dimanche 29 mai 2016

Esther Vilate à propos des concurrentes de ’’Miss Bénin Fance Europe’’

« Cette année, 8 jeunes, intelligentes et belles filles béninoises s’affrontent pour la couronne»

Quelques petits jours et, le Concours ’’Miss Bénin France Europe’’ sera une réalité. Le 5 juin prochain, il se déroulera à Paris, engageant 8 jeunes filles dans une compétition déterminante pour désigner la plus d’entre elles. A bien voulu en discuter avec nous, Esther Vilate, membre du Comité d’organisation, chargée des relations avec la presse. Une belle fête en perspective, sur fond de la reconduction de l'initiative de lutte contre l'ulcère de Buruli, au Bénin ...
Bonjour Esther Vilate. Vous êtes la Responsable chargée de la presse du Concours ''Miss Bénin France Europe''. Combien de jeunes filles sont prévues pour compétir, dans le cadre de ce Concours, le 5 juin prochain ?

Bonjour. En effet, je suis Esther Vilate, Responsable Pôle Presse de la 2è édition du concours de beauté 
’’MISS BENIN France Europe’’™. Je vous remercie de votre intérêt pour notre événement. Cette année, 8 jeunes, intelligentes et belles filles béninoises, vont concourir au titre de MISS à la grande soirée béninoise prévue le dimanche 5 juin à l’hôtel de ville de Rosny-sous-Bois. Elles étaient 9 au départ mais nous avons dû en disqualifier une pour des motifs de retard et d’absences aux répétions. ’’MISS BENIN France Europe’’™ est un concours de beauté de prestige, ce qui nous impose beaucoup de rigueur et de l’intransigeance sur tous les points, encore plus, sur le sérieux des jeunes filles.

Quels sont les pays d'Europe dont ces Béninoises sont originaires ?

Nous avons reçu quelques candidatures venant d’Europe mais, malheureusement, aucune d’entre elles n’a été assez satisfaisante pour la suite du concours. Nous comptons, néanmoins, parmi nos finalistes, plusieurs jeunes béninoises qui représentent, respectivement, les communautés lyonnaise, toulonnaise, dijonnaise et châteauroussine. Elles posent leurs valises sur Paris, tous les week-ends, pour assister aux répétitions, et s’investissent tout autant que celles résidant en région parisienne.
Esther Vilate, Chargée aux relations avec la Presse de Miss Bénin France Europe


Où en sont les préparatifs pour la réussite de l'événement ?

Les filles s’apprêtent durant tout ce temps. Elles répètent, toutes les semaines, leurs chorégraphies et scénographies, pour le bon déroulé de la soirée finale, avec des professionnels qui mettent tout leur talent et leur disponibilité au service de cet événement. J’en profite d’ailleurs, au nom de toute l’équipe, pour leur dire un immense merci. Nous aurons également la présence de plusieurs artistes de renom qui viendront honorer la soirée. L’artiste Régis Kole a déjà été annoncé sur notre page Facebook, les autres seront dévoilés, dans les prochains jours. Plusieurs médias et organes de presse seront de la partie également, pour retransmettre cette soirée qui promet d’être belle et riche en émotions.

Quels sont les points de différence avec la 1ère édition qui s'est déroulée en 2015 ?

J’ai suivi à distance la 1ère édition et j’ai aimé ce que j’ai vu. Etre au cœur de la 2è édition est une belle expérience. L’équipe d’organisation est renforcée avec la création de plusieurs pôles de compétence. C’est un choix de Monsieur Codjovi Tossou lui-même. Ensuite, nous avons moins de finalistes, comparativement à la 1ère édition. Elles ont entre 18 et 25 ans, sont toutes différentes les unes des autres et chacune d’entre elles représente, avec fierté, le Bénin. De plus, une variété de nouveaux artistes béninois et d’ailleurs sera également présente. Enfin, il y a un renforcement de la communication sur l’événement avec des vidéos professionnelles à toutes les répétitions, ce qui donne encore plus de visibilité à l’événement mais, aussi, aux partenaires. Je vous recommande cette soirée de la deuxième édition. Ce sera à l’hôtel de ville de Rosny-sous-bois (20, rue Claude Pernès 93110) à 18h très précises, comme je l’ai précisé plus haut.

Cette 1ère édition s'était donné comme mission la lutte contre l'ulcère de Buruli, au Bénin, ce qui, apparemment, a connu des difficultés, vu l'absence de résultats visibles. Si vous confirmez cette information, de quels problèmes s'agit-il ?

Vous n’avez pas totalement tort mais, ce n’est pas exactement cela. La ’’MISS BENIN France Europe’’ 2015 et le Staff sont allés au Bénin pour une première prise de contact avec les malades, les autorités et les institutions en charge du traitement de la maladie. En réalité, les deux véritables problèmes sont le manque de réactivité et la lenteur administrative manifeste au sein des structures avec lesquelles nous sommes censés travailler. Mais, aux dernières nouvelles, les choses avancent bien et, c’est d’ailleurs pour cela que nous avons reconduit la même cause, afin d’aller au bout de nos engagements. La nouvelle MISS, qui sera élue le 5 juin, poursuivra et accélérera les actions liées à cette cause.

Quelles dispositions les organisateurs du Concours pensent déjà prendre pour le décollage de cette noble initiative?

Vous savez, nous sommes déjà entrés en contact avec les autorités du nouveau régime en place. Nous comptons sur les nouvelles valeurs prônées par ce régime pour faire aller les choses plus loin. Nous remplirons notre part d’engagement, en ce qui concerne nos actions de lutte contre l’Ulcère de Buruli et, ceci, dans la limite de nos possibilités et du degré d’accompagnement des autorités en charge de la santé et du social au Bénin.

''MISS BENIN France Europe'' a-t-il réussi à fédérer la diaspora béninoise en France et en Europe, d'une part, et à établir un lien entre celle-ci et les Béninois vivant au Bénin, d'autre part ?

’’MISS BENIN France Europe’’ est un événement et non une mission diplomatique. Il est vrai qu’un des objectifs de l’événement est de fédérer la communauté béninoise d’Europe en la réunissant, au moins une fois par an, lors d’une grande soirée béninoise à Paris. Sur ce plan, nous pouvons nous féliciter du travail de mobilisation qui s’est fait l’année dernière et qui se fait encore cette année. Le 6 juin 2015, il y avait eu plus de 600 Béninois et amis du Bénin venus de plusieurs pays de l’Europe, des USA et de l’Afrique, tous réunis à Paris pour l’événement. Pour ce qui concerne le lien entre les membres de la diaspora et les nationaux, il faut dire que ce genre de lien existe déjà forcément et ce serait prétentieux de le mettre à l’actif de ’’MISS BENIN France Europe’’. Cependant, pour les jeunes filles béninoises qui participent au Concours, c’est un lieu de rapprochement avec leur origine, un espace de découverte et d’expression d’une appartenance identitaire.
Vue sur les 8 candidates, de part et d'autre, encadrant leurs entraîneurs.jpg

Quelles sont les chances de survie d'une telle manifestation culturelle, à moyen et à long terme ?

Quand j’observe la rigueur, la volonté, le patriotisme et la détermination qui entourent l’organisation de l’événement, je peux vous garantir que c’est une chance pour notre pays d’avoir des jeunes capables de s’investir autant bénévolement et, sans grand soutien, dans un pays où la vie n’est pas simple et aisée. Je pense qu’il ne s’agit pas d’une question de moyens financiers mais il est question, là, d’une vraie leçon de patriotisme. Sachez que ’’MISS BENIN France Europe’’ est entièrement organisé sur fonds propres du Fondateur, bien sûr, avec le soutien de quelques bonnes volontés, comme Monsieur Romain Da COSTA, ancien Président de la Section ’’France’’ du Haut Conseil des Béninois de l’Extérieur et Directeur de communication de la Ville de Rosny-sous-Bois. Un Monsieur de bon cœur avec de multiples compétences. Maintenant, l’essoufflement peut vite arriver, bien évidemment, si les autorités locales ou diplomatiques ne soutiennent pas l’événement en lui allouant assez rapidement un budget pour la réussite des prochaines éditions.


Propos recueillis par Patrick Hervé YOBODE

jeudi 26 mai 2016

Festival Hanlissa 2016

Festival Hanlissa 2016
Prenez le rendez-vous de votre festival Hanlissa de cette année le dimanche 28 Août prochain au HALL des Arts de Cotonou dans la grande salle...


Festival Hanlissa, l'un des événements culturel au BÉNIN, qui valorise les talents de la musique traditionnelle.....
HANLISSA, nous sommes au service de la culture
Soutenez votre festival hanlissa avec un prix forfaitaire de:
~ 5000 f donnant droit à un chapeau festival hanlissa
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Milles regrets aux absents.....

Avec le festival Hanlissa 2016, chantons et dansons une fois encore avec les artistes béninois...
Aubin Kpohounkè, initiateur de l'Emission Hanlissa et Promoteur du festival Hanlissa

mercredi 25 mai 2016

Papa Raspho à propos du géant concert de soutien sanitaire à l’un de leur collègue souffrant

« Nous sommes en concert ce 29 mai pour soutenir un collègue artiste souffrant »

Il était un gros gaillard plein de talents et débordant d’énergies. Il a plusieurs fois endiablé les publics avec son savoir en matière de Soyoyo, la musique typiquement béninoise qu’il a choisie pour ce qui était une carrière artistique prometteur. Victime d’un accident de la circulation depuis un plus d’un an, il est complètement atteint et croule sous le poids de la maladie. Pour lui venir en aide, Raphaël Koffi Wotto alias Papa Raspho, a jugé bon rassembler leurs collègues artistes autour d’un géant concert ce 29 mai, histoire de récolter des fonds pour ses soins sanitaires coûteux.  

Présentez-vous aux lecteurs de notre journal ?

Je suis Raphaël Koffi Wotto  alias Papa Raspho, artiste musicien, compositeur, chanteur. J’ai passé le plus clair de mon temps à l’extérieur et c’est maintenant que le public béninois est entrain de me découvrir et que je suis entrain de mon côté de me faire connaitre.

Votre carrière artistique en résumé ?

Oh ! C’est une très longue histoire, mais je vais essayer de faire court. En effet, j’ai pris goût à la musique depuis mon bas âge. Ceci est dû au fait que le lieu de répétition de l’Orchestre les Supers Stars de Ouidah était juste à côté de notre maison. Alors lorsqu’ils se mettaient à répéter et que moi j’entendais résonner les instruments, je sens comme un aimant qui m’attire vers eux et le courant des sonorités m’emportait. Alors à chacune de leurs sorties, j’étais toujours là pour les aider à faire les mises en place, malgré le fait que ma petite force d’enfant ne pouvait me permettre de prendre les instruments. Je me débrouillais quand même parce que la musique coulait déjà en moi et dans mon sang. J’avais donc véritablement été piqué par le virus, la musique, c’était dans les années 1960-1965.

Quel était alors votre instrument de prédilection, ou vous avez d’entrée préféré être un lead vocal ?

Ayant été moulé dans la chose et ne pouvant plus m’en détacher, c’est au sein de la Chorale Saint Vincent de Paul de Bobo Dioulasso à l’ex Haute Volta aujourd’hui Burkina Faso, que je me suis forgé ma réputation de lead vocal. Véritablement lancé, j’étais un pion central dans mon groupe scolaire à l’époque. Ce qui a favorisé ma détection par l’Orchestre des Volta Jazz de la même ville. C’est au sein de cet orchestre  que j’ai fait une grande partie de ma carrière musicale, avant de connaitre d’autres succès avec d’autres orchestres.

Combien d’albums déjà à votre actif ?

Papa Raspho n’a pas trop sorti d’albums. J’ai toujours travaillé avec les orchestres. Vous savez quand on est musicien d’orchestre, on ne pense pas vraiment sortir d’albums, mais notre objectif c’est toujours de rester dans l’ombre, pour faire les autres. On n’en avait pas envie, la seule chose qui comptait pour nous c’était de travailler dans l’ombre pour propulser les autres au devant de la scène. Donc j’ai seulement deux albums dont le premier, un 33 tour qui comporte 4 titres et intitulé ‘’Le Destin’’ et le second que j’ai réalisé en Côte d’Ivoire sous la directeur d’Africa Music de Ben Sabas. Baptisé ‘’La Consécration’’, il comporte 8 titres.
Papa Raspho

Alors vous avez initié un géant concert pour récolter des fonds en vue de soutenir, un de vos collègue artiste, qui à la suite d’un accident est resté au lit depuis un plus d’un an maintenant. Parlez-nous de votre initiative ?

Merci pour cette question. Vous savez ici au Bénin chez nous, il y a une situation que moi je déplore. Les artistes lorsqu’ils tombent malades, ils sont laissés pour compte, personne de se préoccupe de leur sort et c’est lorsqu’ils meurent que tout le monde pense aux honneurs, malgré tout ce que l’Etat a injecté dans la culture ces dix dernières années.

Bref, c’est un collègue artiste qui est souffrant, mais alors véritablement atteint à la suite d’un accident de la circulation. Il s’est retrouvé alors seul, sans soutien et sans aide. A chaque fois que moi je vais le visiter, sa situation me donne à réfléchir, je me dis souvent ça n’arrive pas qu’aux autres. Celui dont il s’agit était un gros gaillard débordant d’énergies et dont les prestations soulevaient chaque public. Aujourd’hui il est complètement atteint. Je l’ai connu au sein d’une association d’artistes l’Abesodec dirigée par Africa Percu. Après il est venu créer une autre association à Womey dont je suis son conseiller. On a beaucoup joué ensemble lui et moi et plusieurs autres artistes. Je préfère taire son nom pour ne pas l’exposer davantage.

C’est donc après maintes réflexions que j’ai pris la décision de faire quelque chose. J’ai contacté alors certains artistes pour leur faire part de mon idée, qu’ils ont tous épousée. Donc le 29 mai nous sommes en concert au Bar les 2 Manguiers de Womey et les fonds récoltés serviront à le soutenir. Plusieurs artistes seront de la partie, d’autres pour prester, d’autres pour rehausser de leur présence l’événement.   

Combien d’artistes sont sur le projet ?

Il y a Homanvo, Aïssè Junior, Wizzy et Soleil Brillant, Kiné Zozime, Houéssi, Lèvodjo Star, King Sègnon, Africa Percu, les Racines du Monde, Siné King, et plein d’autres.

Des partenaires sur le projet ?

Nous n’en avons pas pour le moment, car si on devrait attendre les partenaires, on ne serait pas à cette étape. Donc j’ai débuté sur fonds propres, mais j’ai contacté certains promoteurs de bières afin qu’ils viennent sur le concert. Nous avons finir par avoir la bière Cintra qui sera en promotion au cours de l’événement.

Mais beaucoup de vos sponsors, de ceux qui vous soutiennent et des faiseurs d’artistes  comme Obed Couton connaissent l’artiste dont il s’agit, quelle part prennent-ils alors dans l’organisation ?

Jusque là nous n’avons vu personne, mais Obed Couton c’est  homme de cœur, il est véritablement incontournable. Moi j’ai souvent entendu parler de lui, donc j’ai eu le courage d’aller vers lui et tout de suite, il a demandé à rencontrer mon staff. Il a échangé avec nous et a promis être présent le dimanche 29 mai, 
aussi promet-il une enveloppe financière conséquente pour appuyer les fonds qui seront récoltés.

Un appel à lancer ?

Je dirais que tout est fin prêt pour qu’il y ait show le dimanche 29 mai au Bar les 2 Manguiers de Womey, pour soutenir notre collègue et j’en appelle à toutes les bonnes volonté qui pourront nous accompagner à nous soutenir afin que nous puissions aller en aide sanitaire à notre collègue. J’invite pour finir tous les collègues artistes qui connaissent ou non celui dont nous parlons à être de la partie.


recueillis par Patrick Hervé YOBODE

mardi 24 mai 2016

Rencontres mensuelles de la culture, acte 6

Pour une musique béninoise exportable                 

Un public modeste mais de qualité a fait le déplacement pour animer l’acte 6 des Rencontres Mensuelles de la Culture consacré aux solutions pour une meilleure représentativité de la musique béninoise sur le plan international. C’était le samedi 14 mai 2016 au centre culturel Artisttik Africa d’Agla à Cotonou.

« Bénin : Quelle identité musicale pour conquérir le monde ? ». Pour décortiquer ce thème, les organisateurs des Rencontres Mensuelles de la Culture ont invité pour son 6è numéro, des professionnels de la musique béninoise. Serge Ologoudou, Manager du groupe féminin Tériba, Prosper Akuègnon Gogoyi, Producteur, Distributeur et Directeur de Guru Records. Le troisième invité James Vodounnon, Musicien et Porte-parole  de Gangbé Brass Band n’a pu répondre à l’invitation, a annoncé au début le modérateur Ulysse Elliot Djodji, Rédacteur en chef Atlantic Fm.

Serge Ologoudou en répondant à la question du jour a présenté le circuit qui peut permettre à un artiste d’exporter sa musique. Selon lui, les marchés ne sont pas les mêmes à l’international. Il faut donc respecter les exigences de chaque marché en acceptant de faire d’abord le vrai sacrifice. « Ce sacrifice qui se fait sur une durée donnée implique par exemple les cachets modestes, les conditions d’accueil modestes, audience réduite etc. » a précisé Serge Ologoudou.
Quelques acteurs culturels au cours des échanges

Pour Prosper Akuègnon Gogoyi, il n’y a pas une formule magique pour gagner l’international, il suffit juste de respecter d’abord des normes. Il a cité quatre dispositions : le côté technique (mixage du son, respect des normes internationales de l’écoute, et autres) ; le staff technique (Manager, agent de booking, graphiste, journaliste et communicateur) ; la structuration des différents corps de métiers qui gravitent autour de l’artiste et le soutien du public local. La quatrième disposition qui s’oriente vers le soutien du public local est selon ses dires la plus précieuse.

« Si la musique malienne a pu conquérir l’Afrique de 2000 à 2010, c’est à cause du soutien de la diaspora malienne africaine. » Il faut donc aiguiser la fibre patriotique du consommateur béninois qui doit désormais se voir dans une posture d’ambassadeur de sa culture. Une position que Serge Ologoudou ne partage pas. Selon lui, il faut aller prospecter, se faire connaître ailleurs pour espérer s’imposer en se basant sur une réelle organisation.

Identité musicale, marché international : Que faire réellement ?

Pour Serge Ologoudou, tout type de musique béninoise qui s’inspire du patrimoine culturel peut se vendre à l’international. Il faut créer sa musique à partir d’une coloration locale et l’imposer. « Il suffit juste d’aérer la musique béninoise assez riche et condensée pour l’adapter à l’international. » ajoute-t-il. Pour Prosper Akuègnon Gogoyi, c’est le marché international qui impose le type de musique. Selon ses dires, le marché international dans sa diversité, impose et exige des choix. Si le musicien respecte ses exigences, il peut facilement s’imposer. « Les exigences du marché international comptent forcément dans l’écoulement du produit musical», dit-il.

En dehors de ces deux positions nettement tranchées mais complémentaires, d’autres propositions ont été faites pour permettre à la musique béninoise de s’exporter. « Il faut une harmonisation des rythmes. Il faut que des producteurs arrivent à imposer des rythmes à 10 ou 15 artistes par département pour que la musique béninoise s’harmonise puisque tout le monde veut avoir son rythme pour se faire appeler Roi ou Reine de telle ou de telle musique »  a laissé entendre Fifi Fender, Musicien et Arrangeur.

Pour Méchac Adjaho, il faut d’abord répondre à la question : de quoi retourne l’exportation de la musique en termes de demande, de rendements, de cachets et de visibilité. Il faut selon le flûtiste, connaître les différents marchés qui existent à l’international et savoir ce qu’il faut pour satisfaire leur soif. « Angélique Kidjo n’est pas la seule référence en matière d’identité musicale béninoise. Elle a fait surtout de la Pop colorée pour s’adapter aux choix du marché international. Il y a d’autres artistes qui font de la vraie musique béninoise et qui n’ont pas le rayonnement d’Angélique Kidjo seulement parce que leur musique n’est pas en accord avec ce que ce marché demande ».

Enfin, de l’intervention d’Ousmane Alédji, dramaturge et responsable du Centre Artisttik Africa, il revient de comprendre donc que la musique béninoise se porte bien et s’épanouit mieux que par le passé. Elle est même plus féconde qu’il y a dix ans. Le seul problème qui se pose dans la politique d’exportation est relative au réseautage. « Il y a une question de rapport de force parce que le réseautage est la norme actuellement. C’est le qui connais-tu qui marche. Il n’y a que de marchés que d’hommes. » a précisé Ousmane Alédji. Il rejette en bloc la logique de la musique identitaire qui peut être un enfermement et un piège pour la diversité de la culture car mentionne-t-il : « Les modes passent, c’est la qualité et l’exigence qui durent et qui restent »

La musique béninoise peut s’exporter facilement donc en s’appuyant sur la qualité du produit et le réseautage.


mercredi 18 mai 2016

Fin Festival Week-End de Wô à Womey

Une initiative qui prend de l’ampleur

(Ezéchiel Adossou bât son propre record, Pari gagné pour Olivier Noukpokinnou)

La deuxième édition du Festival Week-End de Wô à Womey (3W), qui fait honneur et place importante à la Pâte aliment de base dans l’art culinaire béninois, a tenu toutes ses promesses. Initié par un jeune d’un dynamisme qui étonne plus d’un, le Festival 3W édition 2016, placé sous le parrainage d’Arnaud Zannou et organisé avec les griffes de l’Ong Signature d’Afrique, qui avait pour partenaire officiel la société Socia-Bénin Sa, a pris son envol, le vendredi 13 mai pour connaitre son épilogue par un géant concert le lundi 16 mai au Bar les 2 Manguiers de Womey. Une fête qui en deux édition est devenue populaire à Womey et régions vu la foule que cette édition a drainé. Le récit et des images dans les lignes qui suivent.
La délibération du concours des Wô Cuiz

Terminus ! Tout le monde descend. Le second acte du Festival Week-End de Wô à Womey a connu son épilogue dans la gaité. Cette deuxième édition organisée sous le signe de l’Ong Signature d’Afrique emmenée par le jeune qui ne lâche rien, Olivier Noukpokinnou et placée sous la coupole d’Arnaud Zannou, a connu les différentes programmations arrêtées pour une belle fête autour de la Pâte. Une édition qui après l’édition test a démontré tout le bien qui se disait de cette trouvaille qui veut chaque année célébrer la Pâte, plat de base et très prisé des béninois.

Tout a commencé, le vendredi 13 mai 2016, par une projection cinématographique. Pour cette belle fête qui se veut tournante à travers la localité de Womey, c’est donc le quartier Sodo qui a été choisi pour accueillir le lancement de l’acte 2. Devant un public qui a massivement effectué le déplacement, le comité d’organisation composé de jeunes dévoués, tels, Fidèle-Armel Adoko, Ghislain Akabassi, Hermann Zinsou, Hugues Yakpa, Hervé Tchokpon, etc. a pris la mesure de rafraîchir la mémoire à la foule. C’est donc par une courte vidéo de l’édition de 2015 que la soirée cinématographie a pris son envol. Après les moments de folies autour de la Pâte vécus par les populations et dont les réminiscences ont réchauffé la foule, place a été laissée au film choisi par le comité d’organisation. Dans une concentration et un calme qui ne disent pas leur nom, le public a suivi avec attention, le film ghanéen traduit en langue Fon et intitulé ‘’Menteur’’ (Ahizinon en Fon).
Les Wô Men en action

Un court synopsis du film

Ce film relate l’histoire d’une vie de turbulence et de débauches menée par l’acteur principal, qui a fait de la pagaille avec plusieurs femmes et qui au soir de sa vie est tombé dans un profond regret. Dans son envie de corriger le tire et de se repentir, il était obligé d’accepter tous ceux qui viennent déclarer qu’ils sont ses enfants. C’est alors que sa domestique entrepris un complot avec son fiancé, un débrouillard qui n’a pas d’avenir d’aller se faire passer pour un des enfants du vieux. S’enchaineront alors une suite d’événements chargés en intrigues et en des coups bas de taille. Avec à la clef le savoir faire des deux phénomènes du monde du 7ème art nigérian, Chinédu Ikédiézé plus connu sous son pseudonyme Aki et Osita Ihémé connu sous son sobriquet Pawpaw. 

Une journée de samedi chargée en activités avec les mangeurs de Wô qui retiennent l’attention

La seconde journée de la deuxième édition du Festival 3W a été marquée dans la matinée  par la marche sportive pour le maintien de la forme et de la santé. Cette marche a pris son envol du carrefour Agbodjan pour arpenter les rues de Womey Akangon, Womey Yénawa pour finalement s’achever dans le marché. Là le public qui s’était déjà amassé, attendait de suivre la conférence débat sur la santé alimentaire. Seulement, le nutritionniste qui devrait se charger de décortiquer ce thème n’a pas pu être des leurs dans la matinée. C’est donc au cours de la soirée, qu’il a pu échanger avec le public.

Cette même soirée a connu les concours inscrits au calendrier de la deuxième édition du Festival 3W. Il s’agissait du concours du meilleur préparateur de la Pâte et de celui du meilleur mangeur de la Pâte. Pour le premier concours, les concurrents en lice étaient quatre, dont trois jeunes filles et un jeune homme. Ils ont noms, Josiane Amoussou, Yasmine Daouda, Noëllie Dahouéto et Michel Mègbléto. Il s’agissait pour eux d’aller au marché faire une emplette rapide afin de préparer en 45 minutes, de la Pâte (Wô) accompagnée de la sauce gombo.

Avec chacun un budget de 500 francs distribué par le jury composé d’Edgard Mèhou-Loko, de Prudence Yéhounmè et sa Présidente Adonice Ahoton, ils étaient appelés à acheter au marché les nécessaires pour la sauce gombo, puisse que la Pâte devrait être faite avec la farine de maïs ‘’La Moisson’’ de Socia-Bénin SA, partenaire officiel de cette édition du Festival. Ils ont été notés sur des critères comme, le temps passé au marché, le temps de préparation, la gestion du budget, la qualité du repas et le service à table. Et dans ce jeu, c’est l’homme qui s’était révélé plus perspicace. Il finit deuxième derrière Noëllie Dahouéto en ce qui concerne le temps de préparation, mais écrase toutes les filles, par rapport aux autres critères. Son repas étant de qualité, son budget étant bien géré, avec un service à table impeccable ajouté au temps passé au marché, Michel Mègbléto ravit la vedette aux filles avec une note de 17/20 et se hisse premier. Juste derrière lui Noëllie totalise une moyenne de 16.50/20 tandis que Yasmine et Josiane obtiennent respectivement, 15.25/20 et 14/20.

Après cela, les mangeurs de la Pâte allaient prendre possession de la scène. Ils étaient Guéric Kpakpo, Yves Kpatinvo, Adokpé Djèssou,  Ezéchiel Adossou, Ezéchiel Togoun,  Isaac Kpakpo, Roméo Labité, Landry Azaïnon et André Houndjo. Neuf (09) concurrents qui n’allaient pas se faire du cadeau. Sur la scène, chacun a pris son aise avec son plat de sauce gombo et dix (10) plastiques contenant environs 250 à 400 grammes de Pâte. Ils étaient appelés en 10 minutes à en consommer un maximum de plastiques pour être déclaré vainqueur. Et comme l’année dernière, c’est Ezéchiel Adossou qui se révèlera fort à ce jeu, en consommant 19 plastiques en moins de 7 minutes. Il sera suivi par Isaac Kpakpo, un gamin de 16 qui en 7 minutes, a vidé 13 plastiques de Pâte, Landry Azaïnon lui se classera 3ème en venant à bout de 12 plastiques.   

La soirée Dîner de Gala

Une pause a été marquée dans la journée du dimanche et qui faisait place dans la soirée au Dîner de Gala. Autour d’Olivier Noukpokinnou, ses invités, son parrain Arnaud Zannou, Belmonde Z et le groupe des Mangeurs de Wô Koli, c’est-à-dire la Pâte recyclée. Les cordes qui étaient tombées du ciel de Womey pour mouiller la place des Fêtes Kayécha de Couton Obed, n’ont pas émoussé les ardeurs des mangeurs professionnels de la Pâte et autres férus du Wô. Quelques minutes seulement après la dernière goute, la place des fêtes se remplissait et la fête pouvait commencer. D’entrée, les invités ont eu droit à de la chorégraphie bien exécutée par un jeune danseur. A sa suite Amandine, une jeune fille plein de talent qui aspire à une carrière d’artiste musicienne, prendra possession de la scène pour exécuter des titres cultes d’artistes togolais et béninois.

C’est après tout ceci que le Présentateur Patrick Hervé Yobodè, demande à l’assistance d’ovationner pour Olivier Noukpokinnou, initiateur et Promoteur du Festival 3W. En quelques minutes il a salué ses invités, avant de revenir sur un bref historique du festival. Après lui le parrain de la présente édition Arnaud Zannou a invité chacun à être dans la fête. De la bonne Pâte faite à base de la farine de maïs de Socia-Bénin Sa, a été dégustée et le groupe des Mangeurs de Wô Koli a tenu son rang.
Belmonde Z sur scène à Kayécha

Pour clôturer la soirée en beauté, l’une des voix de la musique béninoise du moment, Belmonde Z, a tenu le public en haleine. Revisitant son riche répertoire, il a fait plonger l’assistance dans des souvenirs et c’est dans la joie et l’allégresse que ça dansait de partout dans la maison. On ne dirait même pas que, quelques minutes plutôt la pluie était tombée.

L’apothéose

Le clou de cette deuxième édition aura été le géant concert qui marquait l’épilogue du Festival 3W 2016. Plusieurs artistes et groupes de chorégraphie ont répondu présents à l’appel d’Olivier et ses amis. Ils étaient, Biowa, Amandine, Kcm, Oboss Kawa, Miss Elodie, les groupes de chorégraphie, Mistral et les Etoiles Brillantes avec pour grande vedette Zébra Pharaon.  Petitement, l’ambiance a embrasé le Bar-Restaurant les 2 Manguiers de Womey. Sur des titres d’artistes ivoiriens et béninois, les deux groupes de chorégraphie ont émerveillé. Pendant que Biowa chantait la méchanceté des Hommes et louait les qualités de la femme, Amandine décriait elle, la corruption. Oboss Kawa est revenu dans un Reggae tonitruant  sur les côtés ténébreux des Hommes, avant de plonger le public au cœur de la culture Idaasha avec du bon Goumbé. Miss Elodie quand à elle, par des déhanchements sauvages a ramené les foules à Azovè avec du Gogohoun. Elle laissera sa place à son ainé, Zébra Pharaon qui avec trois de ses tubes, a enflammé le public.

Toute ceci se déroulait devant Obed Couton qui comme à la soirée Dîner de Gala et avec Belmonde Z, est allé dépenser pour les artistes et pour le Festival 3W. Vivement une autre année pour une autre édition de cette belle fête qui prend réellement de l’ampleur.


Patrick Hervé YOBODE 

jeudi 12 mai 2016

Miss Bénin 2016 les représentantes de l'Atlantique et du Littoral connues

Les ambassadrices de l’Atlantique et du Littoral élues

Au village d’enfants Sos d’Abomey-Calavi s’est tenue, le samedi 7 mai 2016, la soirée élective des représentantes des départements de l’Atlantique et du Littoral à la grande finale du Concours national Miss Bénin 2015. A l’occasion, Marielle Adjamaï et Gipsy Homawoo ont été élues respectivement Miss Littoral et Miss Atlantique.

Celles qui vont représenter les départements de l’Atlantique et du Littoral à la grande finale du Concours national Miss Bénin 2016 sont désormais connues. Effet, après les départements de la Donga et l’Atacora le samedi 9 avril 2016,  les départements de l’Alibori et du Borgou le samedi 16 avril 2016, les départements du Zou et des Collines, le samedi 23 avril 2016, les départements de l’Ouémé et du Plateau le samedi 30 avril , les départements de l’Atlantique et du Littoral  sont passés le samedi dernier à la désignation de leurs ambassadrices lesquelles vont les représenter à la  finale de Concours national Miss Bénin 2016. Marielle Adjamaï Miss Littoral et Gipsy Homawoo Miss Atlantique.

Devant un jury présidé par Valérie Ahouansou, les 11 candidates, à raison de 5 pour le département de l’Atlantique et 6 pour le département du Littoral ont été soumises aux différentes épreuves pouvant permettre d’apprécier leur élégance, leur beauté et leur intellect. La cérémonie a démarré par une parade des candidates en tenue traditionnelle, puis en tenue de plage. Lors du passage en tenue traditionnelle, elles ont esquissé des pas de danse de leur localité d’origine. Puis elles ont été invitées à se présenter en tenue de soirée et à donner leur perception de la problématique des enfants de la rue. A l’issue de la compétition, c’est Marielle Adjamaï qui a été désignée par le jury pour représenter l’Atlantique. Elle a pour 1ère dauphine, Pamela Zinsou et Suzanne Akueson comme 2ème dauphine.

En ce qui concerne le Littoral, Gipsy Homawoo a été élue avec pour 1ère et 2ème dauphine, Bonorelle Pereira et Canis Salanon. Plusieurs lots ont été remis aux candidates, dont des gadgets du sponsor officiel Mtn et du tissu Uniwax. Il faut préciser que cette soirée organisée par l’Association culturelle Miss Bénin (Acmb) a été agrémentée par la prestation des artistes musiciens Kalamoulaï, Leeman, et Man Jazz.


Selon M. Fortuné Dégbégni, promoteur du concours Miss Bénin, c’est la ville de Comè qui sera à l’honneur le 13 mai prochain pour l’élection des candidates des départements du Mono et du Couffo. Après la phase régionale, les élues départementales prendront  leur billet  pour la  grande finale, prévue pour le 23 juillet prochain à Cotonou.

lundi 9 mai 2016

Acte 3 de la Nuit des Bâtisseurs

L’Ong Etoile d’Afrik reconnait les mérites d’une vingtaine de béninois

Ils sont des dignes filles et fils du Bénin, ils interviennent de façon efficace et avec abnégation dans leur domaine d’activité pour l’essor de leur commune Patrie, le Bénin. C’est tout naturellement que l’Organisation Non Gouvernementale Etoile d’Afrik, présidée par Mohamed Badélé, un jeune dynamique est allée les dénicher pour les décorer, histoire de reconnaitre leurs mérites et de les encourager à faire davantage. C’était dans la salle des conférences de l’hôtel Sun Beach de Fidjrossè, le vendredi 06 mai 2016.
Les lauréats ici en photo d'ensemble

Le service rendu ou le bienfait n’est jamais perdu dit-on et partant de ce principe, il est possible de confirmer sans se tromper que les bons et loyaux services rendus à sa Nation, ont toujours eu leurs récompenses. Surtout pour ceux qui dans leur coin ; dans les quatre coins de leur bureau ; sur le terrain ou dans leurs usines se bâtent de jour comme de nuit, pour contribuer à redorer le blason de ce pays parlant de développement. Et de dignes filles et fils de cette trempe le Bénin en compte des milliers et des milliers. Mais seulement, au lieu que l’Etat, leur reconnaisse leurs mérites, ils sont laissés sur le carreau et ce sont des étrangers qui reçoivent dans notre pays les honneurs.

C’est donc pour corriger cet état de choses, que plusieurs  Ong et autres associations dont l’Ong Etoile d’Afrik, ont pris les devant pour honorer de leur vivant ces béninoises et béninois qui inlassablement s’échinent pour le développement de ce pays. Pour sa troisième édition donc, la Nuit des Bâtisseurs de l’Ong Etoile d’Afrik, a distingué une vingtaine de dignes fils du Bénin dans deux catégories. Il s’agit de la catégorie des forces de sécurité publique et celle des développeurs.
Une vue partielle de la salle avec le Maire de Tori Bossito en veste Marron au 1er plan

Dans la première catégorie, ils sont entre autres, Olaniran Olou, commandant du commissariat central de Porto-Novo, M. Ogougbé commandant Brigade Anti-Criminel de la même ville, M. Togan, commandant corps urbain du commissariat  central de la ville de Bohicon et plusieurs autres de leurs collègues à être distinguer. Pour M. Togan, ils ne savaient pas que dans leur travail de tous les jours, des gens les observaient. « Cette distinction est pour nous autres policiers, est un message d’encouragement et en même celle d’une invite à mieux faire, à se décupler pour assurer la sécurité des biens et des personnes », avoue-t-il.
Mohamed Tohir Badélé, livrant son discours

Dans la seconde catégorie, celle des développeurs, M. Tokognon, patron des Jus Victoire et de la Société Mikandédji de Comè et les Yaourt  Havilah de la société CMD Sarl de Godomey, ont été  honorés, sans oublier Célestin Amoussou, tradi praticien. Dans cette même catégorie, Mohamed Badélé, Président  de l’Ong Etoile d’Afrik est allé dénicher un combattant, un développeur né. Ce dernier qui n’est autre que Robert Tolègbon, maire de la commune de Tori-Bossito, a reçu au cours de cette soirée une distinction. Ceci fait suite à ses nombreuses actions, qu’il a entrepris en moins d’un an à la tête de cette commune laissée pour compte, pour amorcer son réel décollage. Il était accompagné pour l’occasion de son 1er adjoint et de plusieurs de ses conseillers et chefs d’arrondissement.


Patrick Hervé YOBODE

jeudi 5 mai 2016

Olivier Noukpokinnou à propos du Festival Week end de Wô à Womey

« Sur insistance de la population, la deuxième édition est prévue du 13 au 16 mai 2016 »

Aux âmes bien nées, la valeur n’attend point le nombre des années, dit l’adage. Et ceci cadre assez bien avec des jeunes comme Olivier Noukpokinnou, qui animé d’une volonté sans pareille et d’un dynamisme qui ne dit pas son nom, tente vaille que vaille de bouger les lignes pour une jeunesse vraiment épanouie et une Afrique qui bouge dans le sens du développement. Toujours à la recherche du meilleur pour la jeunesse de son pays, pour sa Patrie et pour lui-même, Olivier Noukpokinnou, ne lésine pas sur les moyens, ni sur son énergie pour innover. Il est toujours dans les actions et se retrouve harcelé par les initiatives porteuses. En témoigne, le Festival Week end de Wô à Womey, dont-il nous parle à travers ces quelques lignes. Lisez plutôt.

Bonjour présentez-vous aux lecteurs de notre journal ?

Olivier Noukpokinnou, Economiste-Gestionnaire, Spécialiste en Gestion de Projets et Création d’entreprise, Communicateur de développement, Formateur-Consultant. Je suis le Fondateur du Festival 3W (Week-end de Wô à Womey). Président de Signature d’Afrique, la structure qui porte le Festival.

Vous êtes un jeune qui entreprend et qui se retrouve dans beaucoup de secteurs porteurs pour une jeunesse plus épanouie. Dites quel est votre secret en ce qui concerne votre dynamisme à tout vent ?

A vrai dire, je n’ai pas un secret. Je pense que tout simplement, c’est la rage de réussir. C’est surtout ma détermination d’être le changement que je souhaite avoir dans le monde (comme l’a dit Gandhi). Je suis un partisan d’un environnement dynamique et donc je veux être un acteur d’une Afrique qui bouge, qui change et qui innove. Un jour, un ami m’a dit dans son bureau que je suis un générateur d’idée et au fond, je pense qu’il a raison. C’est donc normal que lorsque les idées vous harcèlent, vous vous sentez épanouie qu’au moment seulement où elles sont mises en œuvres. Vous avez raison d’évoquer la jeunesse car elle constitue en réalité la cible de mes actions. D’abord, parce que je veux être un exemple d’audace d’agir et d’espérer pour mes paires, ensuite, je veux travailler au service de cette jeunesse dans le but de contribuer à son développement et son plein accomplissement et, enfin, je veux accompagner un mouvement d’ensemble, celui des jeunes qui innovent pour l’amélioration des conditions de vie de leur communauté.
Olivier Noukpokinnou, Promoteur 3W

Dans la droite ligne de vos ambitions, vous avez initié plusieurs activités qui promeuvent la jeunesse sur plusieurs plans, mais également la localité qui vous a vu grandir et partant le Bénin. Qu’est-ce qui vous motive ?

C’est la fibre patriotique. Tout bon citoyen porte le rêve du rayonnement de son pays surtout de la localité dans laquelle il a grandi. Chez moi, ce sentiment est à deux niveaux car la Commune d’Abomey-Calavi m’a tout donné. En premier lieu, je suis un ressortissant de ladite Commune précisément de l’Arrondissement de Hêvié. En second lieu, j’ai fait mes études primaires à Hêvié avant les études secondaires et une grande partie de mes études supérieures dans un autre Arrondissement de la Commune, celui de Godomey, dans la localité appelée Womey. Vous comprenez maintenant mon amour pour notre localité, notre commune. Cela dit, quel qu’en soit l’endroit où je me retrouve, je veux toujours être une solution, un acteur de changement et d’innovation.

Parlons d’une de vos trouvailles dont le coup d’essaie s’était révélé coup de maître. Le Festival Week End de Wô à Womey (3W). D’où est-ce que l’idée vous est venue ?  

J’avoue que je suis un grand consommateur de la pâte de maïs appelée Wô dans la langue béninoise Fon, donc c’est un plat que j’adore prendre avec un bon accompagnement. Du coup, tous ceux qui me sont proches ont remarqué que c’est mon plat favori et ils me le chantent tout le temps. Un jour, après un bon plat de Wô, alors que j’exprimais ma satisfaction, l’idée m’est venue et sur le champ, je disais que j’allais consacrer un événement populaire à la valorisation de Wô. Cela a fait marrer tout le monde mais nous y sommes aujourd’hui.

Dites pourquoi justement la pâte blanche ; est-ce parce que la localité à une appellation du genre, ou carrément vous voudriez promouvoir vraiment ce met qui est la base de l’art culinaire au Bénin ?

Vous avez raison en évoquant les deux hypothèses. En effet, pour nous qui avons grandi dans la localité de Womey, il n’est pas rare d’entendre nos amis, sous fond de blague, nous demander de leur apporter de la pâte. Nous étions considérés comme des personnes qui consomment la pâte à toutes les heures de repas. Alors nous nous sommes dit, pourquoi ne pas initier un évènement qui nous permet à la fois de, donner de la visibilité à notre localité Womey et faire la promotion de Wô (la pâte de maïs) qui est un plat très prisé au Bénin et en Afrique de l’Ouest.

Un bref aperçu de la première édition, que peut-on retenir ?

La première édition nous a permis de constater que c’était une excellente idée. Toute la population s’était spontanément associée et nous en avons fait une fête populaire. Nous avons pu organiser toutes les activités prévues comme, concours (de consommation de Wô, de cuisine de Wô, de comédie et de chanson), conférences, dîner de gala, projection de film, marche pour la santé, spectacle grand public.

Aura-t-il un acte 2, si oui ce serait pour quand ?

Bien sûr, il y aura un acte 2, que nous organisons d’ailleurs sur une forte insistance de la population. La deuxième édition est prévue du 13 au 16 mai 2016. Nous aurons le même agenda et les mêmes activités. Le vendredi 13 mai est réservé pour l’ouverture avec une caravane et une projection de film. Le samedi 14 mai, nous organiserons tôt le matin, une marche pour la santé, et après, les concours de cuisine et de consommation de Wô suivi d’une conférence sur la réussite. Le dîner de gala est prévu dans la soirée du dimanche 15 mai jour de pentecôte avec au programme, conférence sur la santé alimentaire, concours de déclamation et de chanson. Nous espérons enregistrer la présence de la Vedette Belmonde Z. Les rideaux tomberont le lundi de pentecôte 16 mai au terme d’un géant concert.

Les inscriptions ont-elles commencé, où peut-on s’inscrire, elles courent jusqu’à quand et combien de participants sont attendus ?

Les inscriptions dans les différentes catégories de concours ont déjà commencé et se poursuivent jusqu’au mercredi 11 mai 2016. Nous invitons les jeunes et les groupes de théâtre à s’inscrire. Le secrétariat du Festival 3W (Week-end de Wô à Womey) est situé en face de l’Agence BAVEC de Womey, entre le marché de Womey et le Complexe la Liberté.

Un mot pour boucler cette interview ?

Nous comptons sur le soutien de nos autorités, des personnes de bonne volonté et sur les sponsors pour accompagner cet événement. Nous remercions très sincèrement les trois parrains, Messieurs Gustave Quenum, Arnaud Zannou et Obed Couton. Vous aimez de la bonne pâte, le vrai Wô, c’est super. Rejoignez-nous à Womey du 13 au 16 mai 2016. Ce sera une grande fête.

recueillis par Patrick Hervé YOBODE


mardi 3 mai 2016

Après l’annulation du processus électoral des administrateurs du FAC et le limogeage du directeur

Le ministre Anges N’Koué doit commanditer l’audit de la Dpac

Pendant dix ans durant, le contribuable béninois a souffert dans sa peau à cause de la corruption, de la gabegie et des détournements de deniers publics et ceci dans tous les secteurs. Dans le secteur de la Culture qui nous concerne, le détournement des fonds publics s’est fait observé sous plusieurs formes avec des parvenus qui au grand jamais n’auraient accédé à des postes de décisions, si réellement on se basait sur la compétence. Comme tout était permis chacun était allé de sa créativité pour piller ce pays. En témoigne les multiples faux concerts initiés par Patrick Idohou, alors Directeur de la Promotion Artistique et Culturelle, pour se faire pleins les poches, histoire d’aller construire un espace culturel à Tori. Sa gestion doit être revue et passer au peigne fin par le ministre Anges N’Koué, car la gabegie crevait les yeux.

Parmi les festivals et autres trouvailles créés de toutes pièces pour vider les caisses de l’Etat et se faire pleins les poches, il y a en bonne place, le fameux festival des musiques du Bénin (Fimub), dont les fonds détournés ont permis à Jean-Michel Hervé Babalola Abimbola, alors ministre de la Culture de battre campagne pour les législatives. Plusieurs autres trouvailles ont favorisé le pillage des pauvres sous du contribuable béninois. Le cas qui nous intéresse ici et qui interpelle le nouveau ministre de la culture du régime de la Rupture Anges N’Koué, est celui de la Direction de la promotion artistique et culturelle (Dpac).
Patrick Adjadi Idohou

Anges N'Koué, Ministre de la Culture

Nommé en conseil des ministres le 06 mars 2013, alors sans aucune aptitude et compétence en la matière, Patrick Adjadi Idohou aura commis des gaffes énormes. Jusque là, promoteur du concours national d’arts scolaires (Conaasco) et directeur artistique du Happy spring festival au Centre culturel chinois de Cotonou, le parvenu fabriqué de toutes pièces par Jean-Michel Hervé Babalola Abimbola et bénit par Yayi Boni, devrait trouver des voies et moyens pour détourner les deniers publics afin qu’ils se les partagent. Et pour y parvenir, ils ont les stratégies. Laisser de côté les réelles aspirations du poste qu’ils occupent, inventer de faux trucs pour pouvoir assouvir leurs désirs.

Dans ce jeu, Patrick Adjadi Idohou, le novice s’était très rapidement révélé maître incontestable et incontesté. Au lieu de s’attaquer aux réels problèmes qui minaient et qui à cause de lui et de son ministre de tutelle Abimbola, continuent de miner la promotion artistique et culturelle au Bénin, il a préféré injecter plusieurs fois des millions de nos francs dans du vent. A aucun moment, les charges qui étaient les siennes, n’auront retenues son attention. De la promotion artistique et culturelle, Patrick A. Idohou, n’en avait que foutre. Il n’a rien fait, même pas un petit séminaire pour mener des réflexions sur les voies et moyens et les stratégies à mettre sur pieds pour un réel décollage de la musique et arts au Bénin. Patrick A. Idohou a préféré organiser à travers le Bénin de faux concerts sur lesquels, il faisait appel, à ses amis artistes, les crèves la faim, qui n’attendaient que les miettes qu’il leur donnait pour pouvoir joindre les deux bouts. Ce faisant, il emmagasinait de grosses sommes d’argent qu’il se partage avec son mentor de ministre.

Vers la mi-Octobre 2015, une affiche publicitaire inondait la toile ici au Bénin comme en France. Cette affiche annonçait Sagbohan Danialou en concert à Paris. Annoncé donc à grands renforts médiatiques et avec de gros sous injectés, le concert tant attendu n’accouchera que d’une toute petite souris. Au Divan du Monde à Paris, Patrick A. Idohou a donné le Bénin en piteux spectacle. Dans une délégation comme cela se composait sous Yayi et sans préparer le terrain, ni composer avec ceux qui maîtrisent les rouages du monde du showbiz à Paris, Idohou Patrick A. a foncé tête baissée. Mieux un seul promoteur privé avait tenu il y avait juste quelques mois, le pari avec une réussite qui ne dit pas son nom, de faire la promotion de la musique béninoise dans la même ville française, à travers Olouwa Kèmy et le groupe Gangbé Brass Band. Au lieu de soutenir ce dernier Patrick A. Idohou, cherchant à tout faire pour se remplir les poches, n’a pas réfléchi dans ce sens. Il est allé dilapider des centaines de millions de nos francs, dans du vent. Il a donné une image très piteuse de Sagbohan Danialou, une icône et un monument en matière de musique moderne et traditionnelle au Bénin. 

C’est tout naturellement, que Patrick A. Idohou soit rentré au bercail après le piteux concert, avec sa forte délégation, la queue entre les jambes et sans communication aucune, autour de ce qu’il qualifiait pourtant de premier concert parisien de Danialou Sagbohan.

Au vue de tout ce qui précède et des non dits et autres dossiers qui sentent mauvais sous son règne à la Dpac, le ministre de la culture, Anges N’Koué, loin de vouloir faire rendre gorge, doit commanditer l’audit de cette direction oh ! Combien importante dans la sphère culturelle béninoise. Ceci permettra de voir clair et de savoir situer les responsabilités face à la corruption, à la gabegie et aux détournements de deniers publics qui ont secoué cette direction.

Patrick Hervé YOBODE


lundi 2 mai 2016

Gestion hasardeuse au Fonds d’Aide à la Culture

Fidèle Anato alias le Baobab dénonce Gastion Eguédji

Il n’est plus qu’un secret de polichinelles au Bénin que les milliards alloués par l’Etat aux artistes sont très mal géré. Et pour cause, certaines personnes que les artistes croyaient saines d’esprit et qu’ils ont eux-mêmes élus comme administrateurs sont devenus des loups au milieu des agneaux. Ils confondent cette manne qui devrait permettre à tous les artistes de pousser un ouf de soulagement et de proposer des œuvres de qualité, à leur propre patrimoine. Ils se considèrent comme Dieu et ont fait d’énormes dégâts et de victimes dans le rang des artistes. Ils sont un certains nombres qui n’ont aucune pitié et qui broient tout sur leur passage. Victime depuis plusieurs années et souffrant toujours le martyr, Fidèle Anato alias le Baobab, artiste polyvalent et très talentueux sort de son mutisme et dénonce avec preuve à l’appui la gestion peut orthodoxe du sieur Gaston Eguédji, lui seul administrateur Danse-Théâtre et du Fitheb au Fonds d’Aide à la Culture (FAC). Lisez ce langage de 
vérité remplit d’amertume et de désolation.

Monsieur Gaston EGUEDJI.                                                                
Fidèle Anato, très remonté contre...
                                             


J’ai constaté- comme je pouvais m’y attendre mais avec amertume- que vous avez tenu gauchement parole en m’évinçant du lot des heureux bénéficiaires de la vache à lait que constitue le Fonds d’Aide à la culture que vous ployez  à votre genou. Vous croyant intègre et saint d’esprit comme vous aimez le proclamer. Vous croyant  moins rancunier et plus sage d’apparence qu’auparavant. Vous croyant assez professionnel et posé pour faire la part des choses entre vos ressentiments personnels et votre noble responsabilité d’administrateur. J’ai tout faux. Vous avez tenu gauchement parole. Vous me le  promettiez un après-midi en présence de la comédienne  Nathalie HOUNVO-YEKPE et le comptable du Fonds d’Aide à la Culture dans le bureau de ce dernier- où vous m’aviez pris en sandwich parce que fâché de mon intervention sur Océan FM et de ma verve concernant les comportements d’un collègue administrateur à vous. Vous ne m’avez rien ‘’donné’’ au titre des récents gros projets du FAC. Vous avez dit au Ministre et lui non plus ne m’a rien ‘’donné’’. Merci ! C’est assez galant ! Je vous rappelle vos phrases pour mémoire: 

« Toi, ton grand frère est ministre et tu t’agites. Tu as parlé à la radio non. Ok. Et puis tu as écris aux administrateurs. Eh bien ! Je ne te donnerai rien et on va dire au Ministre et il ne te donnera rien non plus. C’est moi Gaston qui te le dit». 
...Gaston Eguédji, l'un des administrateurs véreux du FAC


Je m’en souviens comme si c’était hier. Revenons aux faits. Depuis 2012, je n’ai déposé au FAC qu’un seul gros dossier par an sans jamais avoir de suite favorable - ni les raisons du refus- sauf après intervention du Ministre Jean-Michel ABIMBOLA et de l’ancien DFAC Blaise TCHETCHAO qui s’étaient indignés de mon sort. Après moult tractations, en 4 ans  enfin on m’a donné 300 000 F CFA, 800 000 F CFA de consolation en Sponsoring puis les 2 000 000 F CFA génériques qu’on distribue majoritairement quel que soit le projet- sachant que je suis nanti d’une licence française en Conception et Mise en Œuvre de Projets Culturels obtenu en 2011 et que notre budget annuel s’élève en moyenne à 9 400 000 F CFA- Je rappelle aussi que notre  Fédération : La FIACR’AVPL quand bien même elle existait depuis 2009 n’a jamais reçu la subvention que recevaient toutes les Fédérations à un moment donné. Pour votre information, « ADJROU, Comme à l’ancienne » que vous avez sevrée est un Festival qui promeut des enfants paroliers pour le Bénin et non un évènement qui concerne la carrière personnelle du Baobab. C’est donc au pays et à cette myriade d’enfants que vous faites mal. Je vous défie de sortir mon dossier et de lui trouver la moindre faille. Ça n’a pas prospéré pendant que Bruno MEHA, votre collaborateur direct, a une fois de plus comme d’habitude été financé.  Alors je vous pose les questions ci-après :

1-      Pouvez-vous jurer sur la sainte Bible ou le Coran que le ‘’dossier’’ de Bruno MEHA est plus porteur et plus crédible que le mien ?

2-      Sur la deuxième émission sur Océan FM quand vous aviez appelé, aviez-vous pu nier ou contester ce qu’on disait, sauf proclamer votre sainteté à vous ?

3-      N’ai-je pas intercepté peu après un cas au trésor où vous étiez impliqués et où vous prétendiez que vous devriez prendre chez l’artiste pour la poche d’un inconnu de l’argent pour lui avoir fait écrire le projet ?

4-      Même si c’était le cas, aviez-vous besoin d’aller le faire attendre sur les lieux du méfait par votre collaborateur- le même Bruno MEHA- qui avait fait pieds de grue au trésor ?


5- Entant qu’administrateur que vous êtes pour ces fonds, quel nom peut-on donner à un tel acte semblable à tout point de vue à ce qu’on reproche à d’autres administrateurs -encore que l’artiste n’avait même pas eu la subvention dans votre secteur ? 
Je suis heureux et soulagé d’avoir permis à cet artiste de jouir de toute sa subvention et d’ailleurs j’ai aperçu dernièrement le clip qu’il a réalisé. Voilà du concret- Quand bien même suite à vos intimidations, il n’est même plus prêt à témoigner. 

6-      Concernant ma lettre bouc émissaire, qu’ai-je revendiquée si ce n’est la possibilité de jouir pour une fois
 de ma polyvalence en postulant pour mon association au Théâtre et pour la percussion et la danse avec notre Fédération Internationale réglementaire dans le cadre de la Journée Mondiale de la Danse 2016 ?

7-      Avez-vous demandé à Maître ALADE KOFFI ADOLPHE- que je salue au passage- ma capacité rédactionnelle d’évènements culturels -prémices du Festival de danse AGOGO- ainsi que mon palmarès en Ballet, danse et percussion ?

8-      Avez-vous demandé à l’administrateur de la Littérature ainsi qu’aux amis du Syndicat G 113 si ma concubine MAKOU Houeffa Gladys n’était pas, dans mon staff organisationnel et dans ma troupe de percussion depuis 2009 (aux temps fort d’ANATCOMDA) avant de faire éliminer son dossier ? Voyez quel bonheur que de voir le grand frère Florent COUAO ZOTTI et sa chère épouse être édités par LAHA PRODUCTION sur BEHANZIN en bande dessinée ! 

9-  Avez-vous pris la peine de vérifier le palmarès de Gladys MAKOU et sa qualification avant de me confondre à vos jeux de dédoublement de dossiers et faire éliminer le dossier qu’elle portait sous vos prétextes fallacieux?

Je vous apprends que c’est au cours d’un travail artistique avec Alougbine Dine entre 2005 et 2006 -où elle assurait la cuisine sur le projet théâtral- que j’ai rencontré cette dame qui se trouve être ma concubine aujourd’hui e que vous vilipendez  sans fondement et empêchez de prospérer pendant que des non artistes comme Falilatou SALAOU et bien d’autres perçoivent impunément l’argent du FAC en lieu et place des vrais bénéficiaires-qui ne les connaissent ni d’Adam ni d’Eve- Pendant qu’on appelle des gens pour prendre des notifications ou pour déposer des rapports alors qu’ils n’ont jamais personnellement et directement déposé de dossiers. Les exemples sont légions et un audit profond et non truqué le révèlerait. Pour votre information Gladys MAKOU était à LOUGA au Sénégal de décembre 2015 à Janvier 2016 au FESFOP pour représenter le Bénin avec de la percussion et sans moi- sans tempête-. 

Elle était en 2013 et 2014 respectivement en Allemagne et en France comme éclairagiste, costumière et accessoiriste du spectacle de conte MAÎA. Et mérité mieux que quiconque d’être gratifiée puisque c’est ce que vous faites si bien. Et qu’il vous souvienne que ces dossiers je les avais annoncés sur EDEN TV juste pour voir jusqu’où peut aller votre pudeur. Par ailleurs, je défie quiconque me reprocherait  la conversion de la choriste et cuisinière- qui du festival ADJROU fait souvent un dîner spectacle et qui gère toute la logistique de mes diverses manifestations culturelles- pendant qu’on m’empêche d’avoir des subventions suffisantes pour engager du personnel à payer professionnellement. Par ailleurs, à cause du fait qu’il porte le nom ANATO, j’ai toujours empêché mon frère cadet  Fiacre ANATO de déposer des demandes de subventions quand bien même il a soutenu en sociologie à L’UAC sur « Les valeurs sociologiques des œuvres d’Alèkpéhanhou » mention très bien, et a brillamment joué dans ‘’ICI MAITRE’’, ‘’OU ES L’OS ?’’ Et « La Secrétaire particulière » ? Ce jeune frère a pourtant des projets artistiques bancables. Je l’en ai empêché pour éviter vos diffamations gratuites. Vivement qu’il ne m’en veuille pas. L’adage dit pourtant : « Qu’on ne devrait pas s’empêcher de dormir parce qu’on craint de mourir ». Je l’ai fait pourtant.

10- Quel palmarès avez-vous pu avoir vous personnellement et sincèrement en Théâtre et  Danse -En dehors d’une certaine troupe PALME ROUGE inconnue dans l’histoire du théâtre du Bénin, à côté des ZAMAHARA, TOWAKONOU, EACE et autres- pour briguer cumulativement le poste d’administrateur Théâtre-Danse au FAC mais aussi celui d’administrateur du FITHEB comme si la corporation manquait de gens qualifiés ?

11- Savez-vous que l’administrateur littérature qui a manigancé l’utilisation de l’Association ‘’LES PERROQUETS dit FODEDJI’’ par une non artiste -qui a fait ses aveux et promis réparation devant des aînés et autres -qu’il n’a pas faite-a encore utilisé cette même dame : Falilatou SALAOU pour capter de l’argent en littérature avec une autre Association dénommée Plume sans Frontière pour le projet « BENIN SLAM COMPIL » qui ma foi a déjà existé ? Peut-être, c’est la suite ou le tome 2 au pays de la rigolade.

12- Pourquoi ne tenez-vous pas à l’œil ces aberrations -pour les rappeler à l’ordre- et les fraudes massives comme: Les nombreuses transhumances de corporations constatées lors des affichages ainsi que les projets fantômes projetés pour le Nord Bénin depuis Cotonou et jamais réalisés vraiment mais bonnement justifiés -que tout le monde sait mais se tait par hypocrisie collective- plutôt que de pénaliser injustement, les projets pertinents qui ne manquent pourtant pas dans le pays - oui le vrai pays de fond en comble et non le bourgeon entretenu de ‘’Koutonou’’ : Le Tombeau du FAC- ?

13- Êtes-vous au courant du holdup dans le domaine des Arts plastiques décriés dans une lettre ouverte ainsi que les dérapages fragrants d’autres administrateurs dans les autres secteurs -Perception de ristournes, endossement de chèques, vente de Journaux officiels et de récépissés, utilisation de récépissés d’Associations fictifs et/ou de récépissés d’ autres associations confisquées-? 

14- Je voudrais vous demander  quel don d’ubiquité, d’omniscience, d’omnipotence et d’omniprésence vous avez pour trôner dans trois Fédérations et non associations à la fois  -dont d’ailleurs deux fantômes car n’existant pas en 2015 quand nous étions allés à la première réunion pour la Confédération avec son excellence le  Ministre Jean Michel ABIMBOLA-? A toutes fins utiles et pour le confort et la compréhension des lecteurs, je vous les rappelle avec vos postes aux bureaux : 

FEDERATION DES ASSOCIATIONS DE THEATRE DU BENIN (FATheB)  Enregistrée sous  le no : 2014/103/PDBA/SG/SAG/DASCCS du 29 décembre 2014  Parakou, quartier Titirou, maison Eguédji. Objectifs : - Contribuer à la promotion  Contribuer à la promotion du théâtre  Renforcer les capacités des associations membres Président : Gaston Eguédji  / Vice-président : Basile Yédédji  Secrétaire Général : Eva Kesso  / Trésorier Général : Pamphil Dossou

FEDERATION NATIONALE DE THEATRE (FENAT) Enregistrée sous le n°2005/067 PDBA/SG /SAG/DASCSR du 31 décembre 2005 Parakou, quartier Sinangourou, maison Musée plein-air, Tèl : 97983474/90951536  Objectifs : - Contribuer à la promotion des différentes disciplines de l’art dramatique au Bénin -OEuvrer pour la conservation des oeuvres culturelles -Contribuer au renforcement des capacités de ses membres dans les disciplines théâtrales. Président : Pascal Wanou  / Vice-président : Abdoul Rahamane Aboubakar Sanna  Secrétaire général : Gaston Eguedji / Trésorier Général: Raphaël Hounto.

FEDERATION BENINOISE DES HOMMES DES ARTS ET DE LA CULTURE  (FEBEHAC)  Enregistrée sous le n° 2012/137-PDBA/SG/ SAG/DASCCS du 31 décembre 2012 Parakou, quartier Sinangourou, maison musée plein air, Tèl : 97476356 Objectifs :- Promouvoir la culture béninoise  -Œuvrer pour la conservation des œuvres culturelles  -Contribuer à la formation et renforcement des capacités de ses membres Président : Abdoul Rahamane Aboubakar Sanna   Vice-président : Gaston Eguédji  / Secrétaire général : Habib Koudjo Trésorière Générale: Amina Orou Bouandoka.

15- Avec tout ce qui précède, vous sentez vous devant Dieu et devant les hommes encore digne d’aspirer à être notre administrateur quel que soit les réformes et la forme que prendra la désignation des Administrateurs ? 

16- Vous qui à votre élection disiez que vous veniez sauver la situation du FAC en un seul mandat -Vous me l’aviez dit personnellement à l’Institut Français de Cotonou et à bien d’autres- Vous qui aviez l’habitude de dire que vous vivez plutôt de votre commerce d’acajou, tout en vous rappelant que nous autres ne vivons que de l’Art -et que c’est pourquoi nous voulons préserver nos 5 milliards des mains des rappasses et gloutons qui trônent dans vos rangs-; je vous demande ; d’où vous vient votre envie vorace et subite de rempiler ?  Il y a anguille sous roche… 

17- Vous me disiez devant l’ancien  Directeur du Fonds d’Aide à la Culture Blaise TCHETCHAO que vous, vous ne prenez rien chez les artistes ou du moins pas chez les petits fretins mais plutôt chez les gros : Pascal Wanou et autres. Comment définissez-vous vos gros clients ? A leurs tailles, a la blancheur de leurs habits, à leur ancienneté ou à la pertinence supposée de leurs projets?

18-  Pensez-vous que le système de saupoudrage que vous entretenez sous fond de marginalisation et de règlement de compte -Dont j’ai été personnellement victime par deux fois et dont certainement bien d’autres ont été victimes par vous ou d’autres sans pouvoir le dire- pourra développer le secteur et faire émerger des projets fédérateurs et structurants ?  Vous qui êtes un pignon de Artériel Network et qui avez vu le PSCC et le PSICD se passer dans ce pays?

19- Si vous être si myope voire aveugle volontaire face à tout ce qui se passe au FAC et continuer de faire le bon et joli cœur sur les chaînes de télé et de radio ; quand verrez-vous donc en face les autres difficultés et problèmes qui jalonnent le monde de la Culture ?

20-  Méritez-vous seulement d’être encore appelé grand frère ou aîné de valeur dans ce secteur en protégeant en plus de tout ce qui précède vos collègues admirateurs dans leurs actes divers et multiformes -de caporalisation du secteur- nous asphyxiants?

21- Monsieur le double administrateur - saint, intègre et superman- tout en vous rappelant que je n’ai rien contre votre personne mais tout contre votre système de gloutonnerie et de vampirisme, je vous demande enfin : Quand le secteur artistique et culturel connaîtra son déclin de vos faits, où pensez-vous que nous autres plus vrais acteurs culturels pourrons aller pendant que certains d’entre vous iraient à leurs véhicules d’occasion, à leur boutiques de gasoil, à leurs commerce de matériaux de bureaux et autres et vous-même à vos champs d’acajou ? « Celui  qui ne sait pas qu’il ne sait pas est plus dangereux que celui qui s’est qu’il ne sait pas du tout » dit l’adage. Et dans ce même ordre d’idées en supposant que vous êtes naïf dans tout ça, j’ai envie de dire : « Celui qui voit qu’il ne voit pas pourra voir un jour mais, celui qui ne voit pas qu’il ne voit pas du tout ne pourra plus jamais voir ». 

Si vous ne revoyez pas les copie de vos sincérités et de vos cœurs pour rimer à la Rupture, inutile de venir à la table des Réformes en lieu et place des vrais lutteurs souvent écartés aux derniers moments pour continuer autrement le holdup -car comme le disent déjà et devant témoins certains d’entre vous, ce n’est pour votre clique  qu’une victoire reportée. Réformes ou pas réformes. Telles sont mes remarques et questionnements- fruits de mes nuits d’insomnies et de douleurs depuis bientôt 10 mois-. Alors,  je demande justice à l’autorité prenant à témoins toute la corporation des artistes et tout le peuple béninois. 

Merci !


NB : Remarquons curieusement, la FEBEHAC se trouve avoir le même siège que la FENAT il n’y a que le numéro qui diffère, et les deux sont créés un 31 décembre.  La FEBEHAC existait légalement depuis 2012 pourtant elle n’existait pas sur la liste de la DPAC en début 2015, ni à la prise de service de son excellence monsieur le Ministre Paul HOUNKPE. Remarquons aussi que toutes les trois Fédérations sont créées à Parakou pendant que vous-même qui êtes leur promoteur et animateur,  vivez en permanence à Cotonou et y cumulez maints postes de responsabilités sans être un polyvalent déclaré comme le BAOBAB.