vendredi 31 août 2012

Coupe d’Afrique de musique 3ème édition



Afia Serwaa du Ghana enlève le trophée en or


Afia Serwaa recevant son trophée des mains du consul du Ghana
Ouvrir la culture de chaque pays africain, la promouvoir, la sauvegarder, qu’elle devienne un élément d’union pouvant rassembler chaque année autour d’un podium les enfants de ce continent, qu’à travers elle les frères et sœurs africains se découvrent sur le plan de la culture de chaque pays. Voilà en quelques mots les raisons qui soutendent l’organisation chaque années et ce depuis 3 ans, la coupe d’Afrique de musique (CAFRIM). Initiée par Mathieu Atègbo Vitoffodji, cette édition s’était déroulée autour de la musique traditionnelle africaine. C’est ainsi que la grande finale, avait réuni le 11 Août dernier des groupes folkloriques de 4 pays dont le Bénin, le Ghana, le Nigeria et le Togo. Emmenés respectivement par Ange Dossou-Yovo, Afia Serwaa, Soulé Japata et Dari Pierty ces différents groupes ont presté en live devant un jury de 5 membres composé d’experts dans chaque domaine de la musique. Il y avait donc une belge qui veillait au grain côté entrée et sortie sur scène, un français qui lui est expert en voix et qui naturellement s’était occupé du vocal des artistes, un allemand qui lui prenait en compte l’espace d’occupation de l’artiste, son accoutrement et la réaction du public, tandis que le congolais (Brazza) et l’ivoirien suivaient de près la prestation de chaque artiste, les instruments musicaux, l’originalité et la touche apportée par chaque artiste à son art. A la fin de cette soirée hautement culturelle, ce fut Afia Serwaa et son groupe AFIRITETE du Ghana qui décrochaient la première place synonyme de la coupe CAFRIM en or. Le trophée en argent était allé à Ange Dossou-Yovo du Bénin, Dari Pierty du Togo s’était classée 3ème et le nigérian Soulé Japata fermait la marche. Mathieu A. Vitoffodji en appelle au gouvernement, aux partenaires et aux mécènes à l’accompagner pour encore plus de visibilité à la coupe d’Afrique de musique, car dit-il beaucoup de bonnes choses, des innovations restent à venir.
Mathieu A. Vitoffodji initiateur de CAFRIM

Promotion de la musique gospel


T-Mamo un voix pour chanter la Parole de Dieu

T-Mamo signe un nouvel album


L’évangéliste Marie-Madeleine Odjo alias T-Mamo est l’une des femmes artistes du Bénin qui font des pieds et des mains pour que le gospel s’impose au pays. Chantre de l’Eternel, elle chante le Christ en prêchant la parole de Dieu à travers des chansons qui enseignent, conseillent sur l’amour de Dieu et qui attirent l’attention du public sur les faits de société. Forte déjà de 3 albums audio et d’un vidéo elle fait partie de ces artistes qui s’investissent leurs propres moyens pour se produire. Le nouvel opus qui s’intitule ‘’Zandéyi-Zandénonwa’’, ce qui voudra dire en bon français qu’il y a un temps pour tout. Un temps pour naitre, un autre pour mourir, un temps pour pleurer et un temps pour rire, comme il est écrit dans Ecclésiaste chapitre 3 versets 1 à 8. Aidée par SK Motors Productions, T-Mamo est déjà à pieds d’œuvre pour la mise sur le marché de la vidéo de cet album.  Elle a profité de ce lancement pour rendre un vibrant hommage à Israël Toba qui était à la prise de son, mais qui n’a pu assister au lancement de cet opus, car décédé le 12 janvier 2012. Dans cette marche vers l’enracinement de la musique gospel au Bénin, elle avait reçu le soutien de Vivi l’International, de la Princesse Binagnon, de Max Sèdégan, de Gbéssi Zolawadji et du groupe d’entraide entre artistes l’Association la Langue Pure. Elle a mis sur le marché des disques, ce nouvel opus de 11 titres pour le bonheur des populations consommateurs. C’était sur l’esplanade de l’Assemblée Nationale à Porto-Novo le samedi 25 Août dernier.

jeudi 30 août 2012

Huit ans après sa mort


Gnonnas Pédro toujours sans successeur,  pourtant il y a le potentiel

(Les grands noms de la musique béninoise toujours mal promus par l’Etat béninois)

12 Août 2004-12 Août 2012, il y a huit années que le Salséro, El Maestro Gnonnas Pédro le Dadjè National a été enlevé à notre affection. Celui qui a passé le clair de sa vie, plus de 4 décennies au service de la musique et de la Salsa, cette icône, ce monument est déjà oublié de toutes les autorités de ce pays. De notoriété internationale dans la Salsa et ayant promu et vendu le Bénin que certains connaissent mieux grâce à lui et à travers la
Monsieur le ministre faites quelque chose pour les artistes
Jospinto l'autre phénomène de la Salsa
Salsa, il aurait voulu de sa tombe que quelqu’un lui succède et que le Bénin continue d’exporter sa Salsa et donc sa culture. Sociétaire du célèbre groupe Africando jusqu’à sa mort, El Maestro aurait souhaité avoir quelqu’un pour prendre la relève et continuer d’instaurer la réputation du Bénin dans ce groupe.  Même si parmi sa progéniture aucun de ses enfants n’a choisi de faire carrière dans la Salsa, il est  à reconnaitre que le potentiel existe en un homme, en un artiste béninois de talents ineffables. Florent José Atoyèbi Alapini est incontestablement celui qui porte encore et portera très loin le flambeau du Bénin dans la musique Salsa.  Plus connu sous son nom d’artiste de Jospinto ce digne fils du pays, héritier d’un patrimoine culturel Béninoi-Nigerian immensément riche  d’où la Salsa tient d’ailleurs ses origines, a plus de 30 années de carrière dans les tripes. Reconnus pour son talent à l’international, Jospinto a été choisi par les grands noms de la Salsa au niveau africain et mondial pour prendre la place de son ainé et doyen Gnonnas Pédro au sein du groupe Africando. Ayant pris part à de grands festivals de Salsa, à de grands spectacles à travers le monde, Jospinto membre du groupe Africando a besoin d’une visibilité. Mais chose curieuse, l’Etat béninois à travers le ministère de la culture et les ministres qui se sont succédé à la tête de ce département ministériel jusque là, n’ont jamais su identifier et promouvoir les grands noms de la musique. Il ne serait pas trop de dire que le ministère de la culture du Bénin est trop amorphe, dépourvu de réels programmes de promotion des artistes de cette qualité à l’international.  Les ministres successifs ont tous été jusque là des hommes sans convictions, sans ambitions et sans visions. L’Etat béninois n’a jamais su vendre ses grands artistes encore moins sa culture. La Salsa qui a fait la fierté du Bénin sur le plan mondial pendant plus de 40 ans doit renaitre de ses cendres et c’est à travers Jospinto qu’on pourrait redorer le blason de notre Salsa. Déjà reconnu à l’étranger comme digne successeur du Maestro Gnonnas Pédro, il urge que l’Etat béninois à travers le ministre Jean-Michel Abimbola œuvre dans ce sens. Il faudrait forcément le pousser Jospinto, le propulser pour qu’il prenne toute la place qui revient au Bénin dans le groupe Africando. A travers lui, les artistes de notoriété publique internationale doivent retenir désormais l’attention de l’Etat qui doit tout mettre en œuvre pour les faire réellement asseoir sur le plan mondial.

lundi 27 août 2012

Grande finale de CONAVAB Inter 2012



Voici l’album photo des artistes qui s’affronteront le 7 septembre prochain 

Hovinou Pélagie Houangninon alias Adizé oklounonton est la représentante de l’Ouémé-Plateau à la grande finale de la Conavab Inter 2012. Agée de 22 ans, l’artiste est la plus jeune des huit finalistes. Elle a tiré son titre en compétition ‘’Hon é baba houn é’’ qui est le titre éponyme de son tout premier album fait en version vidéo. Commerçante et originaire de Porto-Novo, Adizé Oklunton chante les merveilles de Dieu dans sa chanson agrémenté par le rythme KakaMariée et mère de six enfants Séfan Lucienne alias Sèmèvo est native de Bohicon. Seule femme artiste retenue dans les collines, elle a tiré son épingle du jeu et représente les collines à la grande finale de la Conavab. Le morceau ‘’Gnonnu é gbè blo mi naé vivi noumi tan houn’’ vient de son premier album ‘’Akonhoun avivi’’. L’artiste Cakpo Coffi alias Gbèffa est le plus âgé des artistes de la compétition. Agé de 45 ans Gbèffa et originaire de Lokossa il représente le département du Mono-Couffo à la grande finale de la Conavab Inter 2012. Il a mis en compétition son morceau ‘’Mi bo vè nou midé ‘’ agrémenté par le rythme Zinli kotafon.  Adagbè clément alias Adagbé, est un chrétien catholique. Digne fils d’Abomey, il représente le Littoral à la grande finale de la Conavab Inter 2012. Adagbè a à son actif, deux albums audio et un album Vidéo qui est une compilation des deux albums audio. Son morceau ‘’omawu gbèdoto cé’’ agrémenté par le rythme Agbotchébou est celui qu’il a mis en compétition.  Djèdo Vincent de Paul alias Sexwi est natif de Savi. Il va défendre les couleurs du département de l’Atlantique à grande Finale de la Conavab Inter 2012. Ayant à son actif deux albums, sexwi a mis en compétition son morceau ‘’Allosexwi’’ agrémenté par le rythme Dongoudou. Deuxième ex aequo à la grande finale de la Conavab 2010, Justin Zoundjan est le seul ancien finaliste sur les quatre au départ à avoir carte blanche pour participer à la grande finale de la conavab inter 2012.  Natif de Ganvié, l’artiste va pouvoir convaincre les membres du jury à travers sa prestation en live pour l’honneur du Borgou-Alibori qu’il représente. Il a mis en compétition son morceau ‘’Houindo na fa’’ chanté en goun et agrémenté par le rythme Walé. Adoukonou saturnin alias Tonaké est un prince d’Abomey et il va compétir à la grande finale de la Conavab pour défendre les couleurs du Zou. Tonaké dispose de trois albums et le tire mis en compétition est  ‘’Aklunon wè do gbèton’’ agrémenté par le rythme Toba système. Amadou Abdoul Gafarou alias Abdoul Gafarou est le finaliste de l’Atacora Donga. Natif de Barei, l’artiste a mi en compétition son morceau ‘’Wataragassi’’ chanté en Yom et agrémenté par le rythme Moinga. 

 Gbèffa  Sèmèvo  Adagbè

 Abdoul Gafarou  Sèxwi   Tonaké

 Adizé Oklounonton Justin Zoundjan

Mamoudou Ouallam du Niger    
Afénapa Asabiojé du Nigeria                           et Tom le Griot du Togo