mardi 25 novembre 2014

5ème édition de la grande nuit spirituelle

 Rabbi Avocan engagé pour le bien être des populations


Rabbi Avocan, l'incontournable 

Grand maître spirituel, premier à parler de la spiritualité au Bénin et pionnier des combats spirituels dans le pays, Rabbi Avocan a été ce détonateur de vocation auprès de beaucoup d’autres qui sont aujourd’hui devenus des maîtres d’esprits. Ayant fait ses preuves depuis plus de trois décennies au Bénin, il continue d’être ce maître incontournable, cet éclaireur d’âmes qui voit la fourmi noir sur le tissu noir dans la nuit noir. Reconnu pour sa réputation, il organise depuis cinq années, une grande nuit spirituelle au cours de laquelle plusieurs miracles s’opèrent. Pour cette année 2014, c’est la date du 12 décembre qui a été retenue pour permettre aux populations de combattre les esprits négatifs afin d’avoir une année 2014, remplie de succès, de longévité, de santé, de prospérité, etc. Baptisée ‘’La Nuit des 151 Psaumes de David’’, cette 5ème édition de la grande nuit spirituelle est prévue pour se tenir à la maison du peuple de Wologuèdè à côté du Ciné Okpè Oluwa. Les populations sont donc massivement invitées à y prendre part pour avoir des solutions à leurs problèmes de vie courante et pour mieux cerner chacun la gestion spirituelle de sa vie. Les aveugles verront, les handicapés marcheront, les malades trouveront la guérison, ceux qui ont perdu tout espoir dans la vie, dans leurs entreprises, en amour, etc. auront la satisfaction. Car c’est une grande nuit de miracles inédits. Rabbi Avocan qui a
Rabbi n Avocan en plein séminaire
investi depuis peu, le Togo et plusieurs de ses villes avec à la clef des merveilles dans la vie de ses frères et sœurs togolais, ne sera pas seul pour conduire cette grande nuit. A ses côtés seront deux grands spirituels togolais et deux grands spirituels béninois bien connus pour leur adresse dans le domaine, pour animer une nuit qui promet. Une nuit au cours de laquelle, tous les Psaumes de David, du 1er au 151ème seront récités, histoire de chasser tous les esprits négatifs. C’est la même nuit qui prendra son envol à 22 heures pile, qui verra la réalisation d’un grand rituel de protection, de succès, de prospérité, de santé, de chance, de réussite dans les affaires, d’amour, etc. 2015 étant l’année du chiffre ‘’8’’, donc l’année des grandes réalisations, il convient d’aller à cette nuit de Rabbi Avocan, pour se laver des souillures afin d’être apte à rentrer dans la nouvelle année spirituellement au point.

Patrick Hervé YOBODE


samedi 22 novembre 2014

Scandale autour du Vodoun Gambada à Ouidah


Des individus malintentionnés ont failli mettre fin à la vie de Hounnon Soror Agadjassi

(Le président de l’Association des Prêtres du Vodoun Gambada de Bénin s’indigne)
H

Dans la nuit du mercredi 05 au jeudi 06 novembre 2014, Hounnon Soror Agadjassi, a été victime d’une agression. Prêtre du Vodoun Gambada à Ouidah au quartier Gbènan, il a failli passer de vie à trépas. En bande organisée, voulant mettre fin à sa vie, ses agresseurs planifiaient depuis fort longtemps sa mort. Ils sont parvenus à proprement le rosser mais il a eu la vie sauve. En effet, il revenait d’une cérémonie en famille, lorsque dans la nuit il croisa une adepte du Vodoun Gambada et la femme de son beau frère. Les deux femmes l’interpellaient alors et lui demandaient de leur donner de l’argent afin qu’elles puissent rentrer à Zémidjan. A cette demande il opposa un refus mais sa gentillesse aidant, il leur proposa, que le petit frère de sa femme avec qui il était aille les déposer l’une après l’autre. La femme adepte du Vodoun Gambada fut celle qui monta sur la moto. Une fois partie, quelques minutes plus tard, la seconde qui est aussi une initiée de ce Vodoun trouva une occasion.  Hounnon Soror Agadjassi lui attendait toujours le frère de sa femme pour rentrer. Ce dernier étant nouvellement venu à Ouidah et ne maîtrisant pas les rues dans la nuit avait préféré rentrer à la maison. Fatigué d’attendre, Hounnon Soror Agadjassi se décida de rentrer pour voir si le frère de sa femme était à la maison. Une fois à la maison il retrouva son beau frère déjà couché. C’est alors qu’il lui demanda de sortir les boissons (Liqueur) pour qu’il  puisse rendre compte aux esprits de ce que la cérémonie a été, à cette question son beau frère lui répond que l’adepte lui avait pris les bouteilles de boisson. Etant dans le même quartier et connaissant le domicile de l’adepte en question, il s’y ait rendu pour récupérer ce qui lui appartenait. Une fois arrivée dans la maison, cette dernière lui donna de l’eau, à peine a-t-il pris une gorgée de cette eau que quelqu’un lui asséna un violent coup sur la tête. Voulant se retourner pour voir qui s’était, les coups se multipliaient et il trébucha. Il sonnait alors 21 heures. C’est alors qu’il a vu venir un groupe de 6 personnes armées de machettes, de bâtons, de tabourets et de briques de 10. Toutes choses avec lesquelles il sera ligoté et corrigé jusqu’au petit matin. Ayant reçu deux coups de briques de 10 en pleine poitrine, le sang gicla de sa bouche, complètement perdu, le nommé Latchoukpo Tchombé, s’approcha de lui avec des gris-gris. « Je te cherchais il y a longtemps, te voilà allongé devant moi incapable de bouger, aujourd’hui je vais en finir avec toi », menaçait Latchoukpo Tchombé. Après ces propos, il tira sur un gris-gris et après un court instant, il proféra des paroles incantatoires dans mon oreille gauche. Ce n’est à 5 heures du matin que les populations riveraines alertées ont appelé les forces de l’ordre qui promptement étaient descendues sur les lieux. Conduit à l’hôpital de zone de Ouidah il a été examiné par le docteur Franck Gandji Ahodéhou. Hounnon Soror Agadjassi, s’en sort des séquelles graves dont un état général mauvais, la muqueuse colorée, contusion de l’hémi thorax gauche, plaie frontale profonde de 15 cm, de multiples plaies sur le dos, une plaie de 10 cm à la jambe gauche, de multiples plaies à la cuisse, etc.


Hounnongan Zanzan Zinho Klèdjè,  président de l’Association des Prêtres du Vodoun Gambada de Bénin s’indigne

C’est avec de la hargne et de la consternation qu’il nous a livré ses impressions par rapport à ce qui s’était produit. Le président de l’Association des Prêtres du Vodoun Gambada du Bénin est monté au créneau parce que les individus qui ont tabassé Hounnon Soror Agadjassi, Prêtre du Vodoun Gambada raconte partout depuis lors que Hounnon Soror aurait tenté d’escalader le mur pour violenter une femme d’autrui, l’adepte en question. Hors la maison en question n’a même pas de clôture. Pour Hounnongan Zanzan Zinho Klèdjè cette diffamation, cette calomnie qui tend à salir le Vodoun Gambada, ne saurait durer. « Si on cherche à nuire ou à tuer une personne, fut-elle Prêtre du Vodoun Gambada, mais qu’on laisse la divinité en dehors de ça », conseille-t-il. Nous demandons aux autorités, que nous remercions déjà pour leur promptitude, de veiller aux grains pour que de tels actes ne se produisent plus.  De notre côté en tant que président national, nous allons prendre des mesures idoines pour contrer les faussaires de cette divinité afin de limiter les dégâts.
Patrick Hervé YOBODE

dimanche 16 novembre 2014

Coupe nationale du vainqueur des artistes du Bénin CONAVAB Inter


Les béninois se prononcent                                                                                     

(Le promoteur sonné de revoir sa copie)


Premier sur la scène musicale béninoise a semé la concurrence entre les artistes en vue d’améliorer la qualité des œuvres musicales, la Coupe nationale du vainqueur des artistes du Bénin (CONAVAB), devenue internationale en 2012, serait décriée par les béninois.  Après 17 ans de parcours, il convenait peut-être de toiletter la compétition, histoire de la rendre encore plus attractive. Mais ne l’ayant pas fait, les amoureux d’une compétition qui aura fait des émulations pensent que la monotonie s’est installée et la routine n’a rien n’arrangé.  Après la grande finale de l’édition 2014, qui consacrait Marx Sèdégan vainqueur des artistes du Bénin, nous avons promené notre enregistreur dans les rues de Cotonou et d’Abomey-Calavi, pour recueillir les impressions de certains béninois par rapport à cette compétition. Voici ce qu’ils en pensent.
Patrice Ahouloumè, Promoteur de la CONAVAB


Babatoundé Constantin Nobimè, Journaliste Culturel : il y a une quinzaine d’années, CONAVAB était une compétition honnête. Il y avait de  l’engouement autour,  on appréciait très bien cette compétition. Sur les antennes de la radio nationale et de certaines radios associées plus tard, les béninois toutes catégories confondues appelaient et votaient pour l’artiste de leur choix. C’était très beau.  Mais depuis un certain temps, surtout entre 4 ou 5 ans, CONAVAB n’a plus sa crédibilité, il y a en tout cas selon nous du favoritisme.  Aujourd’hui il suffit que tu aies un peu d’argent que tu distribues aux gens qui appellent et votent pour toi en désordre même si tu es nul.  Il faudra alors que le promoteur change de style, pour que nous ayons la CONAVAB que nous avons il y a 15 ans.  Aujourd’hui si peut-être le ministre ou un partenaire décide ou pèse dans la balance, un tel artiste ou un autre peut devenir champion, ce n’est pas bon.  Alors que nous avons des talents qui ne sont même pas au second tour, ça veut dire qu’il y a quelque chose qui se passe.
Babatoundé Constantin NOBIME
L’autre chose, c’est que nous n’avons pas encore fini de parler de l’organisation de CONAVAB au plan national et on passe à l’international. Quelles sont les critères à l’international ? Est-ce qu’ils vont dans ces pays chercher des gens qui viennent seulement faire la compétition ? Est-ce que dans ces pays CONAVAB se déroule aussi sur les radios comme ici ? On n’en sait absolument rien.  Il y a du flou. Maintenant, depuis quand la musique traditionnelle à rapport avec la musique moderne ?  Parce que pour nous, Kalamoulaï a fait de la bonne musique traditionnelle de chez lui et on le fait compétir sur une édition de la musique moderne.  CONAVAB est devenue une compétition christianisée, ou un four tout qui met tous les artistes dans le même paquet. Il y a du folklore.


Magelie BADJOGOUME
Magelie Elodie Badjogoumè, Directrice Marketing et Manager d’artistes : oui CONAVAB je connais bien la compétition, pour l’avoir suivie quelques fois par le passé sur les antennes des radios et certaines des finales à la télé. Ecoutez, en Afrique déjà, les choses sont toujours transparentes au départ, mais à la longue, elles dégénèrent. Mais pour nous béninoises et béninois, si le Trophée de la CONAVAB doit être négociable, moi je pense que la compétition n’a plus sa raison d’être. Pour moi, toute chose, qu’on entame dans cette vie, on veut aller de l’avant, étendre les jalons, mais pour CONAVAB est-ce qu’on a déjà fini de maîtriser le terrain qu’est le Bénin ? Est-ce que la base est déjà aussi solide que ça pour viser l’international ? Je suggérerais au promoteur, de faire un rétrospectif, histoire de rasseoir les bases d’une compétition qui faisait la fierté de tout un pays, en bonne et dure forme avant de relancer.  Pour moi c’était une grosse surprise, que ce soit Marx Sèdégan qui décroche le trophée de la CONAVAB Inter 2014 devant Kalamoulaï. Quelles sont les critères de notations ? En tant que béninoise, je ne peux être que fière d’une telle compétition, mais est-ce que la CONAVAB est toujours transparente ?


Edonelle FADONOUGBO
Edonelle Fadonougbo, Etudiante en année de Licence, en Management des Ressources Humaines : très sincèrement, la CONAVAB au départ était une compétition qui m’intéressait beaucoup, mais par la suite, j’ai pris un dégoût, car elle est devenue une compétition politisée. C’est comme si les organisateurs cultivent un favoritisme et du coup depuis un certains temps moi je ne m’intéresse plus à ça. Ceci veut dire que je n’ai même pas suivi l’édition 2014 de la CONAVAB. Je connais Kalamoulaï et Marx Sèdégan en tant qu’artistes, mais je ne sais vraiment pas le poids que  le dernier fait à côté du premier, musicalement, artistiquement parlant et n’oublions pas le talent aussi. Ecoutez je ne peux même pas me prononcer, je n’ai rien n’à dire aussi au promoteur car il a tout compris.


José Akan, Consultant Endogène : CONAVAB, j’entendais parler, mais c’est devenu un jeu de truquage. Nous autres nous osons dire à notre ami Patrice Ahouloumè que sa compétition est politisée depuis fort longtemps. Les béninois appelaient les radios parce qu’ils adulaient cette compétition, mais depuis les choses ont changé, c’est devenu un jeu de commerce aujourd’hui ou l’artiste qui a le plus d’argent se retrouve en finale et devient champion. Cette année lorsque moi j’ai appris que c’est Marx Sèdégan qui a gagné, mais j’ai dit merde, puisqu’il y a des talents plus convainquant que lui. Je ne me retrouve plus dans cette compétition et je demande à Patrice Ahouloumè de revoir sa copie, sinon nous autres c’est notre culture et à allure où vont les choses, si rien ne change, nous allons le destituer. Car le Bénin appartient à nous tous. Il faut évoluer.


Martial Fourdi, Enseignant dans les collèges et lycées du Bénin : j’ai connu cette compétition depuis que j’étais encore au collège, mais de nos jours c’est comme si la compétition est presque inexistante.  Si au départ l’initiative voudrait valoriser la musique traditionnelle, celle moderne et les artistes béninois, elle est politisée depuis longtemps. Sinon CONAVAB aujourd’hui se résume, pour moi à quelques spots publicitaires à la télé, ensuite une compétition est lancée et quelques jours après, et ceci après truquage on retrouve un artiste de leur choix champion, qui n’est plus forcément le choix des auditeurs de cette compétition là. Voilà CONAVAB désormais. Moi j’étais un fidèle auditeur de cette compétition, mais depuis je ne la suis  plus, je n’entends parler qu’à la volée à la radio, mais je ne taille plus d’importance à cela, car au Bénin tout est politisé, jusqu’aux compétitions culturelles qui doivent relever les valeurs de notre patrimoine culturel. Non mon dégoût a fait que je n’ai pas suivi l’édition de cette année, parce que je ne suis plus un fan et aussi parce que souvent les artistes sur qui on mise au finish, ne gagnent plus. C’est ce qui fait que beaucoup de nous auditeurs, ne suivent plus cette compétition, parce qu’il n’y a plus de crédibilité. Aussi les finalistes ne sont plus du goût des auditeurs, qui apprennent par finir qu’un artiste qui n’est pas de leur goût a gagné et c’est la désolation. Voilà un Kalamoulaï, artiste de valeur du Septentrion comme moi, très attaché à sa tradition et qui chante  et véhicule à travers ses chansons plusieurs messages. Mais dire que cet artiste échoue en finale face à Marx Sèdégan, prouve toute la cacophonie qui s’observe au niveau  de CONAVAB. Ce n’est plus les valeurs culturelles qui sont promues, mais ce sont plutôt les valeurs financières sélectionnées dans le rang des artistes qui sont promues. Mieux vaut surseoir ou suspendre carrément cette compétition, car une refondation s’impose au niveau de la CONAVAB.

Propos recueillis par Patrick Hervé YOBODE




mercredi 12 novembre 2014

Après avoir conquit les publics européens et américains


Norberka ne connait plus de limites, tous les grands festivals lui tendent les mains

(Elle représente le Bénin au Baare 2014)

La voix d’or féminine de la musique traditionnelle du Bénin, la reine du Zinli Gbété frappe bien fort ces derniers temps. Avec l’appui combien considérable de Sa Majesté Hounnon Béhumbéza, elle n’a plus de frontière comme l’art qu’elle pratique.

Reconnue au pays, elle a su avec son talent et le soutien de Hounnon Béhumbéza, convaincre l’Afrique et très récemment le monde à travers les publics européens et américains aux détours d’une tournée qui l’a conduite dans plusieurs pays sur le vieux continent et aux Etats-Unis. Elle revient au bercail et sans se donner le repos qu’elle mérite, un autre festival se met à ses trousses. Il s’agit du grand festival international des danses traditionnelles et  contemporaines (Baare), qui se déroule à Lomé au Togo. Les 14, 15 et 16 novembre donc, la reine du Zinli Gbété représentera dignement le Bénin comme elle sait le faire partout où besoin se présente. Après sa tournée couronnée de succès, cette une autre occasion qui s’offre à Norberka d’être une énième de fois le porte flambeau du Bénin hors de nos frontières. Connaissant le talent et la dextérité qui caractérisent les prestations de la reine du Zinli Gbété, le Bénin peut espérer un retour triomphal. Des récompenses donc en vue pour la musique traditionnelle béninoise, à travers Norberka, que les béninois résident au Togo doivent massivement aller soutenir. Plusieurs autres surprises de taille attendent le Bénin côté prix par rapport à Norberka, qui pourrait se retrouver en Afrique Centrale et Australe, pour des prestations sur des festivals de renoms.

Hounnon Béhumbéza, un homme engagé pour le Zinli Gbété

Hounnon Béhumbéza au milieu de Norberka et d'un de ses amis

Il est à la fois, manager, producteur, distributeur, etc. pour Norberka la reine du Zinli Gbété. Depuis qu’il s’est engagé devant le peuple au palais des sports de Kouhounou, de donner la visibilité qu’il faut au Zinli Gbété et à la voix féminine d’or, il ne lésine pas sur les moyens. Après Bamako au Mali, où Norberka à été reçue par les grands noms de la musique continentale, comme le Maestro Boncana Maïga, sur l’émission interplanétaire Stars Parade, et sur plusieurs chaines de télévisions avec des prestations à la clef, il a définitivement lancé la carrière internationale de l’artiste. Après donc une courte pause au pays. Le voici qui prend attache avec ses contactes en Europe et aux Etats-Unis, pour lâcher la bête de scène qu’est Norberka dans une tournée. Juste après cette tournée qui continue de faire couler encre et salive dans les pays visités, il réussit à placer l’artiste sur le  plus grand festival des danses traditionnelles et contemporaines de Lomé. Connaissant l’homme et sachant qu’il n’aime pas dévoiler ce qui n’est pas totalement gagné, on peut se targuer de dire que beaucoup d’autres surprises restent à venir.

Patrick Hervé YOBODE

lundi 10 novembre 2014

Formation en technologie de l’information et de la communication


L’Institut Panorama Tic met sur le marché une douzaine de diplômés

Le samedi 08 novembre 2014, se déroulait à la salle des fêtes du Bar la Congolaise d’Aïdjèdo à Cotonou, un événement heureux dans la vie d’une douzaine de jeunes béninois. Il s’agissait de la cérémonie de remise de parchemins aux apprenants de l’Institut Panorama Tic, de Germain Akouété. Une cérémonie très sobre qui se déroulait devant parents, amis et les professionnels des médias toutes catégories confondues.

Le Directeur de Panorama Tic avec les graphistes et opératrices de saisie libérés


Ils sont au total onze jeunes gens à être lancés sur le marché de l’emploi, ce samedi 08 novembre 2014. Après 9 mois de formations, pour certains, 1 an et plus pour d’autres, les voici face aux dures réalités du monde de travail. Ils viennent de recevoir leur parchemin, au cours d’une cérémonie d’une sobriété exceptionnelle. Des onze libérés, on peut y dénombrer, deux (02) opératrices de saisie (OPS), que sont Fleurette Amoussou et Mariette Carine Akinocho, quatre (04) graphistes (PAO), que sont Amélie Agonkouin, Marcel Houndéton, Starlette Houéssou et Martine Kouyé et enfin Fiacre Ulysse Ayïté, Anselme Toudonou, Hermann Aligbononssi, Fidèle Dossou Djokoué et Iréné Dévi Hinsi, tous des docteurs en maintenance informatique et réseaux. Des produits finis de l’Institut Panorama Tic, du jeune et très dynamique Germain Akouété, qui lui continue de se faire former, pour juste atteindre sa vision titiller les sommets du monde des nouvelles technologies de l’information et de la communication. S’il est toujours entrain d’apprendre de l’autre côté de l’Ecole de référence l’Ecole Supérieure d’Administration et d’Economie (ESAE), il n’en demeure pas moins, qu’il ne se souci pas de ses frères et sœurs, dont les parents n’ont pas les moyens des grandes écoles. C’est pour cette raison, qu’il a décidé d’implanter au cœur de Cotonou, à l’Etoile Rouge, Von Upib, cet Institut Panorama Tic, pour partager ses expériences avec ses jeunes frères. Il le fait si bien qu’il reçoit le soutien de ses pairs graphistes des grandes rédactions d’organes de presse de la place. Pour l’occasion, ils se sont fortement déplacés, pour non seulement soutenir Germain Akouété, mais également évaluer et jauger le niveau de ces jeunes qui ont été mis sur le marché. D’entrée, ce sont les élèves techniciens en maintenance informatique et réseaux, qui ont été mis au charbon. Mais bien formés, ils ont tenu la route sans trembler devant parents, amis et formateurs. Ils laisseront place aux graphistes qui ont démontré leur savoir faire en tant que créateurs de sensations, à travers des œuvres de qualité réalisées.
Germain AKOUETE, Directeur de l'Institut Panorama Tic
Ce n’est qu’après eux que les opératrices de saisie, passeront pour répondre aux questions que s’était chargées de leur poser, Franck Amondo, graphiste en service au quotidien béninois La Nouvelle Tribune. Etaient présents pour soutenir Germain Akouété, à part ce dernier, il y avait Camille Djamagbo, président de l’Association des graphistes du Bénin, Souleymane Billa, Directeur de la Publication du journal Nouvel Etalon, Léonard Tindédjro, graphiste et directeur du centre Art graphique, Cyrille Bossa, directeur du centre Sagesse Informatique de Womey, Rosette Chimon, graphiste en service au quotidien le Progrès, Florian Zinzindohoué, graphiste en service au quotidien Le Matinal, Jean Minmingnon, technicien à la Mairie de Cotonou, Siméon Todoté, Web Master, Placide Faton, technicien en maintenance informatique, etc.

Patrick Hervé YOBODE

Deuil à nouveau dans la presse et en l'Eglise du Bénin


Le Père André S. QUENUM précédemment directeur général et de la publication du journal Catholique La Croix, n'est plus


LE JOURNAL CATHOLIQUE LA CROIX ET L'ÉGLISE DU BÉNIN EN DEUIL.
La mort a encore frappé dans le rang des journalistes, cette fois ci,en soutane.
Le père André QUENUM, admirable serviteur de Dieu vient de casser la pipe. L'Éternel des Armées l'a rappelé auprès de son fils Jésus-Christ. Il a eu un malaise hier soir. Conduis au CNHU, il est décédé ce matin.
Que Gloire et Honneur soit rendu à DIEU.
Feu Père André S. QUENUM



Il y a quelques jours il envoyait ceci au président Boni Yayi, pour attirer son attention sur ce qui plane à l'horizon comme danger.

Monsieur le président de la République,
Qu’un « petit » citoyen adresse un mot à votre « haute autorité » pourrait se révéler parfaitement inutile. Néanmoins, prêtant ma plume aux nombreux citoyens qui s’inquiètent pour l’avenir de ce pays, je voudrais vous demander : Monsieur le président, voyez-vous ce qui se passe au Burkina Faso ?
Que ferez-vous pour que les Béninois qui sont déjà plusieurs dizaines de milliers de manifestants dans les rues n’atteignent pas les centaines de milliers comme leurs frères burkinabè ?
Les tueries de policiers ne vous inquiètent-elles pas ?
Les violences subites à Wassa Pehunco, à Natitingou et à Boukoumbé, les braquages de tribunaux ne vous inquiètent-ils pas ?
Monsieur le président, il arrive un moment où les peuples sont fatigués, excédés. Il arrive un moment où le mensonge ne suffit plus, même celui d’Etat. Il arrive un moment où les « nous vous soutenons, Monsieur le président » perdent de leur effet soporifique. Il arrive un moment où l’argent ne suffit plus à contrôler les consciences, un moment où les montages médiatiques ne suffisent plus à distraire.
Monsieur le président, jusqu’au mercredi 29 octobre 2014, Blaise Compaoré n’acceptait pas de se rendre à l’évidence face à la colère de son peuple.
Il était tellement aveuglé par son pouvoir qu’il n’écoutait plus personne, ni la Conférence épiscopale burkinabè, ni ses propres services de renseignement, ni sa conscience. Ni les puissances internationales, notamment la France dont le président, François Hollande, vient de rendre publique, comme pour se disculper, la lettre envoyée à Ouagadougou il y a trois semaines. Compaoré n'écoutait plus rien qui soit contraire à sa folie de contrôle du pouvoir.
Où sont aujourd'hui ses députés qui prétendaient connaître et incarner la volonté de leurs mandants ?
Il a fallu que le pays des hommes intègres bascule dans la violence pour que le projet de révision constitutionnel soit retiré. Mais trop tard !
L'insurrection populaire s'est généralisée et ne s'arrêtera plus devant rien, même pas les coups de fusil.
Et aujourd’hui, Compaoré se retrouve le seul responsable de sa folie face à la furie populaire ! Il se retrouve seul, Monsieur le président !
Alors Monsieur le président, puis-je vous dire que les Béninois sont aussi en colère ? Puis-je vous dire que la responsabilité de tout ce qui se passe risque de vous être imputée, même si vous vous en défendez ?
Et pour cause ! Monsieur le président, n’est-ce pas vous qui faites tout dans ce pays ? N’est-ce pas à vous que tout est attribué ? C'est vous qui allumez les lampadaires, qui inaugurez les lycées et lancez la rentrée des nouveaux lycéens. C’est vous qui posez toutes les premières pierres, mêmes les plus petites.
C'est vous qui lancez et relancez tous les travaux de construction de toutes les infrastructures, mêmes les plus petites. Rien ne se fait donc dans ce pays sans vous.
A contrario, ne soyez pas étonné que le peuple vous attribue tout ce qui ne va pas.
Pour rassurer les populations que vous ne tenez pas à un troisième mandat, n'en dites plus mot ni au Pape ni à Obama ni à Ki-Moon.
Agissez seulement ! Agissez dans le sens d’un président qui veut quitter le pouvoir et qui aura besoin d’une vie après la Marina. Que la Lépi soit corrigée ! Que toutes les élections soient organisées à bonnes dates ! Ni
Laissez-moi vous le redire, Monsieur le président, le Bénin est fatigué. Il n’est de l’intérêt de personne qu’il bascule dans la violence. Nous pouvons encore éviter le pire.
André S. QUENUM

dimanche 9 novembre 2014

54ème anniversaire de la Paroisse Carré 101 des Chérubins et Séraphins


Le Professeur Soumanou Toléba rehausse l’éclat des festivités

Professeur Soumanou S. Toléba


Les fidèles de la congrégation chrétienne de l’ordre sacré éternel des Chérubins et Séraphins ‘’Mont Sion’’, du siège national, paroisse carré 101 de Jonquet, sont en fête. Fondée en 1933, plus précisément le 1er Août, cette église des Chérubins et Séraphins de la paroisse carré 101, a célébré sa première fête d’adoption 27 ans plus tard, c’est-à-dire en 1960. Cette fête annuelle édition 2014, a reçu la touche spéciale et particulière d’un homme de culture, un homme qui ne ménage, ni couleur politique, ni croyance religieuse, ni appartenance ethnique, pour se donner entièrement et avec cœur. Il s’agit bel et bien du Professeur Soumanou S. Toléba, Directeur Général de la Société Béninoise des Manutentions Portuaires (Sobemap). Si son passage à la tête du ministère de la culture ne peut plus être oublié, l’homme s’il quitte ce pays, plusieurs couches de la population regretteront son départ. Comme il est encore là, il n’a pas hésité pour apporter son soutien combien précieux aux fidèles de la congrégation chrétienne de l’ordre sacré éternel des Chérubins et Séraphins ‘’Mont Sion’’, du siège national, paroisse carré 101 de Jonquet. Cet homme de cœur, ne lésine pas sur les moyens pour venir en aide à ses frères et sœurs béninois toutes catégories confondues. Il vient encore de s’illustrer positivement en apportant son grain de sel à la célébration de la fête annuelle d’adoption des Chérubins et Séraphins de la paroisse carré 101 de Jonquet. Un soutien apprécié de tous, qui lui aura valu prières sur prières et une pluie de bénédictions. Il aurait dû ne pas répondre à leur appel, mais même empêché, il a jugé bon leur envoyer une forte délégation, composée de Tidjani Adimi, son Chargé à la communication, de Georgy Adounvo, de Charles A. Aplogan, d’El Hadja Mofidatou Wabi et conduite par Avossè Pamphile Dossa, son chef protocole tous, ses collaborateurs directs qui partagent les idéaux du Professeur Toléba. « Nous représentons ici le Professeur Soumanou Toléba, qui nous a dépêché aux côtés des Chérubins et Séraphins ses frères et sœurs. Nous sommes venus les soutenir et nous avons vu que la prière est universelle, donc nous avons prié pour le Professeur Toléba, pour le Chef de l’Etat et pour tout le Bénin », confie Avossè Pamphile Dossa. Faite de procession, de prières, de lectures des passages bibliques, de prédications, de bénédictions et d’action de grâce, cette 54ème commémoration de la fête d’adoption, à la paroisse carré 101 à Jonquet a pris des allures d’une grande fête populaire, grâce au soutien Professeur Toléba. Les festivités se poursuivent d’ailleurs le dimanche 16 novembre prochain. Cette congrégation implantée au Bénin par le nigérian Moshé Orimoladé, a grandi et place au cœur des interventions des ses dirigeants, le dialogue et la recherche de la paix. « Nous sommes très contents, vraiment toute la reconnaissance et toute notre gratitude à l’Eternel Dieu des armée. C’est une grande joie pour nous, que le Professeur Soumanou Toléba nous soutienne, par son geste et cette forte délégation de ses collaborateurs qu’il nous a envoyé. Que Dieu le rehausse lui à son tour, car il nous a considéré, il nous a soutenu donc élevé, il sera mille et une fois élevé, par le Très Haut », dixit, Paul Loko, Sénior Apôtre en la paroisse carré 101, des Chérubins et Séraphins. En somme une très belle fête qui restera longtemps gravée dans les mémoires.
Patrick Hervé YOBODE

jeudi 6 novembre 2014

En vue d’assainir le rang des dignitaires de la religion endogène


Dah Gbèsso Adanmanyikpohoué tient à la mise sur pied du bureau de l’Uaoreb Zone 1

Le mardi 04 novembre 2014 se tenait au siège de l’ONG Tonafa, Temple du miracle de Dah Gbèsso à Womey, une réunion importante pour le monde endogène. Il s’agissait pour les garants de la tradition de se mettre en ordre de bataille pour barrer la route aux brebis galeuses qui foisonnent dans leur rang. Pour y arriver, ils se doivent de se mettre au sein d’un creuset, ce noyau dur qui pourrait réellement assainir leur milieu, pour des soins adéquats aux populations en mal de mieux-être. C’est donc pour cela que Dah Gbèsso Adanmanyikpohoué a invité ses pairs au Temple du miracle en vue de la création du bureau directeur Zone 1 de l’Union des associations et organisations, des religions endogènes au Bénin (Uaoreb).

Dah Gbèsso Adanmanyikpohoué, Président Uaoreb Zone 1

Mettre en place le bureau zonal de l’Union des associations et des organisations, des religions endogènes du Bénin (Uaoreb), pour lutter efficacement contre les vermines qui s’infiltrent de le monde endogène et qui escroquent, les pauvres populations au détriment des vrais acteurs qui se sacrifient pour le bien-être des béninois. Tel est l’objectif que poursuit Sa Majesté Dah Gbèsso Adanmanyikpohoué, roi de Hôli Kozomey, basé à Womey Agbokougon. Le mardi dernier, il a tenu un conclave avec ses pairs pour peaufiner les stratégies de mise en place dudit bureau. Etaient présents une vingtaine de dignitaires dont : Dah Attigli Affomanssodankpon Agonlinvodoun, Dah Amangnibo, Dah Kouhossounon, Hounnon Dèhwendo, Dah Agbétéhimey, Baba Pierre Noutaï, Hounnon Lomangnihouégbè, Daagbo Vognon Danhouègnon, Dah Amanvèba, Hounnongan Sètounkpatin, Georges Dètondé, Dah Gbèsso Adanmanyikpohoué, etc. Pour une première réunion en vue de composer le bureau zonal, il y a eu de l’engouement. Venus des neuf villages de la Zone 1 de la 6ème circonscription de l’Uaoreb, ils ont échangé, pour savoir comment s’unir pour barrer la route aux pestes qui gangrènent leur milieu. D’entrée, c’est leur hôte Dah Gbèsso Adanmanyikpohoué, qui a pris la parole pour planter le décor. Pour lui, il urge qu’ils se mettent en ordre de bataille, non seulement pour redorer le blason de la religion endogène, mais également réagir de façon adéquate face aux problèmes de la société et les grands sujets liés au développement de la Nation. Tour à tour, les dignitaires présents ont tous approuvé ce qui a été dit. Ils se sont donné rendez-vous dans deux semaines pour se revoir et finir avec la mise en place de leur bureau.  Pour rappel, qu’il vous souvienne, que le 02 Août 2014, Sa Majesté Gbèsso Adanmanyikpohoué a été élevé au rang de haut dignitaire des religions endogènes, par le président national de l’Uaoreb, Sa Majesté Dah Adoko Gbèdiga. Il devrait donc se charger de composer une équipe de dignitaires, regroupant les neuf (09) villages que sont Godomey, Togoudo, Womey, Sodo, Awakè, Maria-Gléta, Tankpè, Houèto, Tokan Sana.
Patrick Hervé YOBODE

mardi 4 novembre 2014

Quelques semaines après son décès Dada Tossoh Gbaguidi XIII...


Feu Tossoh Gbaguidi XIII doit 25.000.000 F Cfa  à une agence de tourisme

Feu Dada Tossoh Gbaguidi Paraphant un document

Il y a quelques jours, une nouvelle peu vraisemblable tombait et qui coupait le souffle à la cour royale de Savalou. La douleur causée par la disparition tragique de Dada Tossoh Gbaguidi XIII, est encore vive dans les cœurs. Pendant que les préparatifs des rituels de son décès et de l’installation très prochaine de son successeur, se peaufine à la cour royale, une nouvelle de dette est tombée et qui vient complètement bouleverser le déroulement normal des choses. En effet, une agence de tourisme vient de déposer sur la table du régent de la cour royale de Savalou et devant le conseil royal un montant à payer qui s’élève à vingt cinq million (25.000.000) de nos francs. Voilà l’héritage qu’aurait légué feu Dada Tossoh à son successeur et ses sujets de Savalou. Selon des sources proches du palais, ce montant se justifie, par le simple fait que feu Tossoh Gbaguidi XIII aurait prit des billets de voyage à ses collègues rois venus de plusieurs pays de l’Afrique pour la fête du 15 Août 2014. En attendant de vous fournir les preuves de ses documents, nous nous posons la question de savoir pourquoi ce n’est maintenant que ladite agence de voyage a choisi pour adresser ce courrier à la cour royale ? Est-ce une agence crédible ? Avant d’aller loin dans nos investigations, nous interpellons les autorités compétentes de Savalou à bien suivre ce dossier qui n’honore guère la mémoire du feu Dada Tossoh Gbaguidi XIII qui jadis n’avait jamais eu un tel problème de son vivant. Pour rappelle, il sonnait 22 heures passées d'une trentaine de minutes le jeudi 18 septembre 2014, lorsque la triste nouvelle, a commencé par circuler, d'abord avec doute, puis après, les choses se sont davantage confirmer. Sur l'écran d’une chaine de télévision de la place, la nouvelle circulait en bande défilante, beaucoup ne croyaient pas ce qui arrivait. Pourtant, Dada Tossoh Gbaguidi XIII roi de Savalou venait de rejoindre ses ancêtres dans l'au-delà. Décédé des suites d'une courte maladie, le roi Tossoh était reconnu pour son amour à sa terre natale, Savalou et à son pays le Bénin. Il faisait partir du cercle très fermé de ces rois qui ont les bras assez long, c'est-à-dire, de la connaissance et des amis un peu partout dans le monde. Ses amis, ses partenaires, il les associait au développement de Savalou et régions. Très récemment, lors de la fête de la 15 Août 2014, il inaugurait le Panthéon de Kannoumon Sodji (La route et l'endroit où étaient rassemblés les fils et filles de Savalou, qu'on devait vendre en esclavage). Affaire à suivre…
Patrick Hervé YOBODE

dimanche 2 novembre 2014

Interview avec Le Coordonnateur du festival panafricain hwendo après la 3ème édition


‘’ C’est à travers le Vodoun qu’ils ont tout aujourd’hui, mais ils pensent à détruire le Vodoun avec l’argent du Vodoun’’

Depuis quelques semaines, les rideaux étaient tombés sur la 3ème édition du festival Panafricain Hwendo. Une 3ème édition qui a connu selon son promoteur d’énormes difficultés. Entre les courses pour les remerciements des distingués et les préoccupations du journal Hwendo Mag, nous avons eu la chance de coincé ce jeune et dynamique promoteur qui après insistance s’est prêté à nos questions.

Présentez-vous aux lecteurs de notre journal

Merci chers confrères, je suis NOBIME Babatoundé Constantin, coordonnateur du 1er Festival Panafricain purement endogène HWENDO, président du Réseau des Journalistes des Médecines Traditionnelles (REJOMETRA), Directeur Général du 1er magazine panafricain endogène Hwendo Mag et pour finir je suis un consultant endogène et gardien de tradition.
Babatoundé Constantin NOBIME, Promoteur du FESPAH

Les rideaux sont tombés sur la 3ème édition du festival Panafricain Hwendo, quels sont vos impressions à chaux.

Vous venez de poser une question très pertinente chers confrères et je m’en vais vous dire que les acteurs traditionnels africains qui crient de jours comme de nuits pour soit disant préserver l’héritage  de nos ancêtres sont entrain d’investir leurs argents dans le vide. C’est à travers le Vodoun qu’ils ont tout aujourd’hui, mais investir dans la chose endogène les dérange. Si non comment comprendre que le seul festival purement endogène qui au finish récompense les acteurs traditionnels Africain n’a pas eu de partenaires fiables pour l’aider à aller loin dans ses visions et objectifs ? Pour répondre à votre question, mes impressions sont vraiment satisfaisantes et je remercie sincèrement l’équipe qui s’est donnée à fond pour éviter le pire. Oui, nous avons évité le pire puisqu’ il aurait fallu d’un petit découragement et la 3ème édition serait rangée au calendre grec. Mais grâce à la vision très large et sans faille de son promoteur et des membres de l’équipe, l’objectif a été atteint. Désormais donc, le festival sera revu et toiletté par les professionnels du monde endogène et à parti de 2015, il deviendra une biennale.

Pourquoi vouloir transformer un Festival de cette envergure, l’autre 10 janvier en une biennale ?

Tout ceci à cause de la mauvaise foi des acteurs traditionnels qui refuse d’investir dans les activités des religions endogènes. Pendant que, d’autres religions plus proches de nous cherchent à nous écraser et à faire disparaître nos réalités endogènes. Ils sont prêts à investir des millions ces acteurs traditionnels pour ce qui ne ressort même pas de leur domaine d’intervention et ceux au cours d’une même soirée. Parfois, je ressens de la désolation et me demande si c’est le début de la fin de l’effort qu’avaient fourni nos ancêtres ? Parfois, je me demande les raisons qui m’ont poussé à aller dans ce domaine ou les gens ne pensent qu’au m’as-tu vu. Nous avons prêté serment pour servir notre pays à travers sa culture en générale et celui de l’endogène en particulier. Aujourd’hui, c’est tout à fait le contraire. On pense à détruire le Vodoun avec l’argent du Vodoun. Parfois, on retrouve leur nom dans des œuvres qui lutte ardemment contre la religion endogène. On dirait qu’ils sont prêts à tuer nos efforts et à enterrer nos us et coutumes… Dans quel monde sommes-nous. Nous sommes Africain et de surcroît Béninois. Notre Dieu c’est le Vodoun.

Dites-nous en toute franchise si de tous ses dignitaires, vous n’avez reçu l’aide de personnes, citez-nous quelques noms des volontaires cette années ?

Le seul financement que j’ai reçu d’un sponsor pour la 3ème édition est un montant de cent cinquante mille (150.000) francs CFA pour une dépense totale chiffrée sans compter les faux frais à plus deux millions (2.000.000) de nos francs. Croyez-vous que ces cent cinquante mille francs pourront faire quelques choses pour un festival qui a duré une semaine avec différents activités pour redorer l’image et le blason de nos valeurs endogènes ? Je tiens qu’en même à remercier Christophe Ayissi et Paul Agodozin. Plus haut, j’avais dire qu’il aurait fallu d’un petit découragement et la 3ème édition serait rangée au calendre grec, si cela n’a pas été fait, c’est grâce à la vigilance et le bon sens de nos vaillants dignitaires le grand prêtre du Fâ Daagbo Vognon Danhouègnon et le grand visionnaire astrologue Rabbi Tan que je remercie du fond de cœur.

Quels sont donc les perspectives d’avenir ?

C’est de travailler dure pour trouver des sponsors étrangers soucieux du développement de nos réalités endogènes et qui en connaissent réellement la valeur. Car, il y a des gens chez nous qui ont toujours les yeux fermés. Ils voient à travers.

Un mot pour finir cet entretien exclusif ?

Je m’en voudrais si je dois boucler cet entretien sans remercier notre partenaire et sponsor à vie le grand prêtre Mammy-Dan qui a récemment uni le peuple Guin après de tumultueuses médiations. Même s’il n’était pas là, il était de cœur avec nous. Je remercie tous les distingués de la 3ème édition, la presse et les membres du comité d’organisation. Je profite pour rappeller une fois encore que le Vodoun c’est notre identité et qu’il est important de soutenir tout ce qui est endogène pour que le Vodoun ne se perdre point. Quelques soient les circonstances, la force du bien va agir sur la force de mal. C’est la loi cosmique et cela va s’accomplir. Parole de mon parrain Hounnon Béhumbéza.

Patrick Hervé YOBODE