lundi 28 octobre 2013

Concert du Poly Rythmo à l’Institut français du Bénin


     Le Tout Puissant Poly Rythmo, livre un show inoubliable

Le Tout Puissant Poly Rythmo en plein dans le show

Les festivités musicales inscrites au programme du trimestre qui célèbre le cinquantenaire de l’Institut français du Bénin ex CCF ont démarré à Cotonou. Ce samedi 26 Octobre, c’était le toujours phénoménal et légendaire groupe solidement ancré dans la tradition du Bénin qui lançait les hostilités. Il s’agit bel et bien de l’Orchestre du Tout Puissant Poly Rythmo. C’est vieux de la vieille, rompus à la tâche ont livré un concert époustouflant.  Après deux années d’absence, le public béninois et les amoureux de la bonne musique, redécouvraient mythique Orchestre  Poly Rythmo. C’était à l’occasion de la célébration du cinquantenaire de l’Institut français du Bénin. Un concert pas comme les autres, au cours duquel, le public qui a effectué le déplacement a savouré de la bonne ambiance avec délectation.  Avec un répertoire d’une richesse inouie et reconnu comme tel, le TPPR a comme à l’accoutumée depuis les années 60 enchanté le public. Entre les succès retentisant de ces années là, les succès de l’époque révolutionnaire, les nouvelles trouvailles et les titres cultes, le TPPR aura livré un show épatant. Le public qui en délirait nettement de ce concert de grandeur nature à travers une soirée de rêve en redemandait. Après ce show inoubliable du Tout Puissant Poly Rythmo, place sera donnée le vendredi 02 novembre prochain au citoyen du monde Didier Awadi. 

Sortie discographique


‘’ Vivomè’’ de l’artiste Maéla bientôt dans les bacs

L’univers du showbiz béninois va bientôt enregistrer un chef d’œuvre. ‘’ Vivomè’’ le tout premier livre sonore de la fine fleur de beauté Carine Ahinadjè Alotin alias Maéla est fin prêt et sera présenté aux mélomanes dans les tout prochains jours. Composé de dix galettes bien croustillantes, cet album est un cocktail de belles mélodies soutenues par la voix veloutée de Maéla, la nouvelle coqueluche de la musique béninoise.
Maéla la nouvelle voix d'or de la musique béninoise

Annoncé à travers le single ‘’ Halalè’’ qui passe boucle sur les chaines de télévisions et joué constamment sur les stations radios de la place, l’album ‘’ Vivomè’’ de la nouvelle voix de la musique béninoise Maela est enfin prêt. ‘’ Vivomè’’, le plat musical de résistance  tant attendu est tout fumant et prêt à la consommation. Cette toute première signature discographique de la chanteuse aux reins élastiques sera officiellement dévoilée au public en mars 2014. A travers cet opus Maéla a véhiculé des messages variés, entre autres, la culture de la paix,  l’amour du prochain, le travail bien fait,  l’abnégation, la foi en l’avenir et la conscientisation des femmes potentielles candidates aux diverses élections au Bénin. Cette œuvre est le fruit de plusieurs années de labeur peaufinées dans des studios de référence en matière de qualité du son dans la sous région. Sur l’album, l’artiste
s’est montrée très attachée à ses racines en abordant avec professionnalisme plusieurs rythmes Béninois sur un format moderne mais d’inspiration traditionnelle. ‘’ Vivomè’’ comme l’indique son nom est l’album qui entend apporter la joie dans tous les ménages. «  J’ai fait du Gospel et de la musique profane. Comme vous le constatez, je suis restée au centre de deux mondes. Tout ceci dans un style tradi-moderne de bonne facture», a expliqué Maéla. Pour en arriver à cette fin, elle avoue  avoir surmonté une montagne de difficultés. Et la finalisation de son projet sonne comme  la fin de tous ces moments pénibles que l’artiste ne souhaite à personne, même pas à ses ennemis. 
Maéla, l’espoir de la musique béninoise  Maéla nourrit beaucoup d’ambitions pour la promotion de la musique béninoise et africaine. Malgré sa beauté et sa belle voix, elle compte travailler d’arrache pied pour hisser haut le flambeau de la musique béninoise. Le grand rêve de Maéla, est de devenir célèbre comme sa chère aimée doyenne Angélique Kidjo dans les traces de qui elle se met chaque jour que Dieu fait. La musique pour elle, est ce qu’est un enfant pour sa chère maman. Originaire de Bopa, l’artiste puise ses inspirations du lac Ahémé en grande partie, des vécus quotidiens, des faits de société, de l’actualité nationale et internationale. Maéla invite tous les mélomanes à consommer ‘’ Vivomè’’ sans modération.
*       
*       

lundi 21 octobre 2013

Grande finale de Bénin Révélation Stars 2013


Carlos Dégbé surclasse Rosalie Minawadé


(Les finalistes assurent, le public en délire)


Le mercredi 16 octobre dernier, la première édition de Bénin Révélation Stars, compétition d’interprétation musicale en live et en acoustique, livrait son verdict. Un pari totalement gagné par Tony Yambodè, promoteur culturel qui aux détours de cette compétition de détection des futures stars de la musique béninoise, a vu juste d’honorer de leur vivant les artistes béninois. Une finale de feu qui a vu le sacre de Carlos S. T. Dégbé.
Carlos 1er et Rosalie 2ème

C’en est fini pour la première édition de Bénin Révélation Stars. La géniale initiative de Tony Yambodè, qu’il aura conduit avec ténacité et passion, a connu son épilogue.  D’entrée,  les candidats sur cette première édition étaient tous là, pour chanter en chœur, l’hymne qu’ils ont composé pour  Bénin Révélation Stars. Devant une foule en liesse,  le maire de la Commune d’Abomey-Calavi et  Blaise Tchétchao, directeur de la Dfac, les candidats se sont livrés, la dernière bataille fratricide. Sur cette dernière prime, celle de la finale qui rendait hommage à Sagbohan Danialou, Vivi l’Internationale, Nel Oliver et Nila Djogbé, se fut Ménélik Kocou et Sergio Adogoni qui d’abord, s’étaient disputés la troisième place. Devant le jury emmené par Marcel Padey, le musicologue, chacun d’eux a sorti le grand jeu.  Les finalistes quand à eux se sont livrés une bataille sans merci, même si dans les coulisses, l’ambiance était toujours bon enfant. Successivement ils interpréteront le Hagbè national, Sagbohan Danialou, Nel Oliver, quant à Rosalie Minawadé, elle a émerveillé sur les titres de Vivi l’Internationale et de Nila Djogbé.  Cette dernière, qui était la seule à répondre par sa présence à l’invitation de Tony, ses ainés étant en tournée pour cause du Ramu, était simplement dépassée par le spectacle. Très émue, Nila Djogbé n’a pas hésité à qualifier les concurrents d’artistes confirmés.  Ifè ou si vous préférez Awoulath Allougbin et Nila Djogbé, sans oublier le groupe de slameurs Trio Griots ont mis le feu à l’Espace Mayton Promo. Devant un jury qui n’a pas changé, sauf Auguste Amoussou qui remplacé son mentor Eric Gbèha empêché, les différents concurrents ont livré un spectacle en beauté pour classer la première édition de Bénin Révélation Stars au panthéon de la culture béninoise. Avant le verdict final, Marcel Padey, le musicologue après avoir fait une démonstration du Timbo, parle de cet instrument de musique typiquement africain comme le balafon, que nos ancêtres nous ont laissé et que lui aura pris le temps d’étudier. Silence, c’est le moment de la délibération, le public retient son souffle. Le président du jury annonce le 4ème Ménélik Kocou, Sergio Adogoni prend alors la troisième place. Enfin le moment tant attendu, il garde le suspens un instant et libère les cœurs. Rosalie Minawadé 2ème derrière Carlos Dégbé sacré vainqueur de la première édition de Bénin Révélation Stars.

Tony Yambodè ou le flair d’un culturel hors pair

Tony Yambodè Promoteur de Bénin révélation Stars
Il aura réussit un pari, celui de l’initiative, de son organisation et celui de sa conduite jusqu’au bout. Ce n’était pas facile, ni évident, parce que rappelons-le, Tony Yambodè a roulé sur fonds propres.
Outre les millions injectés dans ce projet qui désormais s’est enraciné dans les habitudes et dans le quotidien des béninois, le promoteur a levé le voile sur un pan essentiel de notre culture,  jamais pris en compte jusque là, ni par l’Etat central, ni par les acteurs culturels. D’abord, l’initiative en elle-même, Bénin Révélation Stars, est une révolution ; une nouvelle donne qui vient bouleverser l’ordre des choses établies. Ici, jadis personne ne connaissait vraiment l’importance des                   prestations artistiques en live et en acoustique. Les Play back, étaient par tout et fortement ancrés dans toutes les  mentalités. Bénin Révélation Stars est venu corriger le tir, en donnant aux jeunes les armes pour une carrière artistique internationale bien fournie. La preuve est simple, ces jeunes qui ont pris part à la 1ère édition ont acquis certaines compétences, que même certains artistes confirmés n’ont pas. L’autre apport non moins négligeable et qui prouve que Tony est un homme de vision, c’est l’hommage aux artistes de leur vivant. Ce n’était encore jamais arriver par le passé. Il faut  attendre leur mort pour exposer leur dépouille, soit au palais des congrès, au palais des sports ou au Hall des arts. Désormais Tony vient dire intelligemment non à cet état de chose. Il leur rend hommage de leur vivant, en permettant aux concurrents de les interpréter devant eux. Ce qui est pour les artistes honorés, une première toujours chargée d’émotion. Merci Tony pour cette noble clairvoyance.


Les artistes honorés.
Au total, une vingtaine d’artistes ont reçu les hommages de Bénin Révélation Stars. Ils sont, Ignace Don Métok, Zéynab, Habib Dakpogan, Sèssimè, Olouwa Kèmy,  Yan, Rico’s Campos, Pélagie La Vibreuse,  Kiinzah, Fanny Sènan, Angélique Kidjo, John Arcadius, Sagbohan Danialou, Nel Oliver, Dossi, Vivi l’Internationale, Nila Djogbé, etc.

Ils ont dit

 Rosalie Minawadé : je ne suis pas en joie, parce que, travailler pendant des mois pour ce résultat c’est pas facile. Mais c’est la volonté de Dieu. J’ai au moins gagné des expériences sur cette compétition.

Carlos Dégbé : je suis très content, parce qu’à un moment donné, je n’y croyais plus, car Rosalie est une concurrente de taille. Bénin Révélation Stars, c’est vraiment une expérience formidable, qui nous a permis de nous adapter au live. Nous avons appris assez de choses sur la musique. Pour quelqu’un comme moi qui rêve de devenir un grand nom de la musique béninoise et internationale, Bénin Révélation Stars était un détour nécessaire. Mon secret, c’est ma passion, ma foi, ma détermination, ma conviction, être lauréat de Brs 2013, cela je la voulais de toutes mes forces.

Nila Djogbé : Rosalie elle a très bien chanté, c’est une petite sœur qui a du talent et qui avec le temps va surement faire plus que ça. J’ai remarqué qu’elle n’était pas contente du second prix, mais bon, c’est vrai que Carlos aussi s’est donné. C’est une belle initiative et ce n’est pas donné à n’importe qui de faire ces genres de choses. A Tony je dirai, félicitation, bravo et du courage. Il a notre soutien.

Tony Yambodè : mes impressions sont bonnes, parce que les deux objectifs sont atteints. En ce qui concerne l’hommage aux artistes de leur vivant, on a constaté tout au long des primes, qu’au niveau des artistes qui ont effectué le déplacement, l’émotion était à la normale. Certains ont tout simplement pleuré. Quant au second objectif, révéler les talents de demain capables de prester en live, les artistes qui étaient sur Brs ont qualifié les participants d’artistes confirmés. Ce qui veut dire qu’il y a du talent, mais les cadres d’expression font défaut.  Prière les partenaires nous accompagner, pour que la 2ème édition soit mieux organisée. Je ne regrette pas les millions injectés, car si d’ici 10 ans, j’ai au moins un qui devient artiste, je pourrai dire que j’ai gagné et que la nation aussi a gagné.

Les lots : remise prévue pour le 25 janvier 2014 avec le lancement de la 2ème édition.

Le 1er repart avec un ordinateur Portable, la réalisation d’un single, d’un clip vidéo, une formation aux métiers de la musique chez Eric Gbèha, une attestation et la réalisation d’un Cd, les grandes voix de la musique béninoise, chez Marcel Padey. Rosalie elle, s’en sort avec ces mêmes lots plus un poste téléviseur, sauf l’ordinateur portable. Le 3ème obtient un bon d’auto école, 25 mille francs sur un compte comme les 6 premiers, plus la formation et la réalisation chez Eric et Marcel. Ce sont ces mêmes prix que gagne Ménélik Kocou le 4ème. Du 7ème au 10ème, ils bénéficient de l’ouverture d’un compte bancaire, avec un dépôt de base de 20 mille francs CFA.  

Patrick Hervé YOBODE

Au cœur d’une vie


Quelques minutes chez H-Ley pour mieux la connaitre

L’univers musical béninois, a enregistré depuis quelques années déjà, cette jeune artiste de la musique. Ayant passé le clair de sa vie dans les arcanes de la culture, Tata H-Ley, fait partie aujourd’hui des figures de proue d’un des rythmes les plus en vogue actuellement. Pétrie d’expérience malgré son jeune âge, H-Ley est une artiste, qui excelle dans la variété musicale, mais surtout dans le Gogohoun. Connue et adulée par un public connaisseur qui difficilement accepte les artistes, elle est entrain de s’effrayer son chemin tranquillement mais très surement, pour se donner une place au soleil. Elle fera très certainement mal dans les années à venir, car beaucoup de mélomanes et d’experts dans le domaine compte sur son talent. Top départ pour inspecter l’univers d’une telle compétence musicale.
H_Ley parlant d'elle avec nous

Née voici une vingtaine d’années, à Godomey Togoudo, plus précisément à Allègléta, dans la commune d’Abomey-Calavi, celle que tout le monde connait sous son nom d’artiste H-Ley, est originaire d’Agonlin Covè dans le département du Zou. Fille du regretté Paul Hounsou et de Martine Dovonou, elle s’appelle à l’Etat civil, Hélène Sènan Hounsou. L’artiste qui aujourd’hui s’est confirmé et qui se trace son chemin de gloire, à une très longue histoire avec le monde de la culture. En effet, très jeune elle côtoyait déjà les arcanes de la culture. L’aventure commença dans les années 2000, pendant qu’elle était encore au cours primaires. Cette touche à tout, faisait déjà à cette époque des interprétations, de la chorégraphie, toutes sortes de ballets et aucune danse, d’où qu’elle vienne ne lui tenait tête. Ayant la musique pour un don divin, son talent s’enracine et se confirme au fil des jours. Inscrites en classe de 3ème chez les Sœurs au cours secondaires Notre Dame des Apôtres, la rigueur des lieux n’aura rien enlevé à cette passion d’enfant, qui commençait à prendre corps. C’est alors qu’en classe de seconde, Hélène Sènan Hounsou, ou si vous préférez H-Ley surprend son monde en lançant un single Gogohoun, d’une qualité exceptionnelle, suivi de son clip vidéo.  Celle qui jadis représentait son école et son collège lors des compétitions culturelles scolaires et qui décrochait toujours le premier prix, venait de se lancer dans une jungle et un circuit pas toujours clément pour la gente féminine. Le deuxième single suivi de son clip vidéo qu’elle mettra sur le marché des disques un an plus tard, en classe de 1ère est venu confirmer son talent et tout le bien qui se disait d’elle. Le public béninois fin connaisseur de la bonne musique et reconnu comme tel, par les stars internationales, venait d’accepter H-Ley, dans son écurie. Désormais, les chansons s’enchainent et l’album qui s’annonce est une bombe qui va cartonner très fort, ici et ailleurs. H-Ley fait de la variété musicale, mais à l’en croire, son rythme de prédilection, qu’elle affectionne le plus c’est le Gogohoun, qu’elle exécute avec professionnalisme. Cette star en devenir, très joviale, n’aura pas abandonné pour autant les études. Elle a su très bien combiner passion musicale et étude. C’est ce qui aujourd’hui lui a ouvert les portes de l’Université d’Abomey-Calavi, où elle apprend le Droit en Sciences Juridiques. Pour rappelle, H-Ley a décroché son premier diplôme universitaire, voici quelques années déjà. Pour elle, la musique est une vraie passion, un don de Dieu. Raison pour laquelle, elle, n’hésite pas à dire, que rien ni personne ne pourra l’empêcher de faire de la musique.  « Je ne laisserai la musique pour rien au monde », soutient-t-elle. Dans l’arène du Gogohoun, elle est inspirée par les frères Dahouè et Tata Sèna Noble. Les faits marquants, le quotidien de ses proches, les vicissitudes de la vie, constituent  ses principales sources d’inspiration. Elle se prépare activement pour faire paraître son album qui s’annonce comme un délice, pour les oreilles.

H-Ley à la loupe                                                                    
H-Ley

Taille : 1.61 mètre

Poids : 55 kg

Yeux : marrons

Teint : noir d’ébène

Tour de bassin : 103 mètres

Caractère : souriante, loyale, accueillante,  joviale elle est très 
respectueuse envers tout le monde, même les enfants.

Gastronomie : elle s’y connait parfaitement avec plusieurs recettes d’ici et d’ailleurs. Elle se sent mieux et très à l’aise devant un plat de la pâte du maïs accompagnée de la sauce légume

Ce qu’elle aime en général : la confiance en soi, la maîtrise de soi, la vérité, la persévérance, l’amour du travail bien fait et la convivialité.

Elle déteste : je n’aime pas les insultes, ou qu’on m’accuse de quelque chose que je n’ai pas fait, là, je pleurs devant tout le monde,  dit-elle. La médisance, la trahison.

Genre musical : variété et musique moderne d’inspiration traditionnelle. Mais surtout le Gogohoun.

Quelques titres en vogue : ‘Minhodoto’’ ; ‘’Osê’’ ; ‘’Wangnigni’’ ; ‘’Ado Suà’’.

Patrick Hervé YOBODE


mardi 15 octobre 2013

Tête à tête avec Aziz Koto Chabi, promoteur des Soirées Kokoman

Aziz Koto Chabi, promoteur du festival Kokoman

« Le Kokoman, c’est la musique moderne d’inspiration traditionnelle duseptentrion »


La culture béninoise richissime et florissante est en pleine expansion.Cette promotion sans frontière est à mettre à l’actif de jeunes promoteurs culturels qui dans l’ombre se battent pour inscrire le Bénin culturel sur orbite. Parmi ses jeunes, figure en très bonne place Aziz Koto Chabi. Directeur Général de Gram Communication, il est l’un des artisans, qui valorisent, les chants et danses du septentrion. C’est à travers les soirées Kokoman, dont il est le promoteur. Il nous fait ici la genèse de cet événement bal poussière qui sera à sa 3ème édition le
samedi prochain.


Mr Aziz Koto Chabi, nos lecteurs voudraient mieux vous connaitre

Mon nom c’est Aziz Koto Chabi, je suis le Directeur
Général de Gram Communication, la structure qui organise le festival
Kokoman à Abomey-Calavi. Ce festival est à sa 3ème édition cette
année. La première édition s’est déroulée en Janvier dernier, la
deuxième édition récemment le 10 Août et bientôt la 3ème édition.

Trois éditions d’un festival au cours d’une même année. Ce n’est pas
trop selon vous ?

Merci pour  la question. C’est compte tenu de la demande insistante du
public que nous sommes obligé d’organiser  plusieurs éditions au cours
de la même année. Et probablement en fin d’année ou en début d’année
2014, nous risquons d’avoir  également la 4ème édition.

Le festival Kokoman, qu’est-ce que s’est et quel est sa particularité ?

Kokoman, c’est dans une langue du septentrion. Pendant  le festival
Kokoman, c’est la musique moderne, les instruments modernes qui
accompagnent la musique traditionnelle. Donc il s’agit de la musique
moderne d’inspiration traditionnelle du septentrion, c’est-à-dire des
rythmes, danses, folklore et chants du septentrion. A l’origine, le
Kokoman se dansait et se chantait dans les villages, à l’occasion de
certaines festivités telles que le mariage, la naissance ou lors d’un
décès d’une personne âgée. Souvent on se retrouve à la place,
l’orchestre s’installe et la fête commençait. On appelle également le
Kokoman, le bal poussière, parce qu’à travers les pas de danse, on
soulève la poussière. Mais à Abomey-Calavi on ne soulève pas la
poussière parce que c’est sur du béton. Ce festival est donc une
occasion pour ceux qui vivent à Cotonou et ne vont plus régulièrement
au village ou qui y vont mais ne coïncide pas à une festivité du
Kokoman, de le vivre. Au lieu qu’ils aillent vers le Kokoman, nous,
nous amenons le Kokoman vers eux. Voilà dans quel cadre se situe ce
que nous organisons depuis un certain nombre de mois.

Des innovations prévues pour cette 3ème édition ?

Oui bien sur. Je peux dire que c’est l’édition de la maturité et nous
avons pris certaines dispositions afin qu’il y ait plus
d’amélioration, qu’il y ait des innovations au cours de la 3ème
édition. Comme première innovation, nous avons agrandi le cadre de
l’événement parce que le public devient de plus en plus nombreux. La
seconde innovation, c’est au niveau de la sécurité. Nous avons
renforcé et augmenter l’effectif des policiers et des agents de
sécurité qui nous accompagnent au cours de cet événement. Troisième
innovation, nous avons prévu pour cette 3ème édition, deux parkings pour
garer les véhicules. Un petit et un grand qui est en faite un terrain
de sport pour la circonstance. Ceci dans le but de mettre à l’aise nos
invités qui viendront dans le cadre de cet événement. La  4ème
innovation, c’est que cette fois-ci nous avons ramené de la commune de
Kouandé l’orchestre de Bérini  Maro. Nous avons décidé de faire une
incursion dans le département de l’Atacora qui regorge également de
beaucoup d’orchestres. Avec cet orchestre, nous allons passé de très
bons moments à l’occasion de la fête de la Tabaski. La tabaski étant
prévue pour le mardi, donc en semaine, nous avons décidé de fêter  en
week-end. Donc  en compagnie de tous les amis qui seront avec nous,
nous allons fêter  la Tabaski le samedi 19 Octobre à partir de
19 heures au Maquis le Refuge Chez AZ, sur la route de Houèdo en
quittant Kpota. Le maquis est situé à 1 km 50 du pavé à droite. Le
parrain de cette édition, c’est l’intendant général de brigade Mr
Pascal Sabi Mouka, qui est actuellement le Directeur de Cabinet du
ministère en charge de la défense. C’est un événement trop sérieux
pour que les gens puissent faire le déplacement.

Le festival Kokoman est réservé seulement pour les ressortissants du
septentrion ?

Pas du tout. Le festival est ouvert à tout le monde. Pendant les
autres éditions, les gens sont venus de partout, de toutes les
cultures, de toutes les ethnies et de toutes les religions. C’est une
grande fête de brassage culturel. C’est une fête qui n’exclu pas un
groupe au profit d’un autre. C’est une fête nationale.

Un mot sur l’appréciation du public

C’est un public qui est toujours chaud du début jusqu’à la fin de la
manifestation. Vous voyez vraiment des gens, des cadres, des jeunes,
des vieux, les femmes et les vieillards, tout le monde confondu sur la
piste, se laisse emporter par la musque. En tout cas, ceux qui se sont
toujours déplacé, n’ont jamais regretté. Les images rapportées par
plusieurs chaines de télévision ont montré que la fête a été souvent
belle à Abomey-Calavi.

Quelles sont vos ambitions pour ce festival ?

Notre ambition, c’est d’inscrire le festival Kokoman parmi les grands
rendez-vous culturels les plus importants de l’agenda culturel du
Bénin. Que le festival soit inscrit en lettres d’or afin que dans
quelques années, le festival devienne un label de qualité. Parce que
quand on est jeune, il ne faut pas fait de l’à peu près, il faut
bien organiser les choses pour montrer aux ainés que nous les jeunes
nous sommes capables de faire autant qu'eux.

Un dernier mot a lancé à l’endroit du public ?

J’invite tous le public, tous les amoureux de la musique moderne
d’inspiration traditionnelle du septentrion, qu’ils soient du Nord, du
Sud, de l’Est ou de l’Ouest a effectué le déplacement le samedi 19
Octobre 2013 à 19 heures. Nous allons danser le Kokoman, la fête du bal
poussière jusqu’au petit matin. L’ambiance est assurée et la sécurité
est garantie. Je crois que nous allons passer de très bon moment de la
Tabaski ensemble.

dimanche 13 octobre 2013

Demie finale de Bénin révélation stars 1ère édition


Rosalie et Carlos en finale, Ménélik et Sergio se disputeront la troisième place


Lentement mais très surement, la première édition de Bénin révélation stars, se dirige vers son dénouement. Ce mercredi 09 octobre le public, le jury, le staff de Tony Yambodè, les concurrents demis finalistes et les artistes qui étaient à l’honneur se retrouvaient à l’Espace Mayton Promo. Il s’agissait pour le jury, de dégager les deux meilleurs parmi les quatre bons, pour une finale qui s’annonce époustouflante
De l'émotion se mélangeait au plaisir chez Kiinzah et Fanny Sènan


C’est fait, les finalistes de la première édition du désormais rendez-vous annuel de détection des talents cachés sont connus. Il s’agit de Rosalie Minawadé arrivée 1ère et de Carlos Dégbé deuxième. A l’issue d’une demie finale qui aura tenu toutes ses promesses, le jury a eu la lourde tâche de trancher. Il a retenu les deux meilleurs tout en reconnaissant le potentiel de Ménélik Sadok Kocou et de Sergio Philjus Adogoni. Ces deux concurrents qui n’ont pas démérité, s’affronteront le mercredi 16 octobre prochain en enlevé de rideaux, pour la troisième place. Pour en arriver là, Tony Yambodè, a souffert financièrement parlant, car pour un projet de plusieurs millions de nos francs, il a roulé sur fonds propre. Ceci dénote de son amour pour la culture et de son engagement pour la promotion de cette dernière. Pour lui, la musique béninoise qui ne s’exporte pas, se doit d’être promue avec des innovations. Et c’est ce qui a justifié, cette compétition qui fait évoluer les concurrents et les artistes honorés en live et en acoustique. Toute chose qui était rare ici et ne faisait pas partir des habitudes des artistes béninois de la musique, les Play back obligent. Outre les heureux d’une soirée d’hommage, Kiinzah, Fanny Sènan, qui étaient présentes et Petit Miguélito absent du territoire national, il y avait plusieurs autres tels, H-Ley, le Cardinal Big Sergino, les Trio Griots, groupe de Slam, etc. C’était donc une cinquième prime empreinte d’émotion, comme les 4 premières, que le public venu de partout aura vécu. De leur vivant, Kiinzah et Fanny Sènan, qui recevaient les hommages de Bénin révélation Stars, n’ont pas caché la joie et l’émotion qui se lisait sur leur visage. C’est aussi ça Bénin révélation stars, l’émotion à volonté. Pour des soirées de primes de haut standing, Xplicit Touch devenait partenaire de la compétition en mettant tout un arsenal logistique à disposition. De la lumière en passant par, les caméras pour la mise en boite et l’immortalisation de l’événement, rien n’a été oublié. Abel Sono, depuis le début de l’aventure assurait la régie son. Bénin culture, votre journal l’Informateur, Dekartcom, le Noyau Critique sans oublier Honoré Dossou et Ulyss Elliot Djodji accompagnent Bénin révélation stars. Pour les finalistes mais également Ménélik et Sergio, le président du Bureau Export de la Musique Africaine offre une formation aux métiers de la musique. Ladite formation leur sera donnée par Eric Gbèha lui-même et le musicologue Marcel Padey. Cette finale de feu qui s’annonce pour le mercredi 16 octobre prochain, Sagbohan Danialou, Vivi l’Internationale, Nel Oliver, Nila Djogbé, recevront des hommages mérités de leur vivant pour service rendu à la nation. 
Patrick Hervé YOBODE

jeudi 10 octobre 2013

Au cœur d’une vie


Embarquement immédiat pour scruter l’univers de Pélagie la Vibreuse

Le monde artistique et culturel béninois aura été le secteur le plus en vogue ces dernières années. Parmi les acteurs incontournables de cette richissime culture, nous avons des femmes et des hommes qui donnent le meilleur d’eux-mêmes, pour une promotion des valeurs d’ici.  Au rang de ceux là, figure en bonne place, Pélagie la Vibreuse. Artiste de la musique béninoise dotée d’un talent remarquable, elle l’une de ces jeunes femmes qui sur les traces des ainés honorent la musique du Bénin. Cette rubrique qui se propose de vous plonger dans l’univers des acteurs qui font bouger le monde culturel, vous embarque  dans l’espace pour sonder le paysage Pélagie la Vibreuse, la dame aux reins de roseaux. Attachez vos ceintures et top départ.

Pélagie Mahougnon Boton alias Pélagie la Vibreuse

Originaire de la vallée de l’Ouémé, Pélagie la Vibreuse est d’une mère qui elle est de la famille royale Adoukonou de la cité historique des Houégbadjavi, Abomey.  A l’état civil Mahougnon Pélagie Boton, cette artiste musicienne hors pair est d’une agilité qui ne dit pas son nom. Sur scène elle ne laisse personne indifférent. Son talent et la bête de scène qu’elle est parlent pour elle. Artiste, mais femme au foyer, elle a plusieurs cordes à son arc avant de se consacrer entièrement à sa passion première, la musique. Si elle a été membre de plusieurs groupes de chorégraphie, elle aura de même dansé sur plusieurs sonorités aux côtés de plusieurs artistes de renoms. Danseuse professionnelle, elle a connu une carrière marquée de succès. Ayant passé le clair de son temps au service des autres dans les arcanes de la culture, elle a également eu le temps d’acquérir des expériences, qui lui ont permis de s’affirmer dans une jungle telle celle de la musique, qui ne pardonne pas. Cette talentueuse artiste qui n’a pas fini de donner au Bénin tout ce qu’elle peut lui offrir, a pris part à plusieurs compétitions scolaires, les plus huppées de l’époque. Pour elle la musique est d’abord en tout artiste un don qui au fil du temps s’affirme et devient incontrôlable, si tant est que le talent en vous a besoin que vous l’exposiez. Nantie d’un diplôme en transit, elle qui déjà exerçait cette profession s’est trouvée contrainte de l’abandonner pour se consacrer entièrement à la musique, sa passion. Même si quelques fois, les thèmes qu’elle développe dans ses chansons fon t l’objet de controverse, Pélagie reste quand même dans l’arène musicale béninoise, une artiste adulée. Chacune de ses sorties et prestations attirent une foule de gens qui ont souvent soif de ses déhanchements et des démonstrations phénoménales de danse, dont elle est la seule à avoir le secret. D’une trentaine d’années, elle est d’un naturel très calme, mais qui sait observer pour  relater après au détour d’une chanson. Avec un teint d’ébène, Pélagie Mahougnon Boton épouse Vigan est une femme qui sait gérer simultanément carrière musicale et foyer.  La belle preuve est qu’elle vient de donner jours à une petite fille, il y a un peu plus d’un mois. Elle se prépare activement pour la sortie d’un autre opus.  Lorsqu’on lui demande sa perception du paysage musical béninois, elle n’hésite pas à répondre : « a mon sens, quand je vois, tout ce nos ainés ont fait et que je me réfère à la jeunesse qui dans ce domaine bouge, qui est prolifique et qui se donne pour  une visibilité plus accrue à la musique, je peux dire que ça promet », explique-t-elle. La perfection n’étant pas de ce monde, elle reconnait qu’il faudra, pour les acteurs de la musique, se faire former pour le meilleur, car dit-elle : «la musique est un domaine si vaste qu’on ne parvient pas à maîtriser, le nul d’aujourd’hui, peu demain devenir bon et le meilleur d’aujourd’hui peu devenir complètement nul demain ».

Pélagie la Vibreuse à la loupe

Taille : 1.66 mètre
Poids : 68 kg
Yeux : marrons    
Teint : clair 
Tour de bassin : environ 115 mètres                                          
Pélagie la Vibreuse dans ses oeuvres
Caractère : joviale, loyale, accueillante, souriante avec une personnalité très forte
Gastronomie : en art culinaire, elle s’y connait parfaitement avec plusieurs recettes d’ici et d’ailleurs. Elle mange tout, s’adapte à tout. Selon elle, il ne faut pas se limiter  il arrive qu’on soit hors de chez soit et il faut s’adapter à ce qui se fait, ce qui se mange dans le milieu qui vous accueille. « J’aime tout, je mange tout, surtout la pâte du maïs accompagnée de la sauce de poisson frais au gombo.
Ce qu’elle aime en général : la confiance en soi, la maîtrise de soi, la vérité, la persévérance, l’amour du travail bien fait et la convivialité.
Elle déteste : la calomnie, la médisance, la trahison etc.
Genre musical : variété et musique moderne d’inspiration traditionnelle.
Quelques titres cultes : ‘’Hommage au roi Béhanzin’’ ; ‘’Solévi’’ ; ‘’Jaguar’’.

Patrick Hervé YOBODE

mardi 8 octobre 2013

Prix découvertes Rfi 2013


Sèssimè confirmera-t-elle son ascension fulgurante ?

(Allez voter massivement pour elle sur internet)

Le 24 octobre prochain, le Bénin sera encore culturellement à l’honneur. Il s’agit des prix découvertes Rfi, qui compte parmi ses finalistes 2013, une ambassadrice culturelle et pas des moindres pour le Bénin. Christelle Guédou alias Sèssimè représente le Bénin pour aller titiller les sommets.
Sèssimè étoile montante de la musique béninoise
Après avoir confirmé son talent et tout le bien qui se disait d’elle au niveau national avec plusieurs distinctions et trophées inscrits à son palmarès, après avoir confirmé également ce talent au niveau continental avec notamment son trophée Kora 2012, les regards sont encore une fois braqués sur elle pour une nouvelle aventure. Aux âmes biens nées, la valeur n’attend point le nombre des années dit l’adage. Pour permettre donc à Sèssimè de revenir avec la palme de prix découvertes Rfi, les béninoises et béninois, ses compatriotes doivent mettre leurs mains à la pâte. Pas en déboursant de l’argent pour elle, mais en faisant le geste utile. Aller voter pour elle sur le site du concours (rfi.fr/prixdécouvertesrfi), ça ne coûte rien. Rappelons qu’il y a 12 pays en compétition et que notre ambassadrice sera face à de grosses cylindrées de la musique africaine. Il s’agit de Danielle Eog du Cameroun, Isabel Novella du Mozambique, Leergui Project du Sénégal, Lindsey du Nigéria, Mani Martin du Rwanda, Mariam Koné du Mali, Yvonne Mwalé  de la Zambie,  Smarty  du Burkina Faso, Nteko du Congo, Nelida Karr de la Guinée-Equatoriale et  
Teta  du Madagascar. Il convient ici de rappeler que la phase des votes connaitra son terme le 19 octobre prochain.

Patrick Hervé YOBODE

dimanche 6 octobre 2013

Séance de travail avec le conseil d’Administration d’Osiwa


L’Inpf présente un bilan à mis parcours au bailleur

L’institut national pour la promotion de la femme (Inpf), a tenu une séance de travail avec son principal bailleur de fonds, Open society initiative for West Africa (Osiwa). L’objectif de cette rencontre, était de faire le point du projet accès des femmes aux postes de décision, décentralisé, local et national. C’était le vendredi dernier dans la salle des conférences dudit institut.

Prof Vicentia BOKO Pdte INPF
Après la tournée de sensibilisation, initiée à l’intention des femmes, pour les motiver davantage à s’impliquer dans la vie politique nationale, le professeur, Vicentia Boko et l’Inpf, recevaient le principal bailleur de fonds de ce projet. Entièrement financé par Osiwa, l’Inpf avait fait une descente dans six villes du Bénin, notamment, Savalou, Bohicon, Porto-Novo, Djougou, Ouidah et Parakou. Il était question d’aller convaincre les femmes de combien leur entrée massive dans l’arène politique nationale, sera bénéfique pour toute la nation. Comment alors, ce projet est exécuté sur le terrain ? C’est ce que le Conseil d’administration de Open Society Initiative for West Africa est venu découvrir. Emmenés par la vice présidente, Camara Aminatou Barry, les membres d’Osiwa, se sont cordialement entretenus avec l’Inpf et ses partenaires sur le projet. Au cours de cette assise, l’Inpf et Osiwa ont revu ensemble les différentes étapes du projet, ils ont fait le point de son évolution, de ce qui a été fait avant de parler des perspectives. Il en résulte alors que le faible taux de participation des femmes à la vie politique et partant aux instances de prises de décisions, se trouve être renforcé par les chiffres devenus criards. En effet, les femmes sont devenues hostiles à la politique, parce que disent-elles : « le mondes de la politique est un monde trop violent, un monde de coups bat et trop corrompu ». Mais l’autre facteur à ne pas perdre de vue, est l’argent qui constitue un frein majeur à l’entrée des femmes en politique. En dépit de tout ceci, l’Inpf au cours de son périple nationale, a pu convaincre un nombre important de femmes. Ce sont des femmes potentielles candidates, qui ont les capacités intellectuelles et morales requises, pour se présenter aux élections, municipales, communales et locales qui s’annoncent et bien plus encore. Beaucoup de ces femmes ont d’ailleurs pris part à cette rencontre.  Cette séance qui s’était déroulée en présence d’Hélène Aholou Kèkè député et présidente de la commission des lois à l’Assemblée nationale et de celle de son collègue Eric Houndété, aura permis à Mireille Agossou, de la Pfid, partenaire de l’Inpf sur le projet, de revenir sur quelques points saillants de la participation des femmes à la vie politique. Non seulement un projet de loi sera transmis au parlement, mais la commission des lois promet revenir sur l’autre projet de loi qui dort dans ses tiroirs. Ceci pour permettre à ce que les femmes soient mieux lotis en politique en dans les sphères de prises de décisions. Rappelons qu’au cours de sa tournée, l’Inpf a sensibilisé les femmes détentrices de cartes d’électeur, de beaucoup plus voter pour les femmes lors des joutes électorales. Quant aux femmes potentielles candidates, l’après projet prévoit pour elles, des formations et accompagnement, afin qu’elles puissent bien jouer leur rôle, pour être réélues. Car pour Vicentia Boko : « être élue c’en est une chose, réussir sa mission c’en est une autre et un véritable challenge ». Somme toute, le bailleur de fonds a été satisfait du bilan fait de l’exécution du projet.

Patrick Hervé YOBODE 

Dernier atelier du conseil national de l’éducation


L’apprentissage des métiers et l’adéquation formation-emploi au cours des débats

Le palais des congrès de Cotonou, a accueilli le dernier atelier de la série de 12 initiées par le Conseil national de l’éducation (CNE). Les échanges ont porté sur L’apprentissage des métiers et l’adéquation formation-emploi au cours des débats. Il s’agissait pour les experts et les personnes averties des maux qui minent notre système éducatif d’apporter des solutions idoines, pour une meilleure orientation de l’éducation nationale.
Professeur Paulin HOUNTONDJI Pdt CNE

Chercher les voies et moyens et faire en sorte que les élèves arrivés en fin du premier cycle de l’enseignement secondaire, ne se sentent pas obliger de se ruer vers le second cycle. Telle aura été la préoccupation du dernier atelier du Cne. Sur cette dernière assise du Cne avant la tenue du second forum sur l’éducation au Bénin, le gouvernement était fortement représenté. Les ministres  François Abiola et Antonin Dossou ce dernier a animé une communication, qui portait sur le thème de l’atelier qui n’est autre que : ‘’ L’apprentissage des métiers et l’adéquation formation-emploi’’. Les participants se sont alors penchés sur la problématique, parce qu’il s’avère nécessaire de faire du Bénin une nation de lettrés, il faudra faire en sorte que tous les jeunes sachent lire et écrire et qu’ils maitrisent un minimum de connaissances. Afin qu’à tous les paliers de l’enseignement les jeunes puissent s’insérer dans un corps de métier, si tel est leur désir. L’atelier s’est notamment penché sur comment créer des alternatives, pour que les jeunes ne se ruent pas tous vers les différents échelons de l’éducation, pour en ressortir sans aucune connaissance et emploi. Les acteurs du système éducatifs, les membres du Cne, les personnes ressources et des consultants spécialisés dans la thématique de l’atelier, ont sérieusement analysé les voies et moyens pour sortir le système éducatif béninois de cette impasse. Deux jours d’échanges qui auront permis au Cne et les experts en la matières d’accoucher des recommandations, capitales que le second forum devrait prendre en compte pour que le système éducatif devienne un vecteur et un pôle de développement, répondant aux normes de la demande des formations et les offres d’emplois. Le gouvernement en tout cas affiche une volonté d’accompagner le Cne pour une bonne préparation du forum. Il en va d’une éducation au service du développement de la nation.
Patrick Hervé YOBODE

vendredi 4 octobre 2013

Cinquantenaire de l’Institut français ex CCF


Les festivités lancées demain

Le centre culturel français de Cotonou devenu, Institut français, commémore ses 50 années d’existence. C’est à travers une conférence de presse, que Sylvain Treuil, directeur de cet espace hautement culturel a dévoilé le programme concocté pour les trois mois de manifestation. C’était à l’auditorium de l’Institut.

Sylvain Treuil Directeur de l'Institut français du Bénin

Trois mois de célébration pour marquer le cinquantenaire de l’Institut français du Bénin. Voilà ce qui avait justifié et avait été la quintessence de la conférence de presse de M. Sylvain Treuil. Devant les journalistes culturels, les adhérents et autres sympathisants, il a fait le point des activités inscrites au programme de la commémoration des 50 années de vie de cet espace. Lieu d’échange, carrefour de rencontres, centre de formation qui a fait beaucoup de bien dans l’enracinement de la langue française au Bénin, l’Institut français ex Centre culturel français aura également été le témoin vivant du début de carrière de plusieurs artistes devenus aujourd’hui de grands noms de la musique béninoise. De GG Vikey, à Romuald Hazoumè en passant par la Diva Angélique Kidjo, pour ne citer que ceux-là, l’Institut français a accueilli les premiers pas de beaucoup d’artistes béninois, toutes catégories confondues. Le temps est donc venu pour ces artistes là de rendre à l’Institut tout ce qu’il leur aura donné. Et pour cela ils sont un certains nombres de plusieurs pays que se sont annoncés. C’est un programme dense de célébration qui s’étend sur trois. Il est important de signaler que, l’Institut français du Bénin, arrivé à l’âge de la maturité, entend poursuivre et s’enraciner davantage dans sa vocation d’outil moderne et inventif au service de la coopération bilatérale au bénéfice de la jeunesse et de ses velléités artistiques.

Le programme des manifestations

Samedi 05 octobre : lancement des festivités par le vernissage de l’Exposition Hommage et Nuit blanche

Samedi 26 octobre : concert avec le Tout Puissant Poly-Rythmo


Vendredi 02 novembre : concert avec Didier Awadi

Samedi 09 novembre : humour avec le gondwanais Mamane

Samedi 16 novembre : danse la beauté du diable avec Koffi Kôkô

Samedi 23 novembre : concert soirée Hommage à GG Vikey et Gnonnas Pédro par l’orchestre Black Santiago.

Lundi 02 décembre : concert avec la citoyenne du monde Angélique Kidjo

Samedi 07 décembre : théâtre avec sur la même scène pour la première fois, Tola Koukoui et Dine Alougbine, sur un texte de Florent Couao-Zotti

Samedi 14 décembre : concert événement avec Jolidon Lafia, Jean Adagbénon, Zéynab et le trio Tériba.

Bénin Golden Awards


Bref aperçu d’une initiative qui promeut la qualité des œuvres artistiques


Les Bénin Golden Awards, géniale initiative de Wassi Alli alias Sissi, est une compétition artistique de la Golden Internationale Promotion. Depuis 1997, cette structure a ouvert la voie à la promotion des artistes et de la culture béninoise. En 13 années de vie de cette compétition d’envergure, il urge alors d’apporter des innovations. Cela le comité emmené par le promoteur culturel Alli Wassi, y a réfléchi.  Mais l’édition prochaine sera la bonne pour les innovations. Point n’est besoin de rappeler que les Bénin Golden Awards, se donnent comme objectifs de promouvoir la culture béninoise dans son intégralité. Les domaines de la musique, de la danse, du 4ème art, du 7ème art, des arts visuels et autres sont pris en compte. Se faisant, les organisateurs entendent insuffler aux artistes béninois, la production d’œuvres de qualité, histoire de raffermir leurs connaissances, de pouvoir s’exporter et rendre le Bénin compétitif sur le plan culturel. Les actions de promotion et de visibilité de la culture béninoise, menées par la Golden Internationale Promotion, ne sont du coup plus à présenter. Ce sont tous simplement, des hommes et des femmes rompus à la tâche qui composent cette structure. Des professionnels de la promotion culturelle au service de la culture et du développement, parce que point de développement sans notre propre patrimoine culturel. Chaque année, les BGA récompensent une dizaine d’acteurs culturels, dans plusieurs rubriques, 2013 n’échappe pas cette donne. Il s’agit, Meilleur album de Musique Moderne, Meilleur Clip Vidéo, Meilleur album de Musique Traditionnelle, Meilleur album de Musique Moderne d’inspiration Traditionnelle, Prix Meilleur Présentateur Live, Prix Média Presse, Prix de l’Artiste Musicien le plus joué en discothèque, Prix Meilleur Art Plastique (Peintre), Prix Hip-hop, R &B, Ragga.
l'Awards BGA
En plus de ces Awards, les lauréats reçoivent des lots tels :
Une moto Djènannan, Ordinateur Complet Pentium 4 avec tous les équipements+ Table, Une Cuisinière 4 Feux + Four, Télévision Plasma 32’, Home Cinéma + Ecran Plat 22’+Lecteur DVD, Frigidaire + congélateur combiné à deux (02) portes, Une super chaine HIFI + IPod, Une télévision Ecran plat 22’ +VCD +1 clé USB de 2 Giga, Une télévision 22’+ DVD+1 clé USB de 1 Giga. Les BGA, un creuset de promotion des vraies valeurs de la culture béninoise.

 Le chronogramme de la 13ème édition des BGA

Le Jeudi 26 Septembre 2013 au siège des BGA à Cotonou
Conférence de presse et lancement des BGA 13ème édition et SICA 9ème édition

Vendredi 27 Septembre à partir de 09 Heures
Retrait dossier d’inscription BGA 2013 / 9ème édition

Clôture : Samedi 26 Octobre 2013 à 19 heures Précises

Correction : Lundi 28 Octobre 2013 au Lundi 04 Novembre 2013

Vendredi 08 Novembre 2013 : Soirée de gala et de remise des Awards BGA 2013 à Cotonou. 

Vernissage de l’exposition internationale d’art contemporain Noudow’Arts


Prom’Art jeunes créé un cadre d’échange d’expériences et d’intégration

La place des Martyrs de Cotonou accueille depuis le mercredi dernier, la 8ème édition de Prom’Art jeunes. Cette exposition qui est désormais un rendez-vous internationale, suscitant de l’engouement dans le rang des plasticiens, étale une soixantaine d’œuvres d’une qualité exceptionnelle.  Réalisées avec le cœur, ses œuvres retiennent l’attention et c’est un acquis à mettre à l’actif du comité d’organisation emmené par Gislain B. Fadohan.
Une des oeuvres de cette exposition

Une trentaine d’artistes plasticiens, venus de 8 pays de la sous région avec une soixantaine d’œuvres. Voilà ce qui fait la quintessence de la 8ème édition de l’exposition, la rencontre internationale des jeunes plasticiens Prom’Art jeunes. Organisée par l’association béninoise des arts plastiques Four P (ABAP-FOUR P), l’exposition internationale Noudow’arts, prend en compte trois grand axe. Elle se veut cette exposition qui dévoile les nouvelles créations  de plasticiens africains. Créer le brassage et permettre aux artistes de se rencontrer, se connaitre, d’interagir et d’encourager l’échange de pratiques artistiques à l’échelle nationale et internationale. Ils se compareront leur travail, ce tout naturellement suscitera l’envie de mieux faire et renforcera leur engagement et leur motivation. L’autre souci majeur d’ABAP-FOUR P, c’est le renforcement des capacités en arts visuels. Prom’Art jeunes renforcera spécialement les capacités techniques et professionnelles des participants et surtout de jeunes aspirants de notre pays par diverses interventions artistiques, telles que les rencontres échanges, les projections documentaires, les conférences débats, la sortie spirituelle d’inspiration, etc. Raison pour laquelle ils s’entourent d’experts en arts visuels dont entre autres : Dominique Zinkpè, artiste plasticien professionnelle, Didier Houénoudé, historien d’arts et conseiller technique à la culture du ministre Jean-Michel Hervé Babalola Abimbola et Grégoire Noudéhou, artiste plasticien professionnel et expert en arts visuels. 60 œuvres sélectionnées avec minutie, qui vous laissent pantois, en ce qui concerne la qualité et l’expertise mis dans la réalisation de chacune d’elle. Sculpture, peinture, installation et photographie, tout ce qu’il faut pour le plaisir des yeux et des sens. Et puis cette performance sur l’eau, denrée de plus en plus rarissime et de plus en plus chère, à cause du réchauffement climatique. Nous reviendrons sur ces artistes béninois, sénégalais, maliens, togolais, ghanéens, burkinabés et ivoiriens dans nos prochaines parutions.