vendredi 29 mars 2013

Entretien avec Anna Téko

‘’Je donne rendez-vous ce samedi à tous ceux qui croient en moi, qui m’aiment et qui aiment  ma musique’’

Originaire de Lokossa dans le
Anna Téko
département du Mono, la jeune artiste connue avec toute sa qualité vocale et son talent incommensurable fait la fierté du Bénin et la peau noire. Il s’agit bel et bien d’Anna Téko. Cette chantre de Dieu révélée au public il y a quelques années, n’a cessé de monter en puissance. Pour celle qui a vu le jour un 15 septembre 1982, mettre sa voix au service de la Parole de Dieu constitue un pur délice. En prélude donc à la sortie de son 2ème album baptisé ‘’Mon Miracle’’, elle nous a accordé un entretien dont voici la teneur.


Votre second album sera lancé demain, peut-on avoir une idée de cet opus ?

C’est un album de 17 titres qui a été enregistré en Martinique par les plus grands arrangeurs du domaine. Que ça soit les musiciens de Kassav, Olan etc. Donc c’est un album qui est vraiment riche en émotion, riche en couleurs et en rythmes. Vous avez la salsa, la Compas, le slow et un peu de tout. Dieu m’a permit également sur cet album, de chanter en fon, en goun, en Mine, en Français et en yoruba. Donc c’est un album qui était déjà sorti en Martinique depuis le mois d’Octobre et qui est resté n°1 jusqu’à ce jour. Que ce soit en Martinique, en Guadeloupe et dans les Caraïbes. C’est vrai que je n’ai pas encore fait la promotion à Paris, mais comme je vis en Martinique depuis bientôt 4 ans, c’est là que j’ai sorti en premier temps le produit. Je me suis dis quand même, je ne peux pas avoir le succès à l’extérieur et ne pas pouvoir le faire partager avec mes frères. Même si ça marche à l’extérieur, c’est mon devoir de rentrer au bercail et de faire partager ma joie avec mes frères béninois.

De toutes les artistes qui font la musique gospel au Bénin, même si Anna Tèko est connue, l’impact n’est pas direct. Qu’est-ce qui peut justifier cela ?

J’avoue que la dernière fois, parait-il qu’il y a eu un sondage et que seule 50 % de la population me connaisse. Je n’en veux pas forcément aux béninois, mais les gens ont connu cette petite Anna par « les enfants de la rue ». Je pense que c’est la seule image que les gens ont gardé de moi et ça fait quand même 13 ans que je vis en France et j’ai eue la chance de faire le conservatoire, de travailler la voix. J’ai participée à des concours comme « Roi Lion », la Nouvelle Star sur M6, etc. Mais je pense que même si j’étais restée ici au Bénin, je me serais noyé dans la masse, parce qu’il y a beaucoup d’artistes au Bénin qu’on ne connaît pas. Ce n’est pas forcément les meilleurs qu’on connait aujourd’hui. Donc je me dis que Dieu m’a permit de sortir. Mais aujourd’hui, je suis partie et qu’est ce que je peux offrir au béninois, c’est ça l’album « Mon Miracle ». Mon premier album qui est sorti il y a deux ans de cela, n’a pas connu autant de promotion que « Mon Miracle ». Mais l’album a fait parler de lui. Pourquoi ? Parce qu’il y a la qualité et beaucoup de recherche qui ont été effectué sur cet album. Donc, c’est vrai que ça m’a surpris lorsque j’ai eue ce sondage.  C’est à moi de montrer à mes frères que même si je vis à l’extérieur, il y a un travail qui se fait. Aujourd’hui, je suis en autoproduction avec mon mari. Donc je suis plus libre de venir plus souvent au Bénin et de garder le contact avec mes frères. Aujourd’hui, je me dis que je me mets à la disposition de tous ceux là.

Qu’est ce qu’Anna Tèko promet au public qui fera le déplacement demain ?

Je vous réserve beaucoup de surprises. C’est vrai qu’il y a beaucoup de personnes qui connaissent Anna Tèko, mais je voudrais leur dire qu’Anna a grandi. Pendant tout ce temps beaucoup de choses on changé dans ma vie. Ce sont ces choses là que je voudrais partager avec mon public. Donc c’est un message que je lance à tous le monde. Ne vous dites pas que vous connaissez déjà le répertoire d’Anna Tèko. Non. Parce que je vous réserve beaucoup de surprises. Dieu m’a permit d’être entouré des plus grands musiciens du Bénin. Que ça soit au niveau des rythmes, qu’au niveau des chansons. C’est vraiment un grand concert à la gloire de Dieu. Ne vous faites donc pas compté l’événement, parce que ce sera tout simplement magnifique. Nous avons choisi le Bénin Marina Hôtel, qui est un hôtel de luxe. C’est vraiment pour montrer la qualité, pour montrer l’ampleur de ce lancement.

Pourquoi avoir confié l’organisation du lancement de ton album au Portail Culturel du Bénin ?

Je pense que c’est une chance pour moi. Une chance parce que quand j’ai rencontré monsieur Idohou Patrick, j’étais surprise déjà par son attention vis-à-vis de moi, quand il m’a dit Anna, tu mérites que tous les béninois te soutiennent. Tu mérites que tout un chacun de nous puisse t’apporter notre soutien. C’est un compliment à ma personne et je pense que je ne vais pas le décevoir, ni décevoir les béninois. Il n’y a pas qu’Anna Tèko, mais je pense que les artistes béninois qui ont du talent méritent d’être connus et soutenus. Vous devez faire leur promotion, parce que c’est de cette façon qu’on pourrait découvrir le Bénin, connaitre les valeurs du Bénin.

Un dernier appel a lancé à l’endroit du public béninois ?

Comme appel a lancé à l’endroit de mes frères et sœurs, je dirai, ça fait  des années que je me bats contre la dépigmentation et la prostitution. Ce fléau de la prostitution où on pense que pour réussir, il faut ressembler aux blancs, changer la couleur de sa peau ou se prostituer. Il faudrait qu’on soit conscient de ce que Dieu nous a donné. Il faudrait qu’on ait la crainte de Notre seigneur Jésus-Christ. Dieu nous a créé noir et moi je suis fier de l’être. Je dois marquée ma génération. Si je suis noir, je dois être l’exemple de mes jeunes frères et sœurs. Je dois être un exemple pour le milieu artistique. Pour moi, quand on parle de la prostitution, ce n’est pas seulement quand la femme couche avec un homme, mais quand quelqu’un se dépigmente et rejette sa culture. Une personne qui cherche à ressembler au blanc, rejette sa culture. C’est aussi une forme de prostitution. En principe on doit pouvoir être fier de nous même, fier de notre culture, fier de ce que Dieu nous a donné comme teint. Et j’aimerais qu’on ne dise pas de quoi elle se mêle. Moi j’ai eue la chance de regarder des émissions sur les produits que mes sœurs utilisent au Bénin. Je pense qu’il faudrait qu’elles les regardent aussi pour savoir le danger que cela cause sur la santé de l’être humain. En dehors de cela, j’aimerais donner rendez-vous ce samedi à tous ceux qui croient en moi,  à tous ceux qui m’aime et qui aime également ma musique. L’artiste a besoin de vous. Le tout ne suffit pas de dire Anna tu as une belle voix, tu es la fierté du Bénin. Que le public fasse massivement le déplacement pour me soutenir. Les tickets sont à 5000F et 10 000F donnant droit aux deux albums d’Anna Tèko.

Propos recueillis par Patrick Hervé YOBODE

Lancement du recueil de poèmes ‘’Tendresse et Détresse’’

Axelle Adiho désormais au panthéon des grands écrivains béninois

C’est dans une ambiance des grands jours et totalement plaisant que l’ouvrage de Mlle Adiho a été lancé. Devant parents, amis du collège, ceux de l’université et d’autres amoureux de la littérature, ‘’Tendresse et Détresse’’, venait d’accéder au rayon de nos bibliothèques. Un recueil de poèmes de 138 pages, captivant et qui constitue un code de route pour les femmes, mais notamment la jeunesse, sur le chemin combien glissant de l’amour. C’était dans la salle climatisée au CODIAM.




Axelle Adiho
Couverture du livre
Préfacé par l’Abbé Rodrigue Gbédjinou et composé de 47 biscottes qui se laissent facilement croqués, ‘’Tendresse et Détresse’’ est le premier bébé littéraire de celle pour qui écrire apparaissait comme un moyen extraordinaire d’exprimer à travers des mots, les maux de la société. Axelle Adiho puisque c’est d’elle qu’il s’agit, a été éprise de l’écriture depuis sa tendre enfance. Une passion qui se précisera de plus en plus, jusqu’à devenir à la limite une obsession au collège. Elle a eu à écrire beaucoup de choses et c’est pour elle le moment de se révéler au grand public. Et bien ce grand bon en avant se matérialise et s’intitule ‘’Tendresse et Détresse’’. Dans  un recueil de poèmes dédié à l’amour vue dans tous ces sens, cet amour beau, intéressant, épanouissant, magique, idyllique, mielleux, mais qui peut aussi laisser le goût amer de la tristesse et de la souffrance, à cause de nos fragilités et de nos blessures, Axelle Adiho a traité un sujet pas toujours aisé pour la gente féminine, mais si les femmes sont au cœur de l’amour et incarnent l’amour. Citant dans son intervention Charles Baudelaire dans son poème ‘’Enivrez-vous’’, Axelle : «j’ai préféré, pour ma part, m’enivrer de vertu et de poésie, mieux exprimer la vertu par la poésie », et c’est ‘’Tendresse et Détresse’’ qui confirme ses propos. Etant tous fruit d’un amour, l’amour nous porte tous autant, mais nous sommes parfois aussi ses pauvres victimes. ‘’Tendresse et Détresse’’ est un condensé de poèmes à partir de nos origines, de nos amours, ces poèmes qui reflètent la vie de nos amours, en traduisant les tragédies, révèlent une prise de conscience et expriment cet amour de nos rêves : l’amour pour toujours et pour tous les jours, cet amour qui peut pousser à donner sa vie pour sauver l’autre. Ce recueil de poèmes édité par les éditions IdS, est un bon guide pour la jeunesse et pour les femmes au regard de nos histoires d’amour. Présentant les éditions IdS qui portent le nom de Mon Seigneur Isidore de Souza, une figure héroïque de l’Afrique de l’Espérance et de l’espérance de l’Afrique, Christelle Adjanohoun salue l’audace de Mlle Axelle Adiho. Elle reconnait que les éditions IdS ont pour objectif d’accompagner les jeunes sur le chemin de l’écriture, de la pensée. « Tendresse et Détresse’’ est un joyau, c’est un appel à tous les jeunes qu’ils sont capables de grandes œuvres », avoue-t-elle. Cet ouvrage répartie en 5 parties a été présenté par un autre jeune, conscient, intrépide, rompu à la tâche pour le développement, Alain Tossounon

mardi 26 mars 2013

Mort de Chinua Achebe, l'un des pères de la littérature africaine


Dénonciateur de la corruption dans son pays, l'écrivain nigérian, Chinua Achebe, est mort à l'âge de 82 ans. Il était l'un des pères de la littérature africaine, auteur du roman-culte Le monde s'effondre (1958), une critique du colonialisme blanc.



Selon les médias nigérians, il est mort aux Etats-Unis dans un hôpital de Boston. Il avait longtemps été professeur à la Brown University. "En sa compagnie, les murs de la prison tombaient", a commenté à son sujet Nelson Mandela, cité par la Fondation Mandela. L'écrivaine sud-africaine et Prix Nobel de littérature, Nadine Gordimer s'est déclaré "choquée" par sa mort et a salué "un ami proche" et un"humaniste".
Son nom a été cité pour le Nobel de littérature mais c'est un autre Nigérian, Wole Soyinka, qui devint en 1986 le premier africain à le recevoirLe monde s'effondre, vendu à 10 millions d'exemplaires dans une cinquantaine de pays, était imprégnée de la culture Igbo, son groupe ethnique, sur fond de colonisation, ses thèmes de prédilection. Il avait aussi écrit des romans comme Les termitières de la savane,Le malaiseLa flèche de Dieu et Le démagogue.

"UN CLASSIQUE DE SON VIVANT"

En 2002, il avait reçu le prestigieux Prix de la paix des libraires allemands. Pour le jury, "il était devenu un classique de son vivant, une des voix les plus fortes et les plus subtiles de l'Afrique dans la littérature du XXe siècle, un moraliste et un grand narrateur. Il passe pour le fondateur de la tradition littéraire de l'Afrique de l'ouest avec une œuvre très imprégnée par la tradition orale de son peuple". Il avait également été recompensé en 2007 par le Man Booker International Prize, émanation du Booker Prize, le grand prix littéraire britannique. La sud-africaine Nadine Gordimer, Nobel 1991, l'avait alors qualifié de "père de la littérature africaine moderne".
Achebe est né dans les années 30, cinquième d'une famille de six enfants, à Ogidi, dans le sud-est du Nigeria. L'atmosphère est alors dominée par les missionnaires chrétiens et le colonialisme britannique. Son père, instituteur anglican, sillonne la région avec sa mère pour prier et enseigner. Chinua Achebe est étudiant à l'université d'Ibadan, dans le sud-ouest du pays, puis collabore à la NBC (Nigerian Broadcasting Corporation) dans les années 50, avant l'indépendance de 1960.

"L'HISTOIRE DE LA CHASSE GLORIFIERA TOUJOURS LE CHASSEUR"

En 1967, les habitants du sud-est du Nigeria font sécession après des massacres du peuple Igbo et forment la nation du Biafra : Achebe la soutient. Une guerre civile de 1967 à 1970 suit, qui fera plus d'un million de morts. L'écrivain, qui a enseigné par la suite dans son pays, en Grande-Bretagne et aux Etats-Unis, a écrit en 2012 son Histoire personnelle du Biafra.
"Des auteurs comme l'Américain Ernest Hemingway ont représenté la populationnoire africaine comme des sauvages et sont ainsi à l'origine d'un immonde blasphème, disait Achebe. C'est pourquoi j'ai décidé de tenter d'écrire des livresoù les personnages étaient des Africains comme je les connais". Il citait souvent ce proverbe : "Tant que les lions n'auront pas leurs propres historiens, l'histoire de la chasse glorifiera toujours le chasseur".
Paralysé des membres inférieurs après un accident de voiture en 1990, Achebe était aussi très respecté au Nigeria pour ses prises de position contre la corruption et la mauvaise gouvernance d'un pays richissime en pétrole. Il avait écrit à ce sujet le pamphlet Le problème avec le Nigeria (1984). En 2011, il avait refusé d'être décoré par les autorités du Nigeria, estimant que son pays se portait trop mal. C'était la seconde fois qu'il refusait d'être fait "Commandant de la République Fédérale", l'une des plus hautes distinctions de ce pays, le plus peuplé d'Afrique avec quelque 160 millions d'habitants dont la plupart vit avec moins de 2 dollars par jour.

Tournée artistique de CONAVAB Inter 2013


Abomey, Lokossa et Porto-Novo ont vécu un spectacle de taille


Après son épilogue dans la phase compétitive, la coupe nationale du vainqueur des artistes du Bénin, CONAVAB Inter 2013, financée par le Programme Société Civile et Culture de l’Union Européenne, est entrée dans sa phase de tournée artistique au profit des trois meilleurs artistes. Démarrée depuis le 02 janvier, c’est le samedi 16 mars 2013 passé, que CONAVAB Inter a connu sa grande finale au palais des sports de Kouhounou. Une grande finale qui avait livré verdict, faisant des heureux et d’autres qui ont eu le temps de se jauger et de mesurer leur capacité et aptitude, histoire de revenir plus fort les années à venir. Pour rappel, la 16ème édition de CONAVAB Inter, a enregistré comme trois meilleurs artistes, Dèdomin 3ème, Sèmèvo Coiffeur 2ème et Arc-en-ciel Baba Daho 1er. C’est donc ces trois artistes qui sur initiative du président de la compétition Patrice Ahouloumè, continuent  leur promotion à travers le Bénin. Répartie en 6 étapes et dans 6 villes du Bénin, la tournée a pris son envol par Porto-Novo. Un spectacle qui prévu pour 18 heures a démarré finalement à 21 heures 50 minutes pour prendre fin à 23 heures 56 minutes. Après la Go Sidoine et les deux autres artistes en herbe, c’est la petite Dèdomin qui faisait son entrée en scène. Elle sera suivie de Sèmèvo Coiffeur et de Baba Daho. 2 heures de spectacle inédit et époustouflant où le public a but le plaisir jusqu’à la lie, tout ceci dans un décor féérique et épatant culturellement et savamment orchestré par le fils de son père Kpobly. En somme, Baba Daho et ses dauphins ont assuré.  L’absence de Baba Daho sur les étapes de Lokossa et d’Abomey, n’a rien enlevé aux couleurs et à l’ambiance qui devrait prévaloir à la maison des peuples de ces deux villes. Sèmèvo Coiffeur et la petite Dèdomin ont mis du feu en tenant en haleine les populations qui pendant plus de 80 jours leur ont accordé leurs points sur les radios partenaires de la compétition.  Le samedi  23 mars à 16 heures à la maison du peuple  de Lokossa et le dimanche 24 à 16 heures à la maison du peuple d’Abomey, l’histoire retiendra que la Coupe nationale du vainqueur des artistes du Bénin, a donné un spectacle de taille. Ainsi, les départements de l’Ouémé-Plateau, du Mono-Couffo et du Zou-Collines ont connu leur part de cette tournée artistique qui marque la fin de la 16ème édition de CONAVAB Inter. La promotion continue pour Arc-en-ciel Baba Daho, Sèmèvo Coiffeur et Dèdomin qui seront demain dans la cité des Kobourou à Parakou pour le compte des départements du Borgou-Alibori et à Djougou le vendredi 29 mars pour fait vivre la même ambiance aux populations des départements de l’Atacora-Donga. La boucle sera bouclée pour ce vaste champ de promotion de la culture et des artistes du Bénin à Cotonou à la salle FITHEB ex Ciné Vogue le dimanche 31 mars à 16 heures

lundi 25 mars 2013

Grande nuit de la culture nigérienne





Les ressortissants du Niger au Bénin comme un seul homme derrière leurs artistes

Le danseur acrobate dans ses oeuvres
Gingiri Lompo le meilleur humoriste de l'Afrique de l'Ouest est nigérien
Mali Yaro hypnotisant le public
Mme l'Ambassadrice dans le spectacle
Sous le haut patronage de l’Ambassadrice de la République du Niger près la République du Bénin, Larabou Spectacles de M. Moussa Gado Karim, organisait une soirée inédite : la grande nuit de la culture nigérienne. Fidèle à sa vocation de promotion de la culture nigérienne à travers le monde, Larabou Spectacles a réunit au cours d’une soirée exceptionnelle, les filles et fils du Niger au Bénin. Dans un Pavillon du Hall des Arts et Loisirs, qui  a fait le plein, les artistes nigériens et béninois qui étaient sur scènes ont tout simplement assuré, mettant le show à son paroxysme. La musique n’ayant pas de frontière, la barrière de la langue ne s’était pas fait sentir également au cou r de cette soirée. Les artistes béninois, le groupe Adjato Kpogbaza et Ramou Sambiéni qui a d’ailleurs ouvert le bal des prestations, ont dans une parfaite symbiose avec leurs homologues du Niger. M. Moussa Gado Karim en un homme expérimenté dans un monde de showbiz en pleine mutation, a su dénicher les vrais talents de son pays pour cette soirée inoubliable qui restera gravée dans les mémoires pendant un bon moment. Devant son excellence Mme l’Ambassadrice du Niger près le Bénin, les artistes nigériens, tels : Moustapha Yaro, Mali Yaro, Gingiri Lompo et consorts ont tout simplement mis le Pavillon du Hall des Arts et Loisirs en feu. Le public composé de béninois, de curieux dans le domaine de la culture, mais en grande partie des ressortissants du Niger au Bénin a eu droit à une soirée en grandeur nature. Moustapha Yaro, lors de son premier passage après la béninoise Ramou, réveillait un public nigérien avide de sa culture sur une terre béninoise qui peut-être leur aura tout donné sauf la culture, qui reste et demeure une valeur intrinsèque propre à chaque peuple. Gingiri Lompo, le meilleur humoriste Ouest africain, n’ait pas allé par quatre chemins pour mettre le public en lambeau. Tellement il se faisait comique et chaque mot qui sortait de sa bouche, faisait pouffer de rire toute la salle. Mais c’est sa seconde prestation qui aura beaucoup plus amusé, chaque fait et geste de l’artiste, reflétait le professionnalisme et confirmait sa place de meilleur humoriste Ouest africain. Mali Yaro quant à lui, meilleur artiste de variété musicale au Niger a fait une entrée sur scène tonitruante avec un message aux dirigeants africains qui conduisent le continent à la dérive. Cette bête de scène a fait oublier à ses compatriotes pour le temps qu’il est resté sur le podium, qu’ils étaient au Bénin. En artiste expérimenté, il a su gérer la scène et créer une synergie entre lui et les spectateurs qui n’avaient que d’yeux pour lui. Avec son orchestre les Goumbé Star, il a tenu son rang en alternant les chansons populaires de son pays et les variétés dont seul il détient le secret. Et que dire de ce danseur et acrobate qui avec des gesticulations a surchauffé la salle. Debout sur une chaise en plastique, avec chaque pied sur une manche de la chaise, il marchera avec la chaise à reculons suscitant du coût l’admiration de tous même de l’Ambassadrice de son pays près le Bénin. En somme, Larabou Spectacles aura fait œuvre utile et tenu toute ses promesses vis-à-vis de ce qui est inscrit à sa feuille de route. Rappelons que son objectif reste et demeure la promotion de la culture nigérienne à travers le monde. Une soirée riche en sonorités et en couleurs culturelles, dans un décor concocté par Kpobly, le fils de son père. A la fin, le sourire et le bonheur d’avoir vécu en terre béninoise une soirée culturelle de son pays se lisaient sur tous les visages. Le public en redemande encore et Larabou Spectacles de M. Moussa Gado Karim, s’est déjà lancé dans une autre perspective pour tenir encore la place de la culture nigérienne au Bénin au ailleurs sur le continent et dans le monde.

vendredi 22 mars 2013

CONAVAB Inter 2013

La tournée artistique a pris son envol pas la Capitale Porto-Novo



(Baba Daho et ses dauphins assurent)

Après son épilogue dans la phase compétitive, la coupe nationale du vainqueur des artistes du Bénin, CONAVAB Inter 2013, financée par le Programme Société Civile et Culture de l’Union Européenne, est entrée dans sa phase de tournée artistique au profit des trois meilleurs artistes. Démarrée depuis le 02 janvier, c’est le samedi 16 mars 2013 passé, que CONAVAB Inter a connu sa grande finale au palais des sports de Kouhounou. Une grande finale qui avait livré verdict, faisant des heureux et d’autres qui ont eu le temps de se jauger et de mesurer leur capacité et aptitude, histoire de revenir plus fort les années à venir. Pour rappel, la 16ème édition de CONAVAB Inter, a enregistré comme trois meilleurs artistes, Dèdomin 3ème, Sèmèvo Coiffeur 2ème et Arc-en-ciel Baba Daho 1er. C’est donc ces trois artistes qui sur initiative du président de la compétition Patrice Ahouloumè, continuent leur promotion à travers le Bénin. Répartie en 6 étapes, la tournée a pris son envol par Porto-Novo. Un spectacle qui prévu pour 18 heures a démarré finalement à 21 heures 50 minutes pour prendre fin à 23 heures 56 minutes. Après la Go Sidoine et les deux autres artistes en herbe, c’est la petite Dèdomin qui faisait son entrée en scène. Elle sera suivie de Sèmèvo Coiffeur et de Baba Daho. 2 heures de spectacle inédit et époustouflant où le public a but le plaisir jusqu’à la lie, tout ceci dans un décor féérique et épatant culturellement et savamment orchestré par le fils de son père Kpobly. En somme, Baba Daho et ses dauphins ont assuré et déjà les populations de Lokossa sont dans la fièvre de les recevoir le samedi à 16 heures à la maison du peuple, pareil pour ceux d’Abomey le dimanche à 16 heures. Le jeudi 28 mars ils seront à Parakou, le vendredi 29 à Djougou pour une chute de taille à cette tournée à Cotonou à la salle FITHEB le dimanche 31 à 16 heures.

jeudi 21 mars 2013

Encore un décès dans le rang des artistes béninois

Riss Cool, passe de vie à trépas

La mort a finalement eu raison de Riss Cool             

Le drame qui a pris d’assaut la maison culture et notamment des artistes de la musique béninoise, n’a pas encore dit son dernier mot. La mort inexorablement continue de frapper le monde culturel et tout le peuple béninois dans le dos. Après Joël Lawani, Clément Mèlomè, Grâce Dotou, Jimmy, Alokè, Zouley Sangaré, André de Berry Quénum etc. puisque ce sont les plus connu, la vilaine mort vient encore d’opérer. Souffrant depuis plus de 6 mois et ayant lutter contre la mort, Riss Cool de son vrai nom Ulysse Tchèkpo, n’aura pas eu le dernier mot. Il a rendu l’âme, ce mercredi nuit très exactement à 00 heure moins 20 au centre national hospitalier universitaire Hubert Koutoukou Maga de Cotonou. Tout serait partie selon les sources que nous tenons de ses proches d’un envoutement. Ayant donc vaillamment lutter contre la mort, sans soutien ou avec des soutiens sporadiques, Riss Cool, s’en va dans la trentaine, laissant une petite fille, parents, amis, artistes mais surtout ses fans dans l’émoi total. Faut-il encore se poser des questions par rapport à la mort et à celle qui depuis le début de cette année est entrée en fracas dans le rang de nos artistes et qui n’est pas prête à déserter ? On dira tout simplement que c’est de trop. L’artiste ne meurt jamais, alors souhaitons que la terre lui soit légère.

mercredi 20 mars 2013

Grande nuit de la Culture nigérienne


Moussa Gado Karim présente les meilleurs artistes du Niger aux détours d’une soirée de Gala

Cotonou vibrera, ce vendredi 22 mars 2013, aux sons et aux couleurs de la culture nigérienne. Une grande nuit de la culture de ce vaste pays, pensée et organisée par M. Moussa Gado Karim, promoteur culturel chevronné et un inconditionnel de la culture africaine. C’est le Hall des Arts et Loisirs de la mégalopole béninoise qui abritera cette grande fête de la célébration de la culture du Niger au Bénin.
Moussa Gado Karim, Promoteur culturel nigérien



Sous le label Larabou Spectacles, Moussa Gado Karim, entend bouleverser l’ordre des choses établies dans le domaine de la promotion artistique et culturelle de son pays le Niger mais également de toutes les cultures africaines. Etant entendu que chaque peuple vit à travers son histoire, ses Us et Coutumes, le Niger ne dérobant à cette règle se bat pour consolider les valeurs culturelles qui le caractérisent et font de lui une vraie nation sur le chemin de la renaissance. C’est donc fort de cela que, Larabou Spectacles, se donne comme ambition, d’identifier, de distinguer et de mettre en valeur les artistes dont les œuvres et activités contribuent significativement aux innovations et changements constitutifs du développement de la société nigérienne et africaine à travers cette somptueuse soirée de gala qui se être, la Grande nuit de la culture nigérienne. Organisée sous le signe de l’intégration régionale et de la solidarité entre les peuples, la grande nuit de la culture nigérienne aura droit de citer. Ce vendredi 22 mars 2013 donc au hall des arts et loisirs de Cotonou, les têtes d’affiche de la variété musicale nigérienne, telles : Mali Yaro, Nana Ayouba, Moustapha Yaro, Gingiri Lompo, Goumbé Star et les Cousins du Niger, sacrés meilleurs artistes au Niger seront sur scène pour démontrer tous leurs talents et tout le bien qui se dit d’eux. Dans une symbiose culturelle, faite de comédies musicales, de chants de chorégraphies, tout ceci avec une touche d’originalité rythmique animée à l’africaine, ils seront soutenus par d’autres artistes béninois. Il s’agit entre autres de Ramou Sambiéni et du groupe Adjato Kpogbaza. M. Moussa Gado Karim et le label Larabou Spectacles entendent assurer la promotion de la culture nigérienne à travers le monde, dans une vision originale plus large et plus variée aux détours de cette soirée multiculturelle.  Larabou Spectacles, vise aussi la valorisation des meilleurs talents culturels de l’année, afin de pouvoir leur apporter en retour l’indispensable soutien et encouragement à persévérer dans l’excellence. Tous ensembles pour la découverte et la promotion des cultures africaines.


Dans le cadre du Projet "Le Bénin se cultive"


Erick-Hector Hounkpè parle du développement face au livre

Le Projet "Le Bénin se cultive", initié par la Jeune chambre internationale Océan du Bénin, a permis d'assister, dans la soirée du mardi 19 mars 2013, à une conférence-débats, animée par le déclamateur-poète et homme de Letres, Erick-Hector Hounkpè. C'était sous la paillote de l'Institut français du Bénin (Ifb). Le thème concernait la place de la littérature dans le développement.


Erick-Hector Houkpè, au centre, entouré par, Hermas Gbaguidi, à gauche, et Mamadou Ismaël, Président de la Jeune chambre Océan, à droite.
Erick-Hector Hounkpè, très connu pour ses déclamations poétiques suggestives, a animé une conférence-débats sur le thème : "La littérature au service du développement". C'était sous la paillote de l'Institut français du Bénin, dans le cadre de la tenue de la première édition du Projet "Le Bénin se cultive", mis en oeuvre par la Jeune Chambre Internationale Océan du Bénin, dans le contexte de la Journée internationale de la Francophonie. Le Président de cette institution, Mamadou Ismaël, a lancé ladite communication.
Au début de son propos, Erick-Hector Hounkpè s'est posé la question de savoir en quoi la littérature pouvait contribuer au développement. Pour y répondre, il a, d'abord, défini les concepts de littérature et de développement, avant de montrer le rapport existant entre eux, plus précisément, les relations que peut tisser la littérature avec les secteurs vitaux d'un pays. Ainsi, après avoir montré que la littérature informe et sensibilise les lecteurs sur les problèmes de leur temps, il l'a confrontée aux domaines socio-culturel, politique et économique.
Dans le premier cas, selon lui, la littérature éduque et permet de construire la personnalité des citoyens, de même qu'elle les divertit et qu'elle leur permet de contester, de subvertir. Pour en finir avec ce domaine, il a partagé que ces fonctions sus-évoquées de la littérature structurent la personnalité de l'individu et font de lui un cadre outillé, performant qui ne se serait pas conditionné à développer des situations de dévoiement. 
En ce qui concerne la littérature face à l'économie, il a fait ressortir que l'écrivain permet la mise en place de la chaîne du livre, dont les acteurs sont nombreux : les éditeurs, les imprimeurs, les libraires, les professionnels de l'événementiel, du promotionnel, ce qui donne lieu à une véritable industrie du livre. A en croire le conférencier, elle est très importante dans l'économie du livre parce qu'elle génère des devises énormes. 
Quant au lien entre la littérature et la politique, Erick-Hector Hounkpè a affirmé que les écrits engagés structurent le mental politique des citoyens pour des combats ; ils conduisent même des auteurs à se retrouver dans l'arène politique. Ils deviennent donc, selon ses propos, des catalyseurs de l'espace politique. Et, leur rôle ne s'arrête pas à ce niveau ; ils induisent la représentativité diplomatique et la souveraineté politique du pays dont les écrivains se comportent ainsi. 


La situation du livre au Bénin

Erick-Hector Hounkpè, en pleine démonstration ...
Par rapport à cette partie de la communication, l'orateur a examiné la situation du livre au Bénin, en explorant chacun des maillons de la chaîne précédemment analysée. Il ressort de son observation que notre pays dispose de beaucoup d'écrivains mais qu'il n'a presque pas d'éditeurs, vu que la plupart d'entre eux publient des livres à compte d'auteur, ce qui, pour lui, pose le problème de la professionnalisation du métier. Concernant, les distributeurs-libraires, il a décelé les librairies "Notre-Dame", "Sonaec" et "Bufalo" chez qui il a déploré le manque d'entente et de solidarité et, d'un autre côté, le fossé entre le consommateur et le produit. 
Avec les espaces de promotion du livre, il en a mentionné un bon nombre : les écoles, les bibliothèques, les centres de lectures et d'animation, même si leur efficacité n'est pas probante. Il a noté, par ailleurs, l'existence d'auxiliaires de la promotion, que sont les enseignants, ainsi que des critiques littéraires et des critiques journalistiques, mais pas celle de prix et de concours littéraires, ni de médias traitant profondément les questions liées à la littérature ni de rencontres littéraires ni de supports spécialisés dans ce secteur. Quant aux consommateurs, ils sont nombreux mais "indésireux". 
Devant ce qu'il a appelé un "tableau sombre", Erick-Hector Hounkpè a fait quelques recommandations : mettre en place la Politique nationale du livre, travailler à élever le niveau des apprenants actuels et à ce que la grande majorité d'entre eux lisent, créer un fonds national ou une banque du livre, mettre en place un ordre national du livre, notamment.
Suite à cette communication que plus d'un participant a reconnu brillante, le dramaturge, Hermas Gbaguidi, aux côtés de l'exposant, a fait valoir sa contribution. Et, après les interventions de tous ordres des participants, fin a été mis à la conférence.
Source: STARS DU BENIN

dimanche 17 mars 2013

Lancement de l’Académie Traditionnelle


Dah Alligbonon toujours soucieux d’un retour à nos valeurs endogènes


Quelques dignitaires, têtes couronnées et adeptes présents 

(Honte aux ministres des trois ordres de l’enseignement absents à cette cérémonie)

Dah Alligbonon Akpochihala
Qu’il vous souvienne qu’il y a juste une semaine, le dignitaire traditionnel Dah Alligbonon Akpochihala, nous accordait une interview dans laquelle il annonçait la mise sur fonds baptismaux de l’Académie Traditionnelle. Et bien c’est désormais chose faite, car la cérémonie du lancement s’était déroulée ce samedi au siège des RECADES à Kindonou. Une Académie qui vise un retour à la source, la préservation et la connaissance de tous de nos valeurs endogènes.

Dans l’atmosphère actuelle des choses où dans nos collectivités et communautés, on assiste à une perte des valeurs, ce qui serait à la base de la cassure observée dans les maisons, Dah Alligbonon a réfléchi. Après des années de recherches, des séminaires et colloques qu’il anime, il a pris le temps de constater l’ampleur que prend la chose et de mesurer les conséquences sur le pays, dans une ou deux décennies. C’est pour corriger le tire et ramener chacun à connaitre la tradition béninoise qu’il propose l’Académie Traditionnelle. Mais avant même d’en arriver là, Dah Alligbonon Akpochihala s’est souvenu comme à son habitude, des soldats béninois lancés au front dans le Nord Mali. Il a fait une cérémonie de prière à leur intention et prier pour tout le pays. A travers l’immolation de cabris et autres, Sa Majesté Dah Alligbonon Akpochihala, a imploré les divinités béninoises pour que rien n’arrive à nos frères et sœurs, nos enfants qui combattent au Mali. Ce n’est qu’après cela que devant les dignitaires, têtes couronnées, adeptes, journalistes culturels et autres curieux, que Dah Alligbonon a procédé au lancement de l’Académie Traditionnelle, qui se veut être un creuset de formation, d’échange et de partage des peuples africains sur les valeurs traditionnelles. Pourquoi l’Afrique, Continent regorgé d’immense ressources naturelles, minières et traditionnelles, gis encore dans l’extrême pauvreté ? Pour toute réponse à cette interrogation, Dah Alligbonon Akpochihala avoue : «cela est dû au fait que les africains n’ont pas la culture du travail et de la recherche et surtout ont complètement délaissés les valeurs traditionnelles de chez eux qui font pourtant leurs identités, au profit d’autres valeurs dites occidentales ». Une Académie qui voit le jour, au moment même où, nos femmes se savent plus nouer le pagne, les jeunes filles et garçons tellement accrochés au mimétisme, sortent de chez eux nus, croyant s’habiller et où les homosexuelles s’en tassent dans des boites de nuit ou autres club VIP. Et c’est cela que l’Académie Traditionnelle veut corriger. Elle se propose d’éduquer les jeunes, les moins jeunes, les têtes couronnées et toutes personnes désireuses, qui deviendront des enseignants à leur tour dans l’Académie, de donner des renseignements dignes du nom aux touristes et autres chercheurs sur l’histoire de notre pays, éduquer et sensibiliser sur la perte des valeurs etc. Dans un pays où les décideurs et autres béni-oui-oui, ne savent rien de la culture, de nos Us et Coutumes et qui préfèrent parler la langue d’autrui du matin au soir, Dah Alligbonon n’a pas été accompagné. Il n’a reçu aucun soutien de quelque autorité que ce soit. C’est pitoyable dans un Bénin dont la charte reconnait que la culture est l’essence même du peuple. Pire, les ministres des trois ordres de l’enseignement invités, n’ont honoré de leur présence la cérémonie et n’ont même pas daigné se faire représenter. Honte à eux. L’Académie Traditionnelle sera installée à Bohicon et les manuel de cours que sont ‘’Vodoun au service du développement de l’être humain’’, ‘’Gbèssou’’ et ‘’Histoire de Tado’’ sont disponibles à un prix forfaitaire. Dah Alligbonon demande à ce que les ouvrages édités sur la tradition soient inscrits au programme d’étude du Bénin. Sa Majesté Dah Alligbonon n’appelle pas à adorer le Vodoun, mais à étudier sa tradition pour une maitrise des valeurs universelles africaines, donc l’Académie est ouverte à toute personne sans distinction de sexe, ni de couleurs, ni de confession religieuse.

Grande finale de la CONAVAB Inter 2013


Béhanzin Seul Œil du Togo enlève le Trophée Inter, Baba Daho imprime sa suprématie à la 16ème édition



Le togoalais savourant sa victoire torse nu
Baba Daho remerciant le public
La Coupe nationale du vainqueur des artistes du Bénin, CONAVAB Inter 2013, vient de connaitre son épilogue. Au palais des sports de Kouhounou, l’ambiance autour de la célébration des cultures africaines était très conviviale. Les artistes nationaux huit au total ont rivalisé d’ardeur chacun allant de son esprit créatif au son génie imaginatif et inventif, histoire de convaincre le public et les membres du jury. Dans ce schéma et après le tirage au sort de l’ordre de passage, les choses sérieuses peuvent commencer. C’est donc la petite Dèdomin qui ouvrait le bal suivie de Star Love, Zokpon, Tozé était en quatrième position, Aziza Toyi lui succède avant de laisser la scène à Bernardin Nougbozounkou, alias Arc-en-ciel  Baba Daho qui a cédé sa place à Mètokan et ce fut Sèmèvo Coiffeur qui mettait un terme au passage des artistes nationaux. Le jury national composé de Madame Ibikunlé Victorine Durand, Adjahoungbèta Léonard et Esse Victorin pouvait se retirer et céder sa place au jury international. C’est donc devant Moussa Gado Karim, Nouvimin Lucile, Kouami Aziyo Marcel Zounnon et Albert Tonon, que Anini Caïna du Niger, Béhanzin Seul Œil du Togo et Wendé Sida du Burkina ont successivement défilé pour montrer ce qu’ils ont dans les trippes. Désormais la délibération pouvait commencer par le jury local. Et à cette phase de la finale, la tension a monté, sur les visages le stress et puis le verdict tomba. Avec 14.00, la petite Dèdomin se hisse à la troisième loge, elle s’en tire donc avec une enveloppe financière de 320.000 F, 6 cachet de concert, la réalisation d’un album et de 6 clips, plus la tournée prévue pour les trois premiers. Le deuxième qui pouvait s’estimer heureux, s’appelle Sèmèvo Coiffeur qui totalise 14.10, il repart avec les mêmes prix que Dèdomin plus une enveloppe de 450.000 F. Le grand vainqueur des artistes 2013 a nom Arc-en-ciel Baba Daho avec 14.20, en plus du Trophée CONAVAB, il s’adjuge, un matelas PEB, un poste téléviseur, les mêmes prix que ses dauphins et une enveloppe de 600.000 F. A l’international, le Trophée a choisi de rester au Togo, c’est en effet, Béhanzin Seul Œil du voisin de l’Ouest qui succède à Tom le Griot avec 13.66. Il s’en sort avec le Trophée Inter, un matelas PEB, un poste téléviseur et une enveloppe de 600.000 F. Il se fait talonner par Anini Caïna du Niger qui totalise 12.50 et qui obtient un matelas PEB, le mini trophée, un Woofer plus 450.000F. Le burkinabé Wendé Sida se classe 3ème avec 11.50. 

jeudi 14 mars 2013

Musique gospel au Bénin


Cormellia lance le DVD son dernier album

Après la mise sur le marché des disques de son tout dernier opus, l’année écoulée, la choriste, chantre de Dieu, Cormellia Adjibi connue pour son talent ineffable et incommensurable revient au devant de l’actualité culturelle. Son dernier album intitulé ‘’La Vie’’, lancé à la salle des conférences du palais des sports de Kouhounou existe désormais en vidéo. C’est donc pour lancer le DVD de cet opus que la phénoménale Cormellia a effectué un tour au bercail. Signalons que son dernier album a connu la participation de plusieurs artistes béninois dont notamment Sweet Glory du groupe All Baxx. Un album de haute facture qui par ces sonorités de louanges et d’adoration constitue un cocktail de mélodies envoutantes. C’est donc au Restaurant Choisi à Cadjèhoun, qu’elle a procédé au lancement de ce chef-d’œuvre en matière de musique gospel. Un DVD dont le tournage a été fait entre Cotonou, Porto-Novo et Paris et qui comporte neuf (09) titres très achalandés. ‘’Comble moi’’,  ‘’Ma djomido’’, ‘’Mère ‘’ dédié à toutes les mamans du monde, ‘’Didé Bénin’’ qui est un appel au travail, à l’abnégation, la volonté et la prise de conscience des jeunes leviers de développement de toute nation, etc.  Avec les hommes de la plume culturelle, Cormellia a vraiment échangé en confiant ses envies de pouvoir constater au niveau de son pays le Bénin, une prise en considération de ses œuvres. En France et en Europe, confie-t-elle, ses albums son vendus comme de petits pains, et qu’elle est toujours entre deux avions pour des concerts. Toute chose qu’elle ne constate pas au chez elle. Ayant compris qu’elle n’est pas trop présente dans le pays, elle a commencé par travailler avec les artistes qui sont en vogue ici pour se donner aussi une popularité au pays. ‘’La Vie’’ version DVD, un album à se procurer et à consommer sans modération aucune.

Grande finale de CONAVAB Inter 2013



L’événement a lieu demain

(Voici l’album photo des 8 finalistes nationaux et des 3 artistes sous-régionaux)

Après les matches de poules et les huitièmes de finale de la coupe nationale du vainqueur des artistes du Bénin, CONAVAB Inter 2013, les artistes qui ont pu tirer leurs épingles du jeu pour les grande finale s’active pour donner le meilleur d’eux même afin de mériter le trophée. Le comité d’organisation emmené par Patrice Ahouloumè, quant à lui s’affaire pour faire de cette finale une réussite comme les éditions passées. Nous vous proposons ici l’album photo des artistes qui s’affronteront ce samedi au palais des sports.











L’événement a lieu demain

(Voici l’album photo des 8 finalistes nationaux et des 3 artistes sous-régionaux)

Après les matches de poules et les huitièmes de finale de la coupe nationale du vainqueur des artistes du Bénin, CONAVAB Inter 2013, les artistes qui ont pu tirer leurs épingles du jeu pour les grande finale s’active pour donner le meilleur d’eux même afin de mériter le trophée. Le comité d’organisation emmené par Patrice Ahouloumè, quant à lui s’affaire pour faire de cette finale une réussite comme les éditions passées. Nous vous proposons ici l’album photo des artistes qui s’affronteront ce samedi au palais des sports.