mardi 30 juillet 2013

1ère édition du festival culturel de l’université


Le tandem Brice Sinsin et Eléonore Yayi L. place l’Uac au cœur de la culture

Le campus de l’université d’Abomey était en effervescence le vendredi dernier. La raison était simple, la promotion de la culture et la célébration de nos valeurs culturelles endogènes aux détours d’un festival universitaire. Dénommé, Festival culturel de l’université d’Abomey-Calavi (Fesc-Uac), la 1ère édition a été lancée par l’autorité rectorale Brice Sinsin et la Directrice du Cous-Ac Eléonore Yayi Ladékan.


Il y a longtemps que les peuples qui ont compris que la culture est le socle du développement. Les pays surtout africains se doivent alors de faire la promotion de leur patrimoine culturel et aller vers ce développement tant attendu. C’est justement cette équation que tentent de résoudre, le recteur de l’Université d’Abomey-Calavi, la directrice du centre des œuvres universitaires et sociales et leurs staffs.  Ils  ont initié en effet, ce festival qui se donne comme ambition la promotion de la culture pour un campus pluridimensionnel. C’est justement pour cette raison que ce festival se déroule autour du thème : « Acteurs universitaires, Culture et Développement ». Devant un public composé, d’étudiants, de professeurs, de culturels et autres, les deux personnalités assistées par le secrétaire général Léon Bio Bigou et deux représentants de l’Etat du Tchad, ont procédé au lancement d’un festival qui pour quelques heures aura démontré que le Bénin, de son plus haut lieu de savoir et avec ses étudiants, pourra avec sa culture conquérir le monde. L’initiative est louable et a reçu l’assentiment de toute la communauté universitaire, car si les pays producteurs de pétrole investissent des sommes faramineuses dans l’éducation de la jeune, seul gage de développement, le Bénin quant à lui, n’aura rien à perdre que de se baser sur cette immense richesse culturelle pour asseoir sa notoriété. Ayant pour objectif de placer les membres de la communauté universitaire au cœur de la culture, ce festival a mobilisé vraiment du monde. Tout le Bénin se retrouvait à travers un festival sur le campus d’Abomey-Calavi. Les rythmes, chants et danses du pays, comme s’ils s’étaient donnés rendez-vous, résonnaient pour le plaisir des, sens. Du têkê au Tipenti, en passant par le Sinsinnou, le théâtre, le Akonhoun d’Abomey, le Zangbéto et le Kpodjiguèguè, des Xwla et Xwéla, etc. ont pendant quelques heures magnifié la culture béninoise. Vue son ampleur et l’engouement qu’il a suscité, le festival selon les autorités du campus, se déroulera les années à venir pendant trois jours, notamment vers la fin du mois de juillet. C’est toujours pour mettre l’université d’Abomey-Calavi sur orbite que Brice Sinsin et son staff innovent. Pour une université proactive, réactive ouverte sur le monde et résolument au service du développement du Bénin, l’une de ses réformes était le téléthon. Il a profité de l’occasion du lancement de ce festival pour en appeler aux parents d’étudiants, les cadres qui ont pris par ce lieu de savoir, les étudiants et toutes les bonnes volontés à l’accompagner dans sa vision de bâtir le campus. Si le Tchad avec son pétrole a investi 400 milliards de F CFA dans l’éducation universitaire, la Côte d’Ivoire avec son Cacao 110 milliards, les béninois qui n’ont rien de tout cela doivent recentrer le débat sur eux-mêmes et se serrer les coudes pour aller de l’avant. A la fin de la cérémonie, les étudiants ont offert un poster dessiné, de M. Brice Sinsin, réalisé par un des leurs au Recteur.

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