lundi 30 décembre 2013

Musique


Symphorien d’Almeida signe ‘’Houé Tché houn’’

Les annales de la musique béninoise, viennent d’enregistrer un nouveau bébé, baptisé ‘’Houé Tché Houn’’. C’est le fruit de plus d’un an de travail qui a été couronné le dimanche dernier à Godomey. Symphorien d’Almeida, fait coup double en mettant son 1er album sur le marché en version audio et vidéo.
Symphorien d'Almeida
C’est devant parents, amis, collaborateurs, mélomanes et journalistes culturels, comme il est de coutume, que Symphorien d’Almeida a mis sur le marché des disques, son premier album.  Longtemps resté des les arcanes de la culture, puisqu’ayant connu la musique très tôt grâce à son défunt père qui était lui aussi une figure de proue de la musique béninoise ayant servi la culture aux côtés du roi Alokpon, Symphorien d’Almeida a pris le temps de bien murir ses idées et réflexions. Toutes ses années passées aux côtés des grands, lui confèrent la main et l’expérience nécessaire. Pendant plusieurs années alors, le libraire se consacra à la composition de ses chansons, mais attendait de former un groupe avant de s’exprimer.  Ce n’est qu’en 2012, qu’il entra en studio pour sortir un album fait d’un cocktail de mélodies comme les béninoises et béninois apprécient. Il évolue en effet, dans un style propre le Tchink Systèm, qui déféni un certain nombre d’artistes et dont le précurseur n’est autre que le Papi Grandé Stan Ibitosh Tohon. Au quartier Godomey, juste derrière l’Eglise Catholique Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus, il a tenu la cérémonie de lancement de son premier opus, ‘’Houé Tché Houn’’ en version audio qui comporte 10 titres et vidéo de 6 titres. Une cérémonie de lancement qui a connu une forte participation des mécènes et autres acteurs de la cultures, comme Obed Couton, etc. Plusieurs artistes étaient aussi de la partie pour soutenir leur pair. On retiendra de cet album, qu’il est fait de messages qui conscientisent. De la paix, en passant par l’Afrique et les difficultés que lui font traverser ses fils dirigeants, à la femme, des comportements à avoir au sein de la société, au quotidien des béninois, jusqu’aux hommes qui battent et maltraitent leur femme, Symphorien d’Almeida, chante tout. Sauf que chez lui, toutes ses chansons, donnent toujours un plus à celui qui les écoute.

Patrick Hervé YOBODE

dimanche 29 décembre 2013

5 questions à Patrice Ahouloumè Président de CONAVAB Inter



‘’La sélection des artistes étrangers débute le 02 janvier, les artistes nationaux s’inscriront à partir de début mai’’

La plus grande compétition artistique et musicale, qui met aux prises les artistes béninois tant bien dans la musique traditionnelle que celle moderne, soufflera en 2014 sa 17ème bougie. Pour cette édition, qui commence ses activités le 02 janvier prochain, c’est la musique moderne qui est à l’honneur. Plusieurs pays africains seront de la partie comme il est de coutume depuis 2012. Pour en savoir plus en ce qui concerne la feuille de route de cette grande compétition, nous nous sommes rapprochés du Président Patrice Ahouloumè et voici comment se présente la programmation de l’édition 2014 de CONAVAB Inter.
Patrice Ahouloumè, Pdt CONAVAB Inter

2014 marquera la 17ème édition de CONAVAB Inter, alors parlez-nous brièvement de la programmation établie pour cette édition ?

La 17ème édition de CONAVAB Inter sera consacrée à la catégorie musique moderne. Cette édition démarre déjà le 02 janvier par la sélection des artistes étrangers. CONAVAB Inter 2014 accueille des artistes burkinabé, ivoiriens et ghanéens. Cette sélection prendra fin dans ces pays le 05 mars 2014. En avril, nous allons inviter les 64 artistes nationaux à s’inscrire à partir du début mai. En juin la compétition commence pour prendre fin en Août. Le dimanche 07 septembre au palais des sports de Kouhounou à Cotonou pour vivre la grande finale. Cette finale rassemblera les meilleurs artistes étrangers et locaux, pour à la fin dégager le champion international et le champion au niveau du Bénin.

Alors est-ce qu’il y a une innovation apportée à cette 17ème édition de CONAVAB Inter ?

L’innovation c’est que nous avons deux nouveaux pays qui se sont ajoutés, la Côte d’Ivoire et le Ghana.  En dehors de cela, CONAVAB Inter n’a pas changé, sa stratégie de compétition reste la même

A l’issue de la grande finale de 2014, est-ce que les 3 meilleurs artistes au niveau du Bénin se verront encore produire leur album, comme c’était le cas à la 16ème édition ?

Non, ici c’est le finaliste, le champion que se verra produire son album après la grande finale. Nous ne prenons pas en compte les trois premiers, mais le premier.

On aurait appris dans les coulisses que CONAVAB Inter a vu ses mérites reconnu à l’international par la France. Un prix spécial devrait être décerné au Président que vous êtes, mais vous auriez renoncé à une telle distinction. Expliquez aux lecteurs du journal l’Informateur et de notre Blog : yobode06.blogspot.com, les raisons qui vous ont poussées à refuser un tel trophée ?

Vous savez, CONAVAB a été créé pour les artistes béninois, la culture et la musique béninoises, le public et tous ceux qui vivent au Bénin.  C’est bien après que nous sommes passés à l’International. Le Bénin à partir de la 5ème édition avait voulu distinguer CONAVAB à travers ma modeste personne, mais comme je n’aime pas les honneurs et que je suis en homme très effacé, j’avais dit non à cette décoration. C’est bien après que Business Initiative and Distribution en France a voulu me décerner un trophée depuis 2002, mais j’ai été obligé de renoncer après moultes réflexions.  Si depuis toutes ces années là, j’ai refusé les honneurs de mon pays, je ne vois pas pourquoi j’accepterai pour l’étranger. Accepter une telle chose, ne fait pas digne de moi, c’est pas responsable alors que le gouvernement de mon pays m’a toujours soutenu depuis la 3ème édition de CONAVAB.  Mais bon beaucoup de personnes m’ont conseillé de relancer les choses pour enfin accepter les distinctions de mon pays. Comme cela si d’autres pays voudraient me décorer, je pourrai sans hésiter accepter, car la France a dit clairement qu’elle m’attend. Toute fois, moi je n’aime pas les honneurs, l’essentiel pour moi c’est comment réussir ce que je fais, comment faire pour que les artistes vivent de leur art, parce qu’ils se tracassent beaucoup pour donner le meilleur d’eux-mêmes. J’aurais voulu qu’ils soient mis au premier rang.

Un mot à l’endroit des artistes nationaux ?

Je leur demanderai de se préparer, beaucoup m’ont appelé et continuent de m’appeler, pour connaitre de la programmation. Je leur dirai d’être prêts car à partir du début mai, les inscriptions seront lancées.

Propos recueillis par Patrick Hervé YOBODE

Retrouvailles des promoteurs artistiques et culturels


Le plan d’action 2014 et les textes devant régir l’association au cœur des échanges

Les promoteurs artistiques et culturels, réunis au sein de l’Associations des promoteurs artistiques et culturels (Apac), s’étaient retrouvés le vendredi dernier à la plage Fidjrossè à Cotonou. Autour d’un pique-nique, ils ont échangé sur plusieurs aspects liés à leur corporation et discuté de la feuille de route 2014 ainsi que d’autres sujets, qui permettront à leur association d’aller de l’avant pour une meilleure visibilité à la culture béninoise.
Eric Gbèha, Président de l'Apac

L’ambiance était bon enfant, les promoteurs artistiques et culturels, se sont retrouvés à la plage Fidjrossè pour parler des problèmes liés à leur association l’Apac. C’était pour trouver des solutions, échanger, sur les aspects liés à l’enracinement, à la pérennité, au financement des projets et au bon fonctionnement de leur association, pour prouver leur crédibilité et permettre à la culture béninoise d’aller vers son émergence.  Membre de l’association faitière, la Coalition des associations des promoteurs, producteurs, éditeurs et distributeurs (Caped), l’Apac, compte dans ses rangs, des hommes expérimentés dans le secteur de la promotion artistique et culturelle. Ils sont entre autres, Eric Gbèha, Président de l’Apac, Directeur du festival Africa fête itinérant, président du Bureau export de la musique africaine, Patrice Ahouloumè, Vice-président de l’Apac et président de CONAVAB Inter, Fortuné Dégbègni, Secrétaire général et président de l’Association culturelle Miss Bénin qui organise l’élection de la plus belle fille du pays, Tony Yambodè promoteur de Fithélicob et de Bénin révélation Stars, Guy Lambert Agbazaou, le doyen des promoteurs culturels au Bénin, Mathieu Vitoffodji promoteur de Cafrim, etc. Autour d’une table donc, ils ont axé leurs échanges sur plusieurs rubriques, dont notamment le plan d’action 2014, l’assemblée générale d’adoption des textes, les rencontres prévues avec les autorités en charge de la culture, les responsables d’institutions et autres organismes, les formations de renforcement des capacités. Chacun à ces retrouvailles du donner et du recevoir, a partagé avec ses pairs, ses idées pour un bon fonctionnement de l’Apac. Les structures de financement des projets culturels, les circuits que tel ou tel connait pour permettre à tous de pouvoir d’aller de l’avant, n’ont pas été occultées. Pour le président de l’Apac, Eric Gbèha, l’association reste ouverte à toute personne promoteur artistique et culturel remplissant les conditions prévues
Les échanges allaient bon train c'était le doyen des promoteurs, Guy Lambert Agbazahou qui parlait
par ses textes. L’Apac compte aller très loin pour inscrire la culture béninoise au firmament de l’émergence. C’est pour cette raison que le président affirme : « le sérieux doit émaner de nous, nous avons en tout cas des gens responsables qui ont la capacité de faire ce qu’ils ont envie de faire. C’est donc notre sérieux qui sera notre gage et qui nous permettra d’ouvrir les portes ».  Il insistera sur la communication qui sera de mise avant de souhaiter, une année de paix, de santé dans la grâce de Dieu à tous les promoteurs en les invitant à prendre très au séreux leur boulot afin que l’Apac soit constituée de véritables professionnels pour une réelle promotion de la culture béninoise.

Patrick Hervé YOBODE

samedi 28 décembre 2013

Pélagie et son album ‘’Grâce Kpèdido’

 Pélagie la Vibreuse surprend son monde

(La dimension artistique traditionnelle de Pélagie séduit les béninois)

La salle du palais des sports de Kouhounou, a abrité la cérémonie de lancement du tout nouvel opus de la dame aux reins de roseaux. Les populations ont répondu massivement à son appel et c’est dans une salle comble que celle qui fait vibrer tous les cœurs, par ses déhanchements de bête de scène, a mis ce nouvel album sur le marché des disques.

Pélagie la Vibreuse déchirant la scène

Grâce ‘’Kpèdido’’, voilà l’opus qui vient couronner de succès une année, pas du tout facile pour l’artiste. Troisième album de  la carrière artistique de Pélagie la Vibreuse, cet opus a vu le jour après une année tumultueuse.  En 2013, année qui s’achève, alors que les artistes tiraient leur révérence de gauche à droite, par-ci et par là, on apprenait part dame rumeur que la Vibreuse était morte. Peu après, c’est la rumeur qui faisait état encore de ce que Pélagie serait paralysée. Les mêmes mauvaises langues ont dit que l’artiste aux reins de roseaux est une arracheuse de maris d’autrui, que sa carrière artistique était finie, qu’elle ne pourra plus jamais chanter. Malgré tout ça, la revoici, sous les feux de la rampe, et de fort belle manière. Ce mercredi, jour de la fête de la Nativité, c’est avec un album de 11 titres qu’elle a refait surface en gratifiant le peuple béninois et ses fans d’un cocktail de mélodies croustillantes. Celle dont tout le monde connaissait, la capacité dans la variété musicale moderne, surprend son monde et démontre l’immensité de son talent artistique. Sur cet album, elle répond aux mauvaises langues, les Kpakpatos qui jadis avaient déjà prédit, sa mort et une fin de carrière brusque pour elle. La surprise, c’est que Pélagie la Vibreuse, exécute avec maestria plusieurs rythmes de la musique traditionnelle de notre pays. La fille du terroir, a concocté en dehors de la variété son champ d’action connu, du Gogohoun, du Massègohoun, du Adja et du Agbéhoun. Cette dimension artistique que Pélagie révèle aura été du goût du public et a suscité une popularité davantage plus large. Avec le soutien d’Obed Couton, de Christophe Aïssi, Soumanou Toléba, El Hadja Ewassadja
Vue partielle de la salle qui a fait le plein
Adoukonou, Hounnon Béhumbéza, Victor Topanou et autres, Alain Vigan le mari de l’artiste et tout le staff ont tenu, le pari de la réussite d’une cérémonie de lancement hors du commun.
Patrick Hervé YOBODE


mercredi 25 décembre 2013

Noël pour nos enfants 3ème édition


Les bouts de choux de Womey fêtent la joie au cœur grâce à Obed Couton et Gustave Quénum

(Abdou Fawaz Mister et Joyce Assiha Miss Noël pour nos enfants 2013)

Les bouts de choux de Womey et environs étaient dans l’euphorie hier. Le père Noël est descendu du ciel les bras chargés, pour leur distribuer des cadeaux. Cette troisième édition de la Noël pour nos enfants, géniale initiative de Couton Obed, a connu cette année plus de 500 enfants récompensés. La fête était belle, par la même occasion, Richmir Tété Mister 2012 et Maurelle Tété Miss 2012, ont cédé leurs fauteuils et couronnes respectivement à Fawaz Abdou et Joyce Assiha.

Voici plus d’une dizaine d’années déjà que l’homme parcourt les orphélinats, les écoles, organise des journées récréatives à l’endroit des enfants. Cette initiative qu’il a transformé en la Noël pour nos enfants dans la localité de Womey, prend chaque jour de l’ampleur depuis sa première édition officielle organisée il y a trois ans. 2013 qui s’achève n’a donc pas dérogé à la tradition, c’est avec davantage d’engouement  qu’Obed Couton a encore fait parler l’euphorie dans le rang des bouts de Choux. Organisée cette année sous la haute présidence de Gustave Espoir Quénum, un autre orgre pour  la cause des enfants, la troisième édition, aura été une fête populaire dans la localité. Avec plus de 500 enfants cette année, la Noël pour nos enfants, s’est désormais ancrée dans les habitudes des populations de Womey, Togoudo, Tankpè et environs. Avec une palette impressionnante d’artistes invités, les enfants ont mangé, bu et ont reçu des cadeaux et friandises des mains du plus vieil homme du monde, le Père Noël et sa femme Maman Noëllie.  Une innovation apportée, donc à la troisième édition. Mais avant tout ceci, placé a été faite à l’élection de la plus belle et du plus beau bout de choux de la localité. Avec un jury composé de Wilfried Katchikpè, journaliste culturel, de Wakilath Adjibadé, économiste et de Patrick Hervé Yobodè, journaliste culturel, Président du jury, les enfants ont défilé et c’est tout naturellement qu’il y a eu des vainqueurs à la fin.  Après examen des notes au niveau de chacun des membres, le jury a délibéré et c’est Fawaz Abdou qui est le Mister Noël pour nos enfants 2013. Il a pour dauphins, James Assiha et Sangénis Dansou. La Miss Noël pour nos enfants 2013 a nom, Joyce Assiha, sa première dauphine est Ornella Couton et la deuxième dauphine va au nom de Cynthia Dansou. Un résultat qui était celui du public qui n’a pas hésité a félicité les membres du jury pour leur travail et leur impartialité. Les bouts de choux sont repartis très heureux chez eux espérant que le père Noël, revienne en 2014 avec beaucoup plus de cadeaux.
La Miss entourée de ses dauphines


Quelques impressions à l’issue de l’acte 3 de La Noël pour nos Enfants


Gustave Espoir Quénum
Gustave Espoir Quénum : je le disais tantôt à vos collègues d’Ado FM, les enfants sont les créatures innocentes de Dieu et partout les enfants doivent se réjouir, il est toujours bon de se rendre utile et disponible, pour ces événements, parce que c’est au cours de ces genres d’événements que Dieu nous comble de grâces. Voila pourquoi, nous avons décidé de sacrifier tout ce que nous avons aujourd’hui pour être aux côtés des enfants de Womey. Nous demandons au Seigneur de nous prêter vie et la santé, pour chaque fois sponsoriser, ces genres d’événements afin que les enfants se réjouissent et que les grâces retombent sur nous les parents. A l’endroit des enfants je leur dis de tout faire pour nous combler de bonheur en travaillant sérieusement à l’école, aux parents, je dirai de tout faire pour trouver les moyens d’éduquer les enfants, afin qu’ils donnent le meilleur d’eux-mêmes à l’école, et au promoteur, que Dieu lui donne toujours les moyens, la santé et le bonheur pour organiser ces genres d’événements.




Roland Kinhoun alias Djopopo : pourquoi ne pas accepter de soutenir cet événement, pour moi c’est un 
Roland Kinhoun
devoir. Nous avons tous été enfant avant d’être adulte et ces moments inoubliables avec les bouts de choux, il ne faut les manquer sous aucun prétexte. Avoir été enfant, c’est quelque chose d’inoubliable et ça me donne tellement de la joie au cœur d’être avec ces bouts de choux et chaque année, tant que Dieu nous prête vie,nous seront toujours à leurs côtés.









Obed Couton : Les sages disent souvent que quand vous entretenez bien vos enfants rien ne vous manque
Obed Couton, Initiateur de la Noël des Enfants à Womey
 dans ce monde. Dans ma vie, naturellement j’aime beaucoup les enfants. C’est pour cela que depuis 15 ans je réunis souvent les enfants pour leur donner des cadeaux et les récompenser. l’initiative que j’ai commencé avec 5 enfants a gagné en ampleur et aujourd’hui nous avons récompensé entre 500 et 600 enfants de womey . Le bienfait envers les enfants n’est jamais perdu et nul n’est heureux tout seul. C’est pour cela j’ai sollicité certaines personnes qui m’ont aidé et m’ont accompagné dans cette initiative. Je saisi cette occasion pour remercier René Dohou, Gustave Quénum, Roland Djopopo, etc. La  raison d’être de cet événement se justifie par le fait que aimé les enfants, c’est s’aimé soit même. Si tu as l’amour pour les enfants, c’est que tu es béni. L’enfant que tu aide et accompagne, l’enfant que tu protèges, est une source de bénédiction pour toi et Dieu te protège aussi. Noel pour nos enfants, est basé uniquement à Womey parce que cela participe au développement de notre localité. Je ne fais pas que ça, avant-hier j’étais dans un orphélinat à Fifadji où j’ai distribué des vivre en soutien à une Ong, je  soutien aussi les artistes, etc.

lundi 23 décembre 2013

Noël des enfants à Womey


Obed Couton sacrifie à la tradition demain


Les enfants de la localité de Womey, de Tankpè, de Togoudo, de Sodo et environs, attendent leur père Noël.  Il descendra du ciel ce mercredi 25 janvier 2013, avec les bras chargés de cadeaux. A travers ce père Noël, c’est Obed Couton directeur des Ets Onel, qui a pris l’initiative depuis plus de 6 ans déjà de mettre la joie au cœur des bouts de choux de ces localités.  L’édition de cette année se déroule, comme les années précédentes, au complexe hôtelier Pio-Roi de Womey. Déjà c’est l’effervescence dans le rang des enfants, dans les localités suscitées.  L’événement est placé sous le contrôle de Pélagie la Vibreuse, marraine. Plusieurs artistes, dont Zébra Pharaons, Queen Kangni, Opipi DJ, Princesse Sica, Sisco Danson, Tata Grâce, Luc Dagba et pleins d’autres seront de la partie pour égailler les âmes innocentes.

Patrick Hervé YOBODE 

Production discographique Pélagie la Vibreuse lance son nouvel album


Pélagie la Vibreuse lance son nouvel album ce mercredi


Intitulé, ‘’Grâce Kpèdido’’, le nouvel album de la dame aux reins de roseaux, sera des les bacs, ce mercredi 25 décembre 2013. C’est donc la fête de la Nativité, qu’a choisi le staff de Pélagie Boton, pour la mise sur le marché des disques de son tout dernier opus. La fête sera alors belle avec les enfants, ce mercredi au palais des sports de Kouhounou. Un album entièrement  concocté et réalisé dans les studios Es la Hora, le produit est d’une qualité exceptionnelle. 11 titres composent ce nouvel opus de celle qui endiable les hommes et femmes par ses mouvements de reins. Avec Alain Vigan, son mari, Obed Couton et plusieurs autres acteurs et mécènes de la culture, cet album le tout premier produit qui sort des studios Es la Hora ne souffre d’aucun manque de soutien. Un studio que nous avons eu la chance de visiter et qui répond aux normes internationales avec des matériels de pointe. Nous aurons l’occasion de vous en dire plus sur la maison Es la Hora. 

Noël des enfants au Complexe scolaire Sanctuaire du Savoir


Charles Dahito prône l’excellence à travers la culture des talents scolaires

Le samedi 21 décembre dernier, les bouts de choux du Complexe scolaire Sanctuaire du Savoir et leurs grands frères du secondaire, étaient en fête.  Sous l’égide de Charles Dahito, directeur et fondateur, qui a eu le mérite d’implanter, un tel joyau dans la localité de Womey, le père Noël est descendu et a distribué des cadeaux à tous les enfants. Devant parents, personnel administratif et enseignant, les élèves et les artistes invités ont livré des prestations de haute facture. Toute chose qui marque la différence dans la zone et qui dénote du sérieux qu’entend mettre dans la formation de l’élite de demain, le fondé de ce complexe.
 
Le Père Noël saluant M. Charles DAHITO Fondé et Directeur du CS Sanctuaire du Savoir
Le Complexe scolaire Sanctuaire du Savoir était en ébullition, le samedi passé. Le Charles Dahito, fondé et directeur entouré de son personnel administratif et enseignant, ainsi que des parents d’élèves et élèves a donné une occasion unique aux apprenants de se détendre après le premier trimestre d’étude. Si tout le monde s’accorde à dire que les journées culturelles dans les écoles constituent des créneaux pour détecter des talents endormis chez les élèves, il faut reconnaitre, que beaucoup de chefs d’établissements ne réussissent pas souvent l’organisation de ces journées là. Déjà doté d’un cadre somptueux avec des salles de classe et mobiliers qui répondent aux normes internationales, ce complexe est venu bouleverser l’ordre des choses établies.  Avec une palette impressionnante d’artistes venus de partout, les élèves du Sanctuaire du Savoir ont ajouté leur savoir faire culturel, pour un Noël des enfants époustouflant. Après un bref discours du fondé, les élèves de la maternelle au primaire en passant par le secondaire se sont prêtés à plusieurs jeux. Du théâtre au ballet, de la chorégraphie à l’interprétation, tout y était. Dans leur attente du vieil homme, chaque bout de choux, se faisait une image du cadeau qu’il souhaiterait que le père Noël lui apporte. Ils seront bientôt comblés, car voici, qu’apparait aux environs de 11 heures, le plus vieil homme du monde, dans sa traditionnelle tenue rouge et sa canne. Sur son dos et dans sa main, des sacs remplis de confiseries et des cadeaux de toute nature.  Après avoir fait le tour de la grande cours de l’école, en saluant et en distribuant des bonbons, tout ceci sur sa chanson fétiche ‘’Petit papa Noël’’, il finira la salutation par le directeur et fondé, Charles Dahito. Désormais bien calé dans sa chaise, il ne fera plus trainer les débats, car le vieil homme était conscient de la longue attente à laquelle il avait soumis les bouts de choux.  Des vélos tout terrain, aux jouets ordinaires, les enfants ont eu droit à tout.  La joie était à son paroxysme, tout ceci grâce à Charles Dahito, pour qui, il n’existe pas d’enfants cancres.  Tous les meilleurs élèves, du primaire au secondaire, les trois premiers de chaque classe, ont été distingués par l’administration. Après tout ceci, les artistes, les bouts de choux de la maternelle, les élèves du primaire et du secondaire, ont gratifié les foules de plateaux alléchants de prestations artistiques. La fête était belle et le directeur fondateur, Charles Dahito, promet encore des surprises pour la fête de la Pâques.

Le Père Noël et le Fondé entoure des bouts de choux et du personnel enseignant

A la découverte du Complexe scolaire Sanctuaire du Savoir
Avec la pose de sa première pierre effectuée le 06 mars 2012 par le Révérend Pasteur Bennett Akandé Adéogoun, chef suprème de l’Eglise du christianisme célecte, le Complexe scolaire Sanctuaire du Savoir, propose aux parents d’élèves le meilleur pour les enfants, dans un cadre convivial. La meilleure éducation à moindre coût, c’est désormais possible à Womey. Localité à la taille d’Akpakpa en superficie et en population, c’était à un casse tête chinois que les parents étaient confrontés, à l’orée de chaque rentrée scolaire.  Désormais plus de soucis pour ces parents d’élèves là, puisqu’à proximité de chez eux, s’est implantée une école qui n’a rien à envier aux hauts lieux de savoir que compte la mégalopole béninoise, Cotonou. Ayant ouvert ses portes au cours de cette année scolaire, les parents d’élèves qui ont eu a visité les lieux, ont compris l’opportunité qui s’offrait à eux d’inscrire leurs progénitures, dans une école dotée d’infrastructures de dernières générations qui répondent aux normes internationales. Pour le directeur et fondé Charles Dahito, professeur certifié d’histoire et de géographie et consultant indépendant, il faut un esprit saint dans un corps saint. Raison pour laquelle il déclare : « le savoir être et le savoir faire constitue pour moi mon cheval de bataille ». A l’en croire, chaque enfant serait doté d’un potentiel caché. «  Je compte explorer tous  les terrains de connaissances et de compétences, si bien qu’aucun élève n’est cancres, ils ont des talents endormis qu’ont doit  fouetter et éveiller en eux les capacités, pour que le Bénin, demain puisse en profiter », renchérit-il. Le complexe, est doté de salles de classe spacieuses, d’une crèche, d’une garderie, d’une cantine scolaire, d’une infirmerie, de matériels de sonorisation de puissance, des équipes de football et des équipements, des clubs de tous les ordres de la culture à savoir, la musique, le théâtre, le dessin, les arts visuels, etc. Très accroché à la qualité de la formation avec un personnel enseignant qualifié, l’admission des élèves dans ce complexe est subordonnée, à une étude approfondie des dossiers et à un test pour toutes les classes, du primaire au secondaire.

Patrick Hervé YOBODE


dimanche 22 décembre 2013

Tofâ 2014 Le Bénin n’est pas au bout de ses peines


Le Bénin n’est pas au bout de ses peines

(Des signes qui annoncent la désunion entre les enfants du Bénin)

La maison du peuple d’Agla, a servi de cadre très tôt dans la matinée de ce samedi, à la traditionnelle cérémonie du Tofâ. Les prêtres du Fâ étaient venus nombreux mais également les populations pour savoir ce que 2014 réserve à la Nation béninoise. Il resort que le malheur n’a pas fini de frapper le Bénin
David Koffi AZA Prêtre du Fâ

Aklan Ossa, signe principal de cette année, parle du présent. Il voudarit dire que le Bénin ou les autorités qui ont la charge de sa destinée, végètent dans un mauvais chemin. Après consultation, les sacrifices non faits, attirent de la malédiction sur tout le pays. Il révèle que si les sacrifices de toutes les consultations antérieures sont faits, le Bénin aura la paix. C’est le même signe et le signe de gauche Gbé Aklan, qui révèlent, qu’il y aurait beaucoup de désordre dans le pays. Des écarts de langage, des prises de becs en perspective, des foyers de tension dans tout le pays. Il y aura des tiraillement entre les fils du Bénin. Le président Boni Yayi, doit beaucoup plus écouter son peuple que de faire à sa tête. Ce comportement pourrait conduire le pays dans le gouffre selon le Fâ. Le manque de dialogue social qui met à mal la cohésion nationale, va s’accentuer. On sera toujours dans le perpétuel recommencement et beaucoup de choses entreprises connaitront d’échec. Le Fâ prédit, pour le Bénin un ouragan et ce sont ceux qui auront des appuis solides qui y échapperont. Beaucoup de choses feront entrave au bonheur collectif. Beaucoup d’avortements et de motrs nés dans les hôpitaux. 2014 sera encore une année de deuil généralisé, beaucoup de décès comme 2013 l’aura été. Le troisième signe le Tchè Ogbé de la droite, annonce lui l’improvisation, l’éternel recommencement, des difficultés énormes que rencontreront les populations. Vivement que le gouvernement réagisse pour que les prêtes du Fâ, qui ont roulé jusque là sur fonds propre pour le bonheur de tout le pays, puissent faire en bonne et due forme les sacrifices. Toute chose qui ramènera le Bénin sur les chemins de la paix, de l’unité et du développement.
Patrick Hervé YOBODE   

Renforcement des capacités rédactionnelles


Les journalistes culturels à l’école des critiques littéraires

L’Association des journalistes culturels du Bénin dirigée par Fortuné Sossa, a réuni les journalistes culturels le vendredi dernier. La rencontre qui avait pour cadre le centre Artisttik Africa d’Ousmance Alédji à Agla, devait permettre à l’association de donner les armes aux journalistes culturels pour susciter l’engouement autour de la critique des livres.
Fortuné SOSSA Pdt AJCB

Depuis sa création, les différents bureaux de l’association se sont battus pour donner de nombreuses formations aux journalistes culturels. Bien qu’axées sur la maîtrise des techniques rédactionnelles, ces formations accordaient peu d’intérêt à la critique littéraire. Du coup, les journalistes spéialistes des questions culturelles, se sont désintéressés d’un genre exigeant et pas facile d’accès. Loin d’une faiblesse, ou d’un manque d’audace, chaque journaliste avait ses raisons pour ne pas vouloir s’aventurer sur un terrain non maîtrisé, car, ne deveint pas critique littéraire qui veut, mais celui qui détient les clefs. C’était donc pour corriger le tir et donner les clefs aux journalistes culturels, que l’Ajcb a organisé un atelier de formation à l’intention des journalistes vivant à Cotonou et à Abomey-Calavi. Les communications étaient axées sur ‘’Le Bénin littéraire 2013 et la critique littéraire’’, thème de l’atelier de formation.  Avec des journalistes rompus à la tâche et dont la dextérité dans ce genre journalistique n’est plus à prouver, les journalistes présents à l’atelier ont reçu le meilleur pour que désormais, la bonne critique littéraire soit de mise dans leurs productions.  Pascal Zantou et Fernand Nouwligbèto, ont donné aux journalistes présents, les règles fondamentales  pour réussir une critique littéraire. Koffi Attédé et Armand Adjagbo, tous deux journalistes et éditeurs, ont pour leur part parlé aux journalistes de la chaine du livre et des difficultés auxquelles les éditeurs sont confrontés. Le professeur Roger Koudoadinou, assistant principal du professeur Guy Ossito Midiohouan, en ce qui le concerne, avait entretenu les journalistes culturels sur les différences entre un roman, un recueil de nouvelles, un livre de contes, un livre de théâtre, un essai, etc. Dans son propos, il suggérera au président de l’Ajcb, d’instaurer, un prix de la meilleure production littéraire, ce qui motivera les journalistes à s’adonner aux critiques littéraires. A l’issue des différentes intrventions, les formateurs et journalistes se sont livrés à un exercice pratique autour de ‘’PV Salle VI’’ roman de Dakpogan Habib, qui faisait honneur à l’association et aux journalistes par sa présence. Venu lancer l’atelier de formation, le Président de l’Union des professionnels des médias du Bénin (Upmb), Franck Kpochémè, après avoir félicité l’Ajcb pour l’initiative et rappeler les actions phares de la feuille de route du bureau qu’il dirige, est revenu sur la question de la spécialisation. « Dans un environnement où les patrons de presse, face à leurs responsabiltés ont démissionné, il convient de réfléchir à la survie des journalistes, définir les canaux nécessaires et aller vers la spécialisation, afin de se mettre dans la dynamique du numérique », relève-t-il. Pour lui, la presse culturelle doit se donner les opportunités de mieux se professionnaliser. C’est pour cette raison, qu’il soutient : « nous devons cesser avec les comptes rendus, prendre de l’audace, aller à la spécialisation, découvrir d’autres genres journalistiques et s’ouvrir sur de nouveaux horizons, afin d’être plus utile à la Nation demain ». Abondant dans le même sens, Ousmane Alédji demandera au Président de l’Upmb, d’inculquer la notion du risque aux journalistes. Selon lui, le journaliste doit avoir le goût du risque, dire ce qui est et non emprunté les sentiers battus. Il finira par remercier l’Ajcb et les journalistes présents, pour leur sens d’humilité, car dit-il : « l’apprentissage est permanent et aucun mortel ne finit d’apprendre ». Les journalistes culturels outillés sont repartis confiants que la critique littéraire est devenue un genre désormais plus accessible.
Patrick Hervé YOBODE    

mercredi 18 décembre 2013

VALEURS D’ICI


Hounnon Adankanlin et le Vodoun Adjagbè, le fétiche qui parle font des merveilles

Très effacé, mais très efficace, Hounnon  Adankanlin est l’un des garants de la tradition et des valeurs endogènes que nos ancêtres nous ont léguées. S’étant forgé une réputation pendant des années et ce depuis son enfance aux côtés de son grand père Djédou, qui a accompli des miracles à Détowou, c’est tout naturellement que l’homme a acquis les expériences qui aujourd’hui lui permettent de sauver des milliers de vie. Très efficace, il est connu pour son adresse et ses prouesses dans le domaine parlent en son nom. Avec le Vodoun Adjagbè, le fétiche qui parle, il réalise des merveilles en permettant à des milliers de béninois et autres de trouver la guérison et de se sortir des griffes des forces du mal. Comme à l’accoutumée, il a tenu la traditionnelle Houétanou, du premier samedi du mois de décembre et c’est toute une horde de gens venus de tous les coins du Bénin, de l’Afrique et du Monde, qui a effectué le déplacement. Il fait partie des rares garants de la tradition qui ont du génie et qui  comblent les populations. Valeurs d’Ici votre rubrique est allée à sa rencontre.
Hounnon Adankanlin, une force tranquille


Le bruit ne fait pas du bien et le bien ne fait as du bruit, dit-on. Il y a des esprits qui même en faisant le bien ne font pas de tapages autour, pour se faire quelque publicité que se soit.  Le cas du Hounnon Adankanlin, grand prêtre de Vodoun et garant hors pair des valeurs endogènes du Bénin est évocateur.  Basé à Tokan Tokpamey, il réalise des merveilles. Il tient sa dextérité de son grand père Djédou, qu’il a servi depuis son enfance, jusqu’à l’âge adulte. C’est donc ce dernier, qui au soir de sa vie, lui a concédé pouvoir et connaissances dans le domaine. A la mort de son grand père, c’est trois ans après qu’il sera intronisé et couronné grand prêtre du Vodoun et garant de la tradition. Donc voici une dizaine d’années, que Hounnon Adankanlin, met son expérience et son savoir-faire au service des populations, pour leur bien-être. Il détient des pouvoirs, pour la guérison de plusieurs maladies, avec le Vodoun Adjagbè, le fétiche qui parle, il est un des rares détenteurs du savoir ancestral, dont la maestria est approuvée par les populations. Le fétiche qui parle, est un Vodoun, qui vous parle de votre vie, de vos problèmes, il suffit de vous confier à lui, de solliciter son intervention et il vous décortique, les obstacles de votre vie et vous donne les clefs qui vous permettront de vous tirer d’affaire. Plusieurs personnes, des milliers ont déjà bénéficié des biens faits du fétiche qui parle et vivent aujourd’hui la plénitude de leur vie. Annuellement,  et ce tous les premiers samedi du mois de décembre, Hounnon Adankanlin organise, une grande cérémonie de bénédiction et d’imploration des divinités pour une entrée paisible dans la nouvelle année. Cette même cérémonie permet aux populations de demander les grâces et la protection. Dans la forêt, ceux qui sont en difficulté, face aux forces maléfiques, à la sorcellerie et autres, demandent à la divinité du bien baptisée ‘’Gnonnan vodoun minan tintchémi’’, la protection, la bénédiction, la prospérité, la santé, la paix, etc. tout ceci en promettant à la divinité de lui donner des présents lorsqu’ils trouveront satisfaction. Ce fétiche lutte contre la sorcellerie, la perte de l’emploi, les malédictions, les envoutements, etc. Pour Hounnon  Adankanlin les africains en général et les béninois en particulier, ne doivent pas tourner le dos aux savoirs ancestraux. Les plantes, les noix, les écorces de plantes, sont des créatures de Dieu. Le Fâ pour Hounnon Adankanlin est un messager de Dieu. « On peut comprendre  alors que c’est Dieu lui-même qui a confié tout ceci à l’homme afin qu’il en utilise pour ses soins et pour trouver la paix au quotidien », avoue-t-il.  « Dieu n’est jamais descendu pour parler aux hommes, mais il a toujours pris par les divinités et hommes. Dans les temps immémoriaux, les plantes, les arbres et autres créatures de Dieu, parlaient et disaient eux-mêmes les vertus qui sont les leurs, donc personnes ne doit fuir nos valeurs endogènes », dixit Hounnon Adankanlin. Dans la tradition, Hounnon Adankanlin détient tout ce qui peut concourir au bonheur des Hommes. Sa renommée qui a largement dépassée les frontières béninoises, les distinctions reçues et les témoignages des populations qui trouvent satisfaction par son biais, attestent de l’efficacité de l’homme.

Quelques maladies que Hounnon Adankanlin a déjà vaincues
Hounnon Adankanlin, la solution à vos problèmes

Il est reconnu pour son adresse dans la guérison du diabète, la drépanocytose, l’épilepsie, l’infertilité chez l’homme te la femme, la femme qui accouche des morts nés. Celui qui n’enfante que des filles et qui veut avoir des garçons, il détient  le secret pour lui venir en aide afin qu’il trouve satisfaction. Les femmes qui ont des problèmes avec le planning, il règle ça en fraction de secondes, les maux de tête incessants, les kystes, les fibromes, les myomes, la folie, les envoutements, les contres sorcellerie, les maris et femmes de nuits et le Sida, si le fétiche qui parle, le Vodoun Adjagbè donne son aval que le malade peut se guérir, etc.
L’homme a reçu, pour ses prouesses, plusieurs distinctions dont la dernière en date est le Grand Ordre du Mérite Traditionnel Africain délivré par le festival Hwendo.

 Son adresse complète

Hounnon Adankanlin est basé à Tokan Tokpamey à moins de 30 mètres du pylône  des réseaux Gsm et à un peu plus de 600 mètres du carrefour Tokan. Le plus petit enfant de ce quartier peut vous amener chez lui. Pour tous vos soucis, n’hésitez pas à composer : (00229) 96 378 048
Réalisation Patrick Hervé YOBODE






lundi 16 décembre 2013

Créativité autour du pagne africain


Germain Bessangbo a présenté sa nouvelle collection « Mi Tchité »


Les amoureux de la mode et des créations africaines ont été comblés, le samedi dernier. C’était à travers la présentation de la nouvelle collection de Germain Bessangbo, alias Gerbas et Dis, à Azalaï hôtelde la plage.
Des mannequins lors du défilé de mode

C’est donc la salle Béhanzin de l’hôtel Azalaï de la plage qui a abrité la cérémonie de présentation de la collection « Mi Tchité ». Styliste béninois de talent incommensurable,  Germain Bessangbo a reçu le soutien de plusieurs personnes au cours de cette soirée de défilé de mode. Ils étaient venus nombreux pour lui, parents, amis, fans de son talent, clients potentiels, personnes ressources, chefs d’entreprises et enfin personnalités politico-administratives autour des enjeux de cette soirée de mode, pour célébrer son talent, l’encourager et enfin découvrir les créativités relatives au travail pathétique qui est autour des tissus africains. Au tour d’un podium en
forme d’un « T », les mannequins composés de garçons et filles ont fait trois manches de parade en tenue de sortie. La collection dénommée « Mi Tchité » laisse voir des tenues réalisées à bases des médiums (lin, Bazin et batik) influencées par la créativité des couleurs. Selon Germain Bessangbo, la collection « Mi Tchité » est une
expression du tissu africain auquel il a donné de la vie et une vision. Axée sur la recherche harmonieuse entre la sélection des couleurs et la particularité du matériel, la collection « Mi Tchité » montre l’importance de la mode au Bénin et au niveau de la sous région.  A en croire la marraine de la soirée, Mme. Mathys Adidjatou, Germain Bessangbo fait un travail impeccable sur la scène de la mode africaine. « Il mérite le soutien de tout le monde car j’espère qu’il portera les couleurs nationales sur les grands évènements de la mode », a –t- elle ajouté. Riche et belle, la soirée a permis aux hôtes de suivre la prestation musicale de la chanteuse béninoise, Sèssimè et de découvrir aussi la nouvelle collection de lamaison de pagne « Vlisco ».

Patrick Hervé YOBODE

Lancement de l’album ‘’Jeunesse africaine’’ de Opipi DJ


Luc Bankolé,  Obed Couton, Brice Sinsin et consorts magnifient le frère ivoirien


La discographie béninoise et partant celle africaine s’est enrichit le week-end écoulé, du tout premier opus de DJ Opipi. La mise sur le marché des disques de cet album a été effectuée le samedi dernier, au Bar Manoir Papi Parrain 5 étoile de Womey. Un lancement qui a reçu le soutien de personnalités importantes qui font beaucoup pour les artistes et la culture.

Opipi DJ 


A l’état civil, Grégoire Amani, Opipi DJ est un ivoirien qui réside au Bénin depuis déjà près d’une décennie.  C’était donc devant une foule impressionnante de parents, amis et de curieux, venus massivement lui témoigner leur amour et soutien qu’Opipi DJ a mis sur le marché son premier opus. Ayant la musique dans le sang, l’exerçant déjà en Côte d’Ivoire sa terre natale, c’est sur le sol béninois, qu’il donne corps à sa passion. Disc Joker et Animateur professionnel rompu à la tâche, il a roulé sa bosse dans les arcanes de la culture de son pays et de la culture du Bénin, pendant plus d’une vingtaine d’années, avant d’en arriver là. Il signe donc un album de haute facture, qui est un délice, un mélange subtile des rythmiques d’ici et de la Côte d’Ivoire. Un opus fait d’une variété musicale époustouflant. C’est donc ce samedi qu’il a mis sur le marché son tout premier bébé
musical. Réalisé avec l’appui de Manoir Productions d’Eric Aïssi, l’album intitulé ‘’Jeunesse africaine’’ a été  lancé sous le haut parrainage du Pdg des Ets Onel, Obed Couton, un homme qui investit des fortunes dans la production des artistes au Bénin. c’est pour prouver au frère ivoirien Opipi DJ, une autre forme de l’hospitalité légendaire du Bénin, que le recteur de l’Université d’Abomey-Calavi, Brice Sinsin et le Dg Sobemap, Soumanou Toléba ont accepté être respectivement le Co-parrain et le sponsor officiel de cette cérémonie de mise sur le marché des disques de son premier opus. Un cocktail de 14 titres fait de mélodies extrêmement envoutantes, qui vous emportentau firmament  des réalités africaines. ‘’Jeunesse africaine’’, c’est pour conscientiser une jeunesse béninoise te africaine de plus en plustournée vers le gain facile.

Patrick Hervé YOBODE

dimanche 15 décembre 2013

Séminaire spirituel du Maître Dao


 Les clefs pour une année 2014 paisible et bénéfique

La salle de Cinéma Concorde de Cotonou à Akpakpa a abrité un séminaire pas comme les autres ce samedi 14 décembre. Les populations qui sont à la quête de la paix du cœur et de la protection contre les forces du mal, ont massivement répondu à l’appel du Maître Dao.

Reconnu pour son adresse dans le domaine de la spiritualité avec sa renommée qui a largement dépassé les frontières béninoises, Maître Dao apporte les solutions pour une année 2014 de paix aux populations.
Le Maître DAO
C’était aux travers des séminaires spirituels qu’il a entrepris d’organiser à travers tout le Bénin. Se protéger contre les forces du mal, vaincre la sorcellerie, laver son Aura pour s’attirer de la chance, s’offrir les clefs de la liberté pour prendre son destin en main, s’ouvrir les chemins de la réussite et du bonheur, sont entre autres, les exercices spirituels auxquels le Maître Dao avait convié les populations de Cotonou et environs. Comme à Parakou, la dernière fois, tout à commencer par la traditionnelle séance de consultation, qui a cédé place plus tard aux choses plus sérieuses. Le Maître Dao, désormais drapé dans une soutane de prière, convia les foules à la concentration maximale. Cette concentration retrouvée, il procèdera à la prière d’ouverture et à quelques minutes de méditations afin de donner les enseignements et de faire des recommandations par rapport à l’utilisation du savon porte bonheur et de l’année 2014. Après avoir appelé l’abondance sur le Bénin et pour chacun de ses fils, le Maître Dao donne la numérologie de l’année 2014. Ainsi donc 2014 serait égal à 2+0+1+4 ce qui donne 7, qui est un bon signe. 2014 se révèle ainsi l’année des femmes, l’année de l’abondance, de Dieu, de la paix, de la réconciliation, de l’humilité, de la simplicité et de partage. Une année qui sera gouvernée par le Fétiche Dan Ayido houèdo (Arc-En-Ciel). Pour donc trouver la paix, la sérénité, l’abondance en toute chose, la joie, le bonheur et la prospérité dans ses affaires, il faudrait forcément respecter ses parents. Surtout honoré sa mère et sa femme, pour ceux dont les mamans ne vivent plus, le Maître Dao, met à leur disposition, un coffret bougie, parfum et savon à utiliser et aller sur la tombe de la défunte pour bénéficier de sa bénédiction et de sa protection. Les populations étaient ravies d’avoir pris part à un tel séminaire. Nous reviendrons plus en détail sur les prouesses du Maître Dao dans notre rubrique Valeurs d’Ici, mais pour l’heure il convient de rappeler que Dao signifie en langage Spirituel : DIEU, Amour, Opportunité.

vendredi 13 décembre 2013

Décès du fils ainé de Sagbohan Danialou

Djibril Sagbohan la relève du père n’est plus

C’est alors que son père Sagbohan Danialou qui lutte encore contre la mort, se préparait à commémorer ses 61 ans d’existence que le drame s’abbat sur lui. Le Hagbè National était lui-même aux commandes lorsque son fils ainé, se plaignant de douleurs au ventre est apparu. Voulant alors s’occuper de son enfant le père alla sortir une potion qui devait le soulager. Il lui sert un verre, fait de même à son chargé à la communication, El Pidio de Souza avant d’en consommer lui-même. La suite tous les trois quelques minutes plus tard se plaignaient de douleurs atroce. Conduits à l’hôpital El Fatheh de Porto-Novo, le fils rendra l’âme. Sagbohan Danialou et son C Com sont dans un état critique au Centre national hospitalier universitaire Hubert Koutoucou Maga de Cotonou (CNHU-HKM) de Cotonou.
 

Djibril Sagbohan

C’est suite à une intoxication alimentaire, que l’homme orchestre à subi un coup dur. La perte de son fils ainé, Djibril Sagbohan, qui pendant des années aura tout appris à ses côtes pour que son héritage musical soit assuré. Agé de la trentaine environ, Djibril Sagbohan avait mis sur le marché des disques, son premier album en 2011. Il programmait la sortie de son second opus entre janvier et février 2014, mais le destin en a décidé autrement. Marié à une Peuhle du Niger, il est père de deux enfants et sa femme attend actuellement son troisième bébé. ce jeudi 12 décembre 2013. Il est 18 heures 05 minutes. La devanture du Service des Urgences est remplie de monde. Mais, c’est une foule particulière. Il s’agit des artistes de toutes catégories confondues. Ils sont tous venus soutenir leur pair, Sagbohan Danialou qui venait d’y être admis avec son chargé de communication, El Pidio de Souza. Mais aucun d’eux ne sait réellement ce que vit Sagbohan Danialou. Toutefois, au-delà de ces artistes promptement mobilisés, il y a les proches. Parmi ceux-ci, Richmir Totah, son manager avec qui il devrait célébrer ce jeudi même, son 61ème. Après moult vaines tentatives engagées envers lui pour en savoir plus sur les circonstances du drame qui s’est abattu sur l’artiste, il a fini  par avouer  les causes réelles des ennuis sanitaires de  son protégé, Sagbohan Danialou. Selon ses confidences,  en effet, Sagbohan Danialou se préparait à son domicile pour célébrer son anniversaire passé mercredi dernier. Il a différé la fête pour ce jeudi parce qu’il a l’habitude de vivre ces instants de bonheur avec son manager, Richmir Totah qui célèbre lui, son anniversaire le 12 décembre de chaque année. « C’est Sagbohan lui-même qui faisait la cuisine et je devrais le rejoindre pour que la fête puisse commencer », a précisé Richmir Totah. Mais c’est bien sûr sans compter avec le drame qui allait s’abattre sur lui.
Djibril Sagbohan
Selon les confidences reçues, l’homme-orchestre était dans les préparatifs de son anniversaire quand son fils, Djibril Sagbohan, celui-là qui est appelé à lui succéder  arriva avec des plaintes. « Djibril, à son arrivée, se plaignait de douleurs atroces. Il a dit à son père qu’il n’allait pas bien du tout ». Selon les informations reçues d’autres sources supposées bien informées, le fils aurait été victime du gris-gris appelé «tchakatou »». Et c’est justement par là que survint le malheur. « J’ai une potion ici. Ça t’aidera à calmer ton mal », a répondu Sagbohan Danialou à son fils, selon les explications données par le manager. C’est ainsi qu’il sort la potion, une tisane en bouteille qu’il sert dans un verre à boire à son fils Djibril, à son chargé de communication, El Pidio de Souza avant de se servir lui-même. C’est ainsi que tous les trois ont commencé par sentir d’atroces douleurs au ventre. Ils ont alors été quelques minutes plus tard évacués sur l’hôpital musulman El Fateh où Djibril Sagbohan a rendu, sur le champ, le tablier de la vie. Dépassés par la gravité de l’état de santé des deux autres survivants (Sagbohan Danialou et son chargé de communication, El Pidio de Souza), les médecins d’El Fateh ont dû  les transporter au Centre hospitalier départemental de l’Ouémé-Plateau afin qu’ils puissent recevoir des soins adéquats. Mais là encore, les deux malades ne seront pas soignés. Il a été donc décidé qu’ils soient évacués sur le Centre national hospitalier universitaire Hubert Koutoucou Maga (CNHU) de Cotonou qui a les équipements qui conviennent en vue d’une meilleure prise en charge médicale. L’hôpital de Porto-Novo ne disposant pas d’ambulance, ils ont dû faire appel à celle de l’hôpital El Fateh pour les évacuer.

Quant à Sagbohan Danialou et El Pidio de Souza les médecins-traitants rassurent

Danialou Sagbohan, plus de peur que de Mal

Une fois admis aux Urgences du CNHU, Sagbohan et El Pidio de Souza ont bénéficié d’une forte mobilisation des médecins. En tête du collège de médecins, le Directeur général du CNHU, le professeur Idrissou Abdoulaye qui est d’ailleurs le gendre de l’illustre artiste. Pour mieux se concentrer sur  l’homme, l’accès à la salle a été strictement interdit à tout visiteur. Après quelques minutes, ils ont été transférés au service de Réanimation pour subir certains examens. « Moi, je ne sais pas pourquoi les gens s’affolent. Sagbohan n’est plus en danger. Il est hors de danger », a rassuré  un des médecins-traitants lorsqu’il remettait à son manager, Richmir Totah,  une ordonnance médicale. « Nous avons essayé d’arrêter la progression du poison dans ses organes vitaux, à savoir les reins, le foie et le cœur. En attendant que les analyses ne sortent pour nous éclairer sur ce qui se passe réellement dans son corps, c’est la précaution que nous avons prise pour le mettre hors de danger et il parle même », a expliqué le même médecin-traitant qui a requis l’anonymat. Aux dernières nouvelles, selon les informations que nous avons reçues après 00 heure, les « médecins ont réussi à isoler l’élément toxique de son corps ». C’est l’assurance donnée à son manager qui est resté toute la nuit à son chevet.

 
El Pidio de Souza Chargé à la Communication du monument Danialou Sagbohan

jeudi 12 décembre 2013

Parlons d’histoire



Votre rubrique mensuelle vous plonge en son acte 2 sur le Dahomey d’alors et Bénin d’aujourd’hui, au cœur des périodes tumultueuses, que ce petit Etat de l’Afrique Occidentale française, a connues. Des réformes aux élections de 1945-1947, elle vous amène aux élections du premier président  Hubert K. Maga, le 26 juillet 1960.

Les réformes et les élections de 1945-1947
Par trois décrets publiés en août et en septembre 1945, le gouvernement provisoire fixe à soixante-trois le nombre de députés pour l’outre-mer sur un total de cinq cent vingt-deux. Le double collège est généralisé, le premier regroupant les citoyens français et le second les sujets de l’empire français. Le scrutin est uninominal à deux tours, le Dahomey et le Togo forment une seule circonscription qui obtient deux sièges.
Dès le premier tour des élections le 21 octobre 1945, Sourou Migan Apithy, le candidat des Comités électoraux, remporte le siège du second collège en arrivant largement en tête devant sept candidats. Le siège au premier collège sera aussi remporté par un candidat des Comités électoraux, le révérend-père Francis Aupiais, élu lors du second tour le 4 novembre. Mais cette victoire des Comités électoraux, présentant un front uni face aux échéances électorales à venir, n’a été possible qu’en évitant d’afficher une orientation politique claire. Ainsi, Apithy s’inscrit dans le groupe de la Section française de l'Internationale ouvrière (SFIO) au Palais Bourbon, alors qu’Aupiais s’inscrit au Mouvement républicain populaire (MRP). Le décès de ce dernier, dans la nuit du 14 au 15 décembre, entraîne une élection partielle le 10 février 1946. Seul candidat, le révérend-père Jacques Bertho est élu au premier collège et s’inscrit à son tour au MRP. La Constituante abolit le travail obligatoire le 11 avril (Loi Houphouët-Boigny), étend le code pénal métropolitain aux colonies le 30 avril et accorde le 7 mai la citoyenneté française « à tous les ressortissants des territoires d’outre-mer sans qu’il soit porté atteinte au statut personnel » (Loi Lamine Guéye). Mais le référendum du 5 mai, dont le vote a été limité au premier collège, est rejeté.

Une nouvelle élection législative est organisée le 2 juin. Sourou Migan Apithy et Jacques Bertho sont, dès le premier tour, élus député. Le 13 octobre 1946, la Constitution de la Quatrième République est adoptée par référendum, encore limité au premier collège.
Localement, les structures politiques s’organisent et les premières oppositions commencent à voir le jour. Au niveau fédéral, l’année 1946 est marquée par le congrès fondateur du Rassemblement démocratique africain (RDA) à Bamako (Soudan français, actuel Mali).Sourou Migan Apithy, Emile Derlin Zinsou et Louis-Ignacio Pinto forment la délégation du DahomeyApithy est élu vice-président du nouveau parti et signe le manifeste, alors que Pinto est élu président de la Commission de politique générale. Mais, Zinsou refuse le poste de secrétaire général mettant en cause l’affiliation du RDA au Parti communiste français (PCF), seul parti métropolitain invité à Bamako. Si la position de Zinsou est soutenue par la majorité des membres du Comité directeur des Comités électoraux, l’importance prise par Apithy, qui est élu à la première législature de la Quatrième République le 10 novembre, limite les moyens de pressions à son encontre. D’autant que les Comités électoraux ont perdu le monopole de l’espace politique dahoméen avec le départ de certains de ses membres et la création le 7 décembre du Bloc Populaire Africain (BPA) mené par Emile Poisson et Justin Ahomadégbé.
Juste avant les élections au Conseil général, les Comités électoraux se transforment en un parti politique qui prend le nom d’Union progressiste dahoméenne (UPD). Très bien implantée, l’UPD obtient la majorité des sièges au Conseil général du Dahomey le 15 novembre 1946.
Une série d’élections, tout au long de l’année 1947, permet la désignation par le Conseil général des représentants du Dahomey au Conseil de la République, au Grand conseil de l’AOF et à l’Assemblée de l’Union française. En janvier, Emile Poisson (BPA) pour le premier collège et Louis-Ignacio Pinto (UPD) pour le second collège sont élus conseillers de la République. Puis en septembre, c’est l’élection de Sourou Migan Apithy (UPD), de Justin Ahomadégbé (BPA), de Pierre Bartoli (UPD), d’Hubert Maga (UPD) et de Gaston Nègre (UPD) au Grand conseil de l’AOF. Enfin, en novembre, deux membres de l’UPD, Emile Derlin Zinsou et Paul Hazoumè, sont élus à l’Assemblée de l’Union française.
1948-1952
La vie politique dahoméenne est rythmée par les sessions du Conseil général et par les échéances électorales. Mais l’éloignement des élus les plus influents dans les assemblées fédérales et nationales, que ce soit à Dakar ou à Paris, entraîne sa léthargie le reste du temps.
Première épisode électoral durant cette période, l’élection en novembre 1948 par le Conseil général de deux nouveaux conseillers de la République, Albert Marescaux du Rassemblement du peuple français (RPF) pour le premier collège et Louis-Ignacio Pinto (UPD) pour le second collège. Mais Albert Marescaux, fonctionnaire en poste au Dahomey, est invalidé le 25 janvier 1949. Une élection partielle permet l’élection d’Emile Poisson (BPA) le 27 février.
En mai 1951, la circonscription du Dahomey obtient un second siège à l’Assemblée nationale. Mais l’instauration d’un scrutin par liste provoque une double rupture au sein de l’UPD. Sa direction tente de mettre à l’écart Apithy jugé incontrôlable en le plaçant second sur la liste. Mais il refuse, quitte l’UPD et lance une liste indépendante dite "d’Union Française" dont il est à la tête. Puis, c’est au tour de la majorité des membres de l’UPD originaire du Nord de faire sécession, leur demande d’une place pour l’un des leurs ayant été refusée par le Comité directeur. Le 17 juin 1951, Hubert Maga (liste du Groupement ethnique du Nord Dahomey, GEND) et Sourou Migan Apithy (liste d’Union Française) sont élus députés à la deuxième législature de la Quatrième République. Le premier s’inscrit aux Indépendants d’Outre-mer (IOM) alors que le second s’inscrit aux indépendants et paysans d'action sociale (IPAS), marquant ainsi sa rupture avec les IOM dont il était l’un des fondateurs.
En septembre, Apithy fonde son propre parti, le Parti républicain du Dahomey (PRD), en vue des élections à l’Assemblée territoriale amenée à remplacer le Conseil général. La très large victoire du PRD et l’implantation réussie du GEND lors de ces élections le 30 mars 1952 mettent en péril l’existence de l’UPD. D’autant qu’un mois plus tard lors des élections pour les représentants du Dahomey au Grand conseil de l’AOF, aucun candidat de l’UPD ne parvient pas à se faire élire. Cette élection voit la victoire de Justin Ahomadégbé (BPA), Sourou Migan Apithy (PRD), Jacques Bertho (non-inscrit), Robert-Henri Chaux (non-inscrit) et Hubert Maga (GEND).
1953-1957
Moribond, l’UPD reçoit le coup de grâce le 10 octobre 1953 lors de la désignation des représentants du territoire pour l’Assemblée de l’Union française. Une alliance UPD/BPA a été conclue afin de barrer la route au PRD qui pour l’occasion s’était allié avec le Mouvement Démocratique du Dahomey (MDD), un nouveau parti créé par Hubert Maga pour succéder au GEND qui était menacé d’éclatement. La défaite de la paire Zinsou/Ahomadégbé (UPD/BPA) face au tandem Hazoumè Deroux (PRD/MDD) met un point final à l’UPD et entame gravement le futur du BPA. Emile Derlin Zinsou parvient cependant à se faire élire conseiller de la République en juin 1955 en se présentant sans étiquette au premier collège et, en bénéficiant des voix des indépendants et du RPF. Le candidat du PRD, Maximilien Quenum, est élu au second collège.
La fin de l’UPD, l’historique parti national, et les difficultés du BPA, dont la base électorale se situe dans le sud-ouest du Dahomey, semblent laissé apparaître la double domination du PRD pour le sud et du MDD pour le nord. La victoire des leaders de ces deux partis, Sourou Migan Apithy pour le PRD et Hubert Maga pour le MDD, aux élections législatives du 2 janvier 1956 tend à le démontrer. D’autant que l’Union démocratique dahoméenne (UDD), le nouveau parti destiné à succéder à l’UPD et au BPA, se déchire six mois après sa création sur la question de l’affiliation au RDA, donnant naissance à une tendance pro-RDA menée par Justin Ahomadégbé et une tendance anti-RDA menée par Emile Derlin Zinsou et Alexandre Adandé.
Le 31 mars 1957, les élections à l’Assemblée territoriale donnent une large victoire au PRD qui obtient la majorité des sièges. L’UDD arrive en deuxième position, suivi du MDD. Mais ce dernier bénéficie du ralliement d’indépendants qui fait de ce parti l’incontestable deuxième force politique du Dahomey. Cela se confirme le 15 mai avec les élections des représentants du territoire au Grand conseil de l’AOF et l’échec des candidats UDD. Jean Agier, Michel Ahouanmènou et Valentin Aplogan Djibodé sont élus pour le PRD, alors que Mama Arouna et Pedro Boni Salifou sont élus sur la liste Entente Nord-Dahomey, qui regroupe le MDD et la mouvance Jeunesse et progrès.
Le 17 août, le MDD devient le Rassemblement démocratique dahoméen (RDD). Le but de ce changement étant de créer une force politique unique pour tout le nord du pays et, de faire taire les divergences qui se sont exprimées lors des élections à l’Assemblée territoriale et au Grand conseil. La peur d’un sud plus peuplé et plus riche est le ciment d’un espace nord pourtant composé de territoires aux histoires et aux cultures très diverses. La personne d’Hubert Maga apparaît comme rassembleuse d’autant que, cas unique dans l’histoire dahoméenne, il est nommé à un poste ministériel le 18 novembre et devient le véritable pendant de Sourou Migan Apithy qui a été élu le 27 mai vice-président du Conseil de gouvernement du Dahomey (le gouverneur est président de droit) en application de la Loi-cadre dite Gaston Defferre.
1958-1960
Le 28 septembre 1958, le Dahomey vote oui au référendum instituant la Communauté française. La République du Dahomey est proclamée le 4 décembre et Sourou Migan Apithy devient président du Conseil de gouvernement. Il bénéficie d’une très large majorité avec le Parti progressiste dahoméen (PPD), fondé en mars 1958, et rassemblant le PRD, le RDD et d’anciens membres de l’UDD qui se sont opposés à l’affiliation au RDA. Mais le 17 janvier 1959, la création de la Fédération du Mali à laquelle participent des parlementaires du PPD, provoque son éclatement. Maga et Apithy s’opposent au projet de la Fédération et reconstituent leurs partis respectifs, le RDD et le PRD. C’est donc en ordre dispersé que se déroulent les élections à la première Assemblée nationale dahoméenne, les 2 et 23 avril 1959. L’entre-deux tours est marqué par la démission de leurs postes ministériels d’Alexandre Adandé, de Louis-Ignacio Pinto et d’Emile Derlin Zinsou qui entendent montrer leur attachement à la Fédération. Mais aucun parti n’obtient la majorité à l’issue des élections qui donnent vingt-huit sièges au PRD, vingt-deux au RDD et vingt à l’UDD-RDA. Un gouvernement d’union nationale est donc formé avec Sourou Migan Apithy à sa tête. Le RDD apparaît cependant comme le véritable arbitre de la scène politique dahoméenne entre Sourou Migan Apithy et Justin Ahomadégbé dont l’alliance est impossible du fait d’anciennes rancœurs personnelles.
Le 21 mai 1959, Apithy démissionne. Avec le soutien des élus de l’UDD-RDA, Hubert Maga le remplace. Pressé par l’aile gauche de son parti, il propose même la fusion à l’UDD. Ahomadégbé refuse et les ministres de l’UDD décident finalement de quitter le gouvernement en décembre 1959. Sans majorité, Maga parvient tant bien que mal à se maintenir. L’élection à la présidence de la République du Dahomey entraîne la formation le 9 mars 1960 du Parti des nationalistes du Dahomey (PND) qui regroupe le PPD de Zinsou et le PRD d’Apithy. Mais soucieux de barrer la route au PPD, l’UDD-RDA soutient la candidature d’Hubert Maga qui est élu premier président du Dahomey le 26 juillet 1960 et qui proclame l’indépendance du Dahomey le 1er août de cette même année en présence de Louis Jacquinot, qui représente la France.
Réalisation Patrick Hervé YOBODE (Source Wikipedia)