mercredi 30 avril 2014

Valeurs d’Ici chez le roi légitime des Wémènou

Wémè Holou Houénon II Vidékon roi général et légitime de la Vallée de l’Ouémé, s’insurge contre la politisation de la royauté

(Une véritable force tranquille qui ne respire qui part le bonheur collectif et le développement de la Vallée de l’Ouémé)

Afin de vous permettre de savoir, les vrais garants de la tradition du Bénin, votre Rubrique Valeurs d’Ici a pris l’habitude de sonder le terrain. A la recherche de ses acteurs, hommes comme femmes qui entretiennent nos valeurs culturelles intrinsèques et pour lesquels l’héritage et le patrimoine laissés par nos ancêtres, doivent être à jamais protégés et sauvegarder, Valeurs d’Ici vous fait découvrir les meilleurs et réels têtes couronnées, les praticiens de la médecine traditionnelle, les prêtres du Fâ, les Hounnongan et autres, qui détiennent réellement le savoir. C’est encore pour vous servir la bonne information et vous faire percevoir les réalités cachées de la culture et de nos palais royaux, que Valeurs d’Ici se déplaçait dans la Vallée de l’Ouémé.  Nous avons rencontré pour vous, le 18ème roi général et légitime de la Vallée de l’Ouémé, Wémè Holou Houénon II Vidékon. Il parle ici de son royaume, de la politisation à outrance de la royauté, de ses multiples œuvres sociales et de l’oublie total de la vallée de l’Ouémé, pourtant 2ème  Vallée plus riche de l’Afrique après le Nil, par Boni Yayi et ceux qui l’ont précédé. C’est aussi un guérisseur traditionnel incontournable que nous avons découvert, dans son palais privé à Hozin.

Sa Majesté Wémè Holou Houénon II Vidékon bien assis sur le trône de ses ancêtres





Sa Majesté Wémè Holou Houénon II Vidékon en quelques mots

Né de la collectivité des Agaégonnou, issue des Houénonvinou, un des 7 clans et du tout 1er roi, Sa Majesté Houénon qui régnait bien avant 1681, il voyait le jour à Hozin village de Sa Majesté Houénon, au moment où celui qui occupait le trône rendait l’âme. Donc la lignée suit son cours depuis Adja Tado. Depuis les entrailles de sa mère donc il est choisi béni et oint par les mânes de ses ancêtres. Il naquit de Yédénou Sounton Sènannouyé Salomon et de Henriette Danlomey Zannou, il a été très tôt orphelin de père et de mère. Médecin réputé, il a passé le clair de sa vie à l’extérieur avant que le Fâ ne le choisisse pour régner sur le trône de ses ancêtres. C’est un personnage remarquable et exceptionnel. Très jeune, il a une vision claire de la royauté et du rôle qu’il est appelé à jouer sur le trône des Wémè Holou. 18ème roi a accédé au trône de ses ancêtres, il s’entoure souvent de personnalités de sa cour royale, mais également de jeunes gens avec lesquels, il entretien une relation d’une courtoisie qu’on n’a pas dans les autres palais. Très simple, très accueillant et très sympathique, il a le goût à la vie et n’hésite pas à dire tout haut ce que tout le monde pense tout bas. Sa Majesté Wémè Holou Houénon II Vidékon est le genre de roi qu’il faut aujourd’hui sur les trônes de nos ancêtres dans les royaumes, du Nord au Sud et de  l’Est à l’Ouest. Infatigable et toujours présent d’esprit, c’est avec un discernement  à la manière du roi Salomon qu’il règle les conflits qui naissent entre ses sujets. Conscient de la tâche à lui confiée, il n’attend personne avant de subvenir aux besoins des populations de son royaume. Très pragmatique et très averti, il ne s’accoquine pas à un certain nombre de choses qui selon lui salissent de jours en jours la royauté, jadis très respectée au Bénin.

Le vrai roi des Wémènou

18ème roi général et légitime de la Vallée de l’Ouémé, roi des Honvi Nontchinou, roi de la forêt sacrée  Bamèzoun, roi des 7 clans des Wémènou, Sa Majesté Wémè Holou Houénon II Vidékon est le vrai roi de la Vallée de l’Ouémé. Désigné par le Fâ, donc par les mânes des ancêtres et des anciens rois qui se sont succédé sur le trône des Wémè Holou, il est incontestablement bien assis sur son trône malgré les mauvaises langues et les usurpateurs de titres.  C’est pour cette raison qu’il a été investi de tous les pouvoirs de ses ancêtres et de ceux qui l’ont précédé sur le trône des Wémè Holou. Il affirme être né traditionnel mais pas politique. Il s’insurge alors contre les propagandes que font certains rois qui ont permis la politisation de la royauté et invite à plus de clairvoyance les autorités de ce pays qui refusent volontairement de voir les réalités quand une situation leur profite.

Un roi qui investi dans le social met en cachette

Sa Majesté Wémè Holou Houénon II Vidékon 18ème roi général et légitime de la Vallée de l’Ouémé, roi des Honvi Nontchinou, roi de la forêt sacrée  Bamèzoun, roi des 7 clans des Wémènou, est un homme qui possède un cœur en or. Très attaché au bien-être de ses sujets et de tous les hommes, il n’hésite pas à faire des actions sociales qui font de lui un roi pas comme les autres. Chaque fois déjà et plusieurs fois dans une année civile, il n’a pas de repos. Il sillonne des villages et contrées pour apaiser les cœurs blessés. Ces hommes, femmes et enfants qui dépourvus de tout, ne savent pas quoi manger et dégouter de la vie, il leur redonne le sourire. De la jeunesse, en passant par les femmes, les enfants, les orphelinats, les asiles de fous, les routes qui donnent accès à la vallée de l’Ouémé et aux régions des départements de l’Ouémé-Plateau, il est partout à la fois, pour soulager les cœurs. Bref Sa Majesté Wémè Holou Houénon II Vidékon est un roi à l’écoute de son peuple, un roi attentif et qui partage les peines de ses sujets. Sa dernière action, c’est la réhabilitation d’une artère de la Vallée en commun accord avec l’Abbé Philippe Hanto et l’Ong la Nature Tropicale. Il en appel aux bailleurs de fonds et autres qui pourront les aider, histoire de mieux axer leurs actions sur le développement de la Vallée de l’Ouémé.
Sa Majesté Houénon II Vidékon et quelques sages de sa cour


L’appel pressant à Boni Yayi et aux filles et fils de la Vallée, du Bénin et de la Diaspora

Accroché à sa terre natale et soucieux du développement de la Vallée de l’Ouémé, il s’insurge contre ces têtes couronnées qui ont permis aux politiciens de politiser la royauté. Ces pseudos rois qui ne font rien pour leurs populations, n’ont d’yeux que pour leur propre éclosion. « Ce sont eux qu’on voit au palais de la présidence et partout, mais ils ne font rien, ils sont des usurpateurs de titre et c’est à leur jeu que se plait le gouvernement », déclare-t-il.  Pour un développement harmonieux de la Vallée de l’Ouémé, il en appel à Boni Yayi de tout faire pour aller dans ce sens. Foncièrement contre son propre intérêt, mais plutôt pour l’intérêt de son royaume et donc de la Vallée de l’Ouémé, Sa Majesté Wémè Holou Houénon II Vidékon, refuse toutes propositions venant du gouvernement et qui ne prend pas en compte le réel développement de la Vallée. Il rappelle au président Boni Yayi et aux filles et fils de la Vallée que la Vallée est laissée pour compte. Il est urgent dit-il que le gouvernement pense à la Vallée de l’Ouémé et à son développement. Les filles et fils de la Vallée où qu’ils se trouvent doivent revenir pour qu’ensemble nous parlions d’une même voix pour le développement de notre royaume, la Vallée de l’Ouémé.

La succession au trône chez les Wémè Holou
1er roi Houénon 1681 à 1699
2ème roi Toffa 1699-1712
3ème roi Alansou 1712-1721
4ème roi Glakou 1721-1731
5ème roi Siton 1731-1744
6ème roi Gbèyie 1745-1760
7ème roi Kpoton 1760-1775
8ème roi Houéton 1776-1797
9ème roi Ganglo 1797-1807
10ème roi Ganzé 1807-1820
11ème roi Houékponto 1822-1843
12ème roi Kindji 1843-1854
13ème roi Aïhou 1854-1872
14ème roi Aïdè 1874-1899
15ème roi Tandé 1890-1901
16ème roi Totin 1901-1928
17ème roi Houézé 1946-1973
18ème roi Houénon II Vidékon depuis 2010
Réalisation Patrick Hervé YOBODE



lundi 28 avril 2014

CONAVAB Inter 2014

Les inscriptions s’ouvrent ce 05 mai

La plus grande et plus prestigieuse compétition artistique du Bénin revient à la musique moderne après deux éditions passées dans la catégorie musique traditionnelle.  Après 2012 et 2013 qui ont été consacrée aux artistes de la musique traditionnelle, la Coupe nationale du vainqueur des artistes du Bénin CONAVAB International signe cette année, son 17èm  acte. Les artistes de la musique moderne sont donc vivement attendus pour une édition qui promet du feu. Le promoteur ne jouant pas la carte de l’improvisation, tout est déjà peaufiné pour une 17ème édition de CONAVAB Inter qui se déroulera sans fausse note comme d’habitude. A partir du lundi 05 mai prochain, les artistes de la musique moderne du Bénin pourront s’inscrire pour le compte de  la 17ème édition de la Coupe nationale du vainqueur des artistes du Bénin CONAVAB Inter. Patrice Ahouloumè, initiateur et promoteur de la plus prestigieuse des compétitions musicales, le faisait savoir aux journalistes culturels. Après la sélectiondes artistes de la sous-région, qui le conduisait en Côte d’ Ivoire, au Burkina Faso et au Ghana Patrice Ahouloumè est revenu au bercail pour la phase pratique de cette 17ème édition. Les artistes nationaux sont donc appelés à s’inscrire à partir du 05 mai prochain, au siège de la Coupe nationale du vainqueur des artistes du Bénin CONAVAB Inter. Nous vous parlerons dans nos prochaines parutions des artistes ivoiriennes, burkinabés et ghanéennes sélections après la tournée du président Patrice Ahouloumè.


Bref compte rendu de la sélection des artistes de la sous-région

La première étape de la 17ème édition de CONAVAB, a démarrée le 02 Janvier 2014 par la sélection des artistes de la sous-région.
A la suite des travaux de sélection, qui ont été très difficile au Burkina-Faso, en Côte d’Ivoire et au Ghana, l’équipe de CONAVAB et les collègues Promoteurs culturels, autochtone des pays concernés, avons tout de même fini par aboutir à la lourde tâche. A l’issu, nous avons sélectionné les artistes qui doivent représenter le Burkina-Faso, la Côte d’Ivoire et le Ghana, dans le cadre de l’organisation de la présente édition.
La tournée a démarrée par le Ghana où, les Promoteurs Ghanéens nous ont permis de sélectionner le Duo J. F. CONCONSA 28 ans et 21 ans d’âges. Ils ont été sélectionnés grâce à leur travail impeccable et leur présence régulière sur les chaînes de télévision Ghanéenne. Ils vivent à Accra, l’un est Coiffeur et l’Autre Chauffeur de profession. Ils ont chanté en Anglais et en Twi. L’un répond au nom de : N’tiédu Baffour et l’autre Tchihoundro Félix.
En suite, le cap a été mis sur le Burkina faso, plus précisément sur  Bobo-Dioulasso, deuxième grande ville du pays. Car, l’année dernière, lors de la 16ème édition, le représentant du Burkina faso, résidait à Ouagadougou (Capitale). Les Promoteurs culturel nous ont aidés à sélectionner l’Artiste TIEKORKORA, de son vrai nom : SANOU Domba, artiste musicien de profession. Il vie à Bobo-Dioulasso (République du Burkina-faso) et chante en langue Dioula. Il a 34 ans.
 En Côte d’Ivoire, il a été sélectionné l’artiste GRACE LUCIE, de son vrai nom : KOUASSI Adja Bio Grâce Lucie épouse Kouamé, âgée de 45 ans, elle a pour fonction ‘’artiste chanteuse’’. Née à Bondoukou (République de Côte-d’Ivoire), elle vie à Abidjan et chante en français-koulango-lingala.
Deuxième étape sur l’organisation de CONAVAB Inter 2014.
Le comité d’organisation est à pied d’œuvre pour lancer l’appel à candidature des artistes Béninois de musique moderne. L’inscription couvrira la période du 05 au 28 Mai prochain. Les membres du jury procèderont sur  l’ensemble du territoire national, à la présélection des 64 artistes parmi les inscrits.
La compétition des artistes retenus démarre du Lundi 16 Juin et prendra fin le Jeudi 21 Août 2014. Au finish, on aura les 08 finalistes.

La troisième étape sera consacrée à la Grande Finale, qui rassemblera les 08 artistes, finalistes du Bénin et les 03 de la sous-région, le Dimanche 07 Septembre au Palais des Sports de Cotonou.
La quatrième étape serait la réalisation et le Lancement de l’album du Champion Béninois.



dimanche 27 avril 2014

5 questions à Hounnongan Atcho Dègnon après le séminaire de formationdes chants, danses et rythmes de nos couvents

‘’ Je suis entièrement comblée et j’avoue que nos objectifs sont atteints’’


Au lendemain du séminaire de formation sur les rythmes et cadences de nos valeurs culturelles et cultuelles de sources, tenu à l’Hôtel le Refuge de Calavi du 23 au 25 avril 2014, nous sommes allés à la rencontre de celle sui a eu la géniale idée.  Hounnongan Atcho Dègnon, ou à l’état civil Olga Vigouroux, nous fait ici le point des trois jours d’assises et nos confie son état d’âme après une telle initiative qui aura rassemblé un monde fou venu de tous les coins du pays et de tous les couvents et temples. Lisez plutôt.
Hounnongan Atcho Dègnon

Pourquoi avoir initié un séminaire de formation sur les rythmes et cadences de valeurs culturelles et cultuelles de sources ?

J’ai initié ce séminaire de formation juste parce que j’ai remarqué que nos rythmes, nos chants et nos danses sont en train de disparaitre. Les danses occidentales de nos jours prennent le pas sur nos danses et s’affirment avec prépondérance dans le quotidien de nos progénitures.  Alors si on n’y prend garde, c’est notre culture et nos manières de faire qui disparaitront. Il fallait alors faire quelque chose pour ramener les gens vers ce qui est pour nous, ce qui nous identifie. Je suis donc allée voir mes ainés dans le domaine endogène, pour pouvoir recenser les rythmes, parce qu’il n’y a pas les mêmes rythmes partout. Les rythmes diffèrent d’une divinité à une autre, chez Vodoun Sakpata, Thron, Mammy, Hèbiosso, etc. les rythmes ne sont pas les mêmes, ni les mêmes danses, ni les mêmes instruments. Donc sur mon invitation, ils se sont massivement déplacés les Hounnongan et adeptes et pendant trois jours, nous avons reçu des formations sur différents rythmes, cadences, chants et danses. Donc c’est tout juste pour valoriser ces rythmes culturels et cultuels de nos valeurs de sources.

Ces assises ont duré trois jours, alors êtes-vous satisfaite, l’objectif escompté est-il atteint ?

Oui, je suis entièrement comblée et j’avoue que nos objectifs sont atteints. Vous savez, nous avons fait appel à des personnes ressources dans le domaine. Des personnes qui depuis 15, 20, 30 voire 50 ans sont au quotidien en contact avec les réalités de nos couvents, qui vivent les différents chants, rythmes, danses et cadences et qui maîtrisent les contours de la chose. Ils étaient venus nous aider et ils n’ont pas fait économie de vérité, ils ont été très humbles. Il y avait des choses que nous-mêmes on ne savait pas qu’ils nous ont dévoilés. C’était très beau, avec nos ainés, les Hounnongan, adeptes et ces vieillards de nos couvents, l’ambiance était bon enfant, on a appris beaucoup de choses et on n’a dansé et chanté. Les danses que nous exécutons aujourd’hui dans nos couvents et que nous ne maîtrisions pas correctement, ont été corrigées par nos devanciers. Donc j’étais très émue, car je ne m’attendais pas à cette foule, il y avait des gens de partout et presque toutes les divinités qui se sont fait représenter par leurs devanciers.

Au finish, combien de danses, de rythmes et cadences ont été répertoriés au cours de ce séminaire ?

Il y a eu plusieurs, mais nous nous sommes appesantis sur 9 rythmes, danses et cadences. Parmi les 9, 4 ont fait l’objet d’un travail de fond. C’est donc sur les 4 que nous avons beaucoup plus travaillé. Nos ainés nous ont appris, à exécuter ces 4 rythmes et les danses et cadences qui vont avec. C’est parce que les trois jours ne nous ont pas suffi, sinon que c’est un peu complexe ettout ceci a fait que nous n’avons pu maîtriser que 4 rythmes, danses et cadences.

Alors ceux qui ont reçu cette formation et qui savent aujourd’hui exécuter ces différents rythmes, chants et danses, sont-ils à même d’enseigner à leur tour à d’autres personnes ?

Parfaitement bien et c’est d’ailleurs pour cette raison que nous avons opté pour que ce soient nos devanciers qui viennent nous apprendre les choses. Il nous revient nous autres d’aller apprendre donc ces rythmes, chants et danses aux autres adeptes et à nos enfants dans nos couvents et temples. Comme cela dans un an, on fera un point, ces danses, rythmes répertoriés et maîtrisés, nous allons capitaliser des expériences dans leur pratique, histoire de pouvoir les exécuter devant un public.

C’est un séminaire cyclique ou vous l’avez organisé cette année et c’est fini ?

Oui bien sûr, c’est un séminaire qui se tiendra chaque année, avec l’appui nous l’espérons des ministères de la culture et des cultes. Moi je ne vais pas baisser les bras, j’ai eu l’idée, les divinités l’ont épousée, le ministère de la culture m’a soutenue et voilà je le ferai tous les ans et même si je ne suis plus là, mes enfants le feront.

Propos recueillis par Patrick Hervé YOBODE 


Bénin Révélation Stars 2014

Une trentaine de concurrents à l’assaut des 6 primes

(Le casting prévu pour le 10 mai)

L’acte 2 de Bénin Révélation Stars s’annonce avec ferveur. Après une première édition qualifiée de coup d’essai, coup de maître, la compétition de détection des talents qui sommeillent en nos jeunes  vous revient avec des innovations. Pour une édition réussie comme celle de 2013,l’équipe de Bénin Révélation Stars emmenée par Tony Yambodè est en train de mettre les bouchées doubles. Afin de choisir les meilleurs, cette deuxième édition connaitra son casting ce samedi 10 mai 2014 à partir de 15 heures à l’Espace Mayton Promo de Zogbadjè derrière le Campus d’Abomey-Calavi.



Après son lancement le samedi 25 janvier dernier sous fond d’un concert géant, la deuxième édition de Bénin Révélation Stars, a connu des concurrents qui se sont inscrits. Au total 27 candidats qui tous prétendent à la première place et à la superbe moto qui est mise en jeu. Qui succèdera donc à Carlos Dégbé, il n’est que trop tôt de se poser peut-être une telle question, mais l’engouement qui entoure cette deuxième édition de l’espace, qui accorde la chance aux jeunes talents de s’exprimer amène à s’interroger. Tony Yambodè qui comme à l’accoutumée ne fait pas les choses dans la dentelle, a tout peaufiné pour une édition qui comme la première restera dans les pensées. Le samedi 10 mai 2014, donc, les concurrents annonceront les couleurs de ce que Bénin Révélation Stars sera cette année. Avec de nouvelles matériels de son, l’orchestre des Ksseurs de l’université d’Abomey-Calavi accompagneront les jeunes gens, qui tous plancheront devant un jury composé d’experts comme ce fut le cas pour la 1ère édition. Le public de Calavi et environs vivra une fois encore des spectacles de feu, avec des soirées riches en son, en lumière et en émotion. Plusieurs artistes béninois de la musique, seront honorés.  L’Espace Mayton Promo vivra encore des soirées de folie musicale, où sur scène, les artistes confirmés se retrouvent facilement au bord des larmes, tant l’émotion est toujours grande. Pour rappel, Bénin Révélation Stars est cette compétition qui se déroule en live et en acoustique, qui met aux prises des jeunes pétris de talents dans le secteur de la musique, mais qui n’ont pas la chance de s’exprimer. Ils reprennent des morceaux chantés par leurs ainés tout en rendant hommage à ces derniers de leur vivant. Une compétition de détection des talents cachés, des collèges, lycées, campus universitaires et nos ateliers d’apprentissage. Une idée originale de Tony Yambodè. 

mercredi 23 avril 2014

Revalorisation des chants, danses et rythmes de nos couvents

Un séminaire de formation initié par Hounnongan Atcho Dègnon se penche sur la question

L’hôtel le Refuge de Zogbadjè dans la commune d’Abomey-Calavi abrite depuis hier et ce pour trois jours un séminaire pas comme les autres. Réfléchir sur les rythmes, danses et chants de nos valeurs endogènes, culturelles et cultuelles de sourceset former les jeunes gens à bien les exécuter, afin qu’ils ne disparaissent, cesont les raisons qui justifient l’organisation et la tenue, d’un tel séminaire. Initiative de Hounnongan Atcho Dègnon ou Olga Vigouroux à l’état civil, ce séminaire réunit tous les grands couvents du culte Thron, Sakpata et plusieurs autres. Tout ceci se déroulait sous le regard vigilant de Hafiz Abdel Gomina, représentant du Dfac empêché, qui est venu lancer officiellement le séminaire de formation et plusieurs Hauts dignitaires du culte Vodoun dont Hounnongan Guendéhou de Vèdoko.
Le présidium lors du lancement du séminaire, avec Hounnongan Guendéhou au milieu

Depuis hier et ce jusqu’à demain vendredi 25 avril 2014, un séminaire de formation se déroule à l’hôtel le Refuge de Calavi.Initiative de Hounnongan Atcho Dègnon, ce séminaire vise la revalorisation des rythmes, danses et chant de nos valeurs culturelles et cultuelles qui se meurent. Grande prêtresse du culte Thron Kpéto Déka Alafia, cette brave dame artiste comédienne et musicienne est reconnue pour ses chansons qui honorent et glorifient les valeurs endogènes et la tradition. Etant complètement moulée dans ces rythmes, danses et chants de nos couvents, Hounnongan Atcho Dègnon a fait le constat amer qui constitue, que les rythmes, chants et danses des valeurs culturelles et culturelles sont de plus en plus exploités par les églises, toutes tendances confondues. Le même constat fait état de ce qu’aujourd’hui, la jeune génération, ne sais plus chanter ces merveilleuses chansons, ni danser sur ces rythmes et cadences. Soutenue par le ministère de la culture à travers la direction du fonds d’aide à la culture, l’Ets Onel Sarl et autres, elle entend au détour d’un séminaire de formation qui durera trois jours corriger le tir. Un grand rendez-vous du donner et du recevoir, qui selon Hounnongan Atcho Dègnon permettra de redorer le blason des rythmes, cadences et chansons de nos valeurs culturelles et cultuelles. « Il n’est plus un secret pour personne qu’un peuple qui vit sans sa culture est un peuple sans racines », dixit Hounnongan Atcho Dègnon. Elle va plus loin en disant : « nous avons le devoir de ne pas laisser périr les valeurs intrinsèques de notre culture et de notre culte ». C’est donc pour ces raisons que la Congrégation nationale des initiés du saint esprit Thron Alafia (Cnisetha) appuyé par le fonds d’aide a organisé ce séminaire. Ces assises constituent pour le Bénin un grand moment et un projet fondamental dans son processus de croissance, car sans la culture, la vraie et le cultuel, aucun pays ne peut amorcer un réel  développement. Sortir, les différents rythmes des couvents, les rendre plus attrayant, plus accessible et les revaloriser afin qu’ils ne disparaissent face à la furie des rythmes occidentaux. C’est pourquoi,  Hounnongan Atcho Dègnon invitera les participants à ne pas faire économie de vérité, ni de réserves dans les échanges, car il est impérieux de nos jours de connaitre les différents rythmes de nos couvents. Au total une quinzaine de rythmes sont au cœur des échanges, autour de ces rythmes, plusieurs autres viendront se greffer pour plus de visibilité désormais à nos valeurs culturelles et cultuelles de sources. Il s’agit entre autre de Gogbahoun, Assigahoun, Agbotchébou, Adanhoun, Adjoganhoun, Kpanhougléhoun, et plusieurs autres. Ces rythmes seront réétudiés et des béninoises et béninois formés pour les exécuter en danses, chants et en percussions.

Patrick Hervé YOBODE

Quelques Dignitaires apprécient l’initiative

Hounnongan Aïdoté Wadédji
Hounnongan Aïdoté Wadédji de Tokan :moi je suis très heureux de cette initiative, car ce qui est pour nous, qui ressort de nos valeurs culturelles et cultuelles nous ne devons pas perdre cela et c’est pour ça que nous nous battons jours et nuits. C’est une très bonne initiative à travers laquelle tout le pays aura la paix et la bénédiction. Souvent des gens jettent de l’opprobre sur les Vodoun, sur nos valeurs endogènes, on les targue de sataniques, or c’est tout le contraire. Ce sont ces  Vodoun qui de par leur bienfaisance garde ce pays. Nous ne devons en aucun cas abandonner ce qui est pour nous et le vodoun Thron est une divinité qui accepte tout le monde, il faut juste savoir respecter ses interdits. Donc les autorités de ce pays doivent accompagner une telle initiative pour le bonheur commun et une fois encore merci au Hounnongan Atcho Dègnon.

Hounnongan Dédo
Hounnongan Dédo d’Agla : écoutez cette initiative est vraiment salutaire. Savez-vous pourquoi ? Je vous le dis parce que si on ne sortait pas ces rythmes et cadences des couvents pour les revaloriser, les gens croiront que les danses qui sont exécutées aujourd’hui dans les églises, sont leurs propriétés. Ce qui est totalement faut, car c’est de nos danses, rythmes et chansons de nos couvents et des Vodoun que tout est tiré. Observez toutes les danses aujourd’hui et vous comprendrez quelque chose. Quant à la question du dialogue inter religieux, nous prêtres et adeptes du culte Vodoun, sommes toujours prêts et disposés, mais ce sont plutôt les autres congrégations qui refusent de se mettre ensemble avec nous. Mais si déjà nous sommes dans le même pays, nous nous demandons, si nous achetons dans le même marché, si nous parlons les mêmes langues, etc. et le comble c’est que tous ceux-ci  viennent à nous une fois la nuit tombée. On ne peut que féliciter notre sœur Hounnongan Atcho Dègnon, pour la géniale idée.

Gbènon le Dinosaure de Womey :moi j’ai la chair de poule, car je suis de l’église du christianisme céleste rénovée. Mais vous avez vu comment mon intervention a été ovationnée. Ceci prouve que nous sommes en train de nous tromper de chemin, nous faisons la même chose, mais nous nous trompons de chemin. Nous devons reconnaitre que cette initiative du Hounnongan Atcho Dègnon est la bienvenue pour corriger beaucoup de choses et nous lui disons merci.

Hounnon Agbohoundji Guendéhou
Hounnon Agbohoundji Guendéhou de Vèdoko :je suis le fils du vénérable Hounnongan Guendéhou. Pour moi, ce qui nous réunit ici ce jour est venu à point nommé. Une initiative de Hounnongan Atcho Dègnon qu’il convient de saluer et d’aider pour sa pérennisation, car les confessions religieuses tentent par tous les moyens de faire disparaitre nos valeurs culturelles et culturelles de sources. Mais dans le même temps c’est de ces valeurs là qu’ils se servent. Regardez aujourd’hui dans les églises, les chants, les rythmes et les danses, mais ce sont des rythmes, danses et chants de nos couvents qu’ils exploitent. C’est donc une initiative qu’il faut accompagner afin que ce qui est pour nous ne se meure. Les Vodoun et les mânes de nos ancêtres la combleront de bénédictions afin qu’elle ne manque d’idées.


Hounnongan Atcho Dègnon, initiatrice du séminaire
Hounnongan Atcho Dègnon de Womey initiatrice du séminaire :j’ai initié ce séminaire parce que j’ai constaté que les rythmes, danses et chants issus de nos couvents sont en train de disparaitre. Les jeunes aujourd’hui ne savent plus esquisser les pas sur ces cadences et rythmes là. Alors qu’en notre temps, nous autres avons appris à danser, chanter et faire de la percussion. L’autre chose est que les religions importées, ont pris d’assaut ces rythmes, danseset chants qu’elles façonnent à leur manière et se redressent par la suite contre les vodoun qui  sont propriétaires de ces rythmes, danses et chants. Le plus grand Vodoun dans ce monde, ce sont les masques Kalétas, à ce niveau aussi, ces masques sont en train de disparaitre. Ce que nous avons oublié, c’est qu’avant l’arrivée du colon blanc, nous avions nos principes, nos valeurs, notre manière de nous habiller, notre façon de voir les choses et nos aliments. Alors pourquoi aujourd’hui, nous allons abandonner tout ça pour commencer à porter des jeans et laisser les fesses nues. Je remercie la Dfac grâce à qui j’ai pu organiser ce séminaire.

lundi 21 avril 2014

Jeu concours Pâques des enfants

Nestor Agon prône l’excellence dans les écoles de Ouèdo

Les populations de Ouèdo, les agents de cet arrondissement, les cadres de la mairie d’Abomey-Calavi et les parents d’élèves étaient venus nombreux encourager leurs bouts de choux. Ce samedi 19 avril 2014, marquait la 2ème édition du jeu concours Pâques des enfants, une initiative de Nestor Agon, président de l’Ong Initiative pour une Jeunesse Prospère (IJP). Organisé pour permettre aux enfants de Ouèdo d’avoir aussi un creuset à l’image du concours Mimoun qui souvent ne les prend pas en compte, la Pâques des enfants leur permet de démontrer devant la foule ce qu’ils ont retenu de ce que leur enseignent leurs maîtres. Cet acte 2 du jeu concours se déroulait dans l’enceinte de l’arrondissement de Ouèdo.
De la gauche vers la droite, Rachidi 3ème, Joseph 2ème et Charnelle 1ère
C’est devant leurs parents, enseignants, cadres de la mairie et de l’arrondissement de Ouèdo, qu’une quinzaine d’enfants venus des écoles dudit arrondissement ont planché. A travers différentes questions, liées à l’actualité et à ce qu’ils ont appris, ces enfants dont l’âge varie entre 7 ans et 13 ans sont allés au charbon pour démontrer, qu’ils sont éveillés à l’école mais aussi à la maison. Soutenue par Houénou de Dravo Liamidi, 1er adjoint au maire, l’Ong Initiative pour une jeunesse prospère entend par ce jeune concours promouvoir, l’excellence dans les écoles de Ouèdo.Nestor Agon pense que : «  Les enfants constituent la relève de demain, ils doivent bénéficier d’une formation adéquate, ils doivent avoir un bon niveau d’étude pour pouvoir demain assurer et assumer les différentes charges qui leurs seront confiées, dans la gestion de leur localité ». L’Ijp regorge de jeunes gens dotés de visions de développement et entièrement acquis à la cause de la promotion de l’excellence.Il était normal de donner leur chance aux enfants de l’arrondissement de Ouèdo, quisont souvent écartés des concours nationaux réservés à leur tranche d’âge. «S’entendre aujourd’hui pour former des enfants compétents à travers ces genres de concours est le gage d’un avenir radieux et certain pour l’arrondissement de Ouèdo », a  précisé Nestor Agon. Devant un jury composé d’enseignants qualifiés, la quinzaine d’enfants munie d’ardoise a répondu à toutes les questions. Pendant que les artistes Princesse Sica, GG Star, Princesse Métok, Francky Adjidja et Rico Star, tenaient le public en haleine, le jury lui était passé à l’harmonisation des points obtenus après chaque manche du jeu. Après leur calcule, c’est la petite Maryvone Charnelle Allagbé qui sortira grand gagnante de cette édition en remportant le 1er prix composé d’un Vélo VTT et plusieurs autres lots dont des fournitures scolaires. Joseph Vinawa Ogla s’empare de la 2ème place et rentre avec un poste téléviseur 14 pouce et plusieurs autres lots, tandis que Rachidi Bachirou prend la 3ème place et s’en va avec le lecteur DVD et plusieurs autres lots.


réactions à la fin du concours


Guidiaho Hounsou Coovi, Chef quartier de Ouèdo Centre : notre frère, notre enfant qui a eu cette géniale idée de promouvoir l’excellence dans les écoles, nous ne le félicitons. Tous nous devons prier pour lui afin qu’il prospère et que cette initiative dure à jamais. La vision est noble et l’Ong doit bénéficier du soutien de tous car cette initiative permettra aux enfants de s’adonner aux études. Dieu et les mânes de nos ancêtres s’associeront pour le bénir et j’en appelle à toutes les filles et  à tous les fils de Ouèdo où qu’ils soient de venir en aide à Nestor Agon, pour qu’il puisse organiser ce concours dans les autres quartiers de Ouèdo. Aux parents d’élèves je dis merci et qu’ils suivent de près les enfants en les motivant à apprendre.


Dah Azémandoawa : ma présence ici justifie le fait que Nestor Agon ait eu une noble ambition pour ses petits frères et sœurs de l’arrondissement de Ouèdo. Quelqu’un qui pense aux autres et veut l’évolution des enfants relèves de demain, il faut l’encourager, le soutenir. Par cette initiative, les enfants seront éveillés, ils seront davantage amenés à apprendre, à suivre l’actualité au lieu des idioties que les occidentaux nous montrent et ceci participe à leur culture générale. Donc j’invite les parents à encourager leurs enfants pour participer davantage à ce jeu concours pour les années à venir. Donc nous implorons Dieu et les mânes de nos ancêtres de bénir et d’accompagner notre frère Nestor Agon pour que son initiative perdure.

Patrick Hervé YOBODE



Cérémonie de lavement de pieds à ses semblables Rabbi Tan se fait petit

Rabbi Tan imite Jésus et implore à  la prédominance de l’amour du prochain

Plusieurs centaines de béninoises et de béninois ainsi que des ressortissants d’autres pays s’étaient rassemblés nombreux à l’Ecole primaire publique de Mènontin Nord. C’était pour subir un rituel instauré par Jésus Christ pour donner l’exemple du vrai amour du prochain. Ce rituel que beaucoup oublient de nos jours tient toute la place qui est le sien dans l’entendement de certains grands maîtres d’esprits. C’est le cas de Rabbi Tan Maître d’esprits et grand Visionnaire et astrologue béninois. Il a convié ses compatriotes pour leur laver les pieds comme le recommandait le Fils unique de Dieu. C’était le jeudi 18 avril 2014.
Rabbi Tan lavant les pieds à ses semblables

Se faire petit au service des autres malgré toute sa grandeur et son influence. Mettre l’amour du prochain avant de tout et après tout. Tel était le grand enseignement de Christ Jésus. En initiant le rituel du lavement des pieds à ses disciples, il s’était fait petit lui le Messie, la Parole de Dieu qui s’est fait chair pour le salut du monde. Il donnait par ce rituel un exemple de rabaissement de soi aux hommes qui ne pensent qu’à leur propre éclosion et
La Prière d'ouverture         
expansion, piétinant les autres sans cesse. Un rituel dont les hommes quelques soit leur rend devraient se souvenir en tout temps, mais qui est tombé carrément dans l’oubli. Heureusement, des hommes qui ont compris le sens de ce grand rituel du Christ en mesurent également la portée. C’est donc Rabbi Tan, grand maître spirituel, visionnaire et astrologue, homme de foi qui a eu l’idée de restaurer ce grand rituel de Jésus Christ. Le jeudi 18 avril 2014, le jeudi saint donc, Rabbi Tan s’était fait petit comme le Christ malgré tout son savoir pour montrer aux foules le sens du lavement des pieds. En se rabaissant à l’image du Christ, il a lavé les pieds à plusieurs centaines de gens qui ont fait confiance en lui et ont cru en ce qu’il fait. Estimées à plus 674 personnes, ils étaient venus de partout pour subir ce cérémonial qui visiblement pour eux était vraiment bénéfique.
L'arrivée de Rabbi Tan
Ce faisant, Rabbi Tan leur rappel l’enseignement du Christ et les ramène à la réalité de l’amour de son prochain. Il les convie à vivre les uns pour les autres afin que notre monde réside dans la paix. Sur place plusieurs produits de Rabbi Tan qui ont fait leur preuve dans le bien-être des populations ont été vendus. Démarrée dans les environs de 17 heures cette cérémonie, marquée de lavement de pieds et de projection a pris fin tardivement dans la nuit. Les gens étaient très émus du geste de Rabbi Tan qui leur a rappelé qu’ils doivent se faire petits pour se mettre au service des autres. A la fin chacun est reparti chez lui satisfait en souhaitant que Rabbi Tan organise cette cérémonie chaque année, pour le bonheur des uns et des autres, mais également pour la consolidation de l’amour du prochain et partant de la paix.


Patrick Hervé YOBODE

jeudi 17 avril 2014

Face aux esprits maléfiques qui utilisent le corps humain pour détruire le monde

L’Evangéliste John Migan propose la Parole de Dieu et la foi en lui

(Par son action des centaines de personnes quittent les ténèbres pour la lumière)

Plusieurs jeunes gens et jeunes filles de tous âges s’étaient réunis au siège de l’ONG Vision Pentecôte, le samedi 12 avril 2014. L’objectif d’une telle rencontre était de venir écouter les enseignements d’un produit fini de la Miséricorde Divine. Quelqu’un que Dieu a sorti du néant pour la gloire, des ténèbres pour la lumière et qui constitue aujourd’hui un exemple parfait de la bénédiction de l’Eternel. John Migan est allé parler de lui, de son parcourt, de sa vie avant l’appel de Dieu, avec les jeunes.  Tout ceci a été ponctué de plusieurs autres témoignages venant de jeunes dont se servait jadis le diable pour semer la zizanie dans le monde. C’était sur la base de la Parole et des versets bibliques, qu’il a enseigné ces jeunes âmes qui étaient dans la perdition.
Un monde de plus en plus assujettis aux démons
ça chantait et louait Dieu avec ferveur

On ne le dira jamais assez, le monde dans lequel nous vivons est aujourd’hui en proie à plusieurs maux. Des pandémies par-ci, des guerres par-là, l’adversité, la méchanceté, la haine gratuite, la médisance, les crimes odieux, la volonté manifeste de voir son prochain toujours dans le dénuement total et les sectes qui gagnent de plus en plus de terrains, ont pris le dessus. Il est alors clair que dans nos sociétés, des jeunes gens, surtout les jeunes filles adoptent des comportements peu chrétiens. On n’en voit aujourd’hui sortir de chez elles toutes nues, mais se disant être habillées. Les plages du littoral béninois, le stade de l’amitié de Kouhounou, et autres centres d’attraction sont devenus  de hauts lieux de débauche. Sans nul doute et selon l’Evangéliste et Chantre de Dieu John Migan, c’est le diable qui agit. En effet, les forces maléfiques à la solde de Lucifer, prennent pour refuge les corps mais surtout celui des femmes pour malmener le monde. Mais le corps de l’Homme étant selon les livres Saints, le Temple de Dieu, ces esprits ne devraient pas s’y établir. Il y a bien longtemps que,visionnaires, voyants, maîtres d’esprits, prêtres  pasteurs et traditionnalistes le savent. Si d’autres n’en parlent pas  parce que la situation leur profite, d’autres tentent à leurs manières de lutter contre, mais d’autres par contre proposent la solution la plus efficace et rapide. C’est le cas de l’Evangéliste et Chantre de Dieu John Migan, qui depuis des années a entrepris de délivrer ses semblables de l’emprise des démons par la Parole de Dieu.  Il y met du cœur et plusieurs âmes sont chaque jour sauvées de la mort éternelle.

Sa stratégie d’intervention

Pour quelqu’un que Dieu a arraché des ténèbres à la lumières, il ne se passe de jours où il n’apporte la Bonne Nouvelle à ses congénères. Dans les maisons carcérales, dans les hôpitaux, dans les axiles de fous, il est partout pour témoigner. Chaque fois qu’il est intervenu sur les ondes de la radio confessionnelle Maranatha, des gens, grands et petits, hommes et femmes, filles et garçons qui sont au creux de la vague et proprement ligotés par les démons reviennent à la vie. Son enseignement se déroule généralement dans une ambiance de gaieté et souvent il est à tu et à toi avec ceux à qui il parle de la voie de Dieu. Il centralise ses interventions sur les passages de la Bible en donnant des précisions sur chaque fait. Avant d’y arriver, c’est son propre exemple qu’il raconte, car il est lui John Migan le témoignage vivant de la bonté et de la bénédiction divines. Ce samedi 12 avril devant les jeunes au siège de l’Ong Vision Pentecôte, plusieurs versets bibliques ont été lus. Les impudicités que commentent les Hommes les exposent donc à la merci des démons. Pour leur faire face et pouvoir se sortir de leurs griffes, il faudra un retour à la maison de Dieu, demander son se secours et sa protection en toute chose. C’est pourquoi dans son enseignement il s’appesantira sur le 16ème verset du 31ème chapitre du livre des Psaumes.  La jeunesse fer  de lance du Bénin de demain se trouve confronter à une fuite criarde des responsabilités au niveau des parents à la maison et des dirigeants au sommet de l’Etat. Afin que cette jeunesse ne se perde, elle doit prendre appui sur la Parole de Dieu. Et cette Parole nous dit dans la première épitre de Timothée chapitre 4 et en son 12èmeverset : « Que personne ne méprise ta jeunesse ; mais sois un modèle pour les fidèles, en parole, en conduite, en amour, en foi, en pureté ». Dans Romain 12 verset 2, la Parole fait une invite pressante à la jeunesse en ces termes : « Ne vous conformez pas au siècle présent, mais soyez transformés par le renouvellement de l’intelligence, afin que vous discerniez quelle est la volonté de Dieu, ce qui est bon, agréable et parfait ». Sachant que ce siècle où Satan et ses serviteurs viendraient mettre à mal le monde arriverait et que les Hommes possédés se livreraient à de l’impudicité, Dieu dit à ses enfants que leurs corps constituent des membres de son fils unique le Christ.  Alors les Hommes prendraient-ils les membres du corps du Christ pour en faire les membres d’une prostituée, d’un pervers ?  C’est dans 1 Corinthiens 6 verset 15 que nous avons la réponse à cette interrogation. Dans son enseignement, l’homme de Dieu reconnait que les femmes et nos jeunes fillesse livrent à la débauche de nos jours parce qu’en quête de biens matériels. Mais à cela, la Bible répond dans Mathieu 6 verset 33 : «  Cherchez premièrement le royaume et la justice de Dieu ; et toutes ces choses vous seront données par-dessus tout ». Plusieurs autres passages bibliques auront meublés cette rencontre sous fond de louange et d’adoration.

Une dizaine de jeunes témoignent
Shékinah Koffi en plein témoignage

Après cette rencontre de partage de la Parole de Dieu, une dizaine de jeunes gens sortis des griffes des esprits maléfiques par John Migan ont pris la parole pour témoigner. Devant la foule ébahie, Chimène Kouévi élève, Déborat Atihou étudiante, Jéovani Zonkpodo apprenti mécanicien, Shékinah Koffi, Aimé Césaire Toni élève, à qui l’Evangéliste a donné le nom de Daniel, Tahirath Pachico élève et Joseph Kponton agent de sécurité,ontraconté leur histoire.  En gros on retiendra que le diable utilisait la plus part des filles pour tuer les gens, casser les foyers paisibles et amener les âmes des hommes à la perdition et c’est par la prostitution qu’il contrôlait leur âme et leur corps. Du côté des hommes, c’est la haine et le vol qui est le chemin par lequel Satan passait par eux pour accomplir ses vilains actes.


Patrick Hervé YOBODE

mardi 15 avril 2014

Lancement du 2ème album de Tata Sèna Noble


La reine du Gogohoun magnifiée par les foules

Le dimanche 13 avril 2014 au Hall des arts et loisirs de Cotonou, Eloïse Olénou Dégui alias Tata Sèna Noble lançait son 2ème livre sonore. C’était dans un pavillon du Hall plein à craquer. Assistée de plusieurs artistes et de la Génération Gogohoun, elle aura tenu son rang, en prouvant que du côté des femmes qui exécutent ce rythme, qu’elle est incontestablement la figure de proue.
Tata Sèna Noble sur scène avec ses danseurs

Les populations béninoises et nos frères de la diaspora de certains pays africains, ont choisi la parution du second opus de Tata Sèna Noble pour lui prouver combien elle est importante et combien ce qu’elle fait est de leur goût. En prenant la salle pavillon du Hall des Arts et loisirs de Cotonou pour la sortie de son album, elle ne s’imaginait pas que les béninois feraient le déplacement. C’est bien le contraire que ses compatriotes lui ont prouvé. Ils étaient venus du Bénin profond, du Gabon, du Congo, de la Côte d’Ivoire pour lui témoigner leur amour. Le pavillon était alors noir de monde et d’autres manquaient même de place. C’est alors dans une ambiance surchauffée que les amoureux du bon Gogohoun ont vécu le lancement de l’album baptisé ‘’Sènami’’. De Pélagie la Vibreuse, en passant par Tata Kèmy, Nelly Allia, Norberka, Allèvi, jusqu’au roi du Gogohoun, Dahouè Doto, il y avait du piment, du sel, de l’huile, bref tous les condiments pour une très bonne sauce musicale béninoise des temps actuels. Pour l’occasion, les mécènes, les vrais qui n’attendent pas la mort des artistes avant de les soutenir s’étaient massivement déplacés pour elle. Obed Couton Pdg Ets Onel, Christophe Aïssi, Brice Tchanhoun Ca 12, Dah Logbé, Hounnon Béhumbéza représenté par son frère, et plusieurs autres. Très adulée par les populations, l’entrée sur scène de Sèna Noble aura été l’apothéose d’une soirée hautement culturelle. Elle promet à ses fans et au public que l’attente ne sera plus longue, comme ce fut le cas entre son premier et le second opus.

Patrick Hervé YOBODE

Célébration des 30 ans de décès de Bokonon Allignon Zoungnon


Daagbo Vognon Danhouègnon rend un hommage mérité à son géniteur

 
Daagbo Vognon Danhouègnon digne fils de son père
20 Avril 1984, 20 avril 2014, cela fera 30ans déjà que le vénérable grand prêtre de Fâ, des médecines traditionnelles et roi de Mahi Assanté, Bokonon Allignon Zoungnon, feu père de Daagbo Vognon Danhouègnon tirait sa révérence. 30 ans après cette douloureuse séparation, les souvenirs sont toujours vivaces dans tous les cœurs. La commémoration de l’anniversaire de décès du patriarche se prépare avec ferveur. Les petits plats sont entrain d’être mises dans les grands pour rendre le 20 avril prochain, un vibrant hommage à cette figure emblématique de l‘histoire du Fâ au Bénin en général mais en particulier à Assanté dans le département des collines et précisément dans la commune de Glazoué. Pour la circonstance, plusieurs manifestations ont été prévues. Entre autres, la remise officielle de diplômes aux Boconons formés de main de maître par le grand et incontournable prêtre de Fâ, Dah Vognon Danhouègnon, digne successeur de son feu père, la veillée traditionnelle puis, l’apothéose  c’est-à-dire, la grande réjouissance populaire qui va réunir parents et alliés, amis, clients et autorités le 20 avril prochain. En effet, du vivant du patriarche, il a toujours prôné la paix et surtout très préoccupé du bien-être de tous. Feu Dah-Allignon Zoungnon a parlé de son génie des années durant en qualité de consultant et guérisseur traditionnel le plus célèbre de son époque. Pendant 40 ans, il aura régné sur le trône de Mahi Assanté.

Patrick Hervé YOBODE


Promotion de la participation et de la contribution de la femme à la vie publique et politique


L’Inpf en collaboration avec l’Uac lance une filière Genre

Le professeur Vicentia Boko a rassemblé ses collègues, les organisations intervenant dans les questions du Genre et les journalistes, autour d’un événement majeur. Le lancement de la formation en Genre et Développement qu’offre l’Institut national pour la promotion de la femme en partenariat avec l’Université d’Abomey-Calavi. C’était le lundi 14 avril 2014, dans l’amphithéâtre offert à l’Uac par le groupe Etisalat.

La Présidente de L'INPF entourée des partenaires

La prise en compteconcrète des questions du Genre et l’implication des femmes dans les sphères de prises de décisions, sera une réalité dans quelques années au Bénin. Du moins c’est ce qu’espère le professeur Vicentia Boko avec l’équipe qu’elle dirige en initiant une filière qui désormais prendra en compte la formation en Genre et Développement au Campus d’Abomey-Calavi.Dans un partenariat qui se veut prometteur, L’Inpf et L’Uac entendent former des spécialistes dans le domaine, pour qu’au niveau de l’Etat central et des structures étatiques décentralisées, cette thématique soit plus renforcée, histoire de permettre de mieux cerner les questions du Genre. La création d’une telle filière qui sera assortie d’un Diplôme Universitaire (DU), fait suite à certains constats tirés des études menées par l’Institut. En effet, la mauvaise compréhension du Genre à tous les niveaux ; l’absence de diagnostic Genre dans presque tous les programmes ; l’application très superficielle du Genre aussi bien au niveau de l’Etat central que des structures déconcentrées et décentralisées. En attendant que les modalités de la formation ne soient fixées par les deux parties, ladite formation est ouverte aux titulaires d’un Baccalauréats qui ont une expérience professionnelle de 03 ans dans tout autre secteur d’activité ; des étudiants ayant subi des formations universitaires ou tout autre diplôme équivalent ; des personnes en situation de travail, employées dans le domaine du Genre dans un secteur d’activités et désireuses de renforcer leurs capacités dans le domaine du Genre et d’acquérir de nouvelles connaissances. Cette formation permettra de familiariser les étudiants avec le corpus des textes théoriques fondamentaux en rapport avec le Genre, les théories féministes ainsi qu’avec les théories du développement. Elle se déroulera en 4 semestres avec 2 en tronc commun, 1 semestre de spécialité et un semestre de recherche et stage. Au total 12 modules dont 7 de spécialités sont proposés. Elle vise à améliorer les pratiques de Genre dans les politiques, plans, programmes et projets de développement dans les administrations publiques et privées ; offrir aux apprenants de meilleures compétences en genre pour une implication plus efficace dans les interventions réalisées par les Ongs, les mouvements associatifs, etc. ; développer les capacités d’innovation technologique d’analyse et conception Genre sensible.
Patrick Hervé YOBODE

Fithélicob 2014


Les lycées et collèges ont rivalisé d’ardeur

La 11ème édition du festival international itinérant de théâtre des lycées et collèges du Bénin, a tenu en haleine les populations d’Abomey-Calavi. Les 11, 12 et 13 avril 2014 à l’Espace Mayton Promo, les élèves des différents collèges et lycées ont tenu leur rang. Démarrée le 11 avril, la 11ème édition a connu sa partie officielle le 12 avril devant une foule acquise à la cause du théâtre scolaire. Au cours de la cérémonie de lancement, Tony Yambodè a surpris son monde en passant la main à Romaric Ouitona son assistant  qui a désormais, la lourde tâche de l’organisation  du Fithélicob.
Tony Yambodè, Promoteur du Fithélicob

Sur les six lycées et collèges qui se sont inscrits, seulement quatre ont pu prendre part à la 11ème édition du festival international itinérant de théâtre des lycées et collèges du Bénin (Fithélicob). Ayant pris son envol déjà le 11 avril, c’étaient les CEG Unité et CEG Davié qui se livraient compétition à travers leur représentation théâtrale qui s’intitule respectivement ‘’la mère d’une orpheline’’  et ‘’La bataille du TrôneLe samedi 12 avril, les populations, composées d’élèves, d’étudiants, de parents, bref de toutes les couches de la société s’étaient amassées pour suivre du beau. La cérémonie du lancement officiel de Fithélicob 2014, a débuté par la balade musicale assurée par un trio des jeunes révélations musicales, qui étaient sur Bénin révélation Stars. C’étaient Carlos Dégbé, Sergio Adogoni et Ménélik Kocou. Après eux le Directeur artistique de Bénin révélation Stars, Josias Folly a endiablé le public avec une improvisation musicale qui louait l’initiative et souhaitait longue vie à son promoteur. S’ensuivront les allocutions de Tony Yambodè, promoteur du Fithélicob et de Mathieu Sallan représentant du Ministre de la culture. Prenant la parole, le premier a juste fait de remercier le public et ses partenaires, avant de surprendre son monde. Il a passé la main à son jeune assistant Romaric Ouitona à qui incombe désormais la tâche de l’organisation du Fithélicob. Mathieu Sallan, a quant à lui salué l’initiative avant de dire que Fithélicob est le canal sûr pour les talents de demain dans le théâtre. Il a félicité Tony pour son sens de partage et de confiance à la jeunesse. Ce n’est après cela que la troupe théâtrale de l’Espace Mayton Promo présenta sa mini pièce ‘’A bat les grossesses scolaires’’, sous un tonnerre d’ovation. A sa suite Sylvia Hinson et Ida Tokpo Médali ont présenté à la foule une communication sur le thème central de Fithélicob 2014. C’est dans une ambiance d’échange d’idées que c’était déroulé le développement  de ‘’La grossesse en milieu scolaire’’. Elèves, étudiants et parents, trouvaient des réponses aux interrogations des communicatrices et étaient curieux d’en savoir plus. L’Espace Ashakata emmené par Jean-Marie Vidjennagni était de la partie pour une belle promenade à travers les rythmes traditionnels de la Capitale. Un spectacle de danse intitulé ‘’Le Défi’’, où des petites filles collégiennes âgées entre 12 ans et 16 ans ont démontré que le Bénin a de l’avenir. L’Espace Ashakata s’envolera bientôt pour la France où ces petites filles feront honneur au Bénin. Vos soutiens sont donc attendus. Ce sont les élèves et lycéens du Ceg Davié et du Lycée Béhanzin qui ont mis un terme à la 11ème édition avec leur spectacle qui s’intitule respectivement :….. Tout ceci se déroulait devant des figures de proue du monde culturel et social du Bénin, comme Prosper Bohoun, Jean-Louis Kèdagni, Huguette Akplogan Dossa, etc.
Patrick Hervé YOBODE

dimanche 13 avril 2014

La jeunesse béninoise face aux déviances


Comment l’Evangéliste John Migan enseigne et montre la voie aux jeunes

Plusieurs jeunes gens et jeunes filles de tous âges s’étaient réunis au siège de l’ONG Vision Pentecôte, le samedi 12 avril 2014. L’objectif d’une telle rencontre était de venir écouter les enseignements d’un produit fini de la Miséricorde Divine. Quelqu’un que Dieu a sorti d’un néant pour la gloire, des ténèbres pour la lumière et qui constitue aujourd’hui un exemple parfait de la bénédiction de l’Eternel. John Migan est allé parler du lui, de son parcourt, de sa vie avant l’appel de Dieu, avec les jeunes.  Tout ceci a été ponctué de plusieurs autres témoignages venant de jeunes gens jadis proprement ligotés par le démon.


L'Evangéliste et Chantre de Dieu John Migan s'adressant aux jeunes
Ils étaient venus très nombreux écoutés très attentivement les enseignements de l’homme de Dieu. La grande salle du siège de l’ONG Vision Pentecôte s’était retrouvée exigüe pour contenir ces jeunes gens et jeunes filles. Tout a commencé par une prière emmenée par l’Evangéliste John Migan lui-même. Après des chansons de d’adoration pour implorer la descente de l’Esprit de Dieu dans l’assemblée. Une fois certains de la présence du Paraclet, des chansons gospel très achalandées tirées du répertoire de l’Evangéliste et chantre de Dieu John Migan, ont meublé la séance. Il commença d’entrée à leur parler de sa vie. « Oui moi John Migan homme respecté et respectable aujourd’hui partout au monde, célèbre aujourd’hui, j’ai été racheté, j’ai été arraché à la vie de débauche par Dieu qui m’a lavé, qui m’a purifié, qui a remis le compteur à zéro pour moi et qui m’a béni », déclare-t-il devant des jeunes qui religieusement l’écoutaient. « J’étais en train de suivre ma formation à Bramacôté, (nom qu’il a donné à une banlieue abidjanaise), où j’étais dans l’alcool, la drogue, les femmes, la cigarettes, bref tous les vices. Mais le Seigneur ne m’a pas abandonné », expliquait-t-il aux jeunes gens sidérés. En effet, encore bambin, John Migan verra ses deux géniteurs se séparer. Livrer à l’adversité d’une marâtre et ne supportant plus la maltraitance, il se décida de fuir de la maison. Commença alors une descente aux enfers pour un garçonnet d’à peine 12 ans. Ayant grandi dans un ghetto, il s’habitua à la vie mondaine et aux déviances. Il fumait tout ce qui lui tombait dans la main, buvait tout ce qu’il pouvait d’alcool, écrivait les noms de jeunes filles avec lesquelles il a commis l’acte sexuel sur ses pantalons et jouait dans les bars et boites de nuit. Il était là quand l’heure de Dieu sonna. « Un jour pendant que je rentrais à la maison très souffrant, alors que j’avais fini de jour dans une boite, j’entendis un homme de Dieu qui prêchait la Parole de Dieu. A l’entendre, on dirait qu’il s’adressait à moi. Alors je suis resté à l’écouter un bout de temps et le lendemain, j’étais revenu l’écouté. Après qu’il eut fini, j’ai été saisi et ce que je venais d’entendre me bouleversa », confie-t-il. C’est donc depuis cet Eté 1984, qu’il a reçu la Parole de Dieu et changea définitivement de Vie. Son exemple, à servir à sortir pleins de gens des ténèbres à la lumière. Dans les maisons carcérales, dans les hôpitaux, dans les axiles de fous, il est partout pour témoigner. Chaque qu’il est intervenu sur les ondes de la radio confessionnelle Maranatha, il fait des vagues. Désormais, il a pris la décision de rencontrer de façon cyclique les jeunes pour leur parler de Dieu, leur montrer la voie par son histoire à lui. Plusieurs témoignages de jeunes gens ont mis fin à la séance, mais nous reviendrons sur ces déclarations dans nos prochaines livraisons.
Patrick Hervé YOBODE



4ème édition des Trophées Ganzin


Virgile Abadagan relève un défi malgré le manque de financement

(Blanche Tokpo séduit le jury avec un plat savoureux)

Une quinzaine de jeunes filles des universités et de nos centres d’apprentissage s’affrontaient ce samedi 05 avril 2014. C’était sur la 4ème édition des Trophées Ganzin, une compétition d’art culinaire organisée depuis plusieurs années déjà par Virgile Abadagan. Les Trophées G ou Miss Ganzin ou encore la Reine de l’art culinaire, vise à redonner le goût de la préparation de nos mets africains aux jeunes femmes qui ne savent plus faire la cuisine. C’était au théâtre de verdure du Hall des Arts devant un public, curieux de savoir ce que nos jeunes sœurs avaient dans le crane côté cuisine.

Les filles s'affairant à la cuisine

C’est avec un plat très délicieux composé de la pâte de cossette d’igname et du légume communément appelé Gboman, préparé à la manière des reines de la Cité des Houégbadjavi, que Blanche R. E. Tokpo, s’empare de la couronne de Miss Ganzin 2014. Tout a commencé par une balade un peu comme toute élection Miss.  Les filles reviendront dans une tenue de soirée pour montrer leur élégance et forme physique au public et aux membres du jury, composé pour l’occasion de Florent E. Hessou, président, Elliot U. Djodji, de Vovo Vilop, de Chacha T. de Sébastien Davo et la patronne des restaurants et maquis ‘’Les Saveurs du Bénin’’. Après cette étape, chacune des filles passera sur scène pour danser sur un rythme de son terroir. Ce n’est qu’après cela que la fournaise se saisira des fourneaux et devant tout le public et le jury, chacune d’elle s’était affairée à la cuisine. Pratiquement tous les mets béninois étaient de la partie, du Nord en passant par l’Est, l’Ouest jusqu’au Sud. Le Togo était représenté avec une spécialité de chez les Yassingbé. Le Cameroun annoncé, ne serait pas de la partie pour cette édition des Trophées G.  A la fin du temps imparti pour les candidates, le jury se devait de gouter à tous les plats, histoire de pouvoir apprécier chacune d’elles et de noter la bonne performance en art culinaire.  Après l’appréciation de chaque plat, le jury se retira pour harmoniser les points et venir délibérer.  Quelques minutes d’attente et d’angoisse et revoilà les membres du jury qui revinrent pour proclamer les résultats. Les 5 premières seront notifiées au public et recevront leurs récompenses. Il s’agit de Bernice Houétchénou 5ème, de Gbétofia 4ème, Hounsounou Florence se retrouve à la 3ème place donc 2ème dauphine, la 1ère dauphine à nom Eugénie Guédou, tandis que la Miss Ganzin 2014 s’appelle  Blanche R. E. Tokpo. Un choix qui a reçu l’assentiment du public avec des ovations bien nourrit. Signalons que Virgile Abadagan a pensé à une initiative pareille, parce que de nos jours les jeunes filles ne savent plus préparer. Elles se basent sur leur beauté intellectuelle et physique pour se marier et quelques mois plus tard bonjour les dégâts. Ne sachant pas faire la cuisine elles ont des difficultés à satisfaire les appétits de leur homme et confient toute la responsabilité conjugale à la domestique. Les foyers sont mis à mal et les divorces surviennent. C’est ce genre de choses que compte éviter Virgile Abadagan.


Le promoteur et la reine Ganzin 2014 réagissent

Virgile Abadagan promoteur des Trophées G: nous avions prévu l’arrivée d’autres filles d’autres pays, mais nous n’avons pas eu le soutien. Si les candidates viennent il faut les héberger, les restaurer pendant toute la durée du festival. Mais nous n’avons même pas eu le minimum. Ce qui justifie le fait qu’il y ait une seule togolaise sur cette édition, sinon il était prévu des filles du Cameroun, du Ghana, de la Côte d’Ivoire. Malgré tout je suis quand même très content, car vue les difficultés on n’a pu quand même tenue cette édition. C’est un pari gagné. Je demande aux autorités de soutenir les initiatives culturelles car c’est par la culture que nous atteindrons la croissance à 2 chiffres.

Blanche R. E. Tokpo Miss Ganzin 2014 :j’ai pris part à cette édition de Miss Ganzin parce que pour moi la cuisine est le premier atout de la femme pour maîtriser son homme. La femme doit savoir préparer, sinon les hommes tombent facilement sous le charme de celles qui savent et c’est qui est à la base de beaucoup de divorces de nos jours. Je demanderai à mes sœurs de chercher à savoir préparer. Moi je tiens ce savoir-faire dans l’art culinaire de ma maman, c’est elle qui m’a tout appris.Par exemple ici ce soir, je n’ai pas utilisé de cubes mais des crevettes moulues, ce qui a donné une saveur et un goût particulier à ma sauce.Je suis très heureuse d’être élue Miss G, ce soir et je voudrais que cette initiative grandisse pour permettre à d’autres filles de comprendre que savoir préparer au foyer est une bonne chose.