jeudi 28 août 2014

Valeurs d’Ici


Daagbo Hounon Azikpégowasin Doudédji Alomononwlizo héritier du trône du père fondateur Akotinmè Dodo

Depuis quelques années, le trône des Hounon connait des soubresauts indescriptibles. Un seul trône, mais trois rois. Une histoire tumultueuse qui nous a poussés à aller investiguer. Au cours de notre périple, il nous a été révélé que le trône des Hounon que beaucoup croient implanter à Ouidah, a une origine bien définie. Dégouè Djotin, voilà le village d’origine de ce trône qui a désormais son roi légitime. Incontournable et incontesté, Sa Majesté Daagbo Hounon Azikpégowasin Doudédji Alomononwlizo, chef suprême et grand dignitaire des religions endogènes du Bénin, règne sur le trône de ses ancêtres depuis 2007, après l’avoir fui pendant des années. Son intronisation fait suite à l’insubordination de Tomandjlèhoukpon II, qui a été intronisé après de moult négociations avec les descendants légitimes du fondateur Akotinmè Dodo. Haut dignitaire du culte vodoun, roi légitime du trône des Hounon, il est en même un tradithérapeute hors pair qui accompli des merveilles. Il guérit plusieurs maladies et permet même aux femmes ménopausées de faire des enfants. Son ancêtre Akotinmè Dodo, avant de tiré sa révérence en 1452, après plusieurs années de règne avait laissé du savoir. L’histoire du trône des Hounon, son intronisation et les dessous des mésententes dans les lignes à suivre.  
Des origines du trône des Hounon.
Sa Majesté Daagbo Hounon Azikpégowasin Doudédji Alomononwlizo


On ne le dira jamais assez, la royauté au Bénin est une longue et interminable histoire et qui fonde tout le Danxomè d’hier et le Bénin d’aujourd’hui. La royauté et le trône des Hounon en est une belle illustration. Bien avant l’an 1400, le peuple Houéda amené par Akotinmè Dodo, venait s’installer à Dégouè Djotin avec plusieurs divinités dont hloua vodoun Agboé. Cette dernière divinité a une puissance terrible, une force incommensurable qui agit et libère. Se déplaçant en même temps avec son trône, il échoua dans ce village et trouva son aise. Dans son envie d’étendre son petit royaume, mais de façon pacifique, il alla voir quelques membres de la famille Zohoungbo d’alors qui se fait appeler Zossoungbo de nos jours. Ils s’étaient donc entendus, pour vivre ensemble et cogérer le trône. Akotinmè Dodo déplaçait donc toutes ses divinités de Dégouè Djotin vers Sogbadji. Depuis lors, le trône de Daagbo Hounon sera cogéré par ces derniers sur des clauses bien définies.  En 1452, lorsque Akotinmè Dodo rendait l’âme, c’est Mizon son frère qui lui succéda et régna de 1452 à 1581. A sa mort le trône resta vacant pendant 2 ans. En 1583, Déka III, un collaborateur d’Akotinmè Dodo sera intronisé et régna de 1583 à 1673.  Mènou IV également un ami du fondateur lui succéda et conduisit de 1675 à 1742. Mèwassin V, le fils d’Akotinmè Dodo, dont le nom signifie le pouvoir est revenu à la maison, prenait possession du trône de son père et conduisit ses destinées de 1744 à 1748. Successivement,  Aïssi VI, Hounsi VII, Houngni VIII et Tomandjlèhoukpon IX, ont connu les délices du trône de 1752 à 1973. A la mort de ce dernier, le Fâ consulté révéla Tossou Gankpon, qui déclinera l’offre parce que basé en Côte d’Ivoire il avait instauré son royaume et fait fortune là-bas. Pour que le trône ne connaisse pas une autre vacance, Daagbo Hounon Hounan, fut proposé au Fâ qui l’accepta. N’étant pas un descendant direct du fondateur, il fut baptisé Hounan, un nom qui signifie ‘’C’est la mer qui a donné’’.  Daagbo Hounnon Hounan, régnera de 1975 à 2004. A sa mort, un fils de Tomandjlèhoukpon, après d’âpres négociations avec les descendants d’Akotinmè et selon les clauses ancestrales, Tomandjlèhoukpon II sera intronisé sous la houlette de Hounlasso et les Tassinon, chargées des prières, c’était dans temple de Hloua vodoun Agboé, ce temple qui a vu le couronnement de tous ceux qui se sont succédés sur le trône.

La pomme de discorde

Intronisé comme tous ces braves gens qui se sont succédé sur le trône d’Akotinmè Dodo, Tomandjlèhoukpon II, a tôt fait de montrer son insubordination par rapport aux clauses ancestrales établies par les Akotinmè Dodo. Il a bafoué tout ce qui liait Sogbadji à Dégouè Djotin, narguant et embêtant les descendants directs au trône. Il n’a pas hésité à piétiner allègrement les clauses de son  intronisation négociée. Frustrés à bloc et décidés à en découdre, les descendants directs de conclaves en conclaves, prenaient la courageuse décision. Désormais la réhabilitation du trône de leurs ancêtres s’imposait. Ils ont violemment manifesté leurs mécontentements en allant découdre avec les usurpateurs à Sogbadji. C’est ainsi qu’ils ont ramené au bercail, les divinités et autres puissances de leurs ancêtres. D’ailleurs l’imposture de Tomandjlèhoukpon II, lui a valu la cécité.

La réhabilitation et la perle rare
Sa Majesté Daagbo Hounon Azikpégowasin Doudédji Alomononwlizo
Une fois les divinités ramenées à leur base d’origine à Dégouè Djotin, il fallait trouver un dignitaire pour s’en occuper. Dans leurs recherches parmi tous les descendants directs d’Akotinmè Dodo, au Bénin comme à l’extérieur, le même nom est revenu plusieurs fois. Celui dont il s’agit avait été désigné depuis les entrailles de sa mère pour occuper le trône de son ancêtre. Malheureusement, il grandit et choisit d’être chrétien. Ayant fait ses armes dans plusieurs églises évangéliques, il devint par la suite pasteur et renonce définitivement au trône ancestral qui lui était destiné. Il aura tout vu et tout découvert avec son aventure de pasteur. Le fugitif qui pendant des années, a fui  la volonté de Dieu qui est la charge que lui confie ses ancêtres, sera rattrapé par l’histoire. Le pouvoir désormais à la source, l’appelait de toutes ses forces. Toujours obstinément opposé à ce destin qui lui tend les bras, ses affaires ont commencé par amoindrir. Il persistait dans son refuge sous le manteau  du christianisme en se forgeant une vocation et un dévouement au Christ qui dépassait l’entendement. Il a gravi les échelons pour être pasteur. Complètement ruiné, car s’opposant toujours à la volonté de ses ancêtres, il sera contraint de renoncer à la perdition. Il finit par accepter car nul ne peut échapper à son destin. C’est ainsi que le 19 Octobre 2007, laissant agir les mânes de ses ancêtres, il sera intronisé roi et prend le nom fort de Daagbo Hounon Azikpégowasin Doudédji Alomononwlizo Emèssigbèdhé. Désormais assit sur le trône de son ancêtre Akotinmè, Daagbo Hounon Azikpégowasin Doudédji Alomononwlizo Emèssigbèdhé, entend redorer l’image du trône ceci pour prouvé qu’il est vraiment revenu au bercail. Sous la houlette donc de l’intronisateur, le haut dignitaire Agboèssi Hounylassô et de ses assistants, il fut intronisé Daagbo Hounon. Depuis 2007, il assure donc les fonctions de chef suprême et de grand dignitaire des religions endogènes du Bénin. Son seul souci, redonner toute sa valeur et toute sa crédibilité au trône.

Réalisation Patrick Hervé YOBODE




mercredi 27 août 2014

Finale de la CONAVAB Inter 2014

Les finalistes de la 17ème édition connus

(La finale reportée au 05 Octobre)

Ils sont huit, ils se disputeront la première place qui donne droit au trophée de la Coupe nationale du vainqueur des artistes du Bénin CONAVAB Inter 2014. A ses huit artistes nationaux, viennent s’ajouter des artistes de la Côte d’Ivoire, du Burkina Faso et un groupe d’artistes venu du Ghana. Après la phase sélective de ses artistes africains, place a été donnée à l’inscription des artistes béninois, qui classés dans 16 groupes de 4 artistes se sont affrontés. Du 16 juin au vendredi 15 Août 2014, se déroulaient les matches de poule qui permettaient aux 16 bons artistes sur les 64 d’accéder à la phase des huitièmes de finale. A cette étape de la compétition, les choses sérieuses commençaient et aucun des concurrents ne voulaient se laisser faire. Les auditeurs votants, dans la dynamique de contribuer à la promotion artistique et culturelle, ne marchande pas leurs soutiens à la compétition. Chaque jour que Dieu fait, ils sont des centaines à appeler pour porter leur choix sur le meilleur artiste. En mode ça passe ou ça casse, les artistes qualifiés ont usé chacun en ce qui le concerne des manèges pour arriver à bout de l’autre. Le promoteur de la compétition, Patrice Ahouloumè en homme de principe, n’avait rien laissé au hasard. 2014, aura été l’année au cours de laquelle les différents concurrents ont présenté des œuvres de qualité irréprochable. Toute chose qui dénote aussi de la qualité et du sérieux qui est mis chaque année dans l’organisation de la Coupe nationale du vainqueur des artistes du Bénin. Après les matches des huitièmes de finale, les meilleurs ont pris leur place en finale. Ils sont donc huit au total qui vont se défier pour au soir du 05 Octobre savoir qui sera le vainqueur. Ils sont Jafary, K.B Dialo, Edwige Hessou, Kalamoulaï, Super Sonic, Marx Sèdégan, Rébecca Adanvo, Kunpan. Le vainqueur aura droit au trophée national, tandis que le burkinabé Tiékorkora, Grâce Lucie l’ivoirienne et le duo J.F Conconsa du Ghana.

La grande finale pour le 05 Octobre

Initialement prévue pour le 07 septembre 2014, la grande finale de la Coupe nationale du vainqueur des artistes du Bénin a été reportée. Comme à l’accoutumée, la finale de la CONAVAB Inter depuis des lustres à Cotonou, se déroule dans la grande salle du palais des sports de Kouhounou. C’est dans ce cadre que la 17ème édition devrait connaitre sa finale le dimanche 07 septembre 2014. Mais à cause du COS Lépi, qui a pris la salle, une information donnée par l’Office de gestion du stade de l’Amitié (Ogesa). Suite à cela, la finale de la CONAVAB Inter à non seulement été reportée, mais change carrément de lieu. C’est donc désormais le dimanche 05 Octobre 2014 à 14 heures 00 au Hall des Arts et loisirs de Cotonou. Tous donc au Hall des arts le 05 Octobre 2014 pour vivre des moments forts en compagnie des artistes africains de la musique moderne.


Patrick Hervé YOBODE

Inauguration du Centre d’action sociale et culturelle Marie-Christine Josquin

Sa Majesté  Agbodandé III très actif pour le développement de Toffo

(Joseph Cakpo vole à son secours !)

A travers une grandiose cérémonie tenue dans le centre de la ville de Toffo samedi 23 août 2014, sa Majesté Agbodande III, président de l’Association Espoir Toffo soutenu en grande partie par l’opérateur économique Joseph Cakpo, fils de la circonscription électorale, des sages, dignitaires, rois et de toute la population de  la région a procédé à l’inauguration du siège de son  Association baptisée « Centre d’action sociale et culturelle Marie-Christine Josquin » ainsi qu’à  la distinction d’une vingtaine de personnalités.
Sa Majesté Agbodandé III décorant l’opérateur économique Joseph Cakpo

C’est un joyau rénové  situé entre le Centre de santé et les nouveaux locaux en construction de la mairie de Toffo qui abrite  le siège de l’Association Espoir Toffo dénommée « Centre d’action sociale et culturelle Marie-Christine Josquin ». Deux grandes actions ont ponctué cette cérémonie notamment la présentation de l’Association et la distinction des personnalités  qui ont contribué à l’effectivité de la mise en place de centre. Dans son discours de bienvenue, sa Majesté  Agbodande III, président de l’Association Espoir Toffo, a rappelé avant tout que cette cérémonie, loin d’être  une initiative politique n’a été pensée  que pour le bien être de la population. Vous le savez bien, les rumeurs courront toujours  et celui qui veut avancer garde les yeux rivés sur ses objectifs, a-t-il souligné. L’Association « Espoir Toffo » est créée suite aux multiples besoins pour une large part sociaux  constatés au niveau de la commune. Nos objectifs sont notamment la formation  et l’insertion professionnelle des orphelins, handicapés, les enfants en situation difficile, des filles dans les métiers de la sérigraphie, en arts plastiques, en menuiserie, soudure, couture, coiffure, photo vidéo, peinture bâtiment, peinture auto, mécaniques, maçonnerie, vulcanisation, agriculture, élevage et transformation des produits locaux, a-t-il martelé. Pour finir, il a rassuré que ce n’est que le commencement car d’ici à là, l’Ong sillonnera tous les cinquante quatre (54) villages de la commune afin de recenser ces enfants en situation difficile, des veuves et femmes abandonnées par leur mari pour apporter des aides  appropriées.

Une vingtaine de personnalités décorées

Ils viennent de tous les horizons professionnels. La plupart ont été décorés pour leurs nombreuses actions menées au sein de la commune. Nous avons notamment Saturnin Agossohou, Maire de la commune de Toffo ;  Gaston Agbonon, chef de l’arrondissement Toffo-Centre ;  Micheline Agbato Président du groupement Fifonsi, Joseph Cakpo, Opérateur économique ;  Evariste Sinkpota, Député à l’Assemblée nationale ; Bertin Lokossi, chef de l’arrondissement de Toffo-Agué ; Sossou Alexis, Président de la Fondation Somoh ; Gilbert Cakpo Kinkpe, Président de l’Association Aprodev-Benin ; Françoise Assogba, Ministre du commerce et des petites et moyennes entreprises ; sa Majeste Gbedonouzo Atchôdji ; Jérôme Kinkpe Hessou, Président du Cadre de concertation des organisations de la société civile de Toffo ; Claude Balogoun, conseiller économique et social ; Basile Cakposse, Président de l’Ong Acad ; Beyeton Hyppolite, Chef de la brigade de Toffo ; Monastère de Toffo ; Religieuses de l’Ocpsp de Toffo ; Ceg Toffo ; Epp de Toffo Ahito  G/A ; Epp de Toffo G/B ; Epp Toffo Sedji G/A.

Réaction de Joseph Cakpo

Potentiel et grand soutien de sa Majesté Agbodandé III, l’opérateur économique Joseph Cakpo  a assisté financièrement et matériellement les candidats au Bepc du Ceg Toffo,  les familles éplorées et malades de choléra et à quelques couvents dans l’arrondissement d’Ague, des brouettes, balaies aux groupements de femmes balayeurs des différents quartiers de la commune de Toffo. Dans son intervention, le généreux donateur a confié que  ce n’est qu’un début car, Dieu a dit de partager avec ses frères, et que la suite ne serait des surprises.


Patrick Hervé YOBODE

dimanche 24 août 2014

Miss Bénin 2014

Belleciane Fifonsi Hounvènou élue

(Le département de l’Ouémé conserve la couronne de Miss Bénin)

La cérémonie d'élection de la plus belle fille du Bénin a eu lieu  ce samedi 23Août 2014. Cette soirée glamour de désignation de l’ambassadrice béninoise de la beauté se déroulait à la Salle rouge du Palais des congrès de Cotonou. Après trois passages, une première élimination et une séance orale, les membres du Jury se sont concertés pour désigner Mademoiselle Belleciane Fifonsi Hounvènou comme Miss Bénin 2014. Il sonnait déjà  2h35 du matin.

Miss Bénin 2014 entourée de ses dauphines

L’élection de Miss Bénin 2014, comme les 19 dernières éditions se déroulait en trois étapes : la parade en tenue de policière, celle en tenue de plage et, une autre, en tenue de ville. Ensuite, les douze candidates représentant chacun des Départements du Bénin que sont l'Alibori, l'Atacora, l'Atlantique, le Borgou, les Collines, le Couffo, la Donga, le Littoral, le Mono, l'Ouémé, le Plateau et le Zou, ont dû subir une rude sélection permettant à cinq d'entre elles d'être éliminées et aux sept autres de continuer la course. Le critère d'évaluation, cette fois-ci, pour ces finalistes, était la prestation orale devant les membres du Jury et le public, sur les objectifs fondant pour elles le Concours "Miss-Bénin". Finalement, quatre Dauphines ont été proclamées qui sont : la quatrième, Madina Cynthia Adjao, de l'Atacora, la troisième, Sandy Fifamè Dégboé, du Mono, la deuxième, Manuela Elvire Nononsi, des Collines, et, la première, Gloria Diane Gnonlonfoun, du Littoral. Finalement, Belleciane Fifonsi Hounvènou, après un certain suspens, adroitement maintenu par la présentatrice, a été proclamée Miss Bénin 2014 par Gilles Bokpè, Président du Jury. Celle-ci obtient ainsi le droit de propriété sur une longue liste de prix dont une voiture de luxe. Les dauphines, de même que les finalistes, reçoivent aussi des enveloppes financières et d'autres cadeaux en nature. C'est le terminus donc pour une manifestation culturelle, qui était à  sa 20ème édition, que Fortuné Dégbégni, Président de l'Association culturelle "Miss Bénin" (Acmb) a, une fois de plus, réussi.

Belleciane Fifonsi Hounvènou en bref

Belleciane Fifonsi Hounvènou, Miss Bénin 2014



Elue Miss Bénin 2014, ce samedi 23 août 2014, au Palais des congrès de Cotonou elle arborait le dossard numéro 10. Représentante du Département de l'Ouémé, elle a 22 ans et mesure 1,72m, pour 50 kg. Les projets qu'elle a partagés concernent la sensibilisation de la population béninoise à profiter de la richesse culturelle et touristique du Bénin, l'aide aux enfants orphelins et la création d'un programme pour les femmes enceintes en situation difficile. Elle est étudiante au Département de Linguistique à la Faculté des Lettres, arts et sciences humaines (Flash) de l'Université d'Abomey-Calavi (Uac).


La voiture de Miss Bénin 2014

Patrick Hervé YOBODE

Acte 3 de la Nuit du Pagne Mikhaël Adji Manager de l’Agence Unik en parle

‘’Nous invitons tous les cadres, les filles et fils de Djougou à accompagner cet événement’’

(Soumanou Toléba, Soumanou Djimba, l’honorable Bida Nouhoum, le Maire de Djougou, etc. attendus)

Revenir par tous les moyens à nos valeurs africaines, faire la promotion de ce qui différencie l’africain des autres races, s’appuyer sur une jeunesse consciente et battante pour inculquer aux uns et aux autres, toute l’importance du pagne et de son port dans la vie d’un africain et général et d’un béninois en particulier. Voilà quelques unes des raisons qui ont poussé Mikhaël Adji à réfléchir pour initier ‘’La Nuit du Pagne’’. Evénement culturel d’envergure, cette messe autour du pagne connaitra cette année, son acte 3 dans le septentrion. C’est Djougou qui abritera l’édition 2014. Contacté pour nous parler de cet événement, Mikhaël Adji Manager général de l’Agence Unik, nous parle de l’acte 3, des innovations apportées, des stylistes qui seront de la partie tout en invitant les natifs de Djougou, les filles et fils, mais surtout les cadres de Djougou à faire de cet événement leur chose, pour une nuit inoubliable autour du pagne, comme ce fut le cas à Cotonou et Bohicon en 2012 et 2013.
 
Mikhaël ADJI, Promoteur de la Nuit du Pagne
Faites-vous découvrir davantage aux lecteurs du journal l’Informateur et du Blog yobode06.blogspot.com ?

Je suis Mikhaël Adji Manager général de l’Agence Unik, Consultant en Marketing et en Relations Publiques.

Vous êtes promoteur de ‘’La Nuit du Pagne’’ qui a connu sa première édition en 2012 à Azalaï Hôtel de la plage et qui a retenu l’attention du public. Parlez-nous brièvement de cette 1ère édition et situer les lecteurs sur le contexte d’un tel événement ?

Parlant d’abord du contexte, il faut remarquer que les jeunes africains en général et les jeunes béninois en particulier ont carrément délaissé le pagne et donc son port. Et nous, nous avons l’intention de réveiller les africains en général et les béninois en particulier, attirer leur attention sur ce que représente pour l’africain le pagne et son port. C’est pour cela que nous avons initié et décider de promouvoir  le pagne. C’est de cette idée qu’est né l’événement ‘’La Nuit du pagne’’.  Donc nous avons tenu la 1ère édition en septembre 2012.  C’était sous le patronage de la 1ère dame du Bénin, Madame Chantal de Souza épouse Yayi, qui était la marraine et qui s’était fait représentée par son directeur de cabinet. C’était donc une merveilleuse nuit autour du pagne, autour de ce qui reflète notre identité d’africains, de béninois.

Et la 2ème édition, c’était où et comment ?

Merci la 2ème édition, nous l’avons faite à Bohicon sous le haut patronage cette fois-ci de Luc Sètondji Attrokpo, maire de Bohicon, qui avait décidé d’accompagner l’événement. Là également, c’était une belle fête autour du pagne et avec des stylistes venus du Ghana, de la Côte d’Ivoire, du Bénin, du Togo, etc. C’était une Nuit extraordinaire où le pagne a été magnifié en novembre 2013 à Bohicon.

Il y aura un acte 3 de ‘’La Nuit du pagne’’, événement d’envergure qui met le pagne, les stylistes et les créations au contacte des populations, quelle est alors la localité du Bénin retenue pour abriter cette édition 2014 ?

Oui il y aura bel et bien un acte 3. Pour cette fois-ci, nous avons décidé d’investir le Nord Bénin et c’est Djougou, ville carrefour qui est retenue pour accueillir la 3ème édition de ‘’La Nuit du pagne’’. Les populations du Nord découvriront donc le pagne et les dernières créations des créateurs de mode. Djougou est une ville carrefour où vraiment le pagne est prisé, les gens portent le pagne à toutes les occasions et nous avons les bénédictions du roi de Djougou sa Majesté Kpétoni Koda VI, qui est d’accord avec nous et qui nous accompagne.

Quand est-ce que les populations de Djougou vivront cet événement ?

‘’La Nuit du pagne’’ 3 à Djougou ce sera le jour de la Tabaski 2014. Nous voulons offrir cet événement aux habitants de Djougou, aux autorités, aux cadres de Djougou pour leur dire bonne fête de la Tabaski et nous voudrions qu’ils fassent de la Nuit du pagne 3 leur événement, qu’ils se l’approprient. L’autre chose c’est que le jour de la Tabaski, on ne sait vraiment pas quoi faire à part manger la viande de mouton, mais à Djougou, la Nuit du pagne va changer le contexte de cette fête, au moins rompre avec la monotonie pour une fois. Ceci pour que les gens s’amusent, qu’ils découvrent du nouveau, avec des tenues, ce qu’on peut faire avec le pagne. Car avec le pagne nous pouvons faire beaucoup de choses.

C’est parce que la jeunesse a délaissé le pagne et son port que vous organisez cet événement, l’autre chose Djougou est une ville carrefour où le pagne est prisé, mais pourquoi vouloir organiser l’événement dans cette ville au lieu de donner privilège aux villes dans lesquelles les jeunes ont renoncé au pagne et à son port ?

Je pense que vous voulez parler de Cotonou et c’est vrai  que toutes les tendances sont concentrées à Cotonou. Mais le Bénin ne se limite pas à Cotonou et c’est l’erreur que les gens commettent. C’est vrai que Cotonou c’est la vitrine du Bénin, mais il faut faire découvrir le pagne et son port de l’intérieur de notre pays. C’est pour cela que nous avons décidé d’amener la Nuit du pagne à Djougou. L’acte 4 sera peut être dans le Mono ou le Couffo, je ne sais pas encore, ça dépendra de la demande du public, puisque c’est sur demande des populations que nous avons déplacé l’événement vers Djougou. Nous reviendrons certainement à Cotonou c’est sûr, mais si l’événement vient de l’intérieur, ça pourra agir, impacter les gens et rentrer dans les habitudes. Il faut noter aussi qu’à Cotonou, nous avons remarqué que beaucoup de gens portent le pagne. Différents modèles se confectionnent avec le pagne, même dans certaines banques aujourd’hui les travailleurs portent le pagne. Ça veut dire que ça prend tout doucement. Et la mode, l’habillement, c’est une question de temps. Il faut prendre du temps pour faire entrer ça dans la tête des gens et leur faire comprendre que nous n’avons pas besoin d’aller acheter des habits et costumes venus d’ailleurs, qui coûtent trop chers, pendant que nos pagnes ne coûtent rien. Nous pouvons faire tout ce que nous voulons avec le pagne. Le pagne est par excellence un mode africain, je ne connais pas quelque part où on porte le pagne, si ce n’est en Afrique. Nous étions à Cotonou et Bohicon, cette année nous sommes à Djougou et on montera tout doucement. Je souhaiterais que les cadres béninois natifs de Djougou accompagnent massivement cet acte 3 chez eux, car c’est le pagne qui reflète l’identité réelle de l’africain que nous sommes et ce sera bénéfique pour nous tous.

Est-ce que certains cadres de Djougou se sont annoncés déjà pour prendre l’événement sous leur coupole ?

Je disais tout à l’heure que nous avions déjà les bénédictions du roi Kpétoni Koda VI et pour moi si nous avons les bénédictions du roi, c’est que nous avons le soutien de toutes les filles et de tous les fils de Djougou. De notre côté, nous préparons les correspondances pour aller rencontrer les cadres, que ce soit le Dg Sobemap Soumanou S. Toléba, le ministre de l’enseignement secondaire, Soumanou Djimba, l’honorable député Bida Nouhoum, le Maire de Djougou, etc. Nous leur lançons un appel et leur demandons d’accorder une attention particulière à nos correspondances, une fois arrivées, sur leur bureau.

A Bohicon, il y avait des stylistes du Ghana, du Bénin, de la Côte d’Ivoire, sur cet acte 3 quels sont les stylistes attendus et quelles en seront les innovations ?

Les innovations déjà c’est qu’il y aura des mannequins internationaux pour davantage mettre le pagne en valeur. Parlant de stylistes, il y aura des sénégalais, des nigériens, des béninois et une grande surprise que je réserve à tous ceux qui feront le déplacement de Djougou.

Un mot à l’endroit des jeunes dynamiques de votre équipe ?

Oui je remercie tous mes collaborateurs, Foussénath Bio la directrice des opérations, Constant Sessou, ZK, Oslo Nasti, Raman et les autres. Nous avons déjà une équipe à Djougou conduite par Khémal Soumanou, que nous remercions pour tout ce qu’il fait comme boulot là-bas.

Un mot aux amoureux du pagne ?

Aux amoureux et aux férus du pagne et de son port, je leur dis, venez à Djougou le jour de la Tabaski et vous comprendrez que vous pouvez porter le pagne et être beaucoup plus apprécié comme vous ne l’avez jamais été.



Propos recueillis par Patrick Hervé YOBODE


mercredi 20 août 2014

CONAVAB Inter 2014 Edwige Hessou pour la finale


Edwige Hessou s’offre Blandine show en huitième de finale

Edwige Hessou heureuse d'être en finale

Le vendredi 15 Août dernier, la troisième rencontre des huitièmes de finale de la 17ème édition de la Coupe nationale du vainqueur des artistes du Bénin, se jouait sur les antennes des radios partenaires. C’était la rencontre qui opposait Edwige Hessou à Blandine Show. Les deux artistes à la carrière prometteuse dans l’arène de la  musique béninoise moderne, s’affrontaient pour dégager le représentant du département de l’Atlantique en finale. Si on se réfère aux matches de poule, Edwige Hessou et Blandine Show avaient fait forte impression en dominant largement leur vis-à-vis pour se hisser en huitièmes de finale. A cette étape de la compétition, les artistes le savent, il n’y a pas le droit à l’erreur et sur CONAVAB Inter, c’est toujours le plus méritant qui sort vainqueur. C’est aux auditeurs votants d’apprécier chacun des concurrents. A l’issue de leurs appels donc, ils ont accordé du crédit à celle qui méritait de passer le cap des huitièmes. C’est donc tout naturellement qu’ils ont plébiscité Edwige Hessou qui va représenter le département de l’Atlantique en finale. Elle sort son challenger de la compétition avec 161 points contre 089. Blandine Show n’aura qu’à prendre son mal en patience et espérer revenir sur la 19ème, celle de 2016 qui reviendra encore à la musique moderne.

Patrick Hervé YOBODE

Entretien du Président de l’Amicale des anciens élèves de Logozohè


‘’Les anciens élèves et les filles et fils de Logozohè doivent venir boucher les trous de la jarre trouée’’

(Ahokpossi  Zantchédé préoccupé par la Rénovation et la reconstruction du CEG de Logozohè)

Du mardi 12 au lundi 18 Août 2014, nous étions à l’intérieur du pays, plus précisément à Savalou dans le cadre de l’édition 2014, de la fête de l’igname. Dans notre périple, nous nous sommes donnés la liberté d’aller au cœur des peuples Mahi pour savoir, ce qui pouvait être un frein à certains fils et filles de cette région du Bénin, pour bien fêter le 15 Août. Les préoccupations n’ont pas été les mêmes et certains parlent beaucoup plus de développement que de fête. Dans nos découvertes, un cas particulier a retenu notre attention. Il s’agit du Collège d’enseignement général de Logozohè créé il y a 41 ans.  Laisser pour compte depuis des lustres, bien qu’étant le premier de Savalou, Monkpa et région, c’est des salles de classes complètement vétustes que nous sommes allés découvrir. Heureusement, l’Amicale des anciens élèves constituée, il y a quelques mois est à pieds d’œuvre pour redorer l’image de ce lieu de savoir. Le Président Ahokpossi  Zantchédé, rencontré lors de la pose de la première pierre de la construction de la clôture, appelle les uns et les autres, les filles et fils de Logozohè, mais encore plus ses anciens camarades du CEG à apporter leurs pierres à l’édifice commun pour la reconstruction du CEG de Logozohè. Lisez son appel c’était à quelques heures de la pose de la première pierre de la clôture dudit collège.
Ahokpossi Azantchédé, Président de l'Amicale des anciens élèves du CEG Logozohè, lance un crie de coeur

Présentez-vous aux lecteurs de notre journal ?

D’abord merci à vous pour l’intérêt que vous portez à ce que vous êtes venu voir ici. Je suis Ahokpossi  Zantchédé, ancien élève de cet établissement, je vis à Cotonou, je suis le président de l’Amicale des anciens élèves du CEG de Logozohè.

Aujourd’hui vous organisez un événement majeur, de quoi s’agit-il ?

Je n’organise pas, mais un groupe organise, c’est l’Amicale des anciens élèves du CEG de Logozohè qui sous le parrainage du Chef d’Arrondissement Romuald Vissoh, organise cet événement. Il s’agit au fait du lancement de l’opération clôture du collège parce que depuis 41 ans, le collège est resté en l’état. 41 ans de vie, mais dans le dénuement total avec les premières salles de classes aujourd’hui pour la plus part délabrées. C’est donc pour palier à cet état de chose que nous nous sommes réunis pour prendre des décisions et aujourd’hui nous sommes là pour procéder à la pose de la première pierre de la construction de la clôture du collège.

Quels seront les autres actes qui suivront cette pose de première pierre pour redorer l’image du collège ?

Plusieurs actions sont prévues. Mais dans l’immédiat nous allons entamés la construction de la clôture, car nous disposons de certains matériaux déjà, c’est vrai que ce n’est pas suffisant. Nous avons le ministère de l’enseignement secondaire qui nous accompagne et le secrétaire général du ministère sera avec nous.

Qu’est-ce qui sou tend vos actions ici, avez-vous des visées politiques ?

Non. Il faut clarifie les choses, il n’y a aucune intention politique derrière notre désir de redonner à ce collège tout ce qu’il nous a donné. Ici nous agissons uniquement pour le développement du collège et je vous rassure qu’aucune autre action ne rentrera dedans pour faire amalgame avec la politique.

Au-delà de cette pose de la première pierre est-ce qu’il y a 
d’autres actions dans l’immédiat pour le développement du collège ? 

Un Bâtiment complètement vétuste


Pour le développement du collège, nous allons incessamment  procéder à la construction du terrain de basket d’ici deux mois, du laboratoire du collège et d’autres réalisations s’en suivront.

Votre Amicale est mise en place depuis quand et combien de membres compte-t-elle ?

En ce qui concerne les initiateurs, nous sommes une vingtaine, mais dire ici le nombre, je ne pourrai pas car c’est tous ceux qui sont passés par ici depuis 41 ans que ce collège existe. Mais ce regroupement des anciens élèves a vu le jour en janvier 2014. En 2013 on aurait pu la mettre sur les fonds baptismaux, mais les événements n’ont pas permis sa création.

En dehors du Secrétaire général du ministère de l’enseignement secondaire, quels seront ceux qui accompagnent cet événement ?

Il y aura le C.A de Logozohè, les anciens directeurs du collège de Logozohè, les têtes couronnées de Logozohè et les filles et fils de notre localité.

Avez-vous un appel a lancé ?

Le CEG de Logozohè est une jarre trouée et je demande à tous les anciens élèves de Logozohè de venir boucher de leurs doigts la jarre trouée, pour qu’ensemble, nous arrivions à construire ce collège qui nous a tout donné.

Pour ceux qui ne connaissent pas le siège de l’Amicale, comment pouvez-vous leur indiquez cela ?

Merci, le siège de l’Amicale est à Cotonou derrière le stade de l’Amitié de Kouhounou. Et pour nous contacter en vue d’un éventuel apport, nous sommes au 97 339 762, le trésorier est à Bohicon, donc nous sommes éparpillés un peu partout sur l’étendue du territoire national.

Propos recueillis par Patrick Hervé YOBODE

CONAVAB Inter 2014 Kalamoulaï représente le Borgou/Alibori en Finale


Kalamoulaï représente le Borgou/Alibori en Finale

Kalamoulaï en finale


Celui qui va représenter les départements du Borgou et de l’Alibori à la grande finale de la Conavab Inter 2014 est désormais connu. Il s’agit de l’artiste Kalamoulai. Le match qui lui a permis de décrocher ce billet d’ambassadeur de ces deux départements s’est tenu le samedi 16 août 2014. Au cours de ce match, l’artiste Kalamoulai  connu à l’état civil Idrissou Moussa a fait un score écrasant de 201 et son challenger n’a pu réunir que 59 points.  Il faut noter que les huitièmes de finales démarrés hier prennent fin  le 28 août 2014. La grande finale est prévue pour le 7 septembre 2014 au Palais des sports à Cotonou. A l’instar des éditions antérieures, grâce à la  Conavab 2014, plusieurs  groupes d’artistes des musiques traditionnelle et moderne se feront produire et d’autres bénéficieront d’une grande promotion qui leur sera utile tout au long de leur carrière. Cette compétition a pour objectif, non seulement de primer, de décorer et d’égayer, mais surtout de promouvoir les artistes béninois sans distinction de race, d’ethnie, de sexe, de condition sociale, en les confrontant à leurs propres insuffisances qui doivent être corrigées afin que, d’amélioration en amélioration, ils deviennent des Stars et de dignes Ambassadeurs de l’art et de la musique béninoise.  La promotion et la diffusion de la musique béninoise s’inscrivent bien dans ce schéma. Il faut noter que la Coupe Nationale du Vainqueur des Artistes du Bénin (Conavab) est une organisation non gouvernementale à but non lucratif créée en 1998 par M. Patrice Ahouloumè, Directeur de l’Agence Postebe Promotion.  Ce jour lundi 18 août 2014, les groupes I et J dégageront à leur tour leur représentant  pour la finale.
Patrick Hervé YOBODE

Célébration de la fête de l’igname à Savalou


Dada Tossoh Gbaguidi XIII fait d’une pierre plusieurs coups

(Il réhabilite la mémoire des braves filles et fils de Savalou vendus en esclavage)

Les 13, 14 et 15 Août 2014, les filles et fils de Savalou et des Collines se retrouvaient pour la traditionnelle fête de l’igname. Une édition 2014, faite de surprises, de découvertes et de réalisations qui mettent davantage Savalou sur orbite. L’engouement populaire qui a toujours caractérisé la fête de l’igname était de mise et dans toutes les rues, c’était une déferlante de gens venus de toutes parts pour vivre l’événement. Grands moments de joie et de retrouvailles qu’a su saisir Sa Majesté Dada Tossoh Gbaguidi XIII roi de Savalou pour poser des actes importants. Il a inauguré le Panthéon de la Résistance Africaine qui réhabilite l’histoire, la mémoire et la place de choix qu’occupait sa terre natale dans le commerce triangulaire. Un vaste projet de plusieurs millions de francs qui rehausse l’image de Savalou et qui donne envie d’aller visiter ce lieu chargé d’histoires.
Dada Tossoh Gbaguidi XIII et le Ministre de la Culture Jean-Michel Abimbola


Chaque année en Août  et ce depuis des lustres, Savalou a toujours été le pole d’attraction culturelle, cultuelle, touristique et la destination de choix de tout le Bénin. 2014 n’a pas échappé à cette règle. De toutes parts, les descendants d’Ahossou Soha, le fondateur du royaume de Savalou et partant du peuple Mahi, étaient venus nombreux. Les nostalgiques de la fête du 15 Août, les curieux et autres touristes étaient massivement de la partie. Toutes les rues étaient noires de monde, Savalou la belle avec ses majestueuses collines étaient au cœur de toutes les envies et de toutes les curiosités. Pour l’occasion, personne ne voulait se faire compter se qui allait se dérouler. Une fête de la 15 Août 2014 qui se faisait très chargée pour sa Majesté Dada Tossoh Gbaguidi XIII. Toujours soucieux du développement de son royaume, le Roi de Savalou, ne ménage aucun effort pour l’atteinte des objectifs qu’il se fixe pour sa cité. Main dans la main avec certains de ses sujets dont Denis Assongba, le roi s’échine pour faire de Savalou le coin le plus attractif du Bénin. Ce qui est devenu presqu’une obsession, pour Sa Majesté Dada Tossoh Gbaguidi XIII, est entrain de trouver solution, car quelques années après son accession au trône, Savalou la belle se fait réellement belle et change considérablement de visage grâce aux multiples actions de développement qu’entreprend l’homme.

Le Panthéon de la Résistance Africaine

Avec sa réalisation estimée à plus de 35 millions de francs CFA, le Panthéon de la Résistance Africaine a été inauguré le mercredi 13 Août 2014 et ce fut l’acte 1 de la célébration de l’édition 2014 de la fête de l’igname. Aidé par l’Etat américain de New York, par le biais de son Sénateur Bill Perkins, le roi de Savalou, Dada Tossoh Gbaguidi XIII, en bon bâtisseur de la nation, vient de redorer le blason d’un pan de la richissime histoire de la cité d’Ahossou Soha Gbaguidi 1er. A environ une quinzaine de kilomètre du centre ville et du palais royal, le Panthéon de la Résistance Africaine, se dresse imposant et majestueux au bord de la voie principale qui relie Savalou à la cité historique des Houégbadjavi. Kannoumon Sodji ou sur la colline des esclaves, qui abrite le Panthéon, n’est autre que ce dernier escale, le lieu ultime de regroupement des filles et fils de Savalou arrêtés de force et qui passent sur cette colline, les derniers instants de leur vie sur la terre natale avant d’être embarqués pour une destination inconnue et sans retour. Longue de 78 kilomètre de Savalou à Abomey, cette route n’est qu’une portion de toute la route des esclaves qui part de chaque contrée du pays pour aboutir à Abomey et qui suit son court jusqu’à Ouidah. La longue clôture du site que compte remettre définitivement en valeur Dada Tossoh Gbaguidi XIII est jonchée à l’extérieur par des sculptures en ciment, des esclaves enchainés, arrêtés de force, vendus aux négriers contre des pacotilles. A l’intérieur du Panthéon, différentes représentations des conditions inhumaines qu’infligeaient les négriers aux bras valides dahoméens. L’histoire palpable et saisissant comme si c’était hier et qui vous rappelle de douloureux souvenirs en vous laissant sans voix. Dada Tossoh Gbaguidi XIII, roi panafricaniste, il a fait représenter chaque pays du continent par plus d’une quarantaine de drapeaux. Devant cette imposante réalisation du roi et pour annoncer l’ouvrage de loin aux visiteurs, la représentation de la carte du Continent mère, frappée de la dénomination du site en Fongbé, en français et en anglais. Pour l’inauguration de ce joyau touristique, plusieurs têtes couronnées de la Haute autorité royale du Bénin (Harb), le roi Zéhê d’Agonlin, Aganmantchédji Agbodandé roi de Toffo, le roi de Houègbo, Alomonowlizo Dhoudédji, qui règne actuellement le trône d’Akotinmè Dodo Hounon de Ouidah, Daagbo Vognon Danhouègnon, grand prêtre du Fâ, Dah Sèmiliko Alomangba Ahanhanzo Glèlè, etc. Valère Tchobo député et natif de la localité, Désiré Adadja, Mme Sidi Condé de l’Unesco, le ministre Jean-Michel Abimbola de la culture, le partenaire privilégié de ce vaste projet, le Sénateur  de l’Etat américain de New York, Mr Bill Perkins et plusieurs autres personnalités. Tout ceci se déroulait devant les populations de Savalou fortement mobilisées derrière leur roi. Rappelons que la dénomination ‘’Panthéon’’ a été donnée par la mère Djah. Une cérémonie d’inauguration d’envergure, agrémentée par des prestations artistiques et culturelles des Supers Anges Houindonanboua de Koffi Adolphe Alladé.

Les sacrifices qui lancent la fête de l'igname

Fête de l’igname : une expression vivante de l’identité culturelle des peuples Mahi

La liesse populaire qui a droit de citer chaque 15 Août à Savalou était de mise une nouvelle fois avec l’engouement général qui le caractérise. Cette année particulièrement, la fête de la 15 Août a attiré plus de monde. Le jeudi 14 déjà au environ de 09 heures, l’esplanade de la cour royale était noire de monde. Une foule compacte était amassée pour suivre le rituel qui consacre et qui autorise la consommation du tubercule le plus apprécié des peuples Mahi. Après l’arrivée et l’installation des ministres Jean-Michel Abimbola de la culture, Komi Koutché de la communication, des têtes couronnées, des invités de marque, du Sénateur de New York, de Sidi Condé de l’Unesco, des adeptes des différentes divinités, des Prêtres du Fâ et celle du Roi, la cérémonie pouvait commencer. Plusieurs interventions se succèderont au pupitre pour saluer les filles et fils de Savalou, les invités, les touristes, les têtes couronnées et autres. Des interventions entrecoupées par de très belles prestations des Supers Anges, ponctuées par des démonstrations des Zangbéto, qui se muaient en différents animaux. C’est après tout ceci que les Bokonon appuyés par la Tassinon (Prêtresse du Palais), ont consulté l’oracle, le Fâ, pour s’enquérir des dispositions à prendre pour lancer sans anicroches la consommation de l’igname. Le Fâ n’a pas hésité à autoriser la consommation. Après que  le Fâ même ait pris son igname, les mortiers et autres pilons  étaient appelés à souffrir pour sortir l’igname pilé au grand bonheur des fins gourmets qui en raffolent. L’autre temps fort de cette cérémonie de lancement de la fête de l’igname, aura été le couronnement du Sénateur Perkins. Il a été fait dignitaire du palais royal de Savalou aux Etats-Unis. Un pan de la cérémonie qui était chargé en émotion. Toutes les filles et tous les fils des peuples Mahi étaient venus de toutes parts, pour  cette fête. Preuve que la célébration de la 15 Août est une expression vivante de l’identité  culturelle de ces peuples là. Vivement 2015 pour d’autres moments de folies autour de l’igname, du roi et de ses idéaux de développement.

Patrick Hervé YOBODE 

lundi 11 août 2014

Acte I de la soirée ‘’La Nuit des Mérites’’




Mohammed Badélé distingue des dignes fils du Bénin

(7 personnalités des forces de l’ordre et une dame de fer récompensés)

Le samedi 09 Août 2014, l’Ong Etoile d’Afrik réunissait des personnalités de la République dans la salle polyvalente de l’hôtel Pantagruel. L’objectif pour Mohammed Badélé et son équipe était de reconnaitre les mérites de certains dignes fils du Bénin qui dans leurs différents secteurs d’activités, œuvrent pour la paix, la sécurité, la quiétude et le bien être des populations. Parmi les béninois qui font des merveilles grâce à nos ressources agricoles, une dame de fer à été distinguée. Cette Ong qui a en son sein, des jeunes sérieux et qui réfléchissent tient à récompenser, les dignes fils de cette Nation qui se donnent pour elle. Juste pour susciter dans le rang des jeunes le goût du travail bien fait.
 
Mohammed Badélé Pdt Ong Etoile d'Afrik remettant sa distinction au lieutenant Joseph Gbolou

Ils sont au nombre de 8 récipiendaires, ils sont tous béninois, ils sont de dignes fils de la Nation, ils excellent dans leur secteur d’activité et ils viennent d’être récompensés pour leurs savoirs faire. Leurs mérites ont été reconnus par l’Ong Etoile d’Afrik. Ils sont, Expédit E. Patrick C. Adjaho, Commandant de la Brigade territoriale de Pahou ; celui de la Brigade territoriale d’Agla, Yves Jules da Silva ; Abdoulaye Abdoul Wahab, Officier de police judiciaire ; Blaise Ahouitonon, du Commissariat de Fidjrossè ; le Commissaire de Godomey Hlacomey, Léopold Géraud Amadjikpè ; Carolus A. Bossa, Commissaire de Pahou ; Adégnika Joseph Gbolou, Commandant de la Compagnie départementale Atlantique des Sapeurs-Pompiers;  la directrice de la Société Keuram (Gari Affédjou), Madame Edwige Yègbè. Voilà les personnalités qui ce sont vus distinguer par l’Ong Etoile d’Afrik, de Mohammed Badélé. Seule femme du lot des 08, Madame Edwige Yègbè, est une artisane pas comme les autres. C’est elle qui pendant ces réflexions, a trouvé que notre Gari (Farine de Manioc), pourrait être amélioré. Elle façonne donc la pâte issue du manioc et en tire plusieurs sortes de farine à base de plusieurs autres éléments. Dans ses boutiques, il y a le Gari Affédjou, mais ce Gari existe à base de lait, du miel, du Coco, du sucre, etc. Des spécialités dont elle seule, connait le secret. Les autres sont issus des corps habillés. De braves gens qui de jours comme de nuits, veillent sur les populations. La paix, la sécurité, la quiétude, le bien-être et la libre circulation des biens et des personnes constituent leur leitmotiv. Ils se donnent à cœur joie et sans arrières pensées à leurs vocations de servir la Nation en défendant avec bravoure les couleurs nationales, où qu’ils soient et où la mission et la République les appellent. De Godomey à Pahou en passant par Fidjrossè, jusqu’à Agla ; ces hommes ont beaucoup donné au cours de leur carrière et continuent de se donner à la leur Patrie. Ils viennent de se voir distinguer, par une Ong composée de jeunes gens qui les pistent et les suivent de très prêt. Tout le mal qu’ils se donnent pour servir ce pays a été reconnu, par l’Ong Etoile d’Afrik. Ils ont été honorés sur l’acte I de ‘’La Nuit des Mérites’’. Rappelons que l’Ong Etoile d’Afrik poursuit comme objectifs : la reconnaissance de l’efficacité, le rendement et le sens aigu du pragmatisme des cadres de ce pays, la promotion du leadership, de la conservation et de la pérennisation des valeurs endogènes, la promotion de l’éthique et de la morale au niveau des jeunes.

Ce qu’ils en ont dit

Cre Léopold Géraud Amandjikpè
Leopold Géraud Amadjikpe : Je tiens à remercier l’hiérarchie policière et  particulièrement le Directeur de la police nationale, Louis  Houndegnon pour tout ce qu’il fait pour la sécurité nationale et particulièrement celle de Cotonou. Je tiens également à saluer le commissaire central d’Abomey-Calavi, Samuel ATCHOU qui n’a pas pu effectuer le déplacement parce que empêché au dernier moment. Au-delà de tout, il n’y a pas de commissaire dans un commissariat sans un personnel. Donc j’ai une pensée positive pour tout le personnel du commissariat de Godomey qui assure  nuit et jour la sécurité et la libre circulation des personnes et des biens dans tout l’arrondissement de Godomey. Ce n’est pas une tâche facile mais nous essayons avec le cœur. Cette distinction n’est qu’un couronnement de l’effort de la sécurité. Je tiens pour finir à remercier l’Ong Etoile d’Afrik d’avoir choisi à honorer la police nationale à travers cette soirée de distinction et vous les journalistes pour votre travail acharné.

Lieutenant Gbolou Joseph : Je suis  le commandant de la Compagnie départementale Atlantique des sapeurs-pompiers qui comporte quatre centres de secours à savoir celui de Cococodji, de Calavi, de Ouidah et d’Allada. Comme la population, l’Ong Etoile d’Afrik a reconnu les mérites des sapeurs-pompiers qui sont les soldats du feu et de la vie. C’est une grande joie qui m’anime. Notre leitmotiv, c’est la protection et la sauvegarde des biens des personnes. Pour moi, c’est l’honneur qui est rendu aux sapeurs-pompiers. Ce n’est pas moi en tant que commandant de Compagnie qui est distingué mais les soldats de feu en général.

Cre Intérimaire Pahou, Carolus Bossa
Carolus Bossa, inspecteur de police et commissaire par intérim de Pahou : D’abord, je tiens à remercier l’Ong Etoile d’Afrik de nous avoir identifié et retnu parmi les lauréats. Le merite  qu’on me reconnait aujourd’hui n’est pas l’œuvre d’une seule personne mais celle d’une équipe et c’est grâce à son appui et à sa détermination que nous y arrivons. Je les invite à rester sur cette lancée pour qu’on aille mieux de l’avant.

Edwige  Yekpe, directrice de  Keuram Sarl : Je suis la directrice la société Keuram qui fabrique le gari Afedjou. Je suis très émue parce que je ne m’y attendais pas et je ne savais pas que les gens suivaient les efforts que je déployais. Je suis la seule civile et femme des lauréats de ce soir, ce à quoi je ne m’y attendais pas. Ma joie est grande et je ne peux que remercier ces jeunes qui ont pris de telle initiative.

Patrick Hervé YOBODE