mardi 29 janvier 2013

Happy chinese new year


 Ce que représente le serpent dans la culture chinoise


Le 10 février prochain la république populaire de Chine célébrera son nouvel an. Et ici au Bénin, la mission diplomatique de ce grand pays de culture commémore l’événement à travers la 4ème édition du festival du nouvel an chinois ou encore le Happy Chinese New Year. Une quatrième édition qui se déroule sous le signe du serpent, sixième signe de l’astrologie chinoise              . Selon la tradition du pays de Mao Zeitung, l’année du serpent sera une année de sagesse, de connaissance, de réflexions, de créativités et de culture. Alors que signifie le serpent dans la culture chinoise et quelle est l’intérêt que lui accordent les chinois.

Bien qu’ayant des similitudes avec l’horoscope occidental, l’horoscope chinois présente des caractéristiques bien particulières. Alors que les occidentaux utilisent l’astrologie pour voir ce que leur prédit leur avenir, l’astrologie chinoise est utilisée le plus souvent pour déterminer les traits de personnalité d’un individu. La forme la plus connue et surtout la plus populaire de l’astrologie chinoise est représentée à travers 12 animaux qui sont le rat, le bœuf, le tigre, le chat, le dragon, le serpent, le cheval, la chèvre, le singe, le coq, le chien et le cochon. Pourquoi donc ces animaux ? La légende voudrait qu’un jour Bouddha invita tous les animaux de la planète pour une cérémonie importante et que seulement 12 répondirent à l’appel. Leur ordre d’arrivée conditionnerait alors leur ordre d’apparition dans l’astrologie chinoise. L’astrologie chinoise n’interprète pas le caractère et le destin de l’être à partir du mois de naissance, mais à partir des années lunaires. A ces premières interprétations, viennent se greffer d’autres données qui permettent d’affiner le profil de chaque signe. En effet, le destin de l’individu serait également influencé par les 5 éléments que sont l’eau, le métal, le feu, le bois et la terre, correspondent respectivement aux planètes Mercure, Vénus, Mars, Jupiter et Saturne. Un signe chinois correspond à une année et non pas à un mois comme dans l’astrologie occidentale. De plus, tandis que les signes se succèdent les uns aux autres d’années en année, les éléments, eux, réagissent deux années consécutives.

Les chinois aiment-ils le serpent.

Pour le chinois lambda, le serpent n’est pas aussi aimé comme le Dragon. Et voilà que dans les 12 signes zodiaques chinois, le 6ème dans l’ordre d’arrivée selon la légende est le serpent. Cela veut dire que des personnes doivent connaitre leur naissance durant l’année du serpent comme celle qui commence le 10 février 2013, selon le calendrier traditionnel agricole chinois. C’est certainement pour atténuer cet embarras du signe zodiaque serpent que les chinois préfèrent appeler le serpent ‘’Petit Dragon’’ ; aussi à cause des similarités des deux animaux et du symbole que représente le Dragon quelque soit sa taille dans la civilisation. Alors, pas d’inquiétude si vous êtes né dans l’année du serpent. Si l’on vous demande votre signe zodiaque chinois, alors dites que vous êtes ‘’Petit Dragon’’ au lieu de serpent. Les chinois le font aussi. Le serpent en chinois se dit ‘’SHE’’

Personnalité de serpent


Le serpent est un signe de Yin lié à l’élément Feu. Les années du serpent ont été 1953, 1965, 1977, 1989, 2001 et 2013. A la différence des perceptions occidentales du serpent en tant que créature douteuse au mieux, Chine antique le serpent a été associé à la sagesse et à la beauté esthétique. Une personne a honoré avec le serpent que la personnalité peut sembler languissante et sereine, mais à l’intérieur de leur esprit tourne toujours aux centaines de révolutions par minute. Ils sont de grands penseurs et excellents à donner le conseil, même si ils ne sont aucun bon pour l’accepter. Les serpents sont capables de plier la vérité pour facilité leurs circonstances. Leurs rangs contiennent également une quantité disproportionnée de ceux avec des talents psychiques d’une certaine sorte. Selon l’astrologie chinoise, les personnes ayant le signe serpent sont considérées commes idéalistes, perfectionnistes et nées avec l’idée qu’elles sont parfaites et inflexibles. Les personnes nées durant l’année du serpent sont des gens profond et sage. Les problèmes sont réglés après une longue réflexion et non pas en se fiant à l’instinct d’une personne. Ce sont des personnes assez égoïstes même si elles sont sympathiques et aiment aider les autres. Elles n’ont pas confiance en ceux avec qui elles sont et n’ont confiance qu’en leur choix. Les serpents s’entendent bien avec les personnes nées durant l’année du Bœuf ou du Lièvre. Le serpent est décrit comme étant un être parfait. Le serpent est méfiant et apprécie un certain mystère ; très séducteur et élégant, il apprécie les belles choses, les atmosphères nocturnes, les ambiances tamisées qui lui offrent un cadre tranquille et intimiste. Ce portrait résume non pas les caractéristiques personnelles mais les tendances du serpent en général ; il existe donc des différences énormes entre personnes nées dans une année du serpent selon l’élément agent de la naissance d’un serpent. Les serpents ont un agent stable commun, identifié par le Feu, par contre, leur agent annuel, lui varie selon leur année de naissance, c’est ce qui détermine si un serpent est agent élément annuel : Métal, Eau, Bois, Feu ou Terre. L’association entre l’agent élément stable et l’agent élément annuel détermine des caractéristiques de chaque serpent. Pour finir, tout ce qui précède n’est  que tradition et culture de la Chine antique, mais une culture encore valorisée de nos jours. Mais cette culture ne constitue pas un frein au développement du peuple chinois. De milliers de bébés chinois naissent chaque jour que Dieu fait et que ce soit l’année du serpent, du dragon, du chien et  du rat, les chinois naissent quand même. Considérons donc l’horoscope chinois comme une culture tout simplement qui enrichit la culture de l’humanité et fêtons l’année du Serpent ensemble.

CONAVAB Inter 2013


Zomantchi et Sèna Hannon respectivement 6ème et 7ème artistes qualifiés pour les huitièmes de finale

Le groupe F du département du Zou pour le compte de la 16ème édition de la Coupe nationale du vainqueur des artistes du Bénin CONAVAB Inter 2013, vient de livrer son verdict. Après les matches de groupe, la petite finale c’était déroulée le mardi dernier. Pour dégager son représentant en huitième de finale, Gbèvi Mandjo Gbèdo était aux prises avec Zomantchi. A l’issue de la confrontation, les auditeurs votants des radios partenaires de la CONAVAB Inter 2013, du Nord au Sud et de l’Est à l’Ouest ont porté leur choix sur Zomantchi. Ce dernier a laminé son challenger Gbèvi Mandjo Gbèdo par le score de 181 votants contre seulement 90. Ce faisant, Zomantchi devient le 6ème artiste qualifié pour les huitièmes de finale. Rappelons qu’avant d’atteindre cette étape de la compétition, les deux petites finalistes Zomantchi et Gbèvi Mandjo Gbèdo avaient respectivement battu Attinkpon avec 198 points contre 73 et Vougor par 199 votants contre 66. Le groupe G du département du Littoral qui est entré en lice le mercredi  dernier avec la victoire de Sèna Hannon sur Tomando Houéssin, par le score flatteur de 201 points contre 57 votants. La seconde confrontation de la poule G mettait aux prises le jeudi 24 janvier 2012, Hokpo Hounkpo et Gbèlidji Ahouanmavo. Cette rencontre tournait à l’avantage de Hokpo qui a ravit la vedette à son challenger sur le score de 164 points contre 80. Ce fut donc tout naturellement que la petite finale de groupe opposait  Hokpo Hounkpo à Sèna Hannon. Après une partie qui n’a pas fait trainer les débats, Sèna Hannon écrase son vis-à-vis avec 184 votants contre seulement 57 pour Hokpo Hounkpo. Il est le premier artiste qui représentera le Littoral en huitième de finale en attendant que le groupe H du même département ne livre son verdict.

Cérémonie de lancement de trois activités majeures du HCNY


Bai Guangming et ses collaborateurs font d’une pierre trois coups

Un tableau chinois qui met en relief le Dragon

La salle polyvalente du centre culturel chinois de Cotonou a servi de cadre le samedi dernier à la cérémonie de lancement de trois activités inscrites au programme de la 4ème édition de nouvel an chinois. Il s’agit de la semaine cinématographique, du concours d’art visuel et de la compétition de composition en langue chinoise. C’était en présence de Mme Philomène Aboudou SG ORTB, de M. Wabi Boukari DG ORTB/TV, du directeur de cabinet du ministre de la culture M. Michel Nahum et de M. Bai Guangming directeur du centre.

Dans le cadre de la 4ème édition du festival du nouvel an chinois, autrefois appelé festival du printemps chinois, les autorités du centre culturel chinois, de la chaine de télévision nationale, du ministère en charge de la culture et les promoteurs procédait le samedi passé au lancement de trois activités. A l’entame de la cérémonie, ce fut le lancement de la semaine cinématographique chinoise qui occupa les débats. Si le directeur du centre culturel chinois reconnait le rôle majeur que joue l’ORTB dans le rayonnement de la langue et de la culture chinoise, en remerciant et demandant une collaboration plus accrue, la secrétaire générale de l’office a quant à elle rassuré de l’entière disponibilité de la chaine nationale à accompagner les autorités chinoises dans la promotion de leur culture au Bénin. Selon elle, la diffusion de la quintessence du programme du festival du nouvel an chinois est un créneau pour les béninois de découvrir la culture de la Chine qui de plus en plus s’impose au monde. Il faut dire que l’ORTB a joué un rôle majeur dans l’impact du festival sur les populations au Bénin. En effet, à travers des émissions thématiques, pédagogiques et divertissantes, la chaine nationale de télévision et de radiodiffusion ont assuré depuis quelques années une visibilité plus accrue de la culture du pays de l’empereur mythique Huang DI. Après cette première phase, place a été laissée à M. Patrick Idohou, directeur artistique du festival de présenter les critères du concours d’art plastique dont le thème est : « Les objets traditionnels de la fête du printemps chinois ». Les candidats sont appelés à murir leur génie créateur pour des œuvres qu’ils devront déposer rigoureusement le 15 février. Il a également souhaité que les concurrents présentent un texte explicatif qui pourrait orienter le jury. Le troisième acte de cette cérémonie aura été la présentation de la compétition de composition en langue chinoise. Elle a été faite parle Dr Maurice Gountin, spécialiste de la culture chinoise et des relations sino-africaines, chargé des manifestations culturelles au CCC. C’est une compétition ouverte aux apprenants du centre culturel chinois, les étudiants qui apprennent la langue chinoise à l’Université d’Abomey-Calavi et à toute personne habituée de la langue chinoise. Sur le thème « Ma fête du printemps » ou « La fête du printemps selon moi », cette compétition est l’une des innovations de la fête du nouvel an chinois 4ème édition. Les candidats présentent au choix, soi un poème, une lettre ou une nouvelle. Les textes manuscrits doivent être déposés le 15 février 2013. La quatrième édition du festivalm du nouvel an chinois allie la culture sino-béninoise pour le bonheur des amoureux de la chose culture. Nous reviendrons sur le programme entier du festival de cette année.

jeudi 24 janvier 2013

EXPOSITION

  25 ANS DE CRÉATIVITÉ ARABE

A l'occasion de son 25e anniversaire et conformément à la vocation qui est la sienne de faire connaître et de soutenir la création contemporaine, l'Institut du monde arabe a fait le choix de présenter à son public une grande exposition d'arts plastiques spécialement conçue pour cette célébration et consacrée à "Vingt-cinq ans de créativité" dans le monde arabe. Cette exposition occupera différents espaces à l'intérieur de l'IMA, ainsi que le Mobile art.

Soucieux de poursuivre dans une voie qu'il a ouverte et tracée en proposant à son public plus d'une centaine d'expositions dans le domaine des arts plastiques au cours de ses premières vingt-cinq années d'existence, l'Institut du monde arabe organise à présent cette grande exposition intitulée Vingt-cinq ans de créativité arabe dont le commissariat a été confié au critique d'art et spécialiste égyptien Ihab El Laban.

L'exposition s'emploie à donner à voir les directions principales empruntées récemment par les artistes arabes et les sources d'inspiration qui travaillent de l'intérieur un art dont les spécificités viennent peu à peu à s'imposer. Elle élabore un panorama le plus exhaustif possible des tendances et des recherches, qui, depuis vingt-cinq ans, sont parties prenantes de la création arabe contemporaine, quels que soient les médiums utilisés : peinture, sculpture, photographie, vidéo, installation…

Elle associe des créateurs à la réalisation de cette importante manifestation en passant commande d'œuvres conçues spécialement pour la circonstance. Elle s'accompagne non seulement d'un catalogue, mais encore de conférences et de tables rondes.
Source:Africultures.com

Arts africains au Met de New York


Alisa LaGamma à la tête des Arts africains au Met de New York


Alisa LaGamma (DR).
Alisa LaGamma (DR).


Alisa LaGamma, spécialiste des arts africains, a organisé en tant que conservatrice, depuis 1996, date de son arrivée au Met, de nombreuses expositions dont Art and Oracle: Spirit Voices of Africa en 2000,The Essential Art of African Textiles en 2008 et Heroic Africans: Legendary Leaders, Iconic Sculpture en 2011. Elle succède à Julie Jones, l'une des premières conservatrices spécialisées en art précolombien, qui, après vingt et un ans au Metropolitan Museum of Art, recevra, le 1er avril, le titre deconservatrice émérite.

mercredi 23 janvier 2013

2ème exposition ‘’A whan kpo do té’’


L’association béninoise des arts plastiques FOUR-P présente Kiffouly, Romi et Elon-m


Une toile de Kiffouly

Kiffouly
La place des souvenirs de Cotonou abrite depuis le samedi 19 janvier dernier et ce jusqu’au 7 février une exposition. C’est le deuxième acte de l’exposition ‘’A whan kpo do té’’. Une initiative de l’association béninoise des arts plastiques FOUR-P soutenue par l’union européenne.

Au cœur de l’exposition ‘’A whan kpo do té’’ pour cette seconde étape trois artistes et pas des moindre. Il s’agit de Kiffouly Youchaou, Hermine Houéhanou alias Romi et de Elon-m Tossou. Le premier, Kiffouly, artiste très engagé, qui rêve d’une société parfaite où chaque citoyen est en règle vis-à-vis de la loi et où la prospérité sera réellement chose partagée. Il réclame avec véhémence sa place dans cette société et clame l’originalité et l’influence de sa culture yorouba qui se lisent à travers ses œuvres. Taraudé par une obsession, celle du respect des conventions établies, surtout lorsqu’elles concourent à façonner un être plus respectueux de l’environnement de son pays, Kiffouly réalise des œuvres hors du commun. L’araignée qui se promène sur ses toiles et sculptures est un être déconcertant, on ne peut savoir à l’avance où ses pattes le porteront. Les actes humains sont pour Kiffouly tout aussi imprévisibles. Il croit que sans une certaine cohérence, le monde n’évolue pas. Alors, il fustige, dénonce et s’insurge contre la pauvreté, il gueule contre l’insécurité, l’incivisme, contre toute forme d’injustice sociale, pour que son continent gagne la place qu’il mérite. Excellent performeur, il travaille avec des matériaux de récupération dont les capsules, les sachets, les plastiques usagers, etc. la sculpture en bois tient une place de choix dans ses créations. Il présente dans le cadre de cette exposition une quinzaine d’œuvres qui parlent des 16 signes pairs de la géomancie (le Fâ) dans le golfe de Guinée. Hermine Rolande D. Houéhanou ou Romi, voilà une femme qui a eu le toupet de choisir faire carrière dans la peinture. L’art plastique qui n’est pas pour l’homme une tâche aisée, cette jeune béninoise a confirmé sa place dans ce domaine artistique. Elle détient à elle seule le secret de bien manier le pinceau et la fusion des couleurs. Mettant en avant la condition féminine dans ses toiles, elle est une artiste engagée pour la cause de la gente féminine. De son jeu de couleurs, rouges, bleues, vertes, blanches, jaunes, de sa recherche de l’harmonie, jaillit l’espoir. La vie propose toujours des alternatives qu’il faut savoir reconnaitre. Voilà toute la leçon. Elon-m Catilina Tossou, pour lui la peinture est un don. Dès son plus jeune âge en effet, Elon-m se rendit compte de sa facilité à observer et à reproduire. Toute chose que ses parents et instituteurs remarquèrent aussi en lui. Très tôt donc, son père l’inscrit dans un centre de formation en art. Ce qui a payé parce que le jeune Elon-m se révèle au grand jour comme l’un des talents sûrs de l’art visuel béninois. C’est un jeune artiste qui émerveille par son art de manœuvrer le pinceau et d’unir les couleurs avec au finish des tableaux à couper le souffle. Dans ses créations, il met en exergue les réalités quotidiennes, la femme, les maux qui minent la société, mais surtout la réalité universelle de l’inégalité des doigts de la main. De chaque artiste, les œuvres exposées expriment la richesse culturelle du Bénin et dénotent de l’immensité et de l’authenticité de l’Afrique.

Petite finale du groupe F


Zomantchi confirme sa suprématie


Le groupe F du département du Zou pour le compte de la 16ème édition de la Coupe nationale du vainqueur des artistes du Bénin CONAVAB Inter 2013, vient de livrer son verdict. Après les matches de groupe, la petite finale c’était déroulée le mardi dernier. Pour dégager son représentant en huitième de finale, Gbèvi Mandjo Gbèdo était aux prises avec Zomantchi. A l’issue de la confrontation, les auditeurs votants des radios partenaires de la CONAVAB Inter 2013, du Nord au Sud et de l’Est à l’Ouest ont porté leur choix sur Zomantchi. Ce dernier a laminé son challenger Gbèvi Mandjo Gbèdo par le score de 181 votants contre seulement 90. Ce faisant, Zomantchi devient le 6ème artiste qualifié pour les huitièmes de finale. Rappelons qu’avant d’atteindre cette étape de la compétition, les deux petite finalistes Zomantchi et Gbèvi Mandjo Gbèdo avaient respectivement battu Attinkpon avec 198 points contre 73 et Vougor par 199 votants contre 66. Le groupe G du département du Littoral qui est entré en lice ce mercredi avec la victoire de Sèna Hannon sur Tomando Houéssin, révèlera son représentant en huitième de finale ce jour vendredi 25 janvier 2013.

Kora Awards 2012


Un triplet qui fait la fierté du Bénin


Au palais des congrès de l’hôtel Ivoire à Abidjan en Côte d’Ivoire, se déroulait l’édition 2012 des Kora Awards. Le Bénin se faisait représenter à cette fête continentale de la musique par quatre (04) ambassadeurs. Il s’agissait de Sèssimè, d’Yvan, de Fafa Ruffino et des Frères Guédèhounguè. Au soir du 29 décembre 2012, les ambassadeurs culturels béninois offraient au 00229 trois Awards démontrant que la bonne musique puisée et concoctée à la source de la tradition a encore de beaux jours devant elle.

La musique béninoise à l’échelle continentale et mondiale renait de ses cendres et gagne petit à petit en notoriété. La preuve, nombres d’artistes béninois ont compris aujourd’hui que la musique vendable en dehors du pays est celle là qui mélange les tendances modernes et traditionnelles et celle purement traditionnelle. Et ça la dernière édition des trophées Kora l’a encore prouvée. Si le monumental Ebawadé a ouvert le bal des artistes béninois en 1998 en décrochant le tout premier trophée pour le compte du pays, il aura également porté chance  au Bénin. Après lui en effet, la grande sœur Angélique Kidjo, Gbéssi Zolawadji, Zéynab notamment ont porté haut l’étendard du Bénin à cette prestigieuse manifestation culturelle. L’année écoulée et plus précisément le 29 décembre, aura été prolifique pour le Bénin. Jamais la Terre de Guézo, Béhanzin, Bio Guerra n’a connu une année pareille aux Kora. Les ambassadeurs culturels que sont Christelle Guédou alias Sèssimè, Yvan, les Frères Guédèhounguè et Fafa Ruffino ont honoré le Bénin. Après les prestations artistiques, le Bénin s’était vu triplement couronné à travers Sèssimè, Yvan et les Frères Guédèhounguè. Meilleur espoir féminin, meilleur artiste de la musique gospel et meilleur groupe de musique traditionnelle en Afrique voilà les catégories dans lesquelles le Bénin a tapé fort. Fafa Ruffino quant à elle n’a pas déméritée, mais n’a pas connu la même fortune que ses frères du pays. Le Bénin  étant un et indivisible et ses enfants formant une seule et même personne, c’est le 00229 qui gagne. Ceci dénote de la bonne santé et de la percée de l’art musical béninois qui doit beaucoup plus s’inspirer de l’endogène, de la source pour s’imposer sur le plan continental et mondial. C’est ici le lieu de remercier tous les compatriotes du pays ou de la diaspora qui voté pour nos ambassadeurs, votre contribution a été de taille. 

lundi 21 janvier 2013

Arts visuels au Bénin


Midy ou la puissance d’une vocation


Le monde de l’art plastique béninois regorge d’artiste qui s’assemblent mais ne se ressemblent surtout pas. Parmi les sommités de l’art visuel contemporain au pays, l’infatigable Yves Midahuen, constitue une force  incontournable. Dans son sanctuaire artistique se dressent des toiles, des patches work ou il allie des jeans aux tissus. Bref un vrai centre de création artistique qui forcément inspire Midy a réalisé des œuvres de qualité exceptionnelle, hors du commun, Midy qui continue d’ailleurs de rêver.
Yves MIDAHUEN Artiste plasticien

Yves Midahuen plus connu sous son nom d’artiste Midy, est un génie de la création dans l’art contemporain africain et mondial. Il vit actuellement en bleu, une couleur qui fait fantasmer et qui appel au rêve. ‘’Si j’ai exploité l’ocre, c’est pour mon appartenance à l’Afrique. Le bleu, c’est une couleur de rêve et l’artiste que je suis, n’a pas cessé de rêver. Je préfère l’ocre, c’est ma période bleu’’, explique l’éveilleur des consciences des temps modernes, sur l’utilisation des colorations dans ses dernières créations. Dans l’une de ses toiles, superbement peinte, le porteur de billet, un format large, où le bleu rime musicalement au violet, laissant transparaitre une silhouette provenant d’un brouillard. Une liasse de billet sur la tête, la forme part à la conquête du premier élément cosmique, la Terre. Tout ceci dans un enchevêtrement de tissu Jeans qui apporte une rugosité à la toile, mélangée à la finesse d’expression de l’artiste qui donne du relief à la création mais aussi une sensation d’aspérité et d’apaisement.  C’est Midy en plein  rêve. A travers ses peintures, Midy invite à la confiance en soi, à l’ouverture d’esprit, la fois en l’avenir. C’est une peinture gaie, aux couleurs chatoyantes, qui s’ouvre à vous à condition que vous en distinguiez les clés. Devant un tableau de Midy, prêtez oreille à votre regard. Vous l’entendez vous dire que les personnes que vous voyez sont toujours sur le chemin. Un chemin plus ou moins douloureux,  où la remise en cause de l’être est permanente. Vous entendez également les eaux qui traversent ces femmes et que les escaliers qu’elles montent, symbolisent la condition humaine, une fois le regard instruit, le sentier de la vie avec ses douleurs, et ses joies, prend forme dans ces peintures. Etant entendu que l’homme pour vivre heureux doit souffrir et que le succès est au bout de la peine, Midy à travers les portes ouvertes sur les toiles vous invite à l’espoir.
Une oeuvre de Midy
 Poussez votre curiosité à lui demander ce que retracent ses œuvres et il vous répondra : « Mes œuvres, pour la plupart, parlent de moi, de ce que je suis, de ce que j’ai vécu » Midy c’est toi, c’est moi, c’est l’homme tout court. Pendant que ses progénitures (trois garçons) bouquinent dans la cours de sa maison à la cité huppée de vie nouvelle, l’artiste semble s’être évaporé devant sa nouvelle création. Cette œuvre destinée à une dame qui s’y connait en art visuel et qui souhaite décorer son appartement avec une œuvre de Midy, parce que dit-elle : « les œuvres de Midy m’apaisent lorsque je les regarde ». C’est ainsi qu’elle a voulu que l’artiste lui en crée une. Des œuvres personnels et d’autres à exposer, cela ne s’arrête jamais, à l’atelier de Midy l’inspiration est permanente. Avec son agenda bien rempli pour cette nouvelle année, l’artiste un peu nostalgique du temps de son maître Fadairo, étudie minutieusement les propositions d’expositions dans la ville de Cotonou. A cela n’empêche,  de Cotonou à Lagos, Midy travaille sur des projets, des ateliers de peinture et des expositions, dont notamment le Harmattan Work shop 2013 dont il est une figure de proue dans le domaine de la peinture. « J’aime travailler en équipe. Il faut connaître son origine, son passé et avoir une vision philosophique, cela permet de progresser », assure-t-il avec un sourire enjôleur.

Biennale Regard Bénin 2012

''La débrouille'', un regard valorisant des handicapés

La devanture du cadre d'exposition du Projet spécial ''La débrouille'', à Fidjrossè, lors de sa tenue

La Biennale ''Regard Bénin 2012'', inaugurée depuis le 8 novembre 2012, a donné lieu à la mise en oeuvre d'un certain nombre de projets spéciaux. Parmi ceux-ci, il faut compter ''La débrouille'', porté par l'Association ''Vakpo''. Il s'est déroulé à la Boutique du même nom que le Projet spécial, située au Boulevard Gondouana, à côté de l'Espace ''O'', à Fidjrossè-Calvaire. De par ses activités, cette initiative a mis en exergue une compréhension profondément humaine de la situation d'handicapé. Ceci se révèle par le travail original et multidimensionnel de quatre artistes ayant exposé, déterminés à faire tomber les tabous sur les personnes handicapées, à les faire percevoir sous un regard plus humain, à les faire aimer.

Sébastien Boko, Marius Dansou, Sophier Négrier et Nathanaël Vodouhè. Voici le quartuo d'artistes exposant dans le cadre du Projet spécial ''La débrouille'', qui s'est engagé dans le processus de destruction des préjugés négatifs qui maintiennent les handicapés de tous ordres dans la marginalisation sociale, ce qui débouche sur la mendicité, notamment, dans les lieux de culte et sur les places publiques, pour la grande majorité de ceux qui n'ont pas réussi à cultiver un état d'esprit de foi en leurs capacités de victoire sur la précarité. Ces artistes, ce sont, respectivement, un sculpteur sur bois, un sculpteur sur fer, une photographe et styliste, et, enfin, un peintre. Dans le cadre de la Biennale ''Regard Bénin 2012'', ils ont fait connaître le concept ''La débrouille'', sous la forme d'un projet spécial, par une exposition dont le vernissage avait eu lieu le 8 novembre 2012, et qui s'est achevée le 31 décembre de la même année. Ils avaient réalisé cette activité à la Boutique ''La débrouille'', au Boulevard Gondouana, à côté de l'Espace ''O'', dans le quartier Fidjrossè-Calvaire, En réalité, chacun d'eux, selon le domaine d'art qui le concerne, a investi l'univers des handicapés pour projeter, soit des objets à la fois artistiques et commerciaux, donc, des utilitaires adaptés à leur handicap, soit une vision qui permet à ces démunis un certain nombre de largesses artistiques, un certain nombre de rêves qui pourraient, qui sait, demain se concrétiser s'ils développent la force de s'accrocher à ceux-ci. Certains de ces artistes se retrouvent des deux côtés. 

Le trône-siège pour handicapés des membres inférieurs

Marius Dansou, le faiseur de roi
D'abord, dans le camp des artistes qui proposent, à la fois, un rêve et des articles utilitaires, nous avons Marius Dansou. Pour lui, il faudrait imaginer une personne handicapée roi. Ceci l'amène à lui sculpter, en fer, un fauteuil roulant auquel il a adapté le concept original d'un trône dont il peut détacher le fauteuil. Ainsi, dans sa vie quotidienne, l'utilisation de cet objet avec le trône incorporé, surtout s'il se trouve à domicile, aura comme avantage d'amener cet être défavorisé à imaginer qu'il peut être un souverain, au-delà de cela, dans le contexte moderne, un leader, un dirigeant politique, un draineur de foules. "J'ai fait ce trône pour rassurer les handicapés qu'ils sont aussi des personnes à considérer, pour leur dire qu'un handicapé peut être Président de la République. Pourquoi pas? " 

Sébastien Boko, le styliseur
Les béquilles artistiques de Sébastien Boko
Cet artiste aussi est sculpteur mais, sur bois. Sa partition dans ''La débrouille'', Projet spécial de la Biennale ''Regard Bénin 2012'', c'est une installation un peu singulière, une installation de béquilles auxquelles il a donné une touche artistique. Selon lui, les objets utilisés habituellement par les handicapés sont juste fabriqués pragmatiquement pour jouer un rôle précis. Ainsi, ils sont dénués de toute esthétique, ce qui l'a poussé à décider de "styliser'', dans le cas d'espèce, des béquilles ; celles-ci peuvent jouer le rôle qu'on leur connaît tout en développant une certaine beauté, il les a conçues de façon à ce qu'elles aient une forme humaine, que celle-ci soit un homme ou une femme. Et, son explication en est simple : "Un être humain, quelque part, est une béquille pour quelqu'un d'autre. A un certain moment, quand on tombe amoureux, on sent directement ce qui se passe, quand la personne aimée n'est pas là, on ne se sent pas bien. Du coup, une femme, une copine, est une béquille pour l'homme, l'homme aussi est une béquille pour la femme. En dehors de cela, il y a les mamans, les enfants ; un enfant est une béquille pour ses parents, ils l'ont voulu, ils l'ont eu, il donne du sens à leur vie. Je trouve donc que tout être humain est important, il est là pour quelque chose, il a son rôle qu'il joue et les autres ne s'en rendent pas compte".      
Les handicapés épanouis et renés de Sophie Négrier

Sophie Négrier, la bivalente 
Elle s'est fait remarquer, dans cette exposition, qui s'est déroulée, du 8 novembre au 31 décembre 2012, avec deux casquettes : celle qu'on lui connaît de photographe et, l'autre, complètement inattendue de styliste.
Dans le premier cas, il y a eu des photographies dont la beauté réside dans le fait du raffinement de la perspective des prises de vue et dans la stylisation de l'image des personnes handicapées choisies comme modèles. Sophie Négrier a su réussir à faire dépasser, du côté du regard du visiteur de son exposition de photos, la répulsion instinctive que suscite la vue d'un handicapé. A première vue, les modèles ne sont pas des personnes de ce genre tellement, ces photos leur ont restitué de nouveaux pieds, elles leur ont donné une certaine résurrection physique, elles ont participé à donner une meilleure image d'eux, surtout que certains modèles sourient, se moquent de leur handicap, le dépassent et le noient dans une espérance leur permettant d'entrevoir un avenir réellement reluisant. Par ses photos, Sophie Négrier aura produit un impact, chez les handicapés, de révélation en eux de potentialités cachées, voilées par un condition social peu recommandable, délétère.

Du côté du stylisme

Sophie Négrier styliste ! Pour ceux qui n'avaient pas cette information, le Projet spécial ''La débrouille'' de la Biennale ''Regard Bénin 2012'' a permis de révéler un autre des champ de travaille de cette photographe, très connue de plusieurs porteurs de projets béninois, ayant fait montre de son professionnalisme sur un nombre non négligeable d'événements culturels. Dans son travail, elle s'est intéressée aux handicapés des membres, plus précisément aux amputés pour qui elle a confectionné des tenues prenant en compte la spécificité de leur handicap.  Ensuite, elle a réalisé des photos qui, d'une part, magnifient physiquement les handicapés, et qui, d'autre part, exposent clairement leur handicap tout en donnant à celui-ci un aspect plus reluisant, plus représentatif de cet aspect différent de ce qu'est l'être humain. Dans le premier cas, ces habits pouvaient, au cours de l'exposition, être achetés et emportés par les personnes handicapées ou par tout autre individu. Cette vocation styliste de Sophie Négrier vient montrer une grande capacité de polyvalence. 

De la droite vers la gauche, la toile ''Univers'', notamment, ... 
Nathanaël Vodouhè
La licence particulière de Nathanaël aux handicapés visuels
Lui a travaillé beaucoup plus avec et pour les handicapés visuels. Comme il le précise, c'est "ceux qui n'ont jamais vu de leur vie". Son oeuvre de participation au Projet spécial ''La débrouille'' est constituée par quatre tableaux qu'il a exposés. Il nous entretient un peu de la démarche qu'il a suivie à cet effet : "A un moment donné de mon travail, j'ai été obligé d'aller vers ceux-là, dans leur Centre, à Sègbèya, à Akpakpa, et je leur ai posé un certain nombre de questions. Avant même de leur poser des questions, j'ai juste cherché à leur expliquer ce que, moi, je fais, mon travail et, ils ont compris. Donc, on a échangé d'abord." Les tableaux granuleux qu'il a présentés sont le fruit de ses discussions avec les handicapés visuels ; elles lui ont permis d'utilise du sable de plage dans la confection des oeuvres  afin que celles-ci soient lisibles au toucher. En ce qui concerne les couleurs, il a fait l'option des monochromes, ce qui a permis de voir un tableau tout en noir, un autre en blanc, un autre encore en couleur sable. De manière générale, Nathanaël Vodouhè laisse entendre que ces tableaux, étant destinés aux non voyants, le voyant ne pouvait y avoir accès au message qu'en fermant lui aussi les yeux. Donc, entrer dans l'univers des destinataires de l'exposition faisait partie d'un cheminement incontournable d'initiation du rapport de ceux-ci aux objets.   
En fin de compte, le Projet spécial ''La débrouille'' aura innové par l'intérêt d'un groupe de jeunes artistes travaillant au Bénin pour une vie des handicapés qu'ils ont appréhendée de l'intérieur et qui a suscité, chez chacun d'eux, une inspiration artistique débouchant sur la création d'objets utilitaires et ornementaux. C'était la manière de ces créateurs d'oeuvres de l'esprit d'ouvrir la vie de ces défavorisés et de ces oubliés à plus d'amour, de fraternité et d'humanité chez les Béninois, trop fermés à cette frange sociale.

CONAVAB Inter 2013


 Qui de Zomantchi et de Gbèvi Mandjo Gbèdo représentera le groupe F en huitième

La poule F toujours du département du Zou qui est entrée en lice le samedi dernier, vient de livré les concurrents  à la petite finale. Lors du premier match qui avait opposé Attinkpon à Zomantchi, les auditeurs votants ont massivement accordé leurs points à Zomantchi qui remportait la partie par un score de 198 votants contre seulement 73 pour Attinkpon. La seconde rencontre qui mettait aux prises ce 21 janvier Gbèvi Mandjo Gbèdo et Vougor, n’a pas mis trop de temps a dessiné le camp que la victoire s’était choisi. C’est donc sans trop de surprise que Gbèvi Mandjo Gbèdo a cloué au tapis son challenger Vougor par 199 points contre seulement 66. Alors vu la confirmation du talent de chacun des qualifiés pour la petite finale, c’est à un match à suspens que les auditeurs votants auront droit ce jour. Ce billet pour la place qualificative du groupe F en huitième de finale sera donc très disputé. Qui donc de Zomantchi et de Gbèvi Mandjo Gbèdo empochera le gain de cette partie ? La bataille s’annonce très rude. Mais c’est cela la Coupe nationale du vainqueur des artistes du Bénin CONAVAB Inter. Dans une rencontre de ce genre il y a toujours un vainqueur et un perdant, alors Wait and see. 


dimanche 20 janvier 2013

Happy Chinese New Year


La 4ème édition se déroule sous le signe du Serpent

Le festival du printemps chinois change de dénomination et devient le festival du Nouvel an chinois. La 4ème édition qui se déroule dans l’année du Serpent avec beaucoup d’innovations a regroupé autour de la culture chinoise, les membres du corps diplomatiques chinois, les autorités en charge de la culture te des sports et de la jeunesse au Bénin, les journalistes culturels et les amoureux de la culture du pays de Mao Zeitung. C’était ce samedi au centre culturel dudit pays, où le Secrétaire général  du ministère de la culture Mr Eric Totah, grand homme de culture procédait en lieu et place du ministre Abimbola au lancement officiel des festivités de la 4ème édition du Happy Chinese New Year.

Une 4ème édition qui se déroule sous le signe du Serpent
Son Excellence Mr Tao Weiguang ambassadeur de la république de la Chine près le Bénin, Mr Bai Guangming directeur du centre culturel chinois et Mr Eric Totah Secrétaire général du ministère béninois en charge de la culture ont procédé au lancement officiel de la 4ème édition du désormais festival du nouvel an chinois. Une édition qui s’annonce plus riche en couleurs culturelles sino-béninoises. si l’objectif est de renforcer la coopération entre la Chine et le Bénin, pour un plus grand rayonnement des deux nations dans leur partage de la même visée d’émergence, il faut reconnaitre également que ce festival est d’abord et avant tout un creuset d’échange et de brassage tant artistique, culturel que gastronomique. C’est une fête qui permet au peuple chinois de faire le bilan artistique, culturel, cultuel, social d’un an de travail matériel et spirituel. Elle donne aussi l’opportunité à ce grand pays de culture, d’exprimer justement la quintessence de cette culture là aux autres peuples qui n’en connaissent que très peu de choses. Raison pour laquelle, après la partie officielle, faite d’allocutions, le public a suivi avec attention la danse de dragon. En effet, après la danse de lion qui levait le rideau sur la cérémonie de lancement ; le dragon se devait de sortir de son sommeil pour selon la légende et se mettre en action. Après donc la fixation des yeux au dragon par messieurs l’ambassadeur et le SGM, il s’éveille, se met en transe et offre une démonstration spectaculaire aux passionnés de la culture chinoise.  Ce qui n’est qu’un avant goût de ce qui se passera le 10 février, jour du nouvel an chinois au palais des congrès de Cotonou. Justement avec ses innovations, la mégalopole économique du Bénin ne sera pas la seule a abrité les festivités du présent nouvel an chinois. Ouidah, Parakou et Porto-Novo sont retenus pour que les populations de ces villes aillent à la découverte de la culture du pays de l’empereur, Huang Di. Au programme dans ces différentes villes, la semaine cinématographique chinoise, des compétitions de Majorettes, le grand spectacle du nouvel an chinois à Cotonou, la soirée gastronomique, l’exposition d’art, le vernissage, la soirée de délibération et de remise de prix du concours d’art du HCNY 2013 et enfin la restitution du Happy Chinese New Year (HCNY). L’année du Serpent étant selon les chinois, une année de sagesse, de connaissance, de réflexions, de créativités et de culture, qu’elle favorise au niveau des autorités béninoises une attention plus accrue à notre patrimoine culturel.

CONAVAB Inter 2013


La compétition lancée depuis le 02 janvier

Patrice AHOULOUME Initiateur de CONAVAB

( Déjà 5 artistes qualifiés pour les huitièmes de finale)

La 16ème édition de la Coupe nationale du vainqueur des artistes du Bénin a pris son envol le mercredi 02 janvier dernier. Les matches qui se sont enchainés ont livré différents verdicts. Du groupe A au groupe E, les cinq premiers huitième de finalistes sont connus et les 80 jours de compétitions promettent de faire découvrir des artistes qui regorgent de talents.
Le président Patrice Ahouloumè dans la dynamique d’une promotion efficace et efficiente de la culture béninoise a initié voilà 16 années déjà la Coupe nationale du vainqueur des artistes du Bénin CONAVAB qui devient CONAVAB Inter. Co-organisée cette année avec le Programme Société Civile et Culture (PSCC), CONAVAB Inter 2013 ouvre ses portes aux artistes de la musique traditionnelle comme ce fut d’ailleurs le cas l’année dernière. La 16ème édition comme les précédentes assure la promotion de 79 artistes au plan national et d’une vingtaine au plan international. Ces artistes s’affrontent déjà pour dégager les huit huitième de finalistes pour la grande finale. C’est ainsi que dans le groupe A Gbèffa a dicté sa loi à Azévodou sur un score de 188 à 23. La seconde rencontre du groupe opposait Frère Alexis à Exemplaire et s’était soldée par la victoire d’Exemplaire sur son vis-à-vis. 159 à 36 c’était le score de la partie. La petite finale mettait aux prises Gbèffa et Exemplaire, à l’issue de la confrontation, les auditeurs ont préféré Exemplaire en lui accordant leur vote. Il remporte le match avec 127 points contre 106 pour Gbèffa. Le groupe B quant à lui a vu la victoire d’entrée de compétition de Kinkpon sur Kinhou par le score de 127 à 84. Le deuxième match de ce groupe était le face à face Tozé Han non et Zowadan. Comme à son habitude, Tozé est entré dans la compétition de fort belle manière en atomisant son challenger par un score fleuve de 231 points à seulement 40 pour Zowadan. Pour la petite finale du groupe B Tozé Han non retrouvait Kinkpon qu’il a sorti de la compétition par un total de 159 votants contre 112. En ce qui concerne la poule C, Hando a été défait lors du premier match par Kingnon avec le score 94 points contre 156. Le second acte du groupe fut la confrontation entre Toha sorti de la compétition par Linkpon avec 151 votants contre 107. La petite finale de cette poule a vu la victoire de Kingnon qui totalisait 203 votants contre seulement 63 pour Linkpon. Le groupe D qui est entré en lice le samedi dernier a consacré la victoire de Minhominmata Zokpon sur Allokpé. Le score était de 178 à 92. La seconde rencontre de ce groupe joué hier sur les radios partenaires de CONAVAB Inter 2013 a vu le sacre d’Alèvi de Savalou qui a dompté son challenger. Il totalisait 213 votants contre seulement 58 pour Djofè. La petite finale de ce groupe oppose donc ce jour Minhominmata Zokpon à Alèvi de Savalou. La 16ème édition de CONAVAB Inter suit on court sur les radios partenaires. Les béninois férus de la bonne musique et fin connaisseurs de la musique traditionnelle du terroir, continuent de jouer leurs partitions dans cette compétition culturelle d’envergure. Après les groupes A, B, C et D, ce fut le tour de la poule E de dégager son représentant en huitième de finale. Le 1er match de cette poule du département du Zou se déroulait entre Gbèmaho Zondo et Flotohoun. Par un score de 184 points  contre 87, Gbèmaho Zondo sortait de la compétition Flotohoun. Accédant à la petite finale du groupe, Gbèmaho Zondo hérite de Sèmèvo Coiffeur.  Ce dernier qui avait défait lors du second match, Kando son challenger. Il a pris le dessus donc sur Kando par le score de 198 votants contre 73. Pour ce hisser à l’étape des huitièmes de finale, Sèmèvo Coiffeur qui lors de son match avec Kando avait déjà convaincu les béninois, n’a pas eu trop de difficulté à se tirer d’affaire. Paradoxe pour paradoxe, il s’impose en petite finale du groupe E du département du Zou à Gbèmaho Zondo par le même score. Il empoche 198 points contre 73 pour  son challenger. Ce samedi 19 janvier, la poule F du même département entrait en lice avec la rencontre qui a opposée Attinkpon à Zomantchi. A l’issue de la confrontation, Zomantchi s’en sort avec 198 points contre 73 pour Attinkpon.

Concert de lancement à l’Institut français

             Ifè


IfèAwoulath Alougbin Ifè a présenté ‘’Témi’’


Connue au Bénin et hors de nos frontières en tant que danseuse professionnelle exerçant dans la danse contemporaine, Ifè, Awoulath Alougbin vient de surprendre les férus de la bonne musique et de la culture. Pétrie de talents, mais assez calme de nature, très effacée même, elle s’explose lorsqu’elle se retrouve sur la scène et sort un potentiel qui dépasse l’entendement. Artiste accomplie, tant dans la danse que dans la musique, elle a fasciné le public du théâtre de verdure de l’Institut français de Cotonou ce vendredi. Avec son premier album ‘’Témi’’ Ifè fait une entrée remarquable sur la scène musicale nationale et internationale. ‘’Témi’’, un opus aux mélodies douces, flexibles mais très puissante qui vous emporte avec une fusion d’afropop, de funk et de jazz, à un voyage dont seule Ifè maîtrise la destination. A travers une musique qui coalise tonalité africaines et noire américaines, le public a eu droit à un concert époustouflant ; avec à la clef une voix fragile et mélancolique qui se révèle sur des rythmiques festives et dansantes, savamment orchestrés par Lionel Gilles Louéké, une tête bien faite et ne réfléchit que jazz et reconnu comme tel de part le monde. ‘’Témi’’ de Ifè, un coup de cœur et une belle aventure musicale que le public aurait voulu sans fin. Sur le lancement et sur le projet, le jazzman béninois Lionele Gilles Louéké à la guitare, Magloire O. Ahouandjinou à la trompette, Manu Falla à la basse, Josaphat Christi à la batterie, Raphaël Houédécoutin aux percussions et Didier S. Ahouandjinou au clavier. ‘’Témi’’ de Ifé, un opus croustillant composé de mélodies envoutantes et dégustables sans limite et sans modération aucune.