jeudi 28 mai 2015

Festival du nouvel an chinois édition 2015

Victorin Fassinou de « la Presse du Jour » sacré meilleur Prix Médias

(L’Association « Noyau Critique» honoré)


Le Festival de nouvel an chinois au Bénin, "Happy chinese new year " édition 2015 qui a vécu du 28 janvier 2015 au samedi 8 mars 2015 vient de livrer son verdict en ce qui concerne le meilleur prix médias. Le journaliste culturel, du quotidien « La Presse du Jour » a gagné la confiance des membres du jury commis à cet effet. Il a contre toute attente surpris ceux-ci par la qualité de ses productions sur le festival. D’après le jury, ce journaliste qui accompagne le Centre culturel chinois depuis la première édition de ce festival  "Happy chinese new year ", a respecté les normes en écrivant des articles de presse relatifs aux huit (8) activités qui ont marqué le déroulement des festivités. Ces productions ont  redonné au public béninois une connaissance plus approfondie de la civilisation chinoise. L’organisation de ce festival a permis de raffermir les relations entre les deux peuples. A travers les activités du "Happy chinese new year " édition 2015 couvertes par Victorin Fassinou, le brassage culturel entre les deux pays a été renforcé. Une compréhension plus nette de la civilisation chinoise se dégage de ses articles. En attendant une cérémonie de distinction digne du nom, l’organisation lui a octroyé une bourse de voyage en Chine pour une durée de deux semaines. Et dans ce cadre, le lauréat, Victorin Fassinou, a pris part au même titre que vingt-quatre (24) autres professionnels des médias béninois à un séminaire à Beijing en Chine du 7 au 21 mai 2015. Ce séminaire, fruit des relations de coopération entre la Chine et le Bénin a permis  aux participants de connaitre davantage le pays du Dragon, son fonctionnement, le quotidien des Chinois et le fonctionnement du monde des médias dans le pays du Dragon. Ce séminaire dont le thème est intitulé « Intégration et développement des Médias » a connu la présentation de plusieurs communications.  Il a été organisé par l’Institut de recherche et de formation de l’Administration d’Etat de la Presse, de la Publication, de la Radio, du Film et de la Télévision de la République Populaire de Chine.  Avec des visites guidées, les participants  ont  une vue claire du fonctionnement de l’économie chinoise. Une fois de retour dans leur pays, ils sont  plus aguerris et sont de dignes ambassadeurs de la grande Chine au travers de leurs différentes productions. 

mardi 26 mai 2015

Séance de prières à l’intention des candidats aux divers examens

Obed Couton implore Dieu et les Mânes de nos ancêtres pour des succès éclatants

Ce mercredi 27 mai 2015, se tiendra dans l’enceinte de la place des fêtes Kayécha de Womey, une séance de prières. Initiée par Obed Couton, cette séance qui rassemblera toutes les confessions religieuses du Bénin, vise à implorer la clémence de Dieu et des Mânes de nos ancêtres sur les candidats aux divers examens, afin que les enfants réussissent massivement à ces épreuves. Ce sera aussi l’occasion pour l’Association Indépendante des Jeunes Leaders de Togoudo (l’Aijlt) de remettre à Obed Couton un tableau de reconnaissance pour les multiples actions qu’il déploie pour le développement de Togoudo.
Obed Couton, un homme de vision au service du développement de Togoudo


Ils seront tous là, les serviteurs de Dieu et des Mânes de nos ancêtres, pour une séance de prières à l’intention des candidats aux divers examens. Une messe catholique, un culte des congrégations des églises évangéliques, un prêche musulman, une messe traditionnelle, bref toutes les confessions religieuses sont mises à contributions. Les élèves candidats au Certificat d’étude primaire (Cep), ceux  qui vont au Brevet d’étude du premier cycle (Bepc) et ceux qui affrontent le premier diplôme universitaire, le Baccalauréat viendront de toutes les localités environnantes de Togoudo ; dont entre autres : Cocotomey, Togba, Cococodji, Gbodjè, Attrokpocodji, etc. C’est dire que la place des fêtes Kayécha de Womey sera noire de monde. Déjà, écoliers, élèves et autorités des établissements des localités suscitées sont informés et la mobilisation est à son paroxysme. Avec une organisation confiée, à Dah Kinninhounmin Adohouannon, les petits plats sont entrain d’être mis dans les grands pour une réussite qui serait à la hauteur de la grandeur de l’homme qui a pensé à ses enfants et frères candidats. Il faut dire que Couton Obed est un homme de conviction qui œuvre inlassablement pour le développement de sa localité. L’opérateur économique, n’hésite pas à mettre les moyens dans tout ce qu’il juge bon pour l’émergence de Togoudo. Par conséquent, il est avec les enfants, qu’il célèbre tous les 25 décembre ; les jeunes avec lesquels il est souvent et qu’il soutient à tout moment, les femmes bénéficient également de sa bonté  et les hommes sont au cœur de ses multiples actions. C’est donc ce dernier que les jeunes de Togoudo, réunis au sein de l’Association Indépendante des Jeunes Leaders de Togoudo (l’Aijlt), veulent décorer à l’occasion en lui remettant, un tableau, une échappe aux couleurs nationales et la clef de développement de leur localité.


Patrick Hervé YOBODE

mercredi 20 mai 2015

Point de presse à la bibliothèque Mava

Georges Agbazahou annonce les grandes lignes du Miaba 2015

Le Marché international des Arts du Bénin et d’Afrique (Miaba), prend son envol ce vendredi 22 mai pour connaitre son épilogue le 29 du même mois par un géant concert. C’est pour en tenir informer les journalistes culturels et propager l’information que Georges Agbazahou, initiateur du festival et ses collaborateurs ont donné, un point de presse. Il a été question des objectifs, de la programmation et des activités  de a 5ème édition du Miaba. Les prouesses réalisées à Natitingou, la semaine écoulée, n’ont pas été occultées. C’était ce mercredi 20 mai 2015 à la bibliothèque Mava, sise à Fidjrossè.
Georges Agbazahou entouré par Gisèle H et Gabin Ayohouannon

Sept (07) jours, pour mettre Grand-Popo, la culture et le Bénin sur orbite. Ce sera à l’occasion de la 5ème édition du Marché international des Arts du Bénin et d’Afrique. Placée sous le haut parrainage de Ladislas Prosper Agbéssi, Chairman du Pan African Business Forum, l’initiative de Georges Agbazahou, aura droit de citer. Le Miaba est un vaste marché qui vise à outiller les jeunes ; partager les connaissances et expériences des ainés, acquises de longues dates ; appuyer techniquement les jeunes et les acteurs culturels dans tous les secteurs ; organiser le suivi de tous les acteurs et des jeunes formés ; amener les artistes à se connaitre, à être professionnels, savoir ce qu’ils sont avant de pouvoir se vendre. Il faudra donc s’organiser, pour mener cette lutte dans tout le Bénin et en dehors de ses frontières, puisqu’on ne pourra vendre que ce que nous avons de meilleur et qui est notre culture. Toutes choses qui permettraient d’accélérer la promotion culturelle et aller vers l’économie culturelle donc, le développement. Pour atteindre ses objectifs, L’Association Contes et   Légendes d’Afrique  noire (Clan), se bat depuis plusieurs années sur le plan culturel.

En 2006, elle a commencé à jouer sa partition avec la création du Festival international de marionnettes, contes et humours  (Festimach), à Grand –Popo et qui se déroule tous les deux (02) années. Cette initiative, qui a mis Grand-Popo et le Bénin, sous les feux des projecteurs, a également permis d’unir des marionnettistes, conteurs et humoristes issus de plusieurs pays de la sous-région, avec des artistes finlandais. L’autre initiative et pas des moindres, qui consolide les acquis du Clan, est le Marché international des Arts du Bénin et d’Afrique (Miaba). Un événement d’envergure qui prend en compte plusieurs volets de la culture, pour éveiller et dynamiser la culture du Bénin à travers l’épanouissement des artistes et jeunes talents en devenir du monde en général et ceux du Bénin en particulier. Dans ses objectifs, le Clan dans le cadre de ses activités a pris en compte des femmes de Grand-Popo. Celles-là sont associées au balayage des rues de Lokossa et environs. Mais déjà, elles ont été formées et elles tissent les sachets plastiques et en font des tapis et autres objets. Les élèves et écoliers de Natitingou, ont reçu la visite des membres du Clan, dans le cadre de l’exécution du Miaba 2015. Une formation en teinture et en Batik, sans oublier les marionnettes qui ont émerveillés les foules à Natitingou. C’était de l’émotion partout et dans tous les cœurs.

De la traversée du désert et des lendemains meilleurs

Le Clan est une Association qui a connu la traversée du désert. Personne pour porter assistance financière au Clan qui avait de nobles ambitions pour la culture et le développement du Bénin. Il y avait des moments difficiles, des hauts et des bas. Mais le bout du tunnel est proche, pour les membres du bureau, quoi sont entre autres : Georges Agbazahou, Gisèle H, Gabin Ayohouannon, Toussaint L. Adjanonhoun, etc. Pour le compte de l’édition 2015, Georges Agbazahou a mis les petits plats dans les grands, pour assurer l’essentiel. Sur ce point de presse, le staff a rappelé la programmation et les activités du Miaba 2015. Il faut retenir que le festival se tient dans le cadre du Nonvitcha 2015 et participe à la visibilité de ce grand rassemblement des filles et fils de Grand-Popo. Pour cette association, il faut arrêter le mimétisme et que la saignée de l’acculturation prenne fin. Il faudra prendre exemple sur la Guinée Conakry, qui a créé le Djimbé et qui a conquis le monde avec. Et pourquoi nous ne pouvons pas partir de notre Tambour Parlant, notre Gangan national, parce que notre culture est vraiment profonde avec le socle que constituent nos valeurs endogènes. Selon Georges Agbazahou, ce n’est que par cela qu’on aurait espéré sauver nos enfants, les générations futures. Alors que chaque africain sache que nous n’avons que notre culture et c’est elle qui pourra sauver l’Afrique.

Patrick Hervé YOBODE

Le programme

lundi 18 mai 2015

Parution de son 7ème livre sonore en version Vidéo


Marx Aaron Sèdégan, confirme sa suprématie sur la musique gospel populaire

Le peuple de Dieu et tous les béninois férus de la bonne musique gospel, ont pris d’assaut le théâtre de verdure du Hall des arts, loisirs et sports de Cotonou, ce dimanche 17 mai 2015. L’objectif était d’aller découvrir le tout nouveau bébé musical du chantre de l’Eternel, Marx Aaron Sèdégan. L’artiste accouche d’une nouvelle œuvre que ne fait que confirmer tout ce qui se disait de lui en bien. C’tait un show époustouflant.


Convalescent voici juste trois (03) mois et trainant encore quelques séquelles de sa maladie, il a été  béni par son Dieu. Il s’agit bien de Marx Aaron Sèdégan. Chantre de l’Eternel hors pair ; ses chansons ont toujours fait grandes sensations au sein du public béninois. C’est donc cet homme, un oint de Dieu qui a reçu le soutient massif des béninois de tous ordres ce dimanche au Hall des Arts. Pour la sortie officielle de son 7ème opus, baptisé ‘’Gbalagada’’, le natif des Collines, digne fils de Dassa, a tenu son rang.



Une cérémonie grandeur nature qui s’est déroulée en live. On s’attendait à voir un Marx Sèdégan, lauréat de Conavab Inter 2014, a chuté de son piédestal mais l’homme a frappé encore plus fort avec ‘’Gbalagada’’. Un opus de sept (07) titres qui rendent comme toujours gloire et honneur à Dieu. Des messages de paix, de conscientisation et d’amour du prochain, des messages de reconnaissance et de remerciement envers Dieu, qui a béni Marx Aaron Sèdégan et son peuple, tout ceci tiré l’Esprit de Dieu, qui fortifie l’artiste en l’abreuvant des textes poignants. Un album de haute facture, qu’il faut avoir chez soi, dans sa discothèque, histoire de déguster sans modération, les sept (07) biscotes que sont : ‘’Le Passé est passé’’ ; ‘’E kp diô gbè shé’’ ; ‘’ Djowamon’’ ; ‘’Gbalagada’’ ; ‘’Na kpa wé’’ ; ‘’Mon âme soupire’’ et ‘’Conavab’’.


Du soutien, il y en avait pour lui. Des personnalités de la république, des parents et amis, des frères et sœurs en Christ et notamment du groupe d’artistes auquel il appartient et dont il est le président, le groupe le Réveil Culturel. C’était inédit et très apprécié de voir des artistes qui ont pris conscience de ce que devient le sponsoring au Bénin ; et qui ont décidé de se mettre en groupe pour se serrer les coudes, s’entraider et aller de l’avant. Nous reviendrons en détail sur ce groupe et les artistes, techniciens, graphistes, journalistes, animateurs et autres qui y sont membres.



Patrick Hervé YOBODE

Scènes ouvertes aux rires, 1ère édition


Le public de l’Espace Mayton a vécu des moments intenses et inoubliables

(Epiphane Guédou, un homme de vision qui redonne espoir aux humoristes)

Le samedi 16 mai 2015, l’Espace Mayton Promo de Zogbadjè à Abomey-Calavi et son public, ont vécu un événement inédit. Il s’agissait de la première édition des Scènes ouvertes aux rires. Une initiative d’Epiphane Guédou, jeune promoteur qui voudrait redonner vie à un pan de la culture mal exploité au Bénin. Pour l’occasion, les meilleurs humoristes et les talents en devenir étaient sur scène pour guérir le public, par la thérapie du rire.
 
Epiphane Guédou, promoteur des Scènes ouvertes aux rires
On le sait et on ne le dira jamais assez, l’humour se meurt de sa plus belle mort au Bénin. Plus d’humoristes de renom, si ce ne sont quelques jeunes qui se cherchent et tentent vaille que vaille de sortir la tête de l’eau. L’humour est pourtant un domaine de la culture, le plus apprécié et le plus vendu, quand on parle des arts contemporains. Devant cette situation qui devient inquiétant, il était urgent que quelqu’un prenne les taureaux par les cornes en essayant de redonner à l’humour béninois, ses lettres de noblesse. C’est donc pour cela qu’Epiphane Guédou, soucieux du fait que le Bénin ait sa place en matière d’humour sur l’échiquier continental et international, a initié les Scènes ouvertes aux rires, non seulement pour sa promotion, mais donner de la visibilité aux humoristes qui se battent et l’envie d’aller vers ce pan de la culture à d’autres jeunes.

Toutes choses qui assureraient, une relève de qualité afin que l’humour béninois, reconquière les cœurs. Pour la première édition, plusieurs humoristes de talent tels : Judicaël Avaligbé alias Chromosome et Fidèle Anato le baobab, etc.  ont fait rire à gorge déployée le public, mais de part leur savoir dans le domaine, ont suscité également des vocations dans le rang des plus petits. Certains de leurs jeunes frères qui leur emboitent déjà les pas, étaient aussi de la partie. Ils étaient, Romaric Ouitona, Jonas Kindafodji et  Parfait Viagninou. Avec des textes désopilants, ils ont fait souffrir les spectateurs, tout en leur faisant du bien.

Car ne dit-on pas que le rire est thérapeutique ? Tous ces éléments rassemblés, donnent raison à Epiphane Guédou, qui pense que : « une séance de rire de 20 min apporte de vitalité et de sensation. Le rire est une puissance contre la tension artérielle et les problèmes cardiaques. Il est aussi un remède dans le corps. Il développe une relation interpersonnelle. Rire en groupe crée un sentiment de communauté et favorise une ouverture aux autres ».
 
Chromosome et son compagnon entrain de faire rire le public
Somme toute, le rire a vécu à l’Espace Mayton à travers les Scènes ouvertes aux rires. Des talents se sont exprimés suscitant des vocations dans le rang des plus jeunes qui certainement n’hésiteront plus à se donner à cet art. Il conviendrait que les prochaines éditions, qu’Epiphane Guédou pense, itinérant, puisque simultanées dans plusieurs autres centres, soient soutenues et accompagnées à leur juste valeur, pour l’éclosion des talents, mais également pour que l’humour béninois renaisse de ses cendres.


Patrick Hervé YOBODE

vendredi 15 mai 2015

Deuil dans le monde littéraire au Bénin

Un baobab s’est éteint

(Le Professeur Jean Pliya a tiré sa révérence)


Le Bénin pleure un de ses dignes fils. Un baobab s’est éteint. Jean Pliya écrivain béninois né en 1931 à Djougou au Bénin a tiré sa révérence. Jointe au téléphone, Danielle Pliya a confirmé le décès de son Père hier le jour de l’ascension.  C’était hier jeudi 14 mai 2015 à l'âge de 84 ans.

Jean PLIYA est né le 21 juillet 1931 à Djougou, au Bénin. Il est marié et père de 7 enfants.
Ses études secondaires commencées en 1946 au Bénin et en Côte d’Ivoire se poursuivent à l’Université de Dakar et de Toulouse. Il obtient sa License de géographie en 1955, puis son DES en 1957, année où il passe son CAPES et devient Professeur certifié d’Histoire et de Géographie.
En 1976, sa thèse de doctorat en 3e cycle de Géographie sur « La pêche continentale et maritime dans le Sud-ouest de la République du Bénin », lui vaut une mention Très Bien et les félicitations du Jury.

Le regretté Professeur Jean Pliya

Une carrière d’enseignant

Il enseigne l’Histoire et la Géographie de 1957 à 1969 en France (à Cahors et à Lyon) et au Bénin (à Porto-Novo et à Cotonou). Il est Assistant de Géographie de 1969 à 1972 à l’Université du Bénin au Togo, puis de 1972 à 1976 à l’Université Nationale du Bénin. Il est Maître Assistant depuis 1976. De 1983 à 1991, il enseigne la Géographie tropicale et économique à l’Université de Niamey (Niger). Des activités politiques et administratives. Rentré au Bénin à la veille de l’Indépendance, il participe à la vie politique et administrative de son pays. Directeur de Cabinet du Ministre de l’Education Nationale de 1960 à 1963. Ministre de l’Information et du Tourisme, 1963. Député à l’Assemblée Nationale et 1er secrétaire de l’Assemblée de 1964 à 1967. Vice-Doyen de la Faculté des Lettres et Sciences humaines de l’Université Nationale du Bénin, de 1972 à 1974. Vice Recteur de l’Université Nationale du Bénin, de 1975 à 1981. Recteur de l’Université Nationale du Bénin de 1981 à 1983. Consultant au Ministère du Développement rural et de la Coopération de 1976 à 1980.

Une participation active à L’U.N.E.S.C.O.

Membre de la Commission Internationale de Réflexion sur le Développement futur de l’Education, UNESCO, Paris de 1979 à 1981. Membre titulaire du Conseil d’Administration et du Comité Permanent de l’Institut de l’UNESCO pour l’Education (Hambourg), de 1980 à 1983.
Vice-président du Bureau Béninois de coordination du NEIDA (Réseau d’innovations éducatives pour le Développement), de 1976 à 1982. Des prix et des distinctions, Médaille Vermeil du Mérite du Bénin – 1er août 1962 Pour l’ARBRE FETICHE : Prix de la meilleure Nouvelle africaine, en 1963, à Paris. Pour KONDO LE REQUIN : Grand Prix de Littérature d’Afrique Noire, à Paris, en 1967. Pour la SECRETAIRE PARTICULIERE : 2éme prix du Concours Radiophonique de l’OCORA, à Paris, en 1967. Dans l’ORDRE FRANÇAIS DES ARTS ET LETTRES, Jean PLIYA a été nommé Chevalier le 21 janvier 1974, puis officier le 19 septembre 1981 Parcours et engagement religieux Responsable de la J.E.C (Jeunesse Etudiante Chrétienne) et de l’Action Catholique des familles) – Université de Toulouse – France. Représentant de l’Afrique comme laïc au Synode des évêques d’Afrique et de Madagascar – 1994 – Rome. Responsable National du Renouveau Charismatique Catholique au Bénin. Évangélisateur et Prédicateur (Sénégal, Guinée, Mali, Niger, Côte d’Ivoire, Burkina Faso, Togo, Gabon, Centrafrique, Cameroun), en Europe (Belgique, Luxembourg, Italie, Suisse, France), en Amérique et dans les îles (Ile de la réunion, Guyane française, Martinique).


mercredi 6 mai 2015

Situation sociopolitique délétère au Bénin:les têtes couronnées réagissent

Les têtes couronnées et chefs coutumiers appellent Yayi et la classe politique à la retenue

Depuis le lundi 04 mai 2015, le Bénin traverse une situation sociopolitique qui frise une scène de guerre. Ceci fait suite à une présumée arrestation du député Candide Azannaï. Dès lors de la violence avait pris d’assaut les rues de Cotonou et d’Abomey-Calavi, des actes de vandalisme, toutes choses qui conduisent facilement aux affrontements sans fin et à la guerre civile. Pendant près de trois jours déjà cette situation perdure et laisse la communauté internationale pantoise. Dans la foulée, plusieurs politiques ont appelé au calme. Votre journal est allé à la rencontre des têtes couronnées et chefs coutumiers pour recueillir leurs opinions sur ces émeutes observées ces derniers jours dans le pays.


Sa Majesté Vognon Adidékon, roi d’Assanté : tout d’abord je pense qu’on doit remercier le Dieu qui a donné la vie à chacun de nous et qui nous accorde la grâce de voir chaque jour. C’est grâce à lui que le bain de sang ne nous a pas encore éclaboussés. Nous rendons également grâce aux Mânes de nos ancêtres qui ne sont pas du reste dans cette divine grâce que le Bénin reçoit actuellement. Ceci dit la première chose qui conduit ce pays dans cette situation est la non considération de nos valeurs par les politiques. On ne veut rien faire pour préserver la paix, plus de rituels (Toploplo), c’est-à-dire purification du pays, comme le faisaient nos ancêtres, plus de sacrifices aux divinités. Mêmes nous qui avons initié le Tofâ, on ne nous considère pas, car ce que révèle le Fâ depuis des années, c’est nous-mêmes qui prenons les sacrifices et rituels en charge, aucun acteur politique ne s’intéresse à cela. C’est déplorable, les signes de la croix et autres tohu-bohu sans cesse dans nos ruelles, ne pourront rien contre tout ceci. Il faut revenir en arrière, pour puiser à la source de notre tradition. Somme toute, nous allons prier et implorer la bonne grâce de tous les rois du Danxomè, d’Assanté, à Abomey, en passant par Allada, Porto-Novo, Agonlin et autres, ils enverront tous leurs bénédictions pour que le Bénin demeure dans la paix. Pour les élections à venir, nous Boconon allons consulter et faire des rituels afin que cette atmosphère précaire n’embrase pas le pays, mais rien n’arrivera au nom des Mânes de nos ancêtres.


Oba Orisha Yorouba, roi d’Adjarra : vous savez, nous têtes couronnées devront tout d’abord prendre tout ce qui se passe avec réserve. Il ne faut pas que ce pays s’embrase, que les fils d’une même Nation s’affrontent. Se serait triste si notre pays qui est cité en exemple dans le monde tombe si bas. Il faut demander au président de la république qu’il doit savoir raison garder et faire preuve de sang froid, car il est le père de la nation. Si ce pays s’embrase, où iront les nôtres, au Togo, au Burkina-Faso, en Côte d’Ivoire, etc. ils sont ceux là, à la rechercher d’une denrée très rare que nous nous avons ici, la paix. Ce pays qui appartient à nos ancêtres les rois, ne doit subir aucune violence. Nous demandons donc au peuple béninois d’être serein, que les jeunes se calment et que les acteurs politiques de la mouvance comme de l’opposition aillent à la table de la négociation, mais la vraie négociation entre les enfants du Bénin, afin que cette situation ne dégénère. Car on sait seulement quand ça commence, mais jamais quand ça fini. Plaise à Dieu et aux Mânes de nos ancêtres que le sang d’aucun béninois, ne coule             .


Rabbi Armand Avocan, Pasteur, Spiritualiste, Kabbaliste : mon pays le Bénin, pays de Houégbadja, Béhanzin, Akaba, Toffa, etc. pays des spiritualistes, boconons, vodounons, pasteurs, prêtes, herboristes etc. pays des cadres dotés du savoir faire, du savoir être et de l’intelligence, pays des  militaires et corps assimilés patriotes et républicains, ne saurait basculer dans la violence et la guerre. Il faudra qu’on aille à la table de la négociation et s’il y a lieu que nous nous pardonnons les uns les autres. Nous sommes un modèle pour l'Afrique et le monde. A partir des pardons les lumières divines seront toujours sur ce pays. Soyez tous bénis et que les Anges de lumière nous assistent.
Paix dans les cœurs


Sa Majesté Agbodandé III, roi de Toffo : moi je suis foncièrement contre cette vilaine émeute alimentée depuis peu par les hommes politiques. Il faut que les deux camps en face se calment, il faut de la maîtrise de soit du côté du président de la république et également du côté de l’opposant Candide Azannaï. Aussi faudrait-il que la population béninoise, connue pour son esprit de discernement fasse preuve de maturité face à cette situation et se calme. Il ne faut pas que ce que nous avons observé et déplorer au Burundi, au Rwanda, en Angola, etc. nous arrive ici. Rappelons que Yayi est le père de la Nation, donc président des béninois, et si l’un de ses fils déconne, il ne doit pas répondre de cette manière, car la manière est très déplorable. Prenez notre exemple de têtes couronnées et regarder tout ce que les gens racontent sur nous, mais est-ce qu’on a réagi une seule fois ? Yayi Boni en tant que président de la république, doit savoir raison gardée. Dans cette situation, il en voulait à Candide Azannaï seul, voilà que tout le peuple se soulève, juste parce que la période est très mal choisie, car les populations étaient sous le choc des résultats. Il faut surtout savoir que les béninois sont frustrés, car il y a un certains nombres de choses que ce peuple de paix n’aime pas et que Yayi Boni dit et fait allègrement. Rappelez-vous de ses propos du 1er Août 2012, je cite ‘’Je vais amener mes gens du Nord qui vont frapper les gens du Sud’’, c’est des propos que le béninois n’aime pas. Ici il faut aussi dire que ce n’est pas à cause de Candide Azannaï que le peuple manifeste, mais les gens sont entrain de manifester contre les manières de faire du président de la république. Si c’était la tête de Candide Azannaï seul je crois bien que les gens seraient restés chez eux. En tout cas, rien n’arrivera à ce peuple de paix et à ce pays dont la paix légendaire est recherchée dans le monde, plaise à Dieu et aux Mânes de nos ancêtres.

Propos recueillis et transcris par Patrick Hervé YOBODE    

dimanche 3 mai 2015

1er dimanche du mois de mai, Séance mensuelle de concentration, de prière et mini séminaire

Rabbi Avocan et le Pasteur Appolos montrent le chemin de la prospérité aux populations

Initiée et lancée par Rabbi Armand Avocan depuis le premier dimanche du mois de janvier 2015, la Séance mensuelle de concentration, de prière suivie du mini séminaire, prend de l’ampleur. Au début une vingtaine, ils étaient des centaines pour le compte du premier dimanche de ce mois de mai. A cette séance, le peuple de Dieu a reçu le maximum pour la protection contre les esprits du mal et se mettre à l’abri des soucis liés au minimum pour assurer les besoins vitaux. Sur cette séance il a encore permis à une femme d’entreprendre une activité génératrice de revenus
Le peuple de Dieu, photo prise avec un portable


Rassembler les béninois, leur enseigner la parole de Dieu, mais en même temps, leur donner les clés de réussite, de protection et les moyens pour qu’ils subviennent à leurs besoins, tel est l’objectif de la séance mensuelle de concentration, de prière suivie d’un mini séminaire, qu’a initié, le maître spirituel Rabbi Avocan. En l’espace de quelques mois seulement, cette trouvaille du kabbaliste et Pasteur, initiateur du Cahier de vie, a reçu l’assentiment des populations, qui se déplacent déjà massivement pour bénéficier des grâces et autres bénédictions divines. Pour le compte du dimanche 03 mai 2015, premier dimanche du mois donc, la salle des fêtes du complexe hôtelier Les Palmiers royaux d’Abomey-Calavi au Carrefour Arkonville, a fait le plein. Hommes, femmes, jeunes filles et garçons et même des enfants. Le peuple de Dieu a répondu massivement à l’appel des hommes de Dieu que sont le spiritualiste, Rabbi Avocan et le Pasteur Appolos Guéï. Pour ce dimanche donc, la parole de Dieu a enseigné le peuple, par le biais du Pasteur Appolos, sur ce don, cette action de concéder à Dieu la dixième partie de ses revenus mensuels, plus connu sous le nom de la Dime. Beaucoup ne savent pas que la Dime prend en compte quatre (04) dimensions et qu’elle est la source même de la prospérité pour ce qui l’observe. Celui qui fait la Dime doit obligatoirement, suivre ces dimensions que sont : l’Obéissance, la Foi, la Reconnaissance et l’Amour. Sans ces quatre principes, l’homme ne peut vouloir donner la Dime et même s’il se décidait à le faire, il devrait alors peser et soupeser les soucis financiers et autres problèmes, toutes choses qui nous empêche d’observer cette prescription divine. Il n’a pas omis de rappeler au peuple réuni, que la Dime est la source même de la prospérité, car celui qui aime partager, qui se soucie de comment vit son prochain et observe régulièrement la Dime, est forcément couvert de grâces et de bénédictions, par le Père Eternel. Ayant reçu l’enseignement, c’est avec joie et dans l’allégresse que le peuple de Dieu a donné sa Dime, pour une première fois en cinq mois, dépasser la cagnotte des 35.500 francs CFA.
Rabbi Avocan, remettant les 50.000 F CFA à dame Martine Tella
Et comme à l’accoutumée, Rabbi Avocan a fait œuvre utile en désignant une autre femme pour la propulser dans ses activités génératrices de revenus. Il s’agit de dame Martine Tella, choisit parmi un lot de près de la quarantaine de femme, qui n’avaient jamais mis pieds à cette séance. Elle reçoit des mains de Rabbi Armand Avocan, une somme de cinquante mille (50.000) francs pour renforcer son commerce ou entreprendre une activité qui lui permettra de joindre les deux bouts. Un geste qui l’a tellement émue, qu’elle s’était confondu en larme, pour tout remerciement. Rendez-vous est pris pour le dimanche 07 juin pour une autre séance et une autre femme qui sera bénie par Dieu, à travers Rabbi Avocan.    


Patrick Hervé YOBODE

samedi 2 mai 2015

Gloutonnerie dans le Festival International de musique du Bénin

Plus de 350 millions du contribuable béninois dans du vent

(Juste un topo pour se remplir les poches avant la fin du régime dit de la refondation)

Depuis le mercredi dernier, le Bénin vit un événement prévu pour être grandeur nature, mais qui à l’arrivée, se trouve être de la dilapidation des ressources financières du pays. C’est donc la montagne qui accouche d’une toute petite souris. Le festival international de musique du Bénin. L’autre le qualifierait du vent, d’autres encore diront que c’est un faut truc pensé et géré entre copains, une bande de gloutons, qui devant les billets de banques, tombent tout bas. Même les béninois dont on croyait avoir encore un peu de dignité et qui ici on décrié la chose et demander son report ont fini par rejoindre la vague de goinfres.
Jean-Michel Abimbola, celui qui confond nos millions à du petits pains
Ça s’appelle le pouvoir de l’argent. Le Bénin souffre de ses propres enfants qui ne font rien pour son décollage dans tous les domaines comme un vrai pays qui se veut émergeant, mais qui font tout pour l’enliser dans le dénuement. Et dans ce schéma, c’est le contribuable béninois qui ressent cette misère dans sa chair. Sinon comment comprendre que dans un pays ou il manque d’eau potable, de l’électricité, des routes, des écoles, des centres de santé, où l’insuffisance alimentaire continue de sévir malgré la disponibilité des terres, on trouve à injecter autant de sous dans un faut truc. On prétend faire du Bénin une vitrine en matière de culture en Afrique et dans le monde, mais dans le même temps, il se fait que ces individus malintentionnés ne vivent que par leur ventre. Voilà un ministre de la culture, Jean-Michel Hervé Babalola Abimbola, qui s’entoure de vautours et qui avant d’aller siéger au palais des gouverneurs à Porto-Novo, a voulu distribuer l’argent du contribuable béninois à de vils individus. Une bande de copains qui de toutes pièces a juste accéléré les choses pour se taper sa part du gâteau avant la fin d’un régime de ‘’Mamadou et Binéta’’ (des gens peu recommandables et qui ne pensent qu’à se remplir les poches). Effectivement, ils s’en sont mis pleins les poches et c’est finalement, cette culture qu’ils aiment tant qui se trouvent être embrigadée. Précipitation, avidité, médiocrité, boulimie, apatridie, dilapidation de ressources, sont les mots qui qualifient les acteurs qui se sont impliqués dans l’organisation de ce chao retentissant du Fimub. Somme toute le Fimub est passé, la culture béninoise et ses acteurs sont restés, les millions engloutis ne reviendront jamais, mais le résultat escompté n’a été atteint. Il urge alors que les enfants du Bénin se lèvent, qu’ils se tiennent debout sur leurs deux jambes, pour booster dehors, cette bande de voraces, qui a envahi sa maison culture, histoire, de pouvoir réellement amorcer le développement de ce secteur clé de l’économie béninoise.


Patrick Hervé YOBODE