lundi 26 août 2013

Entretien avec Maître Ham


"La puissance que nous avons reçu, le Prophète Sabba et moi, reste un don de Dieu"

Ils sont tous deux jeunes, ils interviennent dans un secteur, pas forcément accessible pour les gens de leur âge. Eux, ce sont les phytothérapeutes, Maître Ham et Prophète Sabba. Ils ont décidé de consacrer leur vie entière, à leurs congénères et à leur bien être. Dévoués, ils ont mené des études approfondies et à travers le monde et aujourd’hui, de part leurs actions et leurs combats, beaucoup de personnes, d’âmes qui étaient perdues et esseulées, trouvent satisfaction. Nous sommes allés à la rencontre du Grand Maître Ham à leur temple Mebm basé à Hêvié, et voici ce qu’il nous a livré.     
Le Grand Maître Ham en interview avec Patrick Hervé YOBODE


Vous intervenez dans la phytothérapie depuis longtemps, vous êtes reconnu, mais veuillez une fois encore décliner votre identité aux lecteurs de notre journal?

Je suis Apollinaire Vitowanou, le grand Maître Ham.

Pour vous c’est quoi la phytothérapie, et pourquoi le Prophète Sabba n’est pas là aujourd’hui?

La phytothérapie, c’est la connaissance et l’utilisation à bon escient des plantes, feuilles, racines écorces et tous les éléments de bienfaisance dont Dieu le Créateur à bien voulu doter la nature et le monde. La phytothérapie ne saurait être confondue à quelques autres pratiques malsaines, loin d’être du gris-gris, elle est une science la phytothérapie. En ce qui concerne le Prophète Sabba, il est à Porto-Novo, nous avons initié une séance de prière là-bas et il m’a devancé. Il se porte comme un charme.
Maître Ham apprenant les chants inspirés par les anges aux choristes

Mais Maître Ham, vous le Prophète Sabba, depuis quand avez-vous déclenché, cette lutte farouche contre les forces du mal ?

Ouf ! Il y a 10 années et un peu plus de cela. On a mené le combat contre les esprits malins un peu partout  et à travers tous les pays presque. On a fait le Prophète Sabba et moi, plusieurs pays, juste pour sauver des âmes. Mais ce temple baptisé Temple Mon Etoile Brille de Bonheur et de Mystères (MEBM), nous l’avons implanté ici à Hêvié Kissèvié, il y a 2 ans.

Le culte que nous venons de suivre, a notre avis a des points communs avec  le culte de l’Eglise du christianisme céleste, d’ailleurs loin à entendre les chants, c’est l’impression qu’on a, qu’est-ce qui vous différencie alors ?

Loin d’être une église du christianisme céleste, le Temple Mebm est un lieu saint et s’il y a des ressemblances dans le culte avec celui de l’église céleste, c’est vous qui le dites. Moi depuis ma naissance jusqu’ici, je n’ai jamais mis pieds dans aucune église, qu’elle soit céleste, catholique et toutes autres. Je n’ai jamais été baptisé, ni en catholique ni en céleste. La puissance que nous avons reçu, le Prophète Sabba et moi, reste un don de Dieu. C’est lui qui nous a doté de cette force et qui nous permet de sauver les âmes perdues, condamnées. Nous autres, nous adorons les anges. Ce sont ces anges qui descendent et nous recommandent nos faits et gestes, les rythmes à jouer, les chants à exécuter. Toutes les chansons que vous venez d’entendre émanent des anges, parce que même les artistes qui véhiculent des messages à travers leurs chansons reçoivent, l’inspiration divine, donc des anges. Ici nous ne chantons les chansons d’autrui, ce sont les anges qui nous inspirent et qui nous donnent les chansons.

Vos compatriotes, comment apprécient-ils votre œuvre, vous qui avez fait vos preuves sous d’autres cieux, est-ce qu’ils viennent à vous ?

Naturellement, aucune œuvre humaine n’est aimée du coup par tout le monde. D’autres vont l’aimer et l’accepter, d’autres par contre vont l’à rejeter et l’à médire et d’autres enfin resteront neutres. Mais ce qui s’en approche et qui a reconnu ce qui se fait, la puissance divine qui se déploie et qui agit doit l’aimer. Celui qui reste loin, qui ne s’en approche pas ne peut pas l’aimer.

Pour sauver des vies, les âmes condamnées et liées sur cette terre, l’Ong Mebm a confectionné à base des plantes, feuilles, écorces etc. plusieurs produits, dites-nous, il y a-t-il de nouveaux dans votre pharmacopée ?

Oui il y a beaucoup de produits. Par exemple, ‘’la Bague les 4 éléments de David’’, qui lutte contre la sorcellerie, la mort prématurée et provoquée, la honte, les accidents de la circulation et les attaques des ennemis et malfaiteurs. De même, nous venons de concocter un autre savon, que personne n’a encore fait ici au Bénin. Un savon miraculeux, préparé dans un mortier et à base d’un arbre appelé l’arbre pleureur, ou l’arbre voyageur. C’est un arbre sur lequel viennent se poser les anges. Il y a également le parfum ‘’Flinmi’’, qui est un parfum de chance. Celui qui l’emploi s’attire l’amour des autres et les forces positives et les portes s’ouvrent toutes seules pour lui. Le nouveau que nous voudrions mettre sur le marché, nous l’avons baptisé ‘’Somihouété’’, un savon qui vous protège contre tout. Même un malade alité, si on le lave avec ce savon, il se lèvera. Ça c’est ‘’Somihouété’’.

Qu’avez-vous à dire à vos compatriotes béninois qui, gagnés par le mimétisme, abandonnent de plus en plus les valeurs endogènes ?

Il n’y a que les connaisseurs pour le savoir. C’est Dieu qui a créé la plante et tout ce qui nous entour et que nous utilisons. L’huile rouge qu’on utilise pour les rituels, c’est lui et l’homme en consomme.  C’est également lui qui l’huile d’arachide et l’huile d’olive, avec laquelle nous luttons et guérissons des maux. Il y a des gens qui croient en cela et ça leur marche, mais dans le même temps d’autres l’utilisent très mal. Dieu n’a rien créé mal, mais ce sont les hommes qui utilisent les créatures de Dieu très mal et c’est à cause de ceux là que beaucoup prennent peur par rapport aux plantes, feuilles et autres.

Ne pensez-vous pas étendre vos activités à d’autres contrées du Bénin, ou c’est seulement à Hêvié que le temple va rester ?

Nous pensons étendre nos activités à travers le monde, pas seulement à Hêvié et pas seulement au Bénin. Car on n’allume pas une lampe pour la mettre sous le boisseau, mais on la sort pour qu’elle puisse éclairer et illuminer. Donc par conséquent, le temple se basera dans plusieurs pays dont la France, la Chine, le Gabon, les Etats-Unis, l’Ethiopie, le Nigeria, la Côte d’Ivoire etc. le temple MEBM deviendra sous peu un temple international.  

Propos recueillis par Patrick Hervé YOBODE

Festival Hanlissa 2013


Hounnon Béhumbéza honore les anciennes gloires comme à l’accoutumée

Le désormais célèbre festival Hanlissa, comme l’émission qui lui prête son nom, sont ancrés dans la mémoire des béninois. C’est ce qui a justifié, leur déplacement massif pour le palais des sports de Kouhounou ce dimanche 25 Août 2013.  L’occasion était alors propice pour un autre fils de ce pays, el l’occurrence Hounnon Béhumbéza, de distinguer une dizaine d’anciennes vedettes de la musique traditionnelle de notre pays.
Hounnon Béhumbéza et son épouse
Le tableau offert aux anciennes gloires par Sa Majesté Hounnon Béhumbéza

Dans son objectif de rendre hommage aux anciennes gloires de la musique béninoise, Aubin Akpohounkè participe de façon radieuse à la promotion de la culture et des valeurs endogènes du Bénin. Depuis plusieurs années déjà, le monde entier découvre sur les ondes de Canal 3 Bénin, la richesse de la culture du pays et le grenier inépuisable que constituent ces personnes, qui sont garantes de sa musique endogènes. L’initiative ayant gagné en envergure, Aubin Akpohounkè a tôt fait de lui donner une extension, ceci à travers le festival Hanlissa. Sacrifiant donc à la tradition comme l’année passée, il a regroupé les anciennes gloires de la musique traditionnelle, pour leur rendre hommage avant leur départ dans l’au-delà. Ils étaient nombreux à répondre à son appel.  Le doyen Alèdo, créateur du rythme Toba Hanyé, Ezin Gangnon de Savalou, Didolanvi Félix dit le Pêcheur de Porto-Novo, Gantindé, d’Abomey, Gbèmanwonmèdé d’Agonlin, Viyègbé Jeanne, Hangnilo, etc. le roi Alokpon et Tougan Amassè qui étaient aussi annoncés et que la mort avant cette date avait fauché. En pleine prestation, de ces grands noms de la musique traditionnelle, que comme à son habitude, sa Majesté Hounnon Béhumbéza crée l’événement. Les gratifications à hauteur de plus de cent mille francs qu’il donnait à chaque artiste qui venait sur scène, il leur reconnait leurs valeurs intrinsèques à travers une distinction spéciale. Un tableau vitré porteur d’un message à l’endroit de ces artistes, de Hanlissa et d’Aubin Akpohounkè, dont l’intitulé est ‘’Recommence’’.  A bordure dorée ce tableau, qui a suscité la curiosité du public, porte l’effigie de l’artiste auquel il est destiné et de sa Majesté Hounnon Béhumbéza, avec en ligne de mire la mention Emission Hanlissa. Tour à tour, Hoonon Houlovo représenté, Amassè Tougan  décédé et qui sera inhumé le 14 septembre prochain, représenté par son fils, Massi Massè, Ayikpémi Kpoguè, Alèdo, la chaîne de télévision Canal 3 et l’initiateur de l’émission Hanlissa Aubin Akpohounkè ont été distingués. Rappelons que chaque tableau est accompagné d’une enveloppe financière de cent mille francs CFA. Dans son intervention, sa Majesté Hounnon Béhumbéza, a invité le ministre de la culture et le gouvernement à reconnaitre et distinguer les anciennes gloires de la musique traditionnelles qui constituent un vivier pour le pays.


Décès de Bluv du groupe All Baxx


La mort a encore frappé dans le rang des artistes

Ils ne sont plus que trois. Eux, ce sont les gars du groupe All Baxx qui viennent durement d’être frappés. En effet, Léonid Bento alias Bluv a tiré sa révérence.  Il a été retrouvé mort chez lui, dans sa chambre ce dimanche 25 Août 2013. Encore un coup dur pour le monde artistique béninois.



Léonid Bento alias Bluv
Le groupe ALL BAXX avec lui à droite
Bluv
Né le 11 Novembre 1982 à Cotonou, membre fondateur du groupe All Baxx en 2003, Léonid Bento affectueusement appelé le gros, a rejoins la demeure éternelle.  La  nouvelle est tombée ce dimanche dans la soirée. Il a été retrouvé mort tout seul dans sa chambre. Contacté en urgent  par un journaliste pour avoir une idée des circonstances de sa mort, Cool Daddy un membre du groupe affirme que leur compagnon n’avait rien. Selon ses confidences, à l’invitation de la SOBEBRA, le groupe All Baxx, accompagné bien évidemment de Bluv a joué samedi dernier, c’est-à-dire ce samedi à Porto-Novo.  Selon ses dires, du retour du groupe de Porto-Novo pour Cotonou aux environs de 3 heures du matin, c’est bien le désormais feu Bluv   qui était au volant. « Il n’avait rien et il ne se plaignait de rien. Il nous a conduits sans problème comme il en a l’habitude à la maison », a précisé Cool Daddy. Festival Hanlissa 2013
Hounnon Béhumbéza honore les anciennes gloires comme à l’accoutumée
Le désormais célèbre festival Hanlissa, comme l’émission qui lui prête son nom, sont ancrés dans la mémoire des béninois. C’est ce qui a justifié, leur déplacement massif pour le palais des sports de Kouhounou ce dimanche 25 Août 2013.  L’occasion était alors propice pour un autre fils de ce pays, el l’occurrence Hounnon Béhumbéza, de distinguer une dizaine d’anciennes vedettes de la musique traditionnelle de notre pays.
Dans son objectif de rendre hommage aux anciennes gloires de la musique béninoise, Aubin Akpohounkè participe de façon radieuse à la promotion de la culture et des valeurs endogènes du Bénin. Depuis plusieurs années déjà, le monde entier découvre sur les ondes de Canal 3 Bénin, la richesse de la culture du pays et le grenier inépuisable que constituent ces personnes, qui sont garantes de sa musique endogènes. L’initiative ayant gagné en envergure, Aubin Akpohounkè a tôt fait de lui donner une extension, ceci à travers le festival Hanlissa. Sacrifiant donc à la tradition comme l’année passée, il a regroupé les anciennes gloires de la musique traditionnelle, pour leur rendre hommage avant leur départ dans l’au-delà. Ils étaient nombreux à répondre à son appel.  Le doyen Alèdo, créateur du rythme Toba Hanyé, Ezin Gangnon de Savalou, Didolanvi Félix dit le Pêcheur de Porto-Novo, Gantindé, d’Abomey, Gbèmanwonmèdé d’Agonlin, Viyègbé Jeanne, Hangnilo, etc. le roi Alokpon et Tougan Amassè qui étaient aussi annoncés et que la mort avant cette date avait fauché. En pleine prestation, de ces grands noms de la musique traditionnelle, que comme à son habitude, sa Majesté Hounnon Béhumbéza crée l’événement. Les gratifications à hauteur de plus de cent mille francs qu’il donnait à chaque artiste qui venait sur scène, il leur reconnait leurs valeurs intrinsèques à travers une distinction spéciale. Un tableau vitré porteur d’un message à l’endroit de ces artistes, de Hanlissa et d’Aubin Akpohounkè, dont l’intitulé est ‘’Recommence’’.  A bordure dorée ce tableau, qui a suscité la curiosité du public, porte l’effigie de l’artiste auquel il est destiné et de sa Majesté Hounnon Béhumbéza, avec en ligne de mire la mention Emission Hanlissa. Tour à tour, Hoonon Houlovo représenté, Amassè Tougan  décédé et qui sera inhumé le 14 septembre prochain, représenté par son fils, Massi Massè, Ayikpémi Kpoguè, Alèdo, la chaîne de télévision Canal 3 et l’initiateur de l’émission Hanlissa Aubin Akpohounkè ont été distingués. Rappelons que chaque tableau est accompagné d’une enveloppe financière de cent mille francs CFA. Dans son intervention, sa Majesté Hounnon Béhumbéza, a invité le ministre de la culture et le gouvernement à reconnaitre et distinguer les anciennes gloires de la musique traditionnelles qui constituent un vivier pour le pays. Mais après s’être retiré dans son lieu de résidence  à Akpakpa Dodomè, Bluv ne faisait plus aucun signe de vie le lendemain de leur prestation, c’est-à-dire ce dimanche.  Sa femme à qui il aurait demandé de lui préparer à manger afin qu’il vienne calmer sa faim  chez elle à Midombo,  selon d’autres sources que nous avons contactées, n’ayant plus vu de signe de vie de l’artiste a dû alerter ses proches et son entourage. C’est ainsi que l’on a dû défoncer la porte de sa chambre après que toute tentative pour le réveiller de son long sommeil était devenue  vaine. Une fois la porte défoncée, l’on a retrouvé l’artiste mort, seul dans sa chambre

Qui est Bluv Léonid Bento ?

Aujourd’hui âgé de la trentaine, Bluv Léonid Bento est membre fondateur du groupe All Baxx. Père de trois filles, il laisse derrière lui une veuve. Avec Bluv Léonid Bento, le groupe All Baxx compte aujourd’hui  trois albums. Le premier sorti en 2004 est baptisé « Vèmanhou ». Le second mis sur le marché discographique en 2007 est intitulé « Force d’usine ». Le dernier qui est actuellement présent sur le marché est intitulé « Heure de gloire ». Il faut dire que le groupe projetait,  selon les confidences de Cool Daddy, sortir son 4ème album en septembre prochain. Accidenté il y a un an environ, le désormais feu Bluv s’interroge souvent sur les questions liées à l’amour du prochain. Pas plus tard que le 17 août dernier, sur sa page face book,  il posait la question suivante : « Est-ce-que nous arrivons à nous aimer les uns les autres ? » Une question qui restera certainement sans réponse ou dont la réponse ne parviendra jamais à son auteur qui vient de rendre définitivement le tablier de la vie. Paix à l’âme de l’artiste.

Formation des agents des DDCAAT à la Direction du Fonds d’aide à la Culture


Pour une meilleure satisfaction des acteurs culturels à la base


La salle de conférence de la Direction du Fonds d’Aide à la Culture a servi de cadre le jeudi 22 aout 2013 à l’ouverture de la formation  dédiée aux agents des  directions départementales  du ministère de la culture, de l’alphabétisation, de  l’artisanat et du tourisme (Ddcaat) et des  agents mutés vers la structure de gestion du milliard culturel. Pendant deux les participants seront outillés en vue d’un meilleur relai des informations relatives au fonds aux acteurs culturels à la base.
 
Blaise Tchétchao DFAC
Le directeur du Fonds d’aide à la culture, poursuit activement ses réformes. Après sa récente tournée,  Blaise Tchétchao opte pour le rapprochement des services de sa structure vers les acteurs culturels à la base. En effet, pour le compte du prochain appel à projets dont le lancement est prévu pour le 02 septembre 2013, les dossiers pourront être désormais déposés  au niveau des DDCAAT sur le plan national. C’est pour la bonne application de cette réforme et pour un meilleur relai des informations relatives au fonds, qu’il est initié du 22 au 23 aout un atelier de formation. Dirigée par le patron du Fonds d’aide à la culture lui-même, cette formation a enregistré la participation des agents issus des DDCAAT Atlantique-Littoral, Ouémé-Plateau, Zou-Collines, Mono-Couffo, Atakora-Donga, et Borgou-Alibori et autres cadres de la Dfac. Entre autres points abordés au cours de ces deux jours de renforcement de capacité, l’historique, les attributions, le fonctionnement et les structures dirigeantes du Fonds. Pour le formateur principal, en la personne du Directeur lui-même, l’Etat béninois crée le Fonds d’aide à la culture en vue de la réhabilitation du patrimoine culturel, la stimulation de la création artistique et littéraire et la diffusion de la culture béninoise sur le plan international.  Blaise Tchétchao a par ailleurs précisé que l’organisation du fonds, comporte le Conseil d’Administration, la direction, le comité de direction et le comité d’Experts. D’autres informations à savoir, comment bénéficier le fonds, comment présenter la fiche de projet au Fonds d’aide à la culture ont été aussi abordées.  A noter que la formation prend fin ce jour.

4ème édition de Micro dans la cité


20 apprenants reçoivent leurs parchemins ce jour




Ulrich Vivance KPOGUE
Démarrée depuis plus de quatre semaines, la 4ème édition de du projet Micro dans la cité, qui pendant les vacances met les jeunes au contact des métiers de l’audiovisuel, de l’animation et du journalisme, connait son épilogue ce jour. L’initiative d’Ulrich Vivance Kpoguè, jeune conscient, qui ne jure que par l’entreprenariat de la jeunesse et une jeunesse combattante, Micro dans la cité, a pris en compte cette une vingtaine de jeunes. Coachés par leurs ainés, qui ont passé le clair de leur vie, au micro, tel : Serge Ayaka, Edwige Kluste de Radio Tokpa, Stéphane Makobi de Océan FM, Eustache Agboton réalisateur et cinéaste, Florent Hessou, Danny Vodji etc. ces jeunes ont reçu les BA BA de l’animation, de l’écriture journaliste. 5 bonnes semaines de formation qui s’étaient déroulées à la place des Martyrs de Cotonou. De ces jeunes, les 3 plus aptes seront retenus par les formateurs, pour aller se frotter aux dures réalités du monde des médias, dans les organes de presse, partenaires de la structure organisatrice que dirige Ulrich Vivance Kpoguè.

mercredi 21 août 2013

Interview exclusive avec Hervé Kossi


« Je prends rendez-vous avec les mélomanes béninois pour bientôt »
Hervé KOSSI

Le Zouklover béninois, Hervé Kossi, vit toujours dans la capitale Française, Paris. A travers nos échanges, il a accepté de livrer une part de son actualité. De l’album « Hominci » à « Gamélé », voici pour vous en mode douceur, le fils de léopold Yehouessi, membre du célébrissime Tout puissant Poly Rytmo : Hervé Kossi. . Cet ancien nominé aux “Kora Awards” 2005 en Afrique du Sud (catégorie meilleur espoir masculin), a sollicité Monique Séka, la Reine de l’afro-zouk, pour un duo sur son titre “Maman”.  Entretien.

Question : comment, peut s’expliquer le silence de votre part depuis l’année 2012 ?

Vous savez, j’ai toujours dit que la musique pour moi est une passion mais qu’elle demeure une activité secondaire. Par conséquent, ma carrière professionnelle prime sur toute autre préoccupation et depuis la sortie de ce deuxième album, je suis trop sollicité au boulot. Ce qui me laisse trop peu de temps pour une présence physique à consacrer à la promotion.

Dites-nous concrètement, votre actualité : d’une part sur le plan professionnel et d’autre part sur le plan artistique ?

Sur le plan professionnel, je crois avoir dit l’essentiel, tout va bien .J’ai de nouvelles responsabilités qui influent essentiellement sur ma disponibilité. Artistiquement, je ne me plains pas. J’avance à mon rythme car c’est un album après tout. Je suis discret de nature et je n’ai forcément pas besoin de faire du boucan pour passer mon message. Peu importe le temps que ça prendra pourvu que mes fans découvrent et apprécient mon œuvre. C’est ce qui compte pour moi.

Que peut-on retenir de cette dernière sortie discographique ?

« Ga mè lé » est un album réalisé avec de grandes figures du zouk et ce n’est pas pour rien. Car je n’aime pas faire les choses à moitié. C’est le fruit de plusieurs années de travail.
Les résultats : vous le jugez par vous-même  et les réactions en ce sens ont été unanimes et m’encouragent à aller encore plus loin dans ma carrière.
Le bémol, c’est qu’il n’y a pas une véritable rencontre avec mes fans pour présenter l’album .J’ai juste introduit le produit dans les médias et je prépare une vraie rencontre avec le public autour de mes deux albums, car même pour le premier cela n’a pas été fait et je suis aussi impatient que mes fans de communier autour d’un show live.
Aussi, l’album « ga mè lé » se porte très bien, même s’il n’y a pas de tapage à tous vents. Nous sommes déjà en rupture de stock dans l’hexagone et nous venons de signer un contrat avec une grande maison d’édition ici en France qui a souhaité prendre le produit sans oublier que l’album est distribué par DEBS music Paris.

Pour nombre de béninois, surtout les mélomanes “ Hominci“ est plus accrocheur que “Gamélé“ ?

Vous savez l’appréciation est relative. Certains nostalgiques resteront toujours accrochés à l’album « Hominci »mais croyez- moi beaucoup changeront d’avis après avoir dégusté  « ga mè lé ». Car, pour moi personnellement, cet album est abouti et plus varié .Je me suis trop donné et la plupart des retours et avis que je reçois pour l’instant vont dans ce sens.

Quelles sont vos relations avec les autres artistes Zouklover : Richard Flash, Martin Hod, qui du reste résident  à Paris ?

J’ai de très bonnes relations avec Martin et Richard, les tous premiers zoukeurs que le bénin ait connu. Personnellement je n’ai pas de problème avec eux et qui me connait sait que je suis de loin disponible en amitié. J’avoue cependant être plus proche de Richard car depuis sa collaboration sur l’album « Hominci » on a gardé de très bonnes relations .j’hésite pas à l’appeler pour prendre conseils et il a toujours été là.

On vous a retrouvé en featuring avec la vedette ivoirienne 
Monique Séka comment s’est déroulé la collaboration avec la chanteuse de Missoua ?

Avec Monique Séka c’est une collaboration fraternelle .C’est kiki Touré qui a organisé tout ça. Le reste s’est déroulé naturellement et je me suis retrouvé avec une grande dame de la musique africaine très humble et très intéressée par ce duo. Elle s’est donnée totalement au projet d’où le résultat sur ce titre maman où on a tout simplement magnifié les mères. C’est un réel plaisir pour moi de la voir et l’entendre chanter en mina et fon .Aujourd’hui cette chanson est classée directement n° 1 dans beaucoup de hits. Je reçois des mails de partout pour nous encourager et nous remercier et on est dans la playliste d’africa n°1. Quoi de plus encourageant !

“Gamélé “ est ce une exhortation à la patience à l’endroit des milliers ?

« ga mè lé » véhicule plusieurs messages dont notammentla patience et l’amour ! J’invite le public à l’écouter pour l’apprécier.

A quand une communion avec vos fans et les mélomanes 
béninois ?

Le rendez-vous de cotonou c'est bien sûre mon premier concert live 
autour de mes deux albums que j'envisage pour très prochainement

On a eu des échos du côté de Paris avec Patrick Rufino ?

Avec Patrick Rufino c'était une prestation comme tant d'autres que je fais sans grand tapage

On a eu vent, d’une collaboration avec des artistes béninois résidents à Paris, pour rendre hommage à GG Vickey ?

Faux, pour moi c'est plutôt de l'intox.je n'ai personnellement pas été associé à ce projet et j'en suis sincèrement désolé car s'aurait été de bon cœur d'y participer. J’ai rencontré l'initiateur du projet peu après et il m'a fait part aussi de sa désolation car il avait pensé à moi mais seulement ceux qui pouvaient m'y associer m'ont simplement oublié. Délibérément? J’en sais rien mais toujours est-il qu'il y a d'autres moyens de rendre hommage à cet illustre artiste qui a tant bercé l'afrique.

Hervé Kossi est-il toujours un cœur à prendre ?

Rires ……je ne suis plus un cœur à prendre !



lundi 19 août 2013

Conte théâtralisé à l’Espace Mayton Promo


Le théâtre Wassangari tient toujours son rang dans un genre compliqué

‘’La route des mille chemins’’, tel est l’intitulée de la pièce de conte théâtralisé, que le théâtre Wassangari a choisi de servi au public de Calavi. Après le centre culturel Attisttik Africa de Ousmane Alédji à Agla, c’est l’Espace Mayton Promo de Tony Yambodè à Zogbadjè, qui a accueilli les talentueux acteurs de cette compagnie qui pendant longtemps aura marqué son monde. C’était une délectation complète et rien que du plaisir pour les populations sorties massivement.
Les trois acteurs en plein dans le spectacle

Sous la houlette de Razack Alao Bouraïma, directeur du théâtre Wassangari, la pièce de conte théâtralisé du québécois Daniel Danis, revue et adaptée aux réalités africaines, car la problématique du trafic des enfants étant une pure réalité du Continent, a retenu l’attention de tous. Avec des acteurs, qui, aujourd’hui incarnent la relève de qualité, le public a eu droit à un spectacle de taille. 50 minutes de questionnements, de bonheur, de pratiques inhumaines  et de fou rire, c’est l’exercice auquel, Luc Kounouho dans le rôle de TENANT,  Guy Konhento  dans le Rôle de MUNG et Hervé Wégbomè dans le rôle de MOMO, ont soumit les populations amoureuses des arts de la scène. Une pièce de conte théâtralisé, longtemps présentée par leurs devanciers tels Marcel Orou Fico, le regretté Théodore Béhanzin, Ignace Yétchénou et autres. C’est dire donc que cette relève de qualité, qu’incarnent ces trois jeunes acteurs, ne doit souffrir d’aucun manque, car les ainés constituent pour cette compagnie, un grenier inépuisable d’inspirations et d’expériences. Dans une grande facilité les comédiens ont changé de rôle pour incarner les divers personnages, l’occupation de la scène, leur bonne diction, les chants adaptés bien amenés, la plaisanterie bon enfant et à propos, des blagues osées, ont participé au rythme très dynamique du spectacle et a fait voyager le spectateur entre l’imaginaire et le réel. Un spectacle époustouflant de conte théâtralisé, qui relate la mésaventure de deux frères envoyés par leurs parents, pour fuir la guerre qui sévissait au pays. Dans un décor complètement nu, trois comédiens, rompus aux artifices du conte théâtralisé vont donner corps, formes, rythmes et dynamisme à une pathétique histoire de travail forcé d’enfants mineurs. Pendant près d’une heure d’horloge, ces comédiens, à travers chants, danses, mimes et mimiques avec parfois une ironie décapante conteront l’histoire de Mung et Momo envoyés par leurs parents qui, dans un pays sans guerre, qui, dans un pays où il fait bon vivre... Mais seulement, Momo et Mung se rendront compte chemin faisant que le Monsieur auquel ils sont confiés, ne les amenait pas à l’endroit indiqué à leurs géniteurs. Un spectacle inoubliable, qui met l’Homme devant ses tares et sa mauvaise foi envers les âmes innocentes que constituent les enfants. Rappelons que le théâtre Wassangari, a raflé en près de deux décennies plusieurs trophées sur le plan national et international.  ‘’La route des mille chemins’’, un spectacle qui doit faire le tour du Bénin, pour que prennent conscience les uns et les autres.



dimanche 18 août 2013

Nadia Sèna Gertrude Dossa Miss Bénin 2013


Nadia Sèna Gertrude Dossa succède à Fatouma  B. Mamane

La salle rouge du palais des congrès de Cotonou grouillait de monde ce samedi 17 Août 2013. Et pour cause l’association culturelle Miss Bénin célébrait la beauté et l’élégance de la femme béninoise. Miss Bénin 2013, avait donc droit de citer. La succession de Mlle Fatouma Boubacar Mamane était déclarée entre de très belles filles venues de tous les départements du Bénin. A l’issue de la soirée, ce fut Mlle Nadia S. Gertrude Dossa de l’Ouémé qui a été élue Miss Bénin. Récit d’une soirée glamour époustouflant.
 


Nous le disions ici, dans les colonnes de votre journal, sur face book et sur notre blog culturel, que Nadia Sèna Gertrude Dossa est sans aucun doute, la plus belle fille à l’élection de Miss Bénin 2013. Et bien c’est fait depuis ce dimanche tôt le matin, elle est sacrée Miss Bénin 2013 et succède ainsi à Mlle Fatouma Boubacar Mamane. Représentante du département de l’Ouémé,  Nadia S. Gertrude Dossa est étudiante en communication d’entreprise. Agée de 23 ans, elle tient une taille d’un mètre 70. Sans grands efforts et sans forcer le destin, elle a convaincu toute la salle et le jury en plus seulement, par sa carrure, ses formes de nymphes, sa démarche, mais aussi et surtout, son éloquence.  Avec un visage d’un rond olympien, qui laisse découvrir un sourire attirant, mais contrôlé, Nadia Gertrude Dossa, n’a pas fait de cadeaux à ses concurrentes. Elégante  et très belle à l’allure de la biche, Nadia a un tient légèrement cuivré.  C’est avec beaucoup d’envie, sans peur et sans complaisance, qu’elle a répondu à l’unique question d’une soirée de Miss Bénin qui cette année, mettait l’accent sur la sécurité routière. Elle est repartie avec plusieurs lots dont un 4*4 Duster d’une valeur de 13 millions de francs CFA.  Elle avait pour 1ère dauphine Mlle Chantal Akpo du département du Plateau et sa seconde dauphine n’était autre que Mlle Marnette Concilia Cakpo du département du Couffo. Ainsi se présente le trio qui pendant une année représentera le Bénin partout ou besoin sera, lorsqu’il s’agira d’aller vendre le Bénin sur le plan de l’élégance et autres

L’élection de la plus belle fille du Bénin édition 2013, ne s’était pas déroulée sans problème. Même si à l’intérieur de la salle le spectacle était ce qu’il devrait être, l’autre face de l’iceberg, aura laissé un goût amer, mais alors très amer sur les lèvres de nombres de spectateurs et mêmes de certaines personnalités politico-administratives du Bénin. La gestion des cartes d’invitation et autres laissez-passer donnant accès à la salle doit être revue par le comité d’organisation de Miss Bénin. Nous en voulons pour preuve, ce qui à l’entrée de la salle s’était passé. Une scène horrible qui a tôt fait de chasser plusieurs personnes, qui étaient venues tranquillement de chez eux pour se distraire. Plusieurs journalistes, se sont vus refuser l’entrée et le loge qui devait leur permettre de bien faire leur travail.  Des personnalités comme l’honorable Valère Tchobo et le Maire d’Adjohoun Gérard Adounsiba ont connu toutes les difficultés avant d’avoir accès à la salle. Le zèle des forces de l’ordre, qui dit avoir reçu des consignes fermes de Mme Dégbègni et ceux qui ont travaillé avec Fortuné Dégbègni l’organisateur de Miss Bénin était de trop. Plusieurs journalistes qui cette année ont donné le meilleur d’eux-mêmes pour cette soirée glamour ont été fortement dégoûtés par les traitements subis. Il urge alors que pour les prochaines éditions l’Association Culturelle Miss Bénin, s’applique à mieux répartir les rôles afin que de tels désagréments ne s’observent.

samedi 17 août 2013

Miss Bénin 2013

Fortuné Dégbègni Président ACMB

Qui succédera à Fatouma Boubacar Mamane de la Donga ?


Elles sont au total 12 concurrentes, elles représentent chacune un département du pays, elles partent à l’assaut de la prestigieuse couronne de Miss Bénin. Toutes belles, elles ne se feront pas de cadeaux ce samedi dans la salle rouge du palais des congrès. C’est dire donc que la succession de Miss Bénin 2012 sera très disputée. Prévue pour demain, l’élection de la plus belle fille du Bénin, fait monter l’adrénaline dans le rang des concurrentes. Il n’y a pas de panique sauf que, dans leur rang, ça gagne en angoisse et en stress. Somme toute, les concurrentes, sont prêtes et comptent les unes sur leur beauté physique et intellectuelle, les autres sur certains atouts dont le créateur les dotés pour s’adjuger cette couronne. Le comité d’organisation de l’Association Culturelle Miss Bénin (ACMB) que dirige avec beaucoup de dextérité, Fortuné Dégbègni a quand à lui mis les petits plats dans les grands, pour une organisation réussie malgré la crise qui sévit et le manque de sponsors et de partenaires. La fête de la célébration de la beauté de la femme béninoise sera tout simplement belle. Bonne chance à toutes les concurrentes

Entretien avec Habib Dakpogan


‘’Je n'aime pas les grands retours, je sors mon roman en octobre prochain, l'album viendra après’’


Son 1er album baptisé ‘’Dis-moi quand’’ qui a coulé comme des petits pains. Il est un artiste très talentueux et très vertueux. Avec des mélodies envoutantes, il prête sa belle voix à des sonorités qui vous emportent très loin. Artiste multidimensionnel, Habib Dakpogan chante, il est écrivain mais également acteur de cinéma. Après un long moment de silence, nous avons voulu rompre le calme qui l’entour. Nous sommes allés à sa rencontre donc pour briser la glace et voir par rapport à son actualité. Ce personnage auquel la gloire ne signifie pas grand-chose, se prépare pour la sortie prochaine de son premier roman. Il nous a bien reçu et voici ce que l’enfant du pays nous confié.

Nos lecteurs brûlent d’envie de vous connaitre plus amplement ?

Habib Dakpogan, artiste. Je chante, j'écris, et plus rarement je joue dans des films.

Vous et la musique, l’histoire date de quand ?

De toujours. On ne sait jamais quand on commence à se sentir fait, pour porter des messages aux autres. Ce rôle de serviteur, je pense qu'on naît avec. C'est une affaire d'ADN. Cela dit, j'ai appris à chanter tout petit à la maison avec mes frères et les disques de soul musique. Après, cette vocation s'est concrétisée avec les orchestres et les cabarets.

Combien d’albums déjà à votre actif ?

Un seul album. ‘’Dis-moi quand’’ c'est son titre.

Pourquoi avoir choisi ce genre musical, plutôt que tout autre ?

On ne choisit pas de genre musical. Notre personnalité artistique ne peut être dissociée de notre personnalité dans la vie de tous les jours. Nous vibrons différemment, nous avons des regards différents sur la vie, nous avons des réactions différentes face aux émotions. Et surtout, nous sommes le résultat de tout ce que nous avons emmagasiné comme culture et influence depuis notre naissance.

Vous avez titillé les sommets en son temps, mais en un laps de temps, silence radio, qu’est-ce qui justifie, cette disparition de la scène musicale ?

Titillé les sommets? C'est trop dire. Peut-être, mais mon intention n'a jamais été de devenir une superstar qui déplace des foules immenses. J'ai toujours rêvé d'être un artiste qui travaille et produit des œuvres de qualité au rythme qui lui convient. Alors, après ce premier album, qui s'est écoulé dans les 3 premiers mois après sa sortie, j'ai tiré les conclusions qu'il fallait, les points forts et les points faibles de ma musique, de mon style et je travaille tranquillement, sans aucune pression. Je reviendrai sans aucun stress avec une musique et des textes qui me ressemblent encore plus. J'ai travaillé sur mon deuxième livre aussi. Quand je le lancerai le 26 octobre prochain, je me sentirai plus disponible pour réaliser d'autres projets.

Après tout ce temps de silence, êtes-vous dans la dynamique de la sortie d’un nouvel album ?

Sortie d'un nouvel album? Oui, mais comme j'ai dit, sans contrainte. Ce qui est sûr, je travaille, et il se pourrait qu'un ou deux singles sortent d'un moment à l'autre.

Alors qu’est-ce qui annoncera votre grand retour ?

Je n'aime pas beaucoup les grands retours. Comme je l'ai dit, je sors ce roman qui au passage a été soutenu par le centre national du livre de Paris. Mais je suis déjà en studio. Il y aura des singles et quelques participations locales et internationales. L'album viendra après.

Quelques projets pour votre carrière et pour la culture béninoise ?

Je rêve depuis d'écrire une comédie musicale digne du nom. Je travaille sur les scenarii et je travaille aussi sur un film.

Justement cette culture et ses acteurs, qu’elles appréciations vous en faites ?
J
e constate que ça bouge énormément aujourd'hui. Je souhaite que ça bouge davantage.

Un mot de fin pour conclure cet entretien ?

Je vous remercie du fond du cœur et je dis aux jeunes de travailler dans les domaines qui leur plaisent et de ne surtout jamais se laisser aller à la facilité.


Propos recueillis par Patrick Hervé YOBODE

Après la Biennale regard Bénin 2012


 Kulturforum témoigne sa gratitude aux sponsors  et partenaires 
 

Stephan Köhler, coordonnateur de l’Association Kulturforum Süd-Nord a pris une part active  à la Biennale de Venise édition 2013. Lors du  vernissage, le 30 mai dernier, il a saisi l’occasion pour témoigner sa reconnaissance à tous les partenaires  et les sponsors qui ont accompagné Kulturforum Süd-Nord  pour la Biennale regard Bénin2012 qui s’est déroulée du 8 novembre 2012 au 13 janvier 2013. 

L’occasion fait le larron, dit-on. A la Biennale de Venise, Stephan Köhler a adressé à haute et intelligiblevoix sa gratitude aux sponsors et partenaires grâce à qui la Biennale regard Bénin 2012 a été un succès sans précédant. Parmi ces mécènes, nous pouvonsciter entre autres, la Fondation Prince Claus Amsterdam, le ministère desaffaires étrangères de l’Allemagne et l’Institut pour l’échange culturel (Ifa).Les remerciements du coordonnateur de l’Association Kulturforum Süd-Nord vontégalement à l’endroit  de tous les artistes qui ont pris part à ce rendez-vous international à caractère culturel.L’un après l’autre, ces  partenaires ont aussi reconnu le dynamisme qu’a fait montre Stephan Köhler et son équipe lorsde cet événement déroulé à Cotonou et  Porto-Novo. Dans  leursinterventions, l’on peut retenir que, leur soutien aux côtés de KulturforumSüd-Nord pour les années à venir ne fera pas défaut. Faisant d’une pierre deux coups, Stephan Köhler a saisi l’opportunité pour présenter le rapport d’activité de cet événement. A l’en croire,  Kulturforum Süd-Nord a dans le cadre de la Biennale regard Bénin2012,  exposé des dizaines d’artistes nationaux et internationaux à travers son vaste projet : « Take, taketake and… ? » dans trois différentes zones à savoir l’Imprimerienationale, les boutiques de Ganhi,   lesiège de Kulturforum Sud-Nord et  laplage Togbin. Par le biais de ce  projet,  elle a  amené les artistes à éveiller une fois encore le monde pour un développement tant souhaité.   Dans le cadre de cette biennale, l’Association a pu faire déplacer à destination du  Bénin une trentained’éminents artistes venus de différents pays d’Afrique, d’Europe, d’Asie et d’Amérique. Dans le rang des artistes, nous pouvons citer : François Gbré,Lois Weinberger, Cecilia Edefalk, , Sayako Oguri, Zon Sakai, Tobias Lange,Gerit Frohne, Brinkmann, Philip Pichler et Rebekka seubert , Christiane Löhr ,Georges Adéagbo, Christelle Yaovi et  Séraphin  Zounyèkpè.  La liste est très longue.  « S’agissant du  bilan, le Bénin est davantage connu par beaucoup de gens.  Les œuvres de cesartistes continuent d’épater les visiteurs.  Les espaces d’exposition de notre biennale ne sont pas conventionnels.Une chose qui a séduit les étrangers en l’occurrence les artistes. Parlant du bilan, la biennale a été une expérience positive pour tout le monde », aindiqué Stephan Köhler. L’autre acquis qu’il a souligné est que par cette  exposition, l’imprimerie nationale seratransformée en musée d’arts dans les prochains jours.

mardi 13 août 2013

Trophées Vierges 7ème édition


250 nouvelles filles prêtent serment pour la virginité jusqu’au mariage
Les vierges lauréates 2013 saluant le public

La salle rouge du palais des congrès de Cotonou était noire de monde le samedi dernier. Et pour cause, Social Pact Ong de Délano Hounti Kiki, célébrait une des valeurs jadis cardinale pour la femme africaine et qui lui concédait honneur et respect au foyer. La virginité jusqu’au mariage loin d’être un crime, n’est non plus une honte. C’est donc à juste titre que le royaume des vierges s’agrandit de 250 nouvelles filles pucelles, qui ont été distinguées par Délano Hounti Kiki.

Lancé il y a quelques années très péniblement avec à peine 08 filles qui acceptaient prendre part à sa première édition, les trophées vierges prennent de plus en plus d’ampleurs. En effet, cette année seul, à l’inscription, plus de 3550 filles s’étaient inscrites. Parmi elles, 250 ont été retenues pour être à l’issue des testes de virginité et autres répétitions, honorées, devant parents, amis et beaucoup d’autres curieux qui ont du mal à admettre, qu’il y aient encore des filles pucelles, qui s’accrochent à cette valeur hautement féminine. Devant les autorités telles : le ministre Martial Sounton, Valentin Djènontin, Mme Huguette Akplogan Dossa, etc. et dans une salle rouge complètement bourrée, Délano Hounti Kiki, promoteur des trophées vierges, a promis ne pas baisser les bras, car dit-il, l’Afrique et les femmes africaines doivent revenir à un certains nombres de valeurs dont forcément celle qui consiste à garder sa virginité jusqu’au mariage. Cérémonie fort simple marquée d’allocution, de présentation des activités de Social Pact Ong, de ses ambitions, de ses projets d’avenir et de remise des palmes de virginité aux  princesses, 250 filles vestales, lauréates 2013. Quant aux reines, lauréates 2011, il a été remis des palmes de persévérance, afin de les encourager à rester fidèles à leur engagement. Les reines mères du royaume des filles vierges, qui, sacrées depuis quatre ans ont gardé leur virginité jusque là ont été couronnées par Délano Hounti Kiki. Signalons que depuis la première édition, le royaume des filles vierges du Bénin s’est agrandit de plus de 750 rosières, avec plusieurs mariages, des couples heureux et comblés, juste parce que la fille est restée vierge jusqu’à son union. Toute chose qu’il faut encourager. Raison pour laquelle, les ministres et quelques personnalités ont bien voulu apporter leurs pierres à l’édifice pour l’achat de deux bus annoncés pour les déplacements des princesses, reines et reines mères du royaume des filles vierges. Délano Hounti Kiki, promet distinguer l’année prochaine 1000 filles béninoises vierges.

1ère édition du festival Culture et foi Mgr Isidore de Souza


Joseph Wagouté sacré dans la catégorie dessin et peinture, Gérard Ogoudédji enlève deux palmes
Quelques trophées décernés aux meilleurs

Le premier festival culturel qui prend en compte la promotion artistique et de la littérature chrétienne, a connu son épilogue. Ce samedi, dans la salle des fêtes du collège catholique Père Aupiais, les concurrents ne se sont pas fait de cadeaux. Ils ont rivalisé d’ardeur et d’imagination. Au bout du rouleau, les meilleurs dans chaque catégorie ont été distingués par la Fondation Afrique Espérance structure organisatrice de l’événement.

Plus de la soixantaine de concurrents et à l’arrivée, une dizaine de plus méritants. Oui, c’est ainsi et c’est la dure réalité de toute compétition, il faut forcément un gagnant et un perdant. Cette règle de la vie, plusieurs participants l’ont appris à leurs dépens. En tout cas, le Père Rodrigue Gbédjinou, fondateur d’Afrique Espérance, au lancement leur avait déjà passé la puce à l’oreille. En effet, la première édition du festival Culture et foi Mgr Isidore de Souza, a donné son verdict, le samedi dernier. A l’issue donc une compétition âprement disputée, par les différents challengers, et ceci dans chaque catégorie, le jury composé de personnalités averties des questions de culture et de religion, a fait preuve d‘expertise.  Après avoir jaugé les concurrents, à travers leurs œuvres, leurs prestations, individuellement mais aussi collectivement, le jury délibère et déclare Joseph Wagouté, dont le tableau peint avec dextérité, relate avec beaucoup de pittoresque l’histoire de Joseph vendu par ses frères, vainqueur dans la catégorie dessin et peinture. Gérard Ogoudédji, très talentueux aussi s’adjuge le premier prix dans la catégorie Poème, mais également dans le grand jeu de la foi en option individuelle. Bruno Chabi enlève le 2ème prix Poème, tandis que le groupe théâtral du Renouveau Charismatique Catholique (Rcc) de l’Eglise Saint Martin repart avec la palme de la catégorie Sketch, laissant le deuxième prix au Rcc Saint Jean-Eudes. Goudafia Edah s’attribut lui le 2ème prix du grand jeu de la foi en option individuelle. En option collective c’est le collège catholique Père Aupiais qui s’en sort avec la récompense, laissant la deuxième place à l’Armada du cœur Immaculé de Marie. Beaucoup de trophées, d’enveloppes financières et d’ouvrages ont été distribués aux plus méritants. Il faudra pour le Père Rodrigue Gbédjinou et tout son staff à la fondation Afrique Espérance rééditer l’exploit.

‘’Mode planète VI’’


 Abass Héro tape très fort dans la meurtrissure des jaloux

C’est à l’Espace Tchif, que l’enfant terrible de la musique moderne béninoise vivant en Allemagne a convié, mélomanes, journalistes culturels, parents et amis et autres connaisseurs de la bonne sauce musicale. C’était à l’occasion de la cérémonie du lancement de son tout premier opus. Baptisé ‘’Mode planète VI’’, parce que Abass Héro reste et demeure, un sapologue attitré, reconnu comme tel. L’album se compose de six titres aussi croustillants les uns que les autres. Le vendredi dernier donc, Abass Cissé Assane à l’état civil, mettait son opus sur le marché des disques. Il a reçu un soutien, sans pareil de la part de ses pairs artistes, du Bénin et du Togo. Sur un album où Abass Héro chante, les mamans, la sapologie, l’art de bien s’habiller, la reconnaissance du bien fait et dénonce les calomniateurs, Dj Ricardo, l’autre phénomène béninois, Yaris la voix d’or, Bill Andy, José Elma le monument, Géo d’Almeida artiste béninois du coupé-décalé vivant en France, Essé Atohoun, Mirlinda, Ozo du Togo étaient venus de différents horizons pour apporter leur soutien à leur frère et amis. ‘’Mode planète VI’’, c’est porter des habits mystiques et toxiques pour davantage choquer et faire mal aux jaloux. Avec l’autre cas, Ulrich Vivance Kpoguè, qui bouleverse l’ordre des choses établies, au micro pour la présentation d’une soirée extraordinaire, c’est à une cérémonie de lancement exquise et pas comme les autres que le public a eu droit.

Lancement d’album au Hall des arts


Blanch Art signe ‘’Mon Courage’’

A l’état civil Blancharde Togbonou,
Blanch Art a connu le monde musical, il y a une quinzaine d’années. Après avoir roulé sa bosse dans les arcanes de la culture pendant donc plus d’une décennie et ayant côtoyé les grands noms du domaine, elle atteint la consécration.  Blanch Art, nom à elle donné par le regretté André de Berry Quénum, vient de s’inscrire dans les annales de la discographie béninoise. Elle signe ‘’Mon Courage’’, un album de haute facture qui mélange les rythmes et les tendances du moment pour en résumé donner du plaisir aux mélomanes et autres amoureux de la bonne musique. Du Gogohoun à la Rumba, du Zouk à la musique moderne d’inspiration traditionnelle, Blanch Art a su mélanger les sonorités pour des instants de délectation. Ayant travaillé, chez les ingénieurs les plus huppés tels : Musigerm d’André de Berry Quénum, NP Sound de Pierrot N’Gindou et Alphonse Gbadè à Azovè, c’est un opus qui a reçu un très bon accueil de la part des connaisseurs. Elle avait reçu le soutien de Récabell, Gansa Raïmi, Aline D la reine du Goumbé, Tata H-Ley et les Supers Zouaves, etc. Un album de 6 titres sur lequel Blanch Art chante la vie, le quotidien de l’Homme, la famille, la paix, l’amour et le foyer.