœurs qui ont du talent, mais qui n’ont forcément pas les moyens de donner corps à leurs ambitions, de pouvoir s’exprimer. Il s’est donné comme ambition de détecter les talents dans le domaine de la musique et de la danse. Il, voulait corriger un certains nombres de choses dans le milieu du showbiz béninois, parce qu’il y a une pléthore d’artistes aujourd’hui dont certains sont incapables ou n’ont même pas la carrure de faire carrière dans la musique. Pour y arriver, il a trouvé qu’il faudra commencer un travail à la base, donner le goût de la musique à la jeunesse, leur offrir des cadres d’expression, les reprendre par la suite, ceux qui ont vraiment le talent et reconnus comme tels, par un collège de connaisseurs en la matière, pour les aider à enregistrer leur album et assurer leur promotion. Voilà les objectifs que Carlos Symphorien, animateur sur la radio Planète s’est fixé. Et il est entrain de les atteindre, car non seulement plusieurs lauréats sont entrés dans le monde du showbiz, mais le festival en quatre éditions s’est complètement enraciné.

Pour le compte de l’édition 2015 des Talents Sûrs, plusieurs artistes dont notamment, Nelly Alia Gbaguidi, Liz Yèhoué, Willy Mignon, Assido, Pélagie la Vibreuse et pleins d’autres artistes en herbe étaient présents pour agrémenter la soirée.


Patrick Hervé YOBODE

Célébration de la fête de l’Aïd-el Kabir

L’Imam Moutawakil Boukari invite les béninois à combattre le fléau de la corruption


A l’instar des musulmans du monde entier, les musulmans du Bénin en général, ceux d’Abomey-Calavi et celle d’Agori plateau en particulier, célèbrent aussi ce jeudi 24 Septembre 2015, la fête de l’Aïd-el Kabir, plus connu sous le nom de la fête de la Tabaski. Parés de leurs plus belles tenues et parures, comme c’est souvent le cas ce premier jour de l’an pour la communauté musulmane, les fidèles musulmans du quartier Agori Plateau ont massivement fait le déplacement à la place Idi (lieu de prière) de l’école primaire publique de Zogbadje pour assister à la grande prière qui marque l’entrée dans la nouvelle année musulmane.
L’Imam Moutawakil Boukari, lors de sa prêche 
Cette grande prière est dirigée par l’Imam de la mosquée centrale Médine II d’Agori Plateau, El Hadj Malik Moutawakil Boukari. Après les deux rakats (unité de prière), l’Imam a ensuite déroulé son sermon axé sur la culture de la paix. Dans ce sermon qui est en même temps une exhortation, l’Imam Malik Moutawakil Boukari a également invité les fidèles musulmans à s’éloigner de la corruption, les péchés et à combattre ces fléaux. Il a aussi prié pour les dirigeants du pays et implorer la bénédiction d’Allah sur eux afin qu’il les inspire et les éclaire pour que l’unité et la cohésion nationale soient renforcées, et que la paix et la tranquillité règnent dans le pays. La prière a pris fin par immolation du bélier.

FITHEB démission du directeur par intérim

Le directeur Ousmane Alédji rend son tablier

Ousmane Alédji, directeur du Festival International de Théâtre du Bénin (FITHEB),  n’est plus depuis ce mercredi   23 septembre 2015 responsable de l’institution. L’homme a déposé, dans la journée d’hier, sa lettre de démission au Ministère de la Culture de l’Artisanat, de l’Alphabétisation et du Tourisme (MCAAT).

Ousmane Alédji a démissionné de son poste de directeur du FITHEB. Il est allé déposer au  MCAAT, ce mercredi 23 septembre,  sa lettre de démission.   Approché, il  indique avoir pris cette décision « pour des questions de convenance personnelle. »
Mais toute analyse faite,   on peut dire que ce départ, volontaire,   constitue une réaction à froid  au climat délétère, constaté entre  son autorité de tutelle et lui.

Qu’il vous souvienne qu’il était le grand absent, le jeudi 04 juin 2015, à la cérémonie d’installation du Conseil d’Administration de son institution.  Il avait  dénoncé, dans une interview accordée à dekartcom, la précipitation observée autour du processus.
Ousmane Alédji, DG par Intérim du Fitheb démissionnaire

Ousmane Alédji  à dekartcom le 18 juin 2015: « Vous m’auriez vu là-bas si j’avais été d’accord sur l’ensemble des principes. Mes choix, je les assume ouvertement. Le FITHEB est un chantier important pour notre pays. J’estime qu’il ne faut rien bâcler, rien banaliser…  L’autorité, elle s’exprime de différentes façons. Elle peut s’exprimer aussi par le‘’ advienne que pourra’’.l’Autorité n’est pas expert culturel; elle n’a pas forcément compétence dans telle ou telle matière. Si vous ne la recadrez pas aussi souvent qu’il le faut, elle peut passer à côté. Donc, je ne pense pas que l’autorité, comme vous le dites, consciemment, viole les textes».

Ces propos rendent compte clairement_ à qui veut le comprendre, du malaise entre le ministre de la culture et le D/FITHEB. C’était un secret de polichinelle.

En sus de cela, on peut oser ajouter  le  lancement  de l’appel à candidature au poste du directeur dont la clôture du dépôt des dossiers a été faite le mardi 22 septembre dernier.

D’aucuns,  au sujet  dudit appel à candidature,  parlent de ‘’lancement clandestin’’.    La nomination  du Président du Conseil d’Administration du FITHEB,  signataire du communiqué  n’aurait pas respecté les  textes de l’institution  et son appel à candidature, selon les enquêtes,  n’a pas été abondamment relayé dans les médias. Seul le quotidien La Nation l’a publié  et à un nombre vachement réduit.

Sous la lourdeur  de ces situations qui confirment  le désaccord ruminé ça et là, Ousmane Alédji n’a trouvé pour solution que de démissionner.

Nous reviendrons  sur le  sujet,  avec plus de détails, les prochaines heures.


Source Esckil AGBO/ @dekartcom

mardi 22 septembre 2015

Deuil dans le rang des artistes de la musique traditionnelle

Anagonou Vodjo n’est plus

Grande voix de la musique traditionnelle du Bénin et du rythme Akonhoun en particulier, Anagonou Vodjo aura bercé plusieurs générations de béninois avec son savoir faire dans le domaine. Elle était à un moment donné, la seule femme qui avait tenu et résister dans une jungle pareille. Femme de poigne et artiste de talent incommensurable, Anagonou Vodjo a longtemps fait la promotion de ce rythme royal. Décédée le lundi 14 septembre dernier, celle qui a formé des générations d’artistes danseurs, dont l’un des plus connus aujourd’hui Sakpata Zogbo, s’en va dans sa 68è année, laissant derrière une vingtaine d’albums dont le dernier est en cours de production. A travers ses  chansons Anagonou Vodjo replongeait les amoureux de la musique traditionnelle dans les chants et danses des palais royaux du Bénin, notamment de la cité historique d’Abomey dont l’histoire, les panégyriques du Danxomè sont racontés. 
De source proche de sa famille, c’est à l’hôpital de zone de Comè dans le département du Mono où elle a été admise suite à une rechute (d’une maladie du foie dont elle souffrait depuis peu). Elle a même suivi plusieurs interventions par le passé, informe la même source.


Patrick Hervé YOBODE

dimanche 20 septembre 2015

Salon International de la Musique Africaine

La troisième édition s’achève en beauté

Le Salon International de la Musique Africaine, l’édition du Bénin a connu son épilogue le samedi 19 septembre 2015. Démarrée en trombe le mardi 15 du même mois avec des concerts, des rencontres, des échanges et autres communications autour de la musique africaine, la troisième édition a pris fin par le géant concert du Stade de l’Amitié de Kouhounou et la cérémonie de remise des prix. Une soirée au cours de laquelle les béninois ont massivement effectué le déplacement et qui a permis à chacun des artistes et groupes d’artistes qui ont presté d’assurer. Le clou de la soirée a été la prestation de l’homme-orchestre, le multi instrumentiste Danialou Sagbohan.

Les membres du Bureau Export de la Musique Africaine (Bema), peuvent se frotter les mains et pousser un ouf de soulagement. Et pour cause la troisième édition du Salon International de la Musique (Sima), s’est bien déroulée. L’édition qu’abritait le Bénin après celle du Cameroun et du Sénégal, a réuni plus d’une quarantaine de pays en termes d’artistes, de programmeurs de spectacles, de communications et autres professionnels avertis du monde musical. Une édition qui aura abordé des thèmes clefs à travers les échanges et les communications, juste pour permettre à la musique africaine de s’effrayer un chemin dans le concert des grandes nations et des musiques du monde.
Le groupe Scèn'Art du Gabon recevant le prix BEMA, des mains du VP Eric Gbèha

Depuis le mardi donc, plusieurs ateliers, plusieurs communications ont été donnéset le marché du Sima qui a pris ses quartiers sur l’esplanade de la place des Martyrs de Cotonou, avu plusieurs artistes invités et quelques artistes béninois, qui étaient allés exposer leurs œuvres. A l’Institut français de Cotonou, les shows case étaient époustouflants et rassemblaient chaque soir jusqu’au vendredi, un public acquis à la cause des belles mélodies qui se distillaient par les artistes. Des prestations d’envergure, où le cuivre résonnait pour prouver le niveau élevé de la musique africaine et partant du sérieux et de la nécessité d’un Salon comme le Sima. Ami YéréWolo, la rappeuse malienne, Keurgui le groupe de Rap très engagé du Sénégal, le groupe Askani composés de belges, de congolais et de sénégalais, Scèn’Art le groupe gabonais qui promeut les instruments de musique à corde locaux, John Arcadius du Bénin, etc. ont donné des spectacles de qualité. En même temps, certains d’entre eux étaient en compétition, pour deux prix, à savoir le prix du jury et celui du Bema.

Le géant concert du Stade et les prix

Annoncé comme le géant concert du Sima 2015, le show du stade de l’Amitié de Kouhounou aura été un vrai moment de communion entre les artistes venus de tous les pays et le public qui a fait le déplacement massif. Tour à tour, NastyNesta du Bénin, le groupe Scèn’Art du Gabon, Faty du Bénin, Dicko Fils du Burkina Faso avec son balafon et la musique mandingue, le groupe béninois GangbéBrass Band, Ami YéréWolo du Mali et son Dj Momo Mac, le groups sénégalais Keurgui, Askani un groupe formés de belges et d’africains, Yaya Yaovi, le reggeaman béninois le plus capé, ont assuré et communiqué avec le public. La musique n’ayant pas de frontières, les artistes africains et ceux venus des autres pays du monde, ont pu transporter le public béninois avec des messages d’union et d’unité, de paix et de concorde entre les peuples d’Afrique, des messages de bonne gouvernance, mais aussi de l’engagement avec des chansons qui dénonçaient les dirigeants africains et leurs manières peu orthodoxes de gérer les pays africains et leurs ressources. Et quand DanialouSagbohan, artiste parrain de Sima 2015, fait son apparition sur la scène, c’était l’apothéose. Un show d’un niveau vraiment au top. Pour Eric Gbèha, Vice Président du Bema et président du comité d’organisation du Sima 2015, les objectifs fixés ont été largement atteints. « Le Sima, c'est un marché d'échanges et de rencontres des peuple africains avec leurs diversités culturelles et musicales », soulignait-il. En homme humble et qui sait reconnaitre les efforts des autres, il renchérit en disant : « Nous remercions tous les artistes, les professionnels de la filière musicale qui ont contribué à la réussite de ce salon et au peuple béninois qui nous a soutenu ».

Le Salon International de la Musique Africaine étant aussi une question de prix, le béninois John Arcadius est reparti avec le prix du jury, tandis que le groupe gabonais Scèn’Art obtient le prix du Bema. Une mention spéciale a été faite au Président de la République, le Chef de l’Etat béninois, Yayi Boni, que reçoit le prix du Président de la République. Ceci n’est qu’une reconnaissance bien mérité, puisque le gouvernement à travers le ministère de la culture était aux côtés du Bema pour la réussite de ce grand événement.

Vivement que le Bénin se tape encore l’édition 4 du Sima, pour la promotion des valeurs musicales locales.


Patrick Hervé YOBODE

jeudi 17 septembre 2015

Un an après son décès

Dada Tossoh Gbaguidi XIII reçoit un hommage de sa progéniture

18 septembre 2014-18 septembre 2015, cela fait un an aujourd’hui vendredi 18 que sa Majesté Dada Tossoh Gbaguidi XIII, le roi le plus travailleur du Bénin passait de vie à trépas. Même si les conditions de cette mort subite, ne pas encore élucidées, sa femme la reine et ses enfants ont su gérer la vive douleur. Même si également la douleur d’une telle séparation est encore là et que son absence à leur côté se fait de plus en plus remarquée, ils ont bien passé un cap. Ils ont laissé derrière eux tout ce qui se disait, dépasser les clivages, oublier ce qui est arrivé pour aller de l’avant. C’est tout naturellement que la reine et ses enfants se sont mobilisés pour lui rendre un hommage bien mérité.
Feu Dada Tossoh Gbaguidi XIII

Il est donc prévu plusieurs manifestations dont notamment, un documentaire sur la vie et les réalisations de sa Majesté Dada Tossoh Gbaguidi XIII, qui sera diffusé aujourd’hui sur quelques chaines de télévision ; une chanson en l’honneur de sa Majesté, chantée par un collège d’artistes qui passera en boucle sur les radios de la place et la vidéo de la chanson hommage qui sera diffusée sur les antennes des télévisions ; une messe d’action de grâce en la Chapelle Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus de Godomey, le samedi 19 septembre 2015 à 11 heures ; une messe endogène qui sera dite par les adeptes et dignitaires des religions endogènes en son honneur à Savalou ; les musulmans du royaume ont aussi programmé une prêche en son honneur ; etc.

Quelques réalisations de sa Majesté Dada Tossoh Gbaguidi XIII

- A sa prise du Trône, il a entreprit la réhabilitation du Palais Royal de Savalou, jusqu’à son départ vers ses ancêtres, il continuait cet ouvrage.

- C’est lui qui a reconstruit la statue de la Vierge Marie située au pied du Palais à l’entrée.

- Sur le grand carrefour de la ville, il choisit un lieu chargé d’histoires pour y ériger une géante statue du fondateur du royaume, Dada Soha assit sur le dos du buffle

- Il fera construire une grande Mosquée pour les musulmans de Savalou

- Il réhabilite la place sacrée communément appelée chez nous ‘’Sato’’

- Il répare le couvent des adeptes du Vodoun Ninssouhoué

- Il érigea le monument du dieu Hèbiosso, un monument de près de 2m50 de hauteur

- C’est également lui qui a érigé le monument d’Adisso, le créateur du rythme Tchingounmè

- Plusieurs villages du royaume ont de l’eau potable, grâce à 10 forages de puits

- Il fait construire une morgue de 600 places

- Organise par deux fois le forum des rois d’Afrique

- Entre temps, il crée la Haute Autorité Royale, un regroupement des rois du Bénin

- Le 13 Août 2014, il inaugurait le Panthéon de la résistance panafricaine et du marché des esclaves. Il avait l’intention de retracer la route des esclaves de Savalou à Abomey avec le bitumage de cette route qui fait plus de 75 kilomètres de long

- Il fut aussi l’artisan de la création de la fédération des mouvements africains pour les Etats Unis d'Afrique

- Il avait des partenaires partout et qui étaient prêts à l’aider pour l’atteinte de ses objectifs. Hélas ! On en finira pas de citer ses réalisations, tant l’homme a beaucoup fait pour son Continent, son pays et son royaume seulement en huit années de règne.


Patrick Hervé YOBODE

Fête des Moissons à l’Eglise du Christianisme céleste rénovée

Le Prophète Gbènon promet des moments de joie en compagnie du Seigneur

Les fidèles de l’Eglise du Christianisme céleste rénovée, de la Paroisse Autel de vie de Womey et leur premier responsable, le Prophète Gbènon sont en fête. Après plusieurs mois passés dans les bénédictions et les bonnes grâces de Dieu, il est de bon ton, que le Prophète Gbènon et ses fidèles rendent à leur tour grâce au Seigneur, pour tous ses bienfaits. C’est pour cette raison, qu’il organise la fête des moissons édition 2015, ce dimanche 20 septembre 2015, sur ladite Paroisse. Placé sous le haut parrainage du Général Martin Dohou Azonhiho et ayant pour marraines, Célestine Zanou et Norberka, l’événement permettra au Prophète Gbènon de partager avec ses invités, les résultats issus de ses dernières recherches liées à la spiritualité.
Prophète Gbènon

Il faut rappeler que l’homme est doté d’une puissance incommensurable et qu’il détient des connaissances qui ne sont pas à la portée de tous les spiritualistes. Il a reçu des puissances et des dons gratuitement de Dieu et c’est à cœur joie qu’il met son savoir et ses puissances au service du bien être des populations. Très récemment, il a mené des études et une réflexion très approfondie sur les signes du zodiaque et leur rapport avec les signes du Fâ. Ces études lui ont permis de connaitre chaque Homme, selon qu’il est d’un tel ou un tel autre signe. Son esprit de discernement et son attachement profond aux réalités endogènes béninoises, le poussent à créer l’Eglise du Christianisme céleste rénovée. Et c’est donc cette église qui est en fête ce dimanche  septembre à partir de 09 heures.

Il convie donc tous les béninois ayant le sens de curiosité et qui désirent grandir spirituellement à être de la partir pour acquérir des enseignements spirituels approfondis et de qualité.

Patrick Hervé YOBODE

Conférence de Presse du Sima

Tous les artistes invités honorent le salon de leur présence

Les responsables du Bureau Export de la Musique Africaine, BEMA, ont tenu une conférence de presse Hier jeudi 17 septembre 2015 à l’auditorium de l’Institut Français de Cotonou. Cette rencontre avec les hommes des médias vise à informer l’opinion publique béninoise de la venue des artistes internationaux programmés pour les concerts dans le cadre de la 3ème édition du Salon International de la Musique Africaine.

 «Ils sont déjà au Bénin pour participer à la 3ème édition du Sima. Les artistes sont effectivement là pour les différents concerts programmés pour la circonstance. Scen’art du Gabon, Dicko Fils du Burkina faso, Sewa du Nigéria, Ami Yerewolo du Mali, Kleur Gui du Sénégal, Wood Sound, All’ stones et Jah Baba du Bénin, tous ces artistes ont déjà révélé au public béninois tout leur talent à travers un concert live époustouflant. C’était mardi, mercredi et jeudi dernier. 


Quant à Askanyi du Belgique et bien d’autres  artistes nationaux avec à leur tête le  Hagbè national Sagbohan Danialou, le rendez-vous est pris pour ce jour vendredi à l’Institut Français de Cotonou et le géant concert du samedi prochain au stade de l’amitié de Kouhounnou. En effet, il est  un secret de polichinelle que notre pays le Bénin accueille depuis mardi dernier la 3ème édition du Salon International de la Musique Africaine, Sima.  Après Yaoundé au Cameroun en 2013 et Dakar au Sénégal en 2014, c’est le tour du Bénin qui pendant 5 jours va sacrifier à la tradition de l’organisation d’un marché itinérant de la musique sur le continent africain. Une noble initiative qui mérite toute l’attention des responsables du Bureau Export de la Musique Africaine, Bema, et l’Amicale des Artistes pour le Progrès AAP dirigée par Eric Gbèha.


Patrick Hervé YOBODE

lundi 14 septembre 2015

Grande finale de CONAVAB Inter 2015

Pauline Toétondé alias Echo Divin sacrée championne

(Première femme dans l’histoire de la compétition depuis 1998)

La grande finale de la Coupe nationale du vainqueur des artistes du Bénin, s’était jouée ce dimanche 13 septembre 2015, dans la soirée au Hall des arts, loisirs et sports de Cotonou. Pour l’occasion, le public de la mégalopole du Bénin et des villes qui l’entourent, n’a pas voulu se faire compter l’événement. Devant une foule de personnes, les huit (08) artistes finalistes ont donné le meilleur d’eux-mêmes. Une belle finale en somme avec à l’arrivée, le sacre d’une dame de valeur pour la musique traditionnelle de l’Ouémé-Plateau, Echo Divin qui rentre avec le trophée de la 18ème édition.

Terminus tout le monde descend. Patrice Ahouloumè et son staff peuvent pousser un ouf de soulagement. Et pour cause la 18ème édition de la Coupe nationale du vainqueur des artistes du Bénin CONAVAB Inter 2015, a connu son épilogue le dimanche dernier. Encore une nouvelle fois, la plus vieille compétition musicale du Bénin aura fait parler d’elle. Avec une organisation pointue et axée sur la réussite de la soirée, Patrice Ahouloumè, n’a rien laissé au sort du hasard. Le connaissant, il a tout mis en œuvre pour une finale exempte de reproches. Et comme à l’accoutumée, une fois la soirée lancée, les membres du jury ont été choisis surplace. Ils étaient, Jean-Marie Attindéhou alias Fo Jean artiste, Edith N’Po N’Tcha alias Kupan artiste, Mathieu Vitoffodji, promoteur culturel, Jonas Kpassènon et Victoire Balley ;  pour juger les prestations de chacun des artistes. Comme observateurs, il y avait, Basile Agodou et Faustin Nouatin.
Echo Divin recevant son trophée des mains de Mathieu Vitoffodji, Promoteur culturel et président du jury

Une fois installés, la compétition a pris son envol. Après la succession des prestations, le jury se retira et quelques minutes après proclama les résultats. Ainsi Sinkpon se tapait la 8ème place avec une moyenne de 10.70, il talonnait Gbéfa de Savalou qui totalisait 12.20 occupant las 7ème place. Après eux viennent, la Bénédiction 6ème avec 13.30, Sègbé Mambou 5ème avec 13.40, Dèdomè 4ème avec 13.74, Ahouvi avec 13.80. Pour sa troisième participation, Justin Zoundjan, se heurte encore à plus forte que lui. Il se hisse à la 2ème loge avec une moyenne de 14.05 se faisant devancer par Echo Divin, qui totalisait 14.30, donc une différence de 0.25.

Cette victoire de Pauline Toétondé alias Echo Divin, rentre dans l’histoire car elle est la seule femme depuis 1998 tant dans la catégorie musique moderne, que dance celle de la musique traditionnelle a gagné ce trophée de la CONAVAB. Pour en arriver là, elle a mis en compétition son morceau ‘’Homin Dokpo’’ enrichi par le rythme ‘’Zobo Mansè’’ et chanté en goun.

Un résultat approuvé par le public qui a fait salle comble dans le pavillon du Hall des Arts, Loisirs et sports de Cotonou.



Patrick Hervé YOBODE

Finale de Bénin Révélation Stars 2015

Moïse Nagbo lauréat après un duel de taille avec Yves Gnonlonfoun

La troisième édition de Bénin Révélation Stars a connu son épilogue le samedi 12 septembre dernier. Avec une dizaine de concurrents au départ, ils étaient cinq (05) à l’arrivée à se disputer la première place après le désistement de Salème Alokpo. Dans une ambiance des grands jours, devant des membres de jury qui maîtrisent leur sujet, tout ceci sous fond d’hommage à Anna Téko et Nel Oliver, les talents en devenir ne se sont pas fait de cadeaux. C’était des moments d’intenses émotions dans la salle polyvalente de la Bluezone de Zongo.


46.83 points sur 60, voilà la note avec laquelle, Abel Moïse Mahougnon Nagbo a été déclaré lauréat de la troisième édition de Bénin Révélation Stars. Il devance de justesse et avec une différence de 0.50 son challenger et grand favori de la compétition Yves Gnonlonfoun, que tout le public attendait comme vainqueur. Ce dernier qui était premier sur le 1er prime et premier sur le prime Studio, se retrouvait avec une note de 46.30 sur 60, et selon les membres du jury, en l’occurrence son président Méchac Adjaho, certains détails, ont joué contre lui sur sa dernière prestation. Des remarques qu’il a certainement prises en compte, car il était tout joyeux pour son ami Abel Moïse Nagbo qui lui a ravi la vedette.
Moïse Nagbo recevant son attestation des mains d'Emmanuel Tiémoko, membre du jury

A leur suite, Audrey Amoussouvi, seule fille en finale après le désistement de Salème Alokpo, a pris la troisième place avec une moyenne de 43.28 sur 60. La quatrième place sera occupée par Carlos Fassinou qui réunissait une note de 35.66 sur 60, tandis que Kévynn Honfo lui, qui ne s’était pas du tout retrouvé sur cette finale, prenait la cinquième place avec 34.66, comme note obtenue. Toute chose qui prouve le sérieux de Bénin Révélation Stars et la concurrence qui a prévalu au cours de cet acte 3 de la compétition. Il ne faudra pas perdre de vue, que les concurrents sont tous talentueux et qu’ils sont de réelles stars en devenir. Ces lauréats de la 3ème édition rentreront en possession de leurs lots, comprenant une moto Djènannan et un bon de réalisation d’un single audio pour Moïse Nagbo, une guitare pour Yves Gnonlonfoun et une enveloppe financière pour Audrey Amoussouvi. Ce sera en mai 2016, au cours de la soirée de lancement des inscriptions pour le compte de la 4ème édition.

Pour rappel, Tony Yambodè a initié cette compétition pour donner aux jeunes talents béninois l’opportunité de s’exprimer, d’aller au charbon, d’apprendre les rouages de la chose musicale et de donner corps à leur rêve, parce que chez nous, il n’y a pas d’école de musique, de cadre d’expression et que surtout, nos artistes sont toujours honorés à titre posthume. Et depuis 2013, plus de 200 jeunes ont pris par Bénin Révélation Stars, dont plus de 36 retenus et formés, afin qu’ils acquièrent, le potentiel nécessaire pour constituer une vraie relève à la musique béninoise de demain.



Patrick Hervé YOBODE

Salon international de la musique africaine édition 2015

L’événement prend son envol ce jour

Répondre aux besoins identifiés par les professionnels de la musique africaine, à savoir renforcer le marché africain de la musique, appuyer la professionnalisation des opérateurs au sein des marchés, promouvoir et exporter la musique africaine en Afrique et hors d’Afrique. Voilà les objectifs que vise le Bureau Export de la Musique Africaine (BEMA), en organisant cette grande messe de la musique du Continent. Pour le compte de l’édition 2015, c’est ce jour mardi 15 septembre 2015, qui est la date retenue par Eric Gbèha et les siens pour lancer cette édition. Au total, 20 groupes venus de toute l’Afrique et du monde, qui de ce mardi 15 jusqu’au samedi 19 mettront le Sima sur orbite à l’Institut français de Cotonou et au Stade de l’Amitié de Kouhounou.

Signalons que l’homme orchestre Danialou Sagbohan est le parrain de cette édition et qu’il sera en spectacle le samedi 19 à partir de 16 heures au Stade de l’Amitié. C’est ce même jour que les trophées du Sima 2015 seront remis.

Rappelons que le Sima est un événement itinérant, organisé chaque année dans une capitale africaine, en partenariat avec le pays d’accueil et les membres actifs du réseau. Le Sima se compose d’un marché, de concerts, de rencontres professionnelles, d’ateliers. Il réunit plus d’une centaine de professionnels et une vingtaine de groupes.


Patrick Hervé YOBODE


jeudi 10 septembre 2015

Prime Studio de Bénin Révélation Stars

Les concurrents assurent et promettent du feu pour le samedi prochain à Bluezone

Le second prime de la 3ème édition de Bénin Révélation Stars se tenait hier jeudi 10 septembre 2015. Comme prévu, c’est le studio d’un connaisseur en matière de musique que Tony Yambodè, visionnaire et très futé a choisi. Devant Oscar Kidjo donc et les membres du jury, les 6 concurrents qualifiés pour la finale se sont confrontés aux réalités des studios d’enregistrement. Un moment d’échanges et de partages pour l’édification des stars de demain.

Sur des critères tels que : le temps d’exécution, la composition et le thème du texte, la technique vocale, le tempo et la mélodie, Oscar Kidjo, José Elmah, Nana Yao et Emmanuel Tiémoko, évaluaient en studio avec toutes ses réalités, les six (06) finalistes de Bénin Révélation Stars 2015. Un désir de Tony Yambodè, qui un moment a voulu que ces jeunes qui ont du potentiel et qui sont appelés à être les grandes stars béninoises de demain, soient vraiment formés. Qu’ils se confrontent dès maintenant à certaines réalités du monde musical, afin d’en maitriser les rouages, de se faire une réputation et de se mettre résolument au travail.
La vue d'ensemble des concurrents avec le promoteur de BRS et Oscar Kidjo

Tour à tour, Audrey Amoussouvi, Carlos Fassinou, Kévynn Honfo, Moïse Nagbo, Yves Gnonlonfoun et Salème Alokpo, se sont prêtés à l’exercice. Présentation, suivie du titre de la chanson et du thème qu’elle traite et puis le jury donne le top. Des moments d’apprentissage et d’émotions, car les concurrents ont tous abordé dans leur chanson, des thèmes d’actualité et qui sont très touchants. Comme par exemple la chanson de Salème Alokpo, qui l’a plongée dans l’émotion suivie des pleures. Toute chose que les membres du jury ont qualifié de normal, car ces cas se remarquent même chez les grandes vedettes de la chanson.
Les points obtenus par les concurrents seront accumulés avec leurs points de la finale, pour que le lauréat BRS 2015 soit connu.

Oscar Kidjo apprécie les concurrents
Oscar Kidjo prodiguant des conseils aux concurrents, et Tony Yambodè

Je suis agréablement surpris. Les enfants sont bons, ils ont du potentiel, quelque chose qu’ont peut exploiter. Tout le monde a du talent, chacun de nous a du talent, mais le reste c’est le travail qui vient après qui fait le talent. Donc si on veut faire de ces jeunes là de grands artistes de demain, il faudra déjà les mettre au travail. Ils ont du potentiel d’accord, mais comme un sculpteur, pour sculpter, il va chercher le bois brut, il viendra ensuite façonner pour lui donner un aspect, c’est donc à cette étape que sont ces jeunes là. S’ils sont endurants et s’ils se mettent réellement et résolument au travail, ils y arriveront. Le seul conseil que je peux leur donner, c’est de travailler, travailler et travailler.


Patrick Hervé YOBODE

mardi 8 septembre 2015

Pose de la 1ère pierre de construction du Théâtre National

Enfin un brin d’espoir pour les acteurs culturels            

Les acteurs culturels du Bénin sont dans l’allégresse. Et pour cause, le chef de l’Etat, le Dr Thomas Boni Yayi est allé procéder à la pose de la première pierre de la construction du théâtre national. Un événement qui a mobilisé tous les acteurs culturels et plusieurs membres du gouvernement. Pour ce que Yayi appelle ‘’La Maison de la culture du Bénin’’, c’est le domaine vide à côté des tours administratives qui l’abritera. En en croire Boni Yayi, ce rêve des acteurs culturels sera une réalité d’ici quelques mois seulement. C’était dans la soirée de ce lundi 07 septembre 2015.

Longtemps attendu et espéré par tous les acteurs du monde culturel béninois le Théâtre National sera enfin une réalité. En effet, la pose de la première pierre annonçant le démarrage des travaux de construction de ce joyau, a été chose effective dans la soirée de ce lundi. Tout ceci est possible, grâce au gouvernement de Yayi Boni, qui sur les exercices budgétaires de l’Etat 2014 et 2015 a retenu une somme de deux (02) milliards de francs CFA, pour permettre le démarrage des travaux. Devant une multitude d’acteurs culturels toutes catégories confondues, Boni Yayi accompagné d’une forte délégation est allé mettre de la joie au cœur des artistes. L’espoir renait donc et les acteurs culturels sont dans l’allégresse. Il sonnait 18 heures passées de quelques minutes lorsque le président de la République, le Dr Yayi Boni a fait son entrée sur le domaine retenu pour abriter le Théâtre National.
Boni Yayi, Président de la République du Bénin

Une fois installé, la cérémonie a démarré avec le représentant des artistes, Claude Kokou Balogoun, qui prenant la parole, a remercié le chef de l’Etat. Au nom de tous les acteurs culturels et des professionnels du spectacle, il a reconnu le sens managérial et le respect de la parole donnée, de Boni Yayi. « Les professionnels du monde culturel, voudrait par ma voix reconnaitre, votre dynamisme, votre sens d’anticipation et de la parole donnée en leur offrant le Théâtre National, un espace de promotion de la culture du Bénin et de ses acteurs », déclare-t-il.

A sa suite le ministre des travaux publics et des transports, Gustave Sonon assurant l’intérim de son homologue de la culture, Paul Hounkpè, a donné les caractéristiques d’un tel joyau. Pour lui, cette cérémonie revêt un caractère particulier car elle matérialise la volonté du gouvernement de voir se concrétiser diligemment un projet tant rêvé par le monde artistique béninois. La construction d’un grand Théâtre National inscrit au nombre des équipements phares et des infrastructures spécifiques, vise à doter notre pays d’infrastructures culturelles aux normes internationales, afin de permettre aux acteurs culturels de travailler dans les conditions adéquates, pour toujours vendre très cher le Bénin.

Ce Théâtre National, est un véritable complexe socio économique, multifonctionnel et un pôle de développement économique de notre pays. C’est un espace adéquat répondant aux normes en la matière et capable d’accueillir des spectacles de haut niveau. Toutes choses qui contribueront à l’amélioration des conditions de vie et de travail des acteurs culturels, et permettra au Bénin de s’affirmer sur le plan sous régional, continental et international. Ce complexe comprendra : des salles spectacles, des salles de répétitions, des salles de recyclage des artistes, un foyer des artistes, une galerie d’arts, un cyber centre pour les recherches. « Je voudrais rendre un hommage mérité au chef de l’Etat, pour la concrétisation de ce projet, considéré comme un rêve utopique par les béninois », dixit Gustave Sonon.

« Je sais que nos talentueux artistes qui se battent pour que nos valeurs culturelles soient connues dans le monde entier, ont beaucoup de problèmes. Ils m’ont toujours demandé ce Théâtre National à chacune de nos rencontres », affirme d’entrée de son message d’exhortation le chef de l’Etat. C’est pour cette raison, qu’il s’est débattu vaille que vaille, en allant voir les partenaires financiers pour que la construction de ce qu’il voulait qu’on appelle ‘’La Maison de la Culture du Bénin’’ soit une réalité. Pour Yayi Boni, les acteurs culturels, ne seront pas mis à l’écart quand à la construction du Théâtre National, mais ils seront impliqués à tous les niveaux en tant que professionnels de leur domaine, et les premiers destinataires de cette infrastructure.

Du rêve donc à la réalité, le Théâtre National, sera chose effective dans quelques mois selon Yayi Boni.


Patrick Hervé YOBODE

Léon Hounyè à propos de son festival ‘’Zohiho la danse du feu’’

‘’Je promets Yaoïtcha acte 2 pour décembre prochain, mais un administrateur du Fac me met les bâtons dans les roues’’

Il est un danseur de talent reconnu comme tel au Bénin et dans plusieurs pays du monde. Sociétaire du Ballet National du Bénin, Léon Hounyè alias SakpataZogbo, a voulu ressusciter une danse mythique de notre patrimoine. La danse du feu Yaoïtcha ou Zohiho, dont il a tenu le coup d’essaie qui s’était révélé coup de maître. Mais depuis lors il a de sérieux problèmes, un des administrateurs du Fonds d’aide à la culture lui crée des soucis, quant à l’organisation de la 2ème édition de ce festival. Très remonté,il se confie à votre journal. 

L’année dernière tu as organisé la 1ère édition de la danse du feu YaoïtchaZohiho, peut-on s’attendre à la deuxième édition cette année ?

Je le promets, mais je ne vous cache pas qu’ils ont déjà détruit cette belle initiative. Ceux qui ont créé des confédérations ont déjà tout gâté. Les administrateurs du fonds d’aide à la culture sont entrain de me proposer un petit sou, mais quoi qu’ils fassent, je tiendrai l’événement, c’est pour cela que je cours dans tous les sens.

Pourquoi parles-tu de petit sous, l’année dernière ils t’avaient octroyé deux million qui ne suffisait même pas, n’eut été Ebénézer Bodjrènou tu n’y arriverais pas ; voudrais-tu dire qu’ils ont réduire au lieu d’augmenter ?
Léon Hounyè alias Sakpata Zogbo, Promoteur de la danse du feu

Mon frère les réels problèmes du Bénin, ne sont pas les présidents qui se sont succédé et Boni Yayi en particulier a fait pour lui. Il a même beaucoup fait pour nous autres artistes. A vrai dire les problèmes des artistes, de la culture et du fonds d’aide à la culture, ne viennent pas d’ailleurs. Ce sont ceux que nous-mêmes artistes avions choisi en tant qu’administrateurs, ce sont eux qui salissent le fonds, qui tuent les initiatives culturelles porteuses dans l’œuf avec leur boulimie, leur propension à la corruption et au détournement de deniers publics.Et ce sont ces mêmes personnes qui se sont entendus pour créer une soi-disant confédération, histoire de bien se partager entre eux le butin que constitue les milliards culturels.

Pourquoi ces propos tendancieux, as-tu été victimes du comportement des administrateurs du fonds d’aide à la culture ?

Ecoutez, Monsieur le journaliste, ce qui se passe dans cette maison est horrible.  Je me demande parfois si le directeur du fonds et le ministre de la culture en ont conscience. En 2014, lorsque je recevais les deux million, ils m’ont intimé l’ordre de le leur retourner afin qu’ils se le partagent. Ce que j’ai refusé, parce que pour moi prendre les sous destinés à la culture et ne pas faire sa promotion est dangereuse et c’était mon nom qui était en danger. Donc j’ai tenu le pari avec l’aide de M. Ebénézer Bodjrènou. A la fin, je n’avais plus la possibilité de les soudoyer et c’est là que commence mes problèmes.  Certains des administrateurs ont même juré que je ne prendrai plus rien, même pas 25 francs au fonds.

Vu que le Président Boni Yayi, mesurait la portée de cette initiative et qu’il m’avait accompagné en 2014 avec une enveloppe de cinq cent (500.000) mille francs CFA, j’ai décidé de lui écrire pour dénoncer leurs comportements. Lorsque les administrateurs ont appris dans les coulisses ce que je me préparais à faire, ils m’ont appelé.
La danse du feu en question

Que s’est-il passé alors à cette rencontre ?

C’était pour moi, une rencontre de vérité. Je n’avais rien à perdre, ni rien à cacher ; il fallait crever les abcès puants. Alors devant eux tous, je leur ai dit qu’en 2014, Florent E. Hessou qui était aussi présent dans la salle, avait demandé à ce que je lui remette les deux million et qu’il me donnera trois cent (300.000) mille francs CFA et que même si je n’organisais pas ce pourquoi j’avais pris les sous, que rien ne se passerait, mais qu’il me garantie qu’on fera toujours pareil tous les ans. J’ai aussi déclaré que c’est ce qu’il fait avec plusieurs porteurs de projets et que comme moi, je tenais à réaliser mon initiative, à la fin comme il n’a rien eu, il m’a menacé que je n’aurai plus rien. Je n’avais pas omis de leur dire, qu’il a déjà détourné le projet pour quelqu’un d’autres à qui il a attribué déjà deux (02) million de francs CFA, tandis que moi qui ai réalisé le projet on me propose cinq cent (500.000) mille francs CFA, c’est vraiment pitoyable.

Et dire que ce sont ceux là qui se regroupent pour créer une confédération, soit disant pour défendre les intérêts des artistes, c’est inconcevable. Ils ont déjà tué la culture, maintenant ils veulent chanter le requiem des artistes.

Et selon toi, qu’est-ce qui fait que des artistes ayant connaissance des difficultés et de la misère qui se vivent dans ce domaine, devenus administrateurs du fonds d’aide à la culture, changent du jour au lendemain ?

Ils sont effectivement tous des artistes, mais depuis qu’ils sont devenus administrateurs, ils ne font plus rien. Le plasticien ne peint plus de toile, le comédien ne planche plus, le chanteur vois seulement les micros de loin, l’écrivain n’écrit plus, le danseur a perdu la notion des mouvements, ils ne font plus rien du tout. Ils se sucrent au fonds d’aide à la culture, sur le dos des artistes, des vrais et des porteurs de projets. Si je prends mon cas, je suis danseur au Ballet National, je viens d’une répétition comme cela où j’ai dansé depuis le matin, comme moi d’autres artistes sont au travail maintenant. Mais ceux là qu’on a élu administrateurs ne veulent plus rien faire. Ils détournent les sous du fonds se payent de grosses voitureset construisent de belles maisons, tandis que les artistes qui mouillent le maillot sont à la traine

Et dans tout cela que dit le directeur du fonds ?

Il est très gentil et très compréhensible avec les artistes. Blaise Tchétchao m’a appelé quand il a appris tout ceci, il a promis m’aider. Lui au moins est très simple sauf qu’il ne peut rien faire seul. Ce sont les administrateurs qui décident. Mais ce sont eux qui tuent le fonds, les artistes et la culture béninoise. Ils composent des dossiers de projets au nom de leurs femmes, de leurs bureaux, leur chauffeur, leurs frères et sœurs, leurs beaux frères, même les vendeuses d’igname pilé qui sont leurs copines et octroient des fonds de gros sous à ces projets. Lorsque les intéressés vont récupérer les sous au Trésors public, ils les attendent à bord de leurs véhicules, prennent l’argent et leur donnent des miettes.

Quels sont les réels problèmes de Yaoïtcha aujourd’hui ?

Merci pour cette question. La danse Yaoïtcha ou le festival Zohiho la danse du feu, que nous nous proposons de promouvoir, connais des blocages du fait des comportements d’un administrateur véreux du fonds d’aide à la culture. Lui seul est administrateur du patrimoine et en même temps celui des écrivains et c’est lui qui me crée des soucis. Mais avec les œuvres et l’aide de Dieu, j’y arriverai. Il se fait représenter par un jeune au niveau du patrimoine, qui fait des efforts que lui, il tue par la suite. Mais lui depuis qu’il est devenu administrateur octroie des fonds à sa femme et un de ses frères qui n’est même pas artiste. Et c’est ce genre de comportements qui bloquent les autres dans leur élan.  J’ai les preuves de ce que je dis.

Malgré tout, tu tiendras le pari, c’est déjà pour quand et qui sont ces personnes sur lesquelles tu comptes, car cinq cent (500.000) mille francs ne pourront pas réaliser ce que nous avons vu l’année dernière à Zogbo hein ?

Oui je vais réaliser l’exploit de tenir l’événement et le 15 décembre 2015 marquera son envol. Cette édition sera encore plus mousse avec l’aide de Dieu et de certaines personnes qui ont été vexées par le comportement de cet administrateur. En premier le ministre Soumanou S. Toléba, Ebénézer Bodjrènou, Aubin Akpohounkè, Christophe Vignigbé, Blaise Tchétchao, etc. m’ont promis leur soutien.


Propos recueillis par Patrick Hervé YOBODE